Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1902 31 mars 1902
Description : 1902/03/31 (A2,N9). 1902/03/31 (A2,N9).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377661s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 67
- .......... Page(s) .......... 73
- .......... Page(s) .......... 76
- .......... Page(s) .......... 79
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 75
- Fig. 8 et 9: Serpes à cacao
86 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 9 — MARS 1902
d'augmenter. Les tourteaux aussi renché-
rissent.
Par suite de considérations diverses d'or-
dre économique, les propriétaires fonciers
des grands centres producteurs du colza
remplacent cette culture par .d'autres plus
rémunératrices et qui épuisent moins le sol.
Dans ces conditions, les marchés d'Europe
ont besoin de recevoir une plus grande
quantité de graines oléagineuses d'outre-
mer; ils commencent même à réclamer des
pouvoirs publics des facilités douanières
spéciales dans ce but, et des traités de com-
merce compensateurs. Il s'agit d'obtenir
une classe de produits que l'Europe ne peut
plus fournir avantageusement ; les colonies
mêmes de chaque pays consommateur ne
produisent pas pour le moment des quan-
tités suffisantes pour alimenter l'industrie
huilière de leurs métropoles. Les industries
de la savonnerie e-t de la parfumerie surtout
cherchent, dans les colonies de tous pays,
ces matières premières devenues aujourd'hui
si importantes.
Ces courtes considérations suffisent pour
expliquer le grand intérêt qu'offrent des
statistiques de la production des graines
grasses. Elles sont susceptibles de contribuer
à mettre en rapport l'acheteur pressé et le
vendeur insouciant ou distrait.
A ce. point de vue, les colonies portu-
gaises, surtout celles d'Afrique, méritent de
fixer notre attention. Ce sont de grands
champs de production de graines oléagi-
neuses.
Dans les travaux très complets, publiés
par WELWITSCH sur l'Angola, par OLIVER sur
le Mozambique, pour ne citer que ces deux
savants, on constate l'existence de plusieurs
variétés de graines oléagineuses encore
inconnues du commerce européen. D'autre
part les graines commerciales courantes,
abondent un peu partout. Dans la classifi-
cation générale ci-dessous, nous avons en-
globé aussi quelques produits oléagineux
qui ne sont pas, à proprement parler, des
graines.
C'est dans les colonies les plus pauvres,
c'est-à-dire dans celles où l'activité des co-
lons se borne jusqu'à ce jour au commerce
d'échange avec les indigènes, que l'expor-
tation de graines oléagineuses est la plus
active. Les colonies agricoles dont le type le
plus parfait est l'île de San-Thomé, ne s'en
occupent même pas; elles s'adonnent exclu-
sivement aux cultures, et notamment aux
cultures riches. Un coup d'œil rapide sur
l'ensemble des colonies portugaises mettra
le lecteur à même de mieux comprendre ce
que nous venons de dire. Examinons les
exportations de graines oléagineuses en 1900,
en chiffres ronds :
LA GUINÉE PORTUGAISE dont le principal
produit est d'ailleurs le caoutchouc, a ex-
porté pour 450,000 francs d'arachides en
coques et de COCONOTES (amandes du palmier
à l'huile).
L'ARCHIPEL DU CAP VERT vit de l'expor-
tation du ricin et des pignons d'Inde (Jatro-
pha Curcas); on y cultive aussi le maïs, le
café, et la canne à sucre; mais l'exportation
des graines oléagineuses constitue le princi-
pal revenu, elle a atteint 58o.ooo francs.
LES ILES DE SAN-THOMÉ ET DE PRINCIPE n'ont
exporté que pour 58o.ooo francs de pal-
mistes, la principale richesse de.ces iles
étant dans le cacao, le café et les quinquinas.
L'ANGOLA, absorbé par son commerce de
caoutchouc, n'a expédié en Europe que pour
480.000 francs de palmistes.
LE MOZAMBIQUE est actuellement, de toutes
les colonies portugaises, celle qui produit le
plus de graines oléagineuses de toutes sortes.
La valeur d'exportation d'arachides, de
sésame et de noix de cocos a atteint 2 mil-
lions de francs, ce chiffre ne dépasse point
encore celui de l'exportation de caoutchouc,
mais il faut considérer aussi la forte consom-
mation locale d'arachides, notamment à
Quelimane, où on l'emploie à la fabrication
d'excellents savons.
L'INDE PORTUGAISE, ne vit que de l'expor-
tation des noix de coco, qui a atteint plus de
900.000 francs.
MACAO n'exporte pas de graines oléagi-
nsuses.
TIMOR est dans le même cas.
C'est donc, comme nous l'avons dit, dans
les colonies d'Afrique qu'il faut s'attendre à
un développement graduel et méthodique de
d'augmenter. Les tourteaux aussi renché-
rissent.
Par suite de considérations diverses d'or-
dre économique, les propriétaires fonciers
des grands centres producteurs du colza
remplacent cette culture par .d'autres plus
rémunératrices et qui épuisent moins le sol.
Dans ces conditions, les marchés d'Europe
ont besoin de recevoir une plus grande
quantité de graines oléagineuses d'outre-
mer; ils commencent même à réclamer des
pouvoirs publics des facilités douanières
spéciales dans ce but, et des traités de com-
merce compensateurs. Il s'agit d'obtenir
une classe de produits que l'Europe ne peut
plus fournir avantageusement ; les colonies
mêmes de chaque pays consommateur ne
produisent pas pour le moment des quan-
tités suffisantes pour alimenter l'industrie
huilière de leurs métropoles. Les industries
de la savonnerie e-t de la parfumerie surtout
cherchent, dans les colonies de tous pays,
ces matières premières devenues aujourd'hui
si importantes.
Ces courtes considérations suffisent pour
expliquer le grand intérêt qu'offrent des
statistiques de la production des graines
grasses. Elles sont susceptibles de contribuer
à mettre en rapport l'acheteur pressé et le
vendeur insouciant ou distrait.
A ce. point de vue, les colonies portu-
gaises, surtout celles d'Afrique, méritent de
fixer notre attention. Ce sont de grands
champs de production de graines oléagi-
neuses.
Dans les travaux très complets, publiés
par WELWITSCH sur l'Angola, par OLIVER sur
le Mozambique, pour ne citer que ces deux
savants, on constate l'existence de plusieurs
variétés de graines oléagineuses encore
inconnues du commerce européen. D'autre
part les graines commerciales courantes,
abondent un peu partout. Dans la classifi-
cation générale ci-dessous, nous avons en-
globé aussi quelques produits oléagineux
qui ne sont pas, à proprement parler, des
graines.
C'est dans les colonies les plus pauvres,
c'est-à-dire dans celles où l'activité des co-
lons se borne jusqu'à ce jour au commerce
d'échange avec les indigènes, que l'expor-
tation de graines oléagineuses est la plus
active. Les colonies agricoles dont le type le
plus parfait est l'île de San-Thomé, ne s'en
occupent même pas; elles s'adonnent exclu-
sivement aux cultures, et notamment aux
cultures riches. Un coup d'œil rapide sur
l'ensemble des colonies portugaises mettra
le lecteur à même de mieux comprendre ce
que nous venons de dire. Examinons les
exportations de graines oléagineuses en 1900,
en chiffres ronds :
LA GUINÉE PORTUGAISE dont le principal
produit est d'ailleurs le caoutchouc, a ex-
porté pour 450,000 francs d'arachides en
coques et de COCONOTES (amandes du palmier
à l'huile).
L'ARCHIPEL DU CAP VERT vit de l'expor-
tation du ricin et des pignons d'Inde (Jatro-
pha Curcas); on y cultive aussi le maïs, le
café, et la canne à sucre; mais l'exportation
des graines oléagineuses constitue le princi-
pal revenu, elle a atteint 58o.ooo francs.
LES ILES DE SAN-THOMÉ ET DE PRINCIPE n'ont
exporté que pour 58o.ooo francs de pal-
mistes, la principale richesse de.ces iles
étant dans le cacao, le café et les quinquinas.
L'ANGOLA, absorbé par son commerce de
caoutchouc, n'a expédié en Europe que pour
480.000 francs de palmistes.
LE MOZAMBIQUE est actuellement, de toutes
les colonies portugaises, celle qui produit le
plus de graines oléagineuses de toutes sortes.
La valeur d'exportation d'arachides, de
sésame et de noix de cocos a atteint 2 mil-
lions de francs, ce chiffre ne dépasse point
encore celui de l'exportation de caoutchouc,
mais il faut considérer aussi la forte consom-
mation locale d'arachides, notamment à
Quelimane, où on l'emploie à la fabrication
d'excellents savons.
L'INDE PORTUGAISE, ne vit que de l'expor-
tation des noix de coco, qui a atteint plus de
900.000 francs.
MACAO n'exporte pas de graines oléagi-
nsuses.
TIMOR est dans le même cas.
C'est donc, comme nous l'avons dit, dans
les colonies d'Afrique qu'il faut s'attendre à
un développement graduel et méthodique de
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