Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1902 28 février 1902
Description : 1902/02/28 (A2,N8). 1902/02/28 (A2,N8).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377660c
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières33
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 52
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 53
- .......... Page(s) .......... 54
- .......... Page(s) .......... 55
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- .......... Page(s) .......... 56
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- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 59
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- FIGURES
- Figures 3, 4 et 5. Photographies démontrant l'action des engrais sur l'arachide, à la station de Southern P. ne.
42 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N" 8 - FÉv. igo2
novembre, le trait caractéristique de la plan-
tation de Kambé (Rangoon), qui est une
ferme d'épandage, recevant les vidanges de
la ville de Rangoon; les résultats sont en-
courageants. Si l'expérience ultérieure con-
firme les avantages obtenus par cette mé-
thode de culture, il sera tout indiqué de
créer une ferme d'épandage semblable dans
le voisinage de Maulmein. Tavoyet Mergui
sont moins favorablement situés que Ran-
goon et Maulmein, la main-d'œuvre y étant
très rare; quant aux terrains appropriés, ils
y abondent.
« L'an dernier, M. MANSON eut la bonté de
m'emmener avec lui dans une tournée d'ins-
pection, à la recherche cfe' sites favorables à
la culture du caoutchouc. Nous avons passé
quelques semaines i à étudier la vallée du
*
fleuve Te.nasserim^ jusqu'à quelques lieues
de la frontière siamoise et nous avons visité
un certain nombre des îles de rhipel de
Mergui, celles en particulier ou avaient été
établies, par les soins de M. MANSON, des pé-
pinières d'Hévéa. Il nous fut impossible de
trouver d'un seul tenant 10.000 acres de ter-
rain approprié, mais cette superficie est fa-
cile à composer de plusieurs lo .ts
« La forêt de Sandawat, sur le territoire,
ou plus exactement sur l'île de Mergui, nous
a paru être l'endroit le plus favorable. Cette
forêt se trouve à dix kilomètres environ de
la ville de Sandawat à laquelle elle est reliée
par une bonne route; celle-ci dessert déjà la
plantation existant dans la région et dont le
point le plus rapproché est à 5 ou 6 kilo-
mètres. M. MANSON propose, je crois, l'acqui-
sition, par l'Etat, de certaines propriétés
particulières enclavées entre les deux ter-
rains, afin de constituer ainsi une plantation
ininterrompue.
« Une autre plantation a été établie sur
King Island, mais elle souffre de quelques
inconvénients assez sérieux : Une distance de
40 kilomètres la sépare de Mergui ; les tigres
et de gros serpents, surtout les hamadryades
ou ophiophages, font peur aux ouvriers et
rendent d'autantplus difficile le recrutement
de la main d'œuvre; enfin, les sangliers et
les cerfs ne manqueront vraisemblablement
pas de dévorer les jeunes plants. Toutefois,
k il est juste de dire que ce dernier ennui
se présente dans toutes les exploitations
d'une certaine étendue , quelles qu'elles
soient. »
RAMIE
Etat d'avancement du problème de la culture de cette fibr
(EXTRAITS D'UN RÉCENT ARTICLE DE M. CH. RIVIÈRE)
A la suite de l'article « Lin contre ramie » pu-
blié dans notre cahier de décembre, des lecteurs
nous demandent où en est le problème de la cul-
ture commerciale de la ramie ; un de nos abonnés
désire savoir en particulier si le Congrès interna-
tional de la Ramie, tenu à Paris en 1900, a eu quel-
que résultat pratique.
Nous ne saurions mieux répondre qu'en don-
nant les deux derniers paragraphes d'un article
publié récemment dans la « Revue de Géo-
graphie » par M. CHARLES RIVIÈPE, dont la signa-
ture est bien connue des lecteurs du « Journal
d'Agriculture Tropicale » et qui fut l'un des prin-
cipaux ouvriers du Congrès international de la
Ramie.
Les travaux du Congrès ont été publiés en vo-
lume, mais ce document est d'une lecture trop
ardue pour qu'il nous soit permis d'y renvoyer
notre interlocuteur; l'article de M. RIVIÈRE résume
la situation en peu de mots et offre, de toutes fa-
çons, une base de discussion suffisante.
L'allusion relative aux grandes compagnies qui
auraient été créées récemment pour la culture de j
la ramie à l'aide de capitaux européens, gagnerait
à être précisée. Nous nous souvenons d'avoir lu un
jour que la ramie a déjà coûté aux capitalistes eu-
ropéens, depuis qu'on en parle, une vingtaine de
millions de francs en pure perte, Le fait d'une en-
treprise de ce genre se suffisant à elle-même et
ayant réussi financièrement, serait donc de la plus
haute importance.
Pour cequi concerne en particulier l'entreprise de
Sumatra, nous nous demandons si ce n'est pas
celle de M. BnjNTCHLidont M. RIVIÈRE entend par-
ler; il nous est revenu que cette affaire, montée
par des capitalistes bâlois, n'aurait pas réussi;
nous serions très obligé aux personnes qui vou-
draientnousrenseigner sur l'entreprise BLUNTCHLI,
notamment sur les conditions exactes de son or-
ganisation agricole et commerciale, sur l'espèce
botanique mise en œuvre, sur l'outillage de défl-
bration, etc.
novembre, le trait caractéristique de la plan-
tation de Kambé (Rangoon), qui est une
ferme d'épandage, recevant les vidanges de
la ville de Rangoon; les résultats sont en-
courageants. Si l'expérience ultérieure con-
firme les avantages obtenus par cette mé-
thode de culture, il sera tout indiqué de
créer une ferme d'épandage semblable dans
le voisinage de Maulmein. Tavoyet Mergui
sont moins favorablement situés que Ran-
goon et Maulmein, la main-d'œuvre y étant
très rare; quant aux terrains appropriés, ils
y abondent.
« L'an dernier, M. MANSON eut la bonté de
m'emmener avec lui dans une tournée d'ins-
pection, à la recherche cfe' sites favorables à
la culture du caoutchouc. Nous avons passé
quelques semaines i à étudier la vallée du
*
fleuve Te.nasserim^ jusqu'à quelques lieues
de la frontière siamoise et nous avons visité
un certain nombre des îles de rhipel de
Mergui, celles en particulier ou avaient été
établies, par les soins de M. MANSON, des pé-
pinières d'Hévéa. Il nous fut impossible de
trouver d'un seul tenant 10.000 acres de ter-
rain approprié, mais cette superficie est fa-
cile à composer de plusieurs lo .ts
« La forêt de Sandawat, sur le territoire,
ou plus exactement sur l'île de Mergui, nous
a paru être l'endroit le plus favorable. Cette
forêt se trouve à dix kilomètres environ de
la ville de Sandawat à laquelle elle est reliée
par une bonne route; celle-ci dessert déjà la
plantation existant dans la région et dont le
point le plus rapproché est à 5 ou 6 kilo-
mètres. M. MANSON propose, je crois, l'acqui-
sition, par l'Etat, de certaines propriétés
particulières enclavées entre les deux ter-
rains, afin de constituer ainsi une plantation
ininterrompue.
« Une autre plantation a été établie sur
King Island, mais elle souffre de quelques
inconvénients assez sérieux : Une distance de
40 kilomètres la sépare de Mergui ; les tigres
et de gros serpents, surtout les hamadryades
ou ophiophages, font peur aux ouvriers et
rendent d'autantplus difficile le recrutement
de la main d'œuvre; enfin, les sangliers et
les cerfs ne manqueront vraisemblablement
pas de dévorer les jeunes plants. Toutefois,
k il est juste de dire que ce dernier ennui
se présente dans toutes les exploitations
d'une certaine étendue , quelles qu'elles
soient. »
RAMIE
Etat d'avancement du problème de la culture de cette fibr
(EXTRAITS D'UN RÉCENT ARTICLE DE M. CH. RIVIÈRE)
A la suite de l'article « Lin contre ramie » pu-
blié dans notre cahier de décembre, des lecteurs
nous demandent où en est le problème de la cul-
ture commerciale de la ramie ; un de nos abonnés
désire savoir en particulier si le Congrès interna-
tional de la Ramie, tenu à Paris en 1900, a eu quel-
que résultat pratique.
Nous ne saurions mieux répondre qu'en don-
nant les deux derniers paragraphes d'un article
publié récemment dans la « Revue de Géo-
graphie » par M. CHARLES RIVIÈPE, dont la signa-
ture est bien connue des lecteurs du « Journal
d'Agriculture Tropicale » et qui fut l'un des prin-
cipaux ouvriers du Congrès international de la
Ramie.
Les travaux du Congrès ont été publiés en vo-
lume, mais ce document est d'une lecture trop
ardue pour qu'il nous soit permis d'y renvoyer
notre interlocuteur; l'article de M. RIVIÈRE résume
la situation en peu de mots et offre, de toutes fa-
çons, une base de discussion suffisante.
L'allusion relative aux grandes compagnies qui
auraient été créées récemment pour la culture de j
la ramie à l'aide de capitaux européens, gagnerait
à être précisée. Nous nous souvenons d'avoir lu un
jour que la ramie a déjà coûté aux capitalistes eu-
ropéens, depuis qu'on en parle, une vingtaine de
millions de francs en pure perte, Le fait d'une en-
treprise de ce genre se suffisant à elle-même et
ayant réussi financièrement, serait donc de la plus
haute importance.
Pour cequi concerne en particulier l'entreprise de
Sumatra, nous nous demandons si ce n'est pas
celle de M. BnjNTCHLidont M. RIVIÈRE entend par-
ler; il nous est revenu que cette affaire, montée
par des capitalistes bâlois, n'aurait pas réussi;
nous serions très obligé aux personnes qui vou-
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