Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1901-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1901 31 décembre 1901
Description : 1901/12/31 (A1,N6). 1901/12/31 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63776589
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
- Aller à la page de la table des matières161
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAX
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 184
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 190
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- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 192
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- FIGURES
186 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 6 - DÉc. igoi
rences (r), à des espèces ou, tout au moins, à des
variétés différentes.
M. CHEVALIER avait déjà exprimé cette idée inci-
demment dans sa lettre du no de novembre, con-
sacrée principalement aux Ficus à caoutchouc de
l'Afrique Occidentale.
Dans la lettre qu'on va lire, il produit à l'appui
de sa thèse des arguments nouveaux, d'autant plus
intéressants qu'il vient de les recueillir à Berlin, au-
près de deux savants qui ont eu en mains du
caoutchouc de Ficus du Caire, absolument authen-
tique. M. WARBURGest d'ailleurs, à l'heure actuelle,
l'homme d'Europe le plus au courant de tout ce
qui concerne la botanique du genre Ficus. Quant
à M. SCHWEINFURTH, le vénérable doyen des explo-
rateurs scientifiques de l'Afrique, il connaît à fond
l'Egypte et le Caire où il passe une partie de son
année; il s'y trouve de nouveau en ce moment
même.
Ce préambule nous a paru utile pour mettre en
valeur la portée pratique des faits dont parle
M. CHEVALIER. En amorçant notre enquête, dans
notre cahier d'août, nous disions : « De prime
abord, la question générale soulevée par M. RIVIÈRE
ne semble pas intéressante pour les planteurs de
caoutchouc dans les pays tropicaux. En réalité,
elle l'est au premier chef ». La lettre de M. CHEVA-
LIER prouve combien nous avions raison.
En voici les passages importants :
« M. SCHWEINFURTH a recueilli lui-même,
sur des Ficus elastica plantés au Caire, un
caoutchouc de première qualité que j'ai pu
examiner dans la collection de botanique ap-
pliquée du Musée botanique de Berlin dirigé
par M. A. ENGLER.
« Il ignore par quels moyens ces pieds de
F. elastica ont été introduits au Caire.
« MM. SCHWEINFURTH et 0. WARBURG pen-
sent qu'il existe de nombreuses variétés et
races de F. elastica et si celui d'Algérie ne
donne pas de caoutchouc c'est qu'il appar-
tient à une race différente de celle du Caire.
« M.O. WARBURG croit que la culture du
F. elastica est une culture d'avenir, mais il
faudra veiller, qu'and on fera une plan-
tation, à n'avoir que des races donnant véri-
tablement la bonne gomme.
« A Moliwe. au Cameroun (2) on a rem-
(1) Rappelons que les Ficus elastica d'Alger ont
été reconnus comme tels, entre autres., par M. VAN
ROMBURGH, qui fait de cette espèce de caoutchoutier un
objet spécial de ses études à Java, c'est-à-dire dans sa
patrie même.
(2) Moliwe est l'une des plantations les plus inté-
ressantes et les mieux administrées de cette colonie.
On y fait des essais de cacao, de caoutchouc et bien
d'autres encore. N. DE LA RÉD.
placé les premiers F. elastica qu'on avait
plantés au hasard et sur la valeur desquels
on n'était pas fixé, par des F. elastica prove-
nant de Java et du Caire et du rendement
desquels on est sûr a priori.
« Le nouveau Ficus à caoutchouc du Sé-
négal dont j'avais parlé dans le Journ. d'Agr.
Tropicale de Novembre, est, d'après M. O.
WARBURG, une nouvelle espèce qu'il nommera
F. laurifolioides, dans la monographie des
Ficus qu'il prépare.
« M. Schweinfurth n'y voit qu'une simple
forme du F. laurifolia, LAMARK (I). Il a vu
cette dernière espèce cultivée à Alger et au
Caire concurremment avec le F. elastica,
et elle y donnerait aussi du caoutchouc,
mais de valeur beaucoup plus faible que le
F. elastica.
« M. Warburg pense que, dans toutes les.
plantations, c'est le F. elastica seul qui
devra être cultivé. Et encore, il faudra bien
connaître le rendement des pieds sur les-
quels les graines ou les boutures auront été
prélevées, afin d'éviter la plantation inutile
des races ne donnant que de la résine. »
Culture du fraisier en climat tropical.
M. POBÉGUIN, administrateur colonial de Kou-
roussa, nous écrit :
« Vous m'avez demandé ce que je pensais
de la culture des fraises dans l'Afrique tropi-
cale.
« Depuis plusieurs années, j'ai vu faire di-
vers essais dans plusieurs colonies de la Côte-
occidentale d'Afrique, mais, jusqu'à présent,je
n'ai vu aucun résultat bien appréciable, sur-
tout près de la côte. Je parle, bien entendu,
de la culture du fraisier non comme curio-
sité, mais pour une production normale.
« Dans l'intérieur et à des altitudes de 600
à 800 mètres, cette plante réussit mieux,
mais sans pour cela produire beaucoup.
« A la Guinée Française, au Fouta Djal-
Ion, j'ai vu de fort beaux pieds.
(1) Il s'agit du DoB GUINÉ des Wolofs, arbre qui
existe, entre autres, dans les rues de la ville de Rufis-
que. Dans sa note du n° 5, M. Chevalier lui donnait,
sous toutes réserves, le nom de F. spectabilis KUNTH
et BOUCHÉ; telle avait été une première détermination
de M. WARBURG.
N. DE LA RÉD.
rences (r), à des espèces ou, tout au moins, à des
variétés différentes.
M. CHEVALIER avait déjà exprimé cette idée inci-
demment dans sa lettre du no de novembre, con-
sacrée principalement aux Ficus à caoutchouc de
l'Afrique Occidentale.
Dans la lettre qu'on va lire, il produit à l'appui
de sa thèse des arguments nouveaux, d'autant plus
intéressants qu'il vient de les recueillir à Berlin, au-
près de deux savants qui ont eu en mains du
caoutchouc de Ficus du Caire, absolument authen-
tique. M. WARBURGest d'ailleurs, à l'heure actuelle,
l'homme d'Europe le plus au courant de tout ce
qui concerne la botanique du genre Ficus. Quant
à M. SCHWEINFURTH, le vénérable doyen des explo-
rateurs scientifiques de l'Afrique, il connaît à fond
l'Egypte et le Caire où il passe une partie de son
année; il s'y trouve de nouveau en ce moment
même.
Ce préambule nous a paru utile pour mettre en
valeur la portée pratique des faits dont parle
M. CHEVALIER. En amorçant notre enquête, dans
notre cahier d'août, nous disions : « De prime
abord, la question générale soulevée par M. RIVIÈRE
ne semble pas intéressante pour les planteurs de
caoutchouc dans les pays tropicaux. En réalité,
elle l'est au premier chef ». La lettre de M. CHEVA-
LIER prouve combien nous avions raison.
En voici les passages importants :
« M. SCHWEINFURTH a recueilli lui-même,
sur des Ficus elastica plantés au Caire, un
caoutchouc de première qualité que j'ai pu
examiner dans la collection de botanique ap-
pliquée du Musée botanique de Berlin dirigé
par M. A. ENGLER.
« Il ignore par quels moyens ces pieds de
F. elastica ont été introduits au Caire.
« MM. SCHWEINFURTH et 0. WARBURG pen-
sent qu'il existe de nombreuses variétés et
races de F. elastica et si celui d'Algérie ne
donne pas de caoutchouc c'est qu'il appar-
tient à une race différente de celle du Caire.
« M.O. WARBURG croit que la culture du
F. elastica est une culture d'avenir, mais il
faudra veiller, qu'and on fera une plan-
tation, à n'avoir que des races donnant véri-
tablement la bonne gomme.
« A Moliwe. au Cameroun (2) on a rem-
(1) Rappelons que les Ficus elastica d'Alger ont
été reconnus comme tels, entre autres., par M. VAN
ROMBURGH, qui fait de cette espèce de caoutchoutier un
objet spécial de ses études à Java, c'est-à-dire dans sa
patrie même.
(2) Moliwe est l'une des plantations les plus inté-
ressantes et les mieux administrées de cette colonie.
On y fait des essais de cacao, de caoutchouc et bien
d'autres encore. N. DE LA RÉD.
placé les premiers F. elastica qu'on avait
plantés au hasard et sur la valeur desquels
on n'était pas fixé, par des F. elastica prove-
nant de Java et du Caire et du rendement
desquels on est sûr a priori.
« Le nouveau Ficus à caoutchouc du Sé-
négal dont j'avais parlé dans le Journ. d'Agr.
Tropicale de Novembre, est, d'après M. O.
WARBURG, une nouvelle espèce qu'il nommera
F. laurifolioides, dans la monographie des
Ficus qu'il prépare.
« M. Schweinfurth n'y voit qu'une simple
forme du F. laurifolia, LAMARK (I). Il a vu
cette dernière espèce cultivée à Alger et au
Caire concurremment avec le F. elastica,
et elle y donnerait aussi du caoutchouc,
mais de valeur beaucoup plus faible que le
F. elastica.
« M. Warburg pense que, dans toutes les.
plantations, c'est le F. elastica seul qui
devra être cultivé. Et encore, il faudra bien
connaître le rendement des pieds sur les-
quels les graines ou les boutures auront été
prélevées, afin d'éviter la plantation inutile
des races ne donnant que de la résine. »
Culture du fraisier en climat tropical.
M. POBÉGUIN, administrateur colonial de Kou-
roussa, nous écrit :
« Vous m'avez demandé ce que je pensais
de la culture des fraises dans l'Afrique tropi-
cale.
« Depuis plusieurs années, j'ai vu faire di-
vers essais dans plusieurs colonies de la Côte-
occidentale d'Afrique, mais, jusqu'à présent,je
n'ai vu aucun résultat bien appréciable, sur-
tout près de la côte. Je parle, bien entendu,
de la culture du fraisier non comme curio-
sité, mais pour une production normale.
« Dans l'intérieur et à des altitudes de 600
à 800 mètres, cette plante réussit mieux,
mais sans pour cela produire beaucoup.
« A la Guinée Française, au Fouta Djal-
Ion, j'ai vu de fort beaux pieds.
(1) Il s'agit du DoB GUINÉ des Wolofs, arbre qui
existe, entre autres, dans les rues de la ville de Rufis-
que. Dans sa note du n° 5, M. Chevalier lui donnait,
sous toutes réserves, le nom de F. spectabilis KUNTH
et BOUCHÉ; telle avait été une première détermination
de M. WARBURG.
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