Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
26 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 7 — JANV. 1902
« Pour Rio 1 1/2 à 3 1/2. Santos 4 a 6 mil-
lions.
« Prenons le chiffre le plus admis :
Rio, 2 1 2 mill. Santos 5
Total : 1 /2 mill*.
Ajoutons les autres
• provenances : > 4 - - , »
Donc1, production totale :' ri * 1/2- mill:'
,,. Débouchés: 16 »
Déficit: 4 1/2 »"
« Le mouvement de hausse qui nous con-
duisait le 11 novembre à 52 francs en sep-
tembre était peut-être exagéré, mais il était
inévitable avec les perspectives qui modi-
fiaient le grand avenir de la production sur
des bas prix. A ce moment-là, on n'était pas
complètement fixé sur la future récolte,
dont les avis noirs pouvaient faire naître la
pensée d'exagération, utile aux Brésiliens
pour les aider à placer leur énorme récolte
dans les meilleures conditions possibles.
« D'exagération, il n'y en a pas eu; au
contraire, les commissarios et exportateurs
ont caché la vérité le plus longtemps pos-
sible, parce qu'eux-mêmes avaient' vendu
, ,'t¡
énormément à livrer, la hausse ne plaisait à
personne. les positions étant orientées et
très logiquement du reste vers des prix plus
bas que ceux connus en septémbre 1899,
c'est-à-dire 3 1 francs.
« La vérité est connue maintenant et mal-
gré l'énormité de la récolte en cours, l'avenir
du café ne peut se raisonner à la baisse, et
devrait-on reculer encore de quelques francs
par suite de manœuvres ou de réalisations,
que les prix remonteront à la longue par la
force naturelle des deux facteurs en vue: la
production déficitaire et l',augmentation de
de la consommation ».
Ainsi, on aboutit à une conclusion réconfor-
tante pour nos lecteurs.
Thé
THÉ D'ANNAM
M. C. A. GUIGON nous fait l'honneur de
noi-is'cbmii-iuni quer le manuscrit d'un cha-
pitre destiné à la seconde partie de son traité
du Thé (1). Ce chapitre examine la situation
des thés d'Annam vis-à-vis des thés de Ceylan
qui i constituent sur le marché mondial la
grande concurrence de tous les thés nou-
veaux et anciens. Nous croyons utile de don-
ne-r ci-dessous quelques indications sur les
principales idées de M. GUIGON.
Les qualités courantes de thés d'Annam
se distinguent par des feuilles plus grandes
que lés thés très bon marché de Ceylan;
ce caractère, si l'on n'y prend garde, risque
d'entraver lés progrès de ces thés coloniaux
dans la consommation française ; cependant
la qualité de l'infusion est assez bonne pour
que le Ministère de la Guerre n'ait pas hésité
à admettre les thés d'Annam pour l'usage
(1) Voyez notice bibliographique sur la première
partie, dans notre cahier d'octobre, page 114. Voyez
aussi une petite communication du même auteur
dans la Partie Commerciale de notre cahier de no-
vembre, page 154.
courant dans les hôpitaux militaires. Aujour-
d'hui, dans toutes les villes de France la
troupe ne reçoit plus que de ces thés, ache-
tés chez les négociants de la ville.
M. GUIGON reproche encore aux thés de
l'Annam d'être parfumés à la feuille de rose,
ce qui leur donne, dit-il, un arôme très diffé-
rent des thés de Chine, parfumés au moyen
d'autres fleurs ; cet arome est, d'ailleurs, trop
subtil et s'évapore trop rapidement; au bout
de peu de temps le thé n'en conserve plus
trace, donc le but se trouve manqué.
En ce qui concerne les dimensions de la
feuille, la critique, de M. GUIGON nous amène
à poser à nos lecteurs d'Annam, la question
suivante : Les thés d'Annam ont-ils la feuille
aussi grande naturellement et en raison du
plant cultivé, ou bien parce que la cueillette
n'a pas lieu assez tôt? Autrement dit, pour
satisfaire sur ce point aux exigences du com-
merce européen, suffira-t-il de modifier les
conditions d'exploitation des plantations et
les procédés de préparation de la feuille ou
bien sera-t-il nécessaire de changer de
plants ?
« Pour Rio 1 1/2 à 3 1/2. Santos 4 a 6 mil-
lions.
« Prenons le chiffre le plus admis :
Rio, 2 1 2 mill. Santos 5
Total : 1 /2 mill*.
Ajoutons les autres
• provenances : > 4 - - , »
Donc1, production totale :' ri * 1/2- mill:'
,,. Débouchés: 16 »
Déficit: 4 1/2 »"
« Le mouvement de hausse qui nous con-
duisait le 11 novembre à 52 francs en sep-
tembre était peut-être exagéré, mais il était
inévitable avec les perspectives qui modi-
fiaient le grand avenir de la production sur
des bas prix. A ce moment-là, on n'était pas
complètement fixé sur la future récolte,
dont les avis noirs pouvaient faire naître la
pensée d'exagération, utile aux Brésiliens
pour les aider à placer leur énorme récolte
dans les meilleures conditions possibles.
« D'exagération, il n'y en a pas eu; au
contraire, les commissarios et exportateurs
ont caché la vérité le plus longtemps pos-
sible, parce qu'eux-mêmes avaient' vendu
, ,'t¡
énormément à livrer, la hausse ne plaisait à
personne. les positions étant orientées et
très logiquement du reste vers des prix plus
bas que ceux connus en septémbre 1899,
c'est-à-dire 3 1 francs.
« La vérité est connue maintenant et mal-
gré l'énormité de la récolte en cours, l'avenir
du café ne peut se raisonner à la baisse, et
devrait-on reculer encore de quelques francs
par suite de manœuvres ou de réalisations,
que les prix remonteront à la longue par la
force naturelle des deux facteurs en vue: la
production déficitaire et l',augmentation de
de la consommation ».
Ainsi, on aboutit à une conclusion réconfor-
tante pour nos lecteurs.
Thé
THÉ D'ANNAM
M. C. A. GUIGON nous fait l'honneur de
noi-is'cbmii-iuni quer le manuscrit d'un cha-
pitre destiné à la seconde partie de son traité
du Thé (1). Ce chapitre examine la situation
des thés d'Annam vis-à-vis des thés de Ceylan
qui i constituent sur le marché mondial la
grande concurrence de tous les thés nou-
veaux et anciens. Nous croyons utile de don-
ne-r ci-dessous quelques indications sur les
principales idées de M. GUIGON.
Les qualités courantes de thés d'Annam
se distinguent par des feuilles plus grandes
que lés thés très bon marché de Ceylan;
ce caractère, si l'on n'y prend garde, risque
d'entraver lés progrès de ces thés coloniaux
dans la consommation française ; cependant
la qualité de l'infusion est assez bonne pour
que le Ministère de la Guerre n'ait pas hésité
à admettre les thés d'Annam pour l'usage
(1) Voyez notice bibliographique sur la première
partie, dans notre cahier d'octobre, page 114. Voyez
aussi une petite communication du même auteur
dans la Partie Commerciale de notre cahier de no-
vembre, page 154.
courant dans les hôpitaux militaires. Aujour-
d'hui, dans toutes les villes de France la
troupe ne reçoit plus que de ces thés, ache-
tés chez les négociants de la ville.
M. GUIGON reproche encore aux thés de
l'Annam d'être parfumés à la feuille de rose,
ce qui leur donne, dit-il, un arôme très diffé-
rent des thés de Chine, parfumés au moyen
d'autres fleurs ; cet arome est, d'ailleurs, trop
subtil et s'évapore trop rapidement; au bout
de peu de temps le thé n'en conserve plus
trace, donc le but se trouve manqué.
En ce qui concerne les dimensions de la
feuille, la critique, de M. GUIGON nous amène
à poser à nos lecteurs d'Annam, la question
suivante : Les thés d'Annam ont-ils la feuille
aussi grande naturellement et en raison du
plant cultivé, ou bien parce que la cueillette
n'a pas lieu assez tôt? Autrement dit, pour
satisfaire sur ce point aux exigences du com-
merce européen, suffira-t-il de modifier les
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