Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1902 28 février 1902
Description : 1902/02/28 (A2,N8). 1902/02/28 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377660c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
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- .......... Page(s) .......... 53
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- .......... Page(s) .......... 55
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- .......... Page(s) .......... 56
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- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 59
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- FIGURES
- Figures 3, 4 et 5. Photographies démontrant l'action des engrais sur l'arachide, à la station de Southern P. ne.
60 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 8 - FLv. 1902
cette partie du continent no d-américain ; ceci
rend d'autant plus intéres.:',ntes ces quelques
lignes qu'il nous adresse la date du 18 jan-
vier :
« Je viens de recevoir le n° 6 du « Journal
d'Agriculture Tropicale », et j'y vois que
M. RIVIÈRE n'a pu constater de camphre dans
les camphriers d'Algérie. Il est probable que
l'industrie d'extraction du camphre des feuil-
les du camphrier ne rendrait guère de béné-
fices, même si ces feuilles étaient relative-
ment riches en camphre, comme c'est le cas
en Californie. Toutefois, un de nos conci-
toyens, pourvu de courage et d'un nombre
respectable d'enfants, est en train de planter
un ou deux acres de camphriers qu'il a l'in-
tention d'exploiter sous forme de buissons
bas (taillés). Les enfants feront la cueillette.
« A ce propos, un fait à retenir: les ramilles
rougeâtres, gorgées de sève, qui poussent sur
les grosses branches, ne rendent pas de cam-
phre ici, mais uniquement cette huile fluide
dont je vous ai parlé dans ma précédente
lettre.
« Cettehuile se transforme en camphre pro-
prement dit, par oxydation, c'est certain ;
c'est ce qui explique qu 'on obtient du cam-
phre solide par la distillation des feuilles ar-
rivées à maturité ».
Les plantations de Castilloas dans la
vallée du San-Carlos (Costa-Rica)
(Lettre de M. TH.-F. KOSCHNY)
Dans un article publié dans notre cahier d'octo-
bre dernier et dû à la plume de M. H. PITTIEP,
directeur de l'Institut Physico-Géographique du
Costa-Rica, il était dit (au cours d'une énuméra-
tion des plantations existant dans le pays) qu'on
ne connaît point de plantations de Castilloa sur la
rivière San-Carlos, « exception faite de quelques
essais récents dont l'étendue ne dépasse guère un
demi-hectare». M. TH.-F. KOSCHNY, le plus ancien
des colons de la région, auteur des éludes et notes
publiées dans les cahiers de juillet, d'octobre et
décembre du « Journal d'Agriculture Tropicale »,
nous écrit à ce sujet:
« Il existe ici, sur le San-Carlos, deux
plantations de Castilloa, âgées de trois ans et
demi, d'environ 35 hectares chaque ; en ou-
tre, une troisième, plus petite, de même âge;
ces trois plantations ayant été faites selon la
méthode que je préconise, et en suivant mes
conseils. Enfin, deux plantations plus petites
encore, de même âge ou peut-être plus âgées,
mais établies en pleine lumière, sans porte-
ombres.
« Quant aux plantations plus jeunes, nous
en avons ici plusieurs, ce sont les plus im°
portantes.
« D'ailleurs, je continue à m'agrandir ;
d'ici le mois de juin 1902, j'aurai couvert de
Castilloas plusieurs centaines d'hectares ».
La rapidité de croissance des Castilloas
dans la vallée de San Carlos. (Une rectifi-
cation).
M. KOSCHNY nous écrit encore, à la date du
2 2 janvier :
« Le mémoire allemand dont vous vous
êtes servi pour rédiger la note sur le « Ren-
dement du Castilloa au Costa-Rica » insérée
dans le « Journal d'Agriculture Tropicale »
de décembre dernier, contient une faute qui
a passé dans votre exposé, c'était forcé. La
faute n'est pas de mince importance, et il
convient de la corriger :
« On me fait dire que dans ce pays (vallée
du San Carlos), les Castilloas, présentent
couramment, à l'âge huit ans, 1 5 centimètres
de diamètre, à 60 centimètres au-dessus du
sol. Ce n'est pas i5 centimètres de diamètre
que j'entendais y mettre, mais j5 centimètres
de circonférence. »
La différence est, en effet, assez forte; c'est
presque moitié plus que le chiffre cité par nous.
« Une maladie vermiculaire du bana-
nier en Egypte. — Le bulletin de l'Union
Syndicale des Agriculteurs d1 Egypte signale
une maladie qui sévir avec intensité sur le
bananier dans ce pays et qui est de décou-
verte toute récente.
« Cette maladie est caractérisée par l'ap-
parence des feuilles qui se rident à leur
extrémité, par la présence, dans la sève de la
plante et dans les fruits, de micro organismes
(vers nématodes), enfin par l'existence des
mêmes vers dans le sol à la périphérie des
-racines.
cette partie du continent no d-américain ; ceci
rend d'autant plus intéres.:',ntes ces quelques
lignes qu'il nous adresse la date du 18 jan-
vier :
« Je viens de recevoir le n° 6 du « Journal
d'Agriculture Tropicale », et j'y vois que
M. RIVIÈRE n'a pu constater de camphre dans
les camphriers d'Algérie. Il est probable que
l'industrie d'extraction du camphre des feuil-
les du camphrier ne rendrait guère de béné-
fices, même si ces feuilles étaient relative-
ment riches en camphre, comme c'est le cas
en Californie. Toutefois, un de nos conci-
toyens, pourvu de courage et d'un nombre
respectable d'enfants, est en train de planter
un ou deux acres de camphriers qu'il a l'in-
tention d'exploiter sous forme de buissons
bas (taillés). Les enfants feront la cueillette.
« A ce propos, un fait à retenir: les ramilles
rougeâtres, gorgées de sève, qui poussent sur
les grosses branches, ne rendent pas de cam-
phre ici, mais uniquement cette huile fluide
dont je vous ai parlé dans ma précédente
lettre.
« Cettehuile se transforme en camphre pro-
prement dit, par oxydation, c'est certain ;
c'est ce qui explique qu 'on obtient du cam-
phre solide par la distillation des feuilles ar-
rivées à maturité ».
Les plantations de Castilloas dans la
vallée du San-Carlos (Costa-Rica)
(Lettre de M. TH.-F. KOSCHNY)
Dans un article publié dans notre cahier d'octo-
bre dernier et dû à la plume de M. H. PITTIEP,
directeur de l'Institut Physico-Géographique du
Costa-Rica, il était dit (au cours d'une énuméra-
tion des plantations existant dans le pays) qu'on
ne connaît point de plantations de Castilloa sur la
rivière San-Carlos, « exception faite de quelques
essais récents dont l'étendue ne dépasse guère un
demi-hectare». M. TH.-F. KOSCHNY, le plus ancien
des colons de la région, auteur des éludes et notes
publiées dans les cahiers de juillet, d'octobre et
décembre du « Journal d'Agriculture Tropicale »,
nous écrit à ce sujet:
« Il existe ici, sur le San-Carlos, deux
plantations de Castilloa, âgées de trois ans et
demi, d'environ 35 hectares chaque ; en ou-
tre, une troisième, plus petite, de même âge;
ces trois plantations ayant été faites selon la
méthode que je préconise, et en suivant mes
conseils. Enfin, deux plantations plus petites
encore, de même âge ou peut-être plus âgées,
mais établies en pleine lumière, sans porte-
ombres.
« Quant aux plantations plus jeunes, nous
en avons ici plusieurs, ce sont les plus im°
portantes.
« D'ailleurs, je continue à m'agrandir ;
d'ici le mois de juin 1902, j'aurai couvert de
Castilloas plusieurs centaines d'hectares ».
La rapidité de croissance des Castilloas
dans la vallée de San Carlos. (Une rectifi-
cation).
M. KOSCHNY nous écrit encore, à la date du
2 2 janvier :
« Le mémoire allemand dont vous vous
êtes servi pour rédiger la note sur le « Ren-
dement du Castilloa au Costa-Rica » insérée
dans le « Journal d'Agriculture Tropicale »
de décembre dernier, contient une faute qui
a passé dans votre exposé, c'était forcé. La
faute n'est pas de mince importance, et il
convient de la corriger :
« On me fait dire que dans ce pays (vallée
du San Carlos), les Castilloas, présentent
couramment, à l'âge huit ans, 1 5 centimètres
de diamètre, à 60 centimètres au-dessus du
sol. Ce n'est pas i5 centimètres de diamètre
que j'entendais y mettre, mais j5 centimètres
de circonférence. »
La différence est, en effet, assez forte; c'est
presque moitié plus que le chiffre cité par nous.
« Une maladie vermiculaire du bana-
nier en Egypte. — Le bulletin de l'Union
Syndicale des Agriculteurs d1 Egypte signale
une maladie qui sévir avec intensité sur le
bananier dans ce pays et qui est de décou-
verte toute récente.
« Cette maladie est caractérisée par l'ap-
parence des feuilles qui se rident à leur
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