Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
80 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 9 — MARS 1902
céder à la dessiccation des feuilles avant
leur épuisement. La dessiccation permet de
réduire sensiblement le volume de la ma-
tière à mettre en œuvre.
Nous venions, en un mot, d'entrevoir
la possibilité de l'application de la diffusion
à l'extraction de l'indigo. Il fallait toutefois,
préciser davantage les conditions de la réus-
site d'une pareille application. On n'ignore
point les études et les recherches nombreuses
qu'ila fallu,pour amener l'extractiondu sucre
des cossettes de betterave au degré de perfec-
tion auquel nous sommes arrivés aujour-
d'hui.
Afin de nous procurer une base d'opéra-
tion, nous fîmes construire une petite indi-
goterie dans une de nos propriétés près
Ismaélieh; la région est silico-argileuse, et
le climat peu favorable. Nous avons re-
connu en effet, par les expériences com para-
tives, que le glucoside indigogène, tout
comme le sucre de la canne, nécessite une
énorme quantité de chaleur; la richesse de
la plante en ce glucoside, augmente à me-
sure qu'on s'avance vers le Sud. Ainsi, tan-
dis que dans la propriété précitée nous ob-
tenions pour les 3 coupes de 12 à 16 mètres
cubes de feuilles fraîches au feddan (4.200m2)
livrant 1 oke (1 kilog. 235) d'indigo mar-
chand par mètre cube, nous avons obtenu
64 mètres cubes en Haute-Egypte, livrant
1 oke i/3 à 1 oke 1/2 par mètre cube. Je ré-
serve ces détails pour plus tard afin de ne
pas surcharger cette notice.
Ayantquittéla sucrerie de Beni-Corra, nous
n'eûmes pas l'occasion d'appliquer en grand
la méthode élaborée par nous, mais nous
pouvons affirmer que ce procédé est parfai-
tement possible ; dans un prochain article,
nous examinerons, les conditions exactes de
son application. La meilleure preuve de ce
que nous avançons, est que dans notre petite
usine d'expériences, ce procédé d'extraction
(joint à d'autres perfectionnements portant
sur l'oxydation, la filtration et le séchage),
nous a fourni de l'indigo qui a été classé au
rang du Bengali et a obtenu la médaille d'or
(seule récompense du.groupe), à l'Exposition
agricole du Caire.
VICTOR MOSSÉRI,
Ane. él. de l'Ecole nat. d'Agriculture de Montpellier,.
Iug.-expert près les tribunaux mixtes.
LIVRES nOUVEflUX
H. MARTIN-DUPONT : Le Palmier nain
et l'industrie du crin végétal en Algé-
rie. In.-12, 36 pp. 4 planches photogra-
phiques. Imprimerie Léon, 15, rue de
Tanger. Alger 1900.
Le Palmier nain est le Chamœrops humi-
lis, espècecommune dans les jardins publics,
les serres et les appartements de nos pays.
La fibre dite « crin végétal », est extraite du
limbe même des feuilles et est employée par
les tapissiers et les fabricants de meubles,
les matelassiers, les carrossiers, les selliers,
les bourreliers, etc., elle est recherchée
comme succédané peu coûteux du crin de
cheval.
En 1899, VAlgérie en a exporté près de
280.000 quintaux métriques dont à peine
un tiers seulement à destination de la mé-
tropole française, le reste allant en Alle-
magne, en Russie, en Angleterre, aux Etats-
Unis, en Turquie, en Egypte, etc.
La première qualité de « crin blond », se
vend 12 à 13 francs le quintal, la seconde de
10 à 11 francs, la dernière 8 fr. 5o à 9 francs.
Le crin noir se paie entre 17 et 19 francs et t
le « surchoix extra > de 3o à 35 francs.
Ce qu'on appelle « crin blond » est en
réalité vert cendré. La couleur noire est ob-
tenue artificiellement, par la teinture au
campèche, le sulfate de fer étant employé
comme mordant ; c'est principalement le
plus ou moins de perfection de cette opéra-
tion qui détermine la valeur marchande du
produit; il s'agit d'arriver à la ressemblance
extérieure la plus complète avec le crin de
cheval.
céder à la dessiccation des feuilles avant
leur épuisement. La dessiccation permet de
réduire sensiblement le volume de la ma-
tière à mettre en œuvre.
Nous venions, en un mot, d'entrevoir
la possibilité de l'application de la diffusion
à l'extraction de l'indigo. Il fallait toutefois,
préciser davantage les conditions de la réus-
site d'une pareille application. On n'ignore
point les études et les recherches nombreuses
qu'ila fallu,pour amener l'extractiondu sucre
des cossettes de betterave au degré de perfec-
tion auquel nous sommes arrivés aujour-
d'hui.
Afin de nous procurer une base d'opéra-
tion, nous fîmes construire une petite indi-
goterie dans une de nos propriétés près
Ismaélieh; la région est silico-argileuse, et
le climat peu favorable. Nous avons re-
connu en effet, par les expériences com para-
tives, que le glucoside indigogène, tout
comme le sucre de la canne, nécessite une
énorme quantité de chaleur; la richesse de
la plante en ce glucoside, augmente à me-
sure qu'on s'avance vers le Sud. Ainsi, tan-
dis que dans la propriété précitée nous ob-
tenions pour les 3 coupes de 12 à 16 mètres
cubes de feuilles fraîches au feddan (4.200m2)
livrant 1 oke (1 kilog. 235) d'indigo mar-
chand par mètre cube, nous avons obtenu
64 mètres cubes en Haute-Egypte, livrant
1 oke i/3 à 1 oke 1/2 par mètre cube. Je ré-
serve ces détails pour plus tard afin de ne
pas surcharger cette notice.
Ayantquittéla sucrerie de Beni-Corra, nous
n'eûmes pas l'occasion d'appliquer en grand
la méthode élaborée par nous, mais nous
pouvons affirmer que ce procédé est parfai-
tement possible ; dans un prochain article,
nous examinerons, les conditions exactes de
son application. La meilleure preuve de ce
que nous avançons, est que dans notre petite
usine d'expériences, ce procédé d'extraction
(joint à d'autres perfectionnements portant
sur l'oxydation, la filtration et le séchage),
nous a fourni de l'indigo qui a été classé au
rang du Bengali et a obtenu la médaille d'or
(seule récompense du.groupe), à l'Exposition
agricole du Caire.
VICTOR MOSSÉRI,
Ane. él. de l'Ecole nat. d'Agriculture de Montpellier,.
Iug.-expert près les tribunaux mixtes.
LIVRES nOUVEflUX
H. MARTIN-DUPONT : Le Palmier nain
et l'industrie du crin végétal en Algé-
rie. In.-12, 36 pp. 4 planches photogra-
phiques. Imprimerie Léon, 15, rue de
Tanger. Alger 1900.
Le Palmier nain est le Chamœrops humi-
lis, espècecommune dans les jardins publics,
les serres et les appartements de nos pays.
La fibre dite « crin végétal », est extraite du
limbe même des feuilles et est employée par
les tapissiers et les fabricants de meubles,
les matelassiers, les carrossiers, les selliers,
les bourreliers, etc., elle est recherchée
comme succédané peu coûteux du crin de
cheval.
En 1899, VAlgérie en a exporté près de
280.000 quintaux métriques dont à peine
un tiers seulement à destination de la mé-
tropole française, le reste allant en Alle-
magne, en Russie, en Angleterre, aux Etats-
Unis, en Turquie, en Egypte, etc.
La première qualité de « crin blond », se
vend 12 à 13 francs le quintal, la seconde de
10 à 11 francs, la dernière 8 fr. 5o à 9 francs.
Le crin noir se paie entre 17 et 19 francs et t
le « surchoix extra > de 3o à 35 francs.
Ce qu'on appelle « crin blond » est en
réalité vert cendré. La couleur noire est ob-
tenue artificiellement, par la teinture au
campèche, le sulfate de fer étant employé
comme mordant ; c'est principalement le
plus ou moins de perfection de cette opéra-
tion qui détermine la valeur marchande du
produit; il s'agit d'arriver à la ressemblance
extérieure la plus complète avec le crin de
cheval.
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