Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1902 30 avril 1902
Description : 1902/04/30 (A2,N10). 1902/04/30 (A2,N10).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776626
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2013
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- Sommaire
112 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° io - AVRIL 1902
ous cette forme, s'appellent en Egypte
« Aguet », en Algérie et en Tunisie « ghars »,
et constituent un article de consommation
courante dans les pays de production ; tandis
que les « Deglet nour » sont presque exclu-
sivement destinées à l'exportation en Eu-
rope.
3e La troisième catégorie comprend les
dattes dures, qui deviennent tout à fait sèches
et perdent complètement leur aspect pul-
peux et visqueux ; c'est cette catégorie qui,
dans tout les pays, compte les variétés les
plus nombreuses et les plus diverses ; c'est
aussi de beaucoup la plus importante au
point de vue économique. Ces dattes-là
n'arrivent jamais en Europe, n'étant pas
faites pour les mauvaise dents des Européens ;
les Arabes, au contraire, les considèrent
comme les seules propres à la consommation
journalière ; car les dattes molles étant trop
sucrées, ne peuvent êtres prises qu'en petite.
quantité, on s'en lasse très vite.
4° La quatrième catégorie comprend les
variétés intermédiaires entre les « dattes
molles » et les « dattes dures >-, il y en a un
grand nombre. Dans cette partie de la vallée
du Nil, qui constitue le Nord de la Nubie,
depuis Berber jusqu'à Assouan, il n'existe
que des dattes dures, mais elle paraissent
être supérieures aux dattes dures de tous les
autres pays, en tant que saveur, arôme,
teneur en sucre et dimensions ; les dattes de
la variété Ibrimi ont jusqu'à 9 cm. de long.
Les dattes demi-molles d'Egypte se prêtent
bien à l'exportation, et se vendent en Angle-
terre sous le nom de « dattes de Tel-el-
Kébir ». Les meilleures proviennent de la
partie orientale du Delta connue sous le
nom de El Charquieh, et surtout du district
El Goren.
Les Plectranthus
TUBERCULES QUI VALENT LA POMME DE TERRE
L'exposé qui suit, est emprunté à une note
de M. LEMARIÉ,paruedans len° l (nov. 1901)
du BULLETIN DE LA SOCIETE CENTRALE D'AGRI-
CULTURE COLONIALE, sous la rubrique Indo-
Chine (1).
Les Plectranthus sont des Labiées très
voisines du Stachys afjînis introduit dans
es potagers d'Europe par MM. PAILLIEUX
et Bois sous le nom de « Crosne du Japon ».
Ce sont ces mêmes savants qui ont fait con-
naître les Plectrantlzus, décrits en détails
dans leur merveilleux Potager d'un curieux ;
nous avons parlé de ce livre et de ses auteurs,
dans notre cahier d'août (p. 63).
Les Plectranthus produisent, comme les
Stachys, des tubercules ef se prêtent aux
mêmes usages. M M.V PAILLIEUX et Bois ont
(I) La SOCIÉTÉ CENTRALE D'AGRICULTURE COLONIALE
est une organisation nouvelle dont la présidence a
été confiée à M. ETIENNE, Président du groupe co-
lonial de la Chambre des députés. M. HENRI BOCHER,
ingénieur agronome, en est le secrétaire général, et
c'est à son domicile (5, rue de Calais, à Paris) que
se trouve provisoirement le siège de ls ^ociété.
vainement tenté de les acclimater en France,
où la chaleur n'est pas assez grande ; mais
M. MAXIME CORNU les a introduit dans les
colonies : à Madagascar, au Congo, au Ga-
bon, au Soudan et particulièrement en Indo-
Chine. M. LEMARIÉ, à l'époque directeur de
l'agriculture au Tonkin, (aujourd'hui passé
en Annam), a été l'un des premiers à s'in-
téresser aux Plectranthus en Indo-Chine.
MM. JACQUET, àFépoque directeur de l'agri-
culture en Annam (aujourd'hui au Tonkin)
et HAFFNER, directeur de l'agriculture en
Cochinchine, sont arrivés également à des
conclusions très favorables aux Plectranthus.
Plus affirmatifs même que M. LEMARIÉ, ils
estiment que les légumes en question trou-
veront quelque faveurauprès des Européens,
dans les pays tropicaux où la pomme de terre
ne pousse pas. Le fait a d'ailleurs été cons-
taté déjà au Soudan. Les tubercules des
Plectranthus ont, en effet, sur la plupart de
ceux que l'on cultive d'ordinaire aux colo-
nies et même sur ceux du Stachys tuberifera
ous cette forme, s'appellent en Egypte
« Aguet », en Algérie et en Tunisie « ghars »,
et constituent un article de consommation
courante dans les pays de production ; tandis
que les « Deglet nour » sont presque exclu-
sivement destinées à l'exportation en Eu-
rope.
3e La troisième catégorie comprend les
dattes dures, qui deviennent tout à fait sèches
et perdent complètement leur aspect pul-
peux et visqueux ; c'est cette catégorie qui,
dans tout les pays, compte les variétés les
plus nombreuses et les plus diverses ; c'est
aussi de beaucoup la plus importante au
point de vue économique. Ces dattes-là
n'arrivent jamais en Europe, n'étant pas
faites pour les mauvaise dents des Européens ;
les Arabes, au contraire, les considèrent
comme les seules propres à la consommation
journalière ; car les dattes molles étant trop
sucrées, ne peuvent êtres prises qu'en petite.
quantité, on s'en lasse très vite.
4° La quatrième catégorie comprend les
variétés intermédiaires entre les « dattes
molles » et les « dattes dures >-, il y en a un
grand nombre. Dans cette partie de la vallée
du Nil, qui constitue le Nord de la Nubie,
depuis Berber jusqu'à Assouan, il n'existe
que des dattes dures, mais elle paraissent
être supérieures aux dattes dures de tous les
autres pays, en tant que saveur, arôme,
teneur en sucre et dimensions ; les dattes de
la variété Ibrimi ont jusqu'à 9 cm. de long.
Les dattes demi-molles d'Egypte se prêtent
bien à l'exportation, et se vendent en Angle-
terre sous le nom de « dattes de Tel-el-
Kébir ». Les meilleures proviennent de la
partie orientale du Delta connue sous le
nom de El Charquieh, et surtout du district
El Goren.
Les Plectranthus
TUBERCULES QUI VALENT LA POMME DE TERRE
L'exposé qui suit, est emprunté à une note
de M. LEMARIÉ,paruedans len° l (nov. 1901)
du BULLETIN DE LA SOCIETE CENTRALE D'AGRI-
CULTURE COLONIALE, sous la rubrique Indo-
Chine (1).
Les Plectranthus sont des Labiées très
voisines du Stachys afjînis introduit dans
es potagers d'Europe par MM. PAILLIEUX
et Bois sous le nom de « Crosne du Japon ».
Ce sont ces mêmes savants qui ont fait con-
naître les Plectrantlzus, décrits en détails
dans leur merveilleux Potager d'un curieux ;
nous avons parlé de ce livre et de ses auteurs,
dans notre cahier d'août (p. 63).
Les Plectranthus produisent, comme les
Stachys, des tubercules ef se prêtent aux
mêmes usages. M M.V PAILLIEUX et Bois ont
(I) La SOCIÉTÉ CENTRALE D'AGRICULTURE COLONIALE
est une organisation nouvelle dont la présidence a
été confiée à M. ETIENNE, Président du groupe co-
lonial de la Chambre des députés. M. HENRI BOCHER,
ingénieur agronome, en est le secrétaire général, et
c'est à son domicile (5, rue de Calais, à Paris) que
se trouve provisoirement le siège de ls ^ociété.
vainement tenté de les acclimater en France,
où la chaleur n'est pas assez grande ; mais
M. MAXIME CORNU les a introduit dans les
colonies : à Madagascar, au Congo, au Ga-
bon, au Soudan et particulièrement en Indo-
Chine. M. LEMARIÉ, à l'époque directeur de
l'agriculture au Tonkin, (aujourd'hui passé
en Annam), a été l'un des premiers à s'in-
téresser aux Plectranthus en Indo-Chine.
MM. JACQUET, àFépoque directeur de l'agri-
culture en Annam (aujourd'hui au Tonkin)
et HAFFNER, directeur de l'agriculture en
Cochinchine, sont arrivés également à des
conclusions très favorables aux Plectranthus.
Plus affirmatifs même que M. LEMARIÉ, ils
estiment que les légumes en question trou-
veront quelque faveurauprès des Européens,
dans les pays tropicaux où la pomme de terre
ne pousse pas. Le fait a d'ailleurs été cons-
taté déjà au Soudan. Les tubercules des
Plectranthus ont, en effet, sur la plupart de
ceux que l'on cultive d'ordinaire aux colo-
nies et même sur ceux du Stachys tuberifera
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