Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
16 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 7 - JANV. 1902
manière à peu près complète la production
de vanillons et de gousses chétives.
« La récolte commence ordinairement en
juin et dure jusqu'à la fin de septembre.
« La vanille est préparée sur la propriété
qui est dotée d'un atelier de préparation fort
bien outillé.
« La direction de cet atelier est confiée à
un préparateur originaire de la Réunion,
dont le salaire est évalué comme il suit :
« 10 Salaire fixe : 200 francs par mois pen-
dant la morte-saison, c'est-à-dire de janvier
à juin;
2° 250 francs par mois pendant la période
de préparation, qui s'étend de juin à janvier.
« Le préparateur touche, en outre, 1 franc
par kilo de gousses préparées, non compris
celles qui n'atteignent pas 14 centimètres de
longueur.
« La méthode de préparation adoptée à
Providence est connue sous le nom de prépa-
ration par « ébouillantage » à la barrique ou
au tonneau. Ce procédé, qui donne de très
bons résultats, a déjà été décrit plusieurs fois
dans diverses publications de la colonie. Il
consiste à ébouillanter les gousses en les ren-
fermant pendant un certain temps dans une
barrique où l'on verse une certaine quantité
d'eau bouillante.
« La préparation se continue en exposant
les vanilles au soleil sous des couvertures de
couleur foncée, puis en achevant lentement la
dessication à l'ombre sur des étagères ins-
tallées à l'intérieur de l'atelier. La prépara-
tion est terminée en enfermant les vanilles
dans des malles métalliques où on les laisse
séjourner de six à huit semaines.
« Elles sont ensuite mesurées, classées, em-
paquetées et emballées dans des boîtes de
fer blanc pour les expédier en Europe.
« La longue période de sécheresse que
vient de traverser Madagascar a durement
éprouvé la vanillerie de Providence, dont la
production aurait dû, suivant M. JÉNOT,
atteindre cette année près de 7 à 800 kilos
de vanille sèche.
« La première floraison ayant été presque
complètement perdue à cause du manque
absolu de pluies, la récolte de 1901 attein-
dra difficilement la moitié de ces prévisions,
c'est-à-dire 35o kilos environ.
« M. JÉNOT estime que la récolte de 1902
pourra s'élever jusqu'à une tonne de vanille
préparée, si l'année n'est ni trop sèche ni
trop humide.
« La vanille de Providence se vend en
moyenne, à l'heure actuelle, de 40 à 5o fr.
le kilogramme.
« La vanille et la canne sont, en ce mo-
ment, les deux plus importantes cultures de
la propriété. M. JÉNOT estime que seule, la
production du rhum doit couvrir tous les
frais, c'est-à-dire quand on n'apas à déplorer
l'arrivée de vols abondants de sauterelles ou
une sécheresse extrême. Le bénéfice net est,
dans ces conditions, représenté par la vente
des produits des autres cultures, c'est-à-dire,
à l'heure actuelle, parla vente de la vanille. »
CLIMAT OU RACE?
Les Ficus à caoutchouc et les Camphriers à Alger. — Une lettre de M. Trabut. — Absence de latex dans les
Mascarenhasia elastica de Buitenzorg Extraits d'une note de M. van Romburgh).
M. le professeurTRABUT, chefdu service botani-
que du Gouvernement général, à Alger, nous com-
munique des observations, d'un haut intérêt, qui
se rattachent à l'enquête engagée par M. CHARLES
RIVIÈRE et nous-même, sur la question de sa-
voir pourquoi les Ficus elastica d'Alger ne don-
nent pas de caoutchouc pendant que ceux du
Caire en produisent; à la fois, M. TRABUT aborde
le débat parallèle concernant les Camphriers qui,
eux aussi, fournissent du camphre dans certains
jardins botaniques et n'en contiennent point dans
certains autres.
Les faits relatifs au Ficus elastica ont paru dans
les cahiers d'août (n° 2), octobre (n°4), novembre
(n° 5) et décembre (n° 6) du « Journal d'Agricul-
ture Tropicale » de 1901, sous les signatures de
MM. CH. RIVIÈRE et VILBOUCHEVITCH, HILGARD, DE
YILLÈLE et CHEVALIER.
Les documents intéressant le camphrier ont été
publiés dans les cahiers d'août (n° 2), octobre
(no 4) et décembre (n° 6) de ce Journal, même
année; nous y avons noté les expériences et opi-
nions de MM. TRABUT, CH. RIVIÈRE, MÉNIER, HIL
GARD et MAXIME CORNU.
manière à peu près complète la production
de vanillons et de gousses chétives.
« La récolte commence ordinairement en
juin et dure jusqu'à la fin de septembre.
« La vanille est préparée sur la propriété
qui est dotée d'un atelier de préparation fort
bien outillé.
« La direction de cet atelier est confiée à
un préparateur originaire de la Réunion,
dont le salaire est évalué comme il suit :
« 10 Salaire fixe : 200 francs par mois pen-
dant la morte-saison, c'est-à-dire de janvier
à juin;
2° 250 francs par mois pendant la période
de préparation, qui s'étend de juin à janvier.
« Le préparateur touche, en outre, 1 franc
par kilo de gousses préparées, non compris
celles qui n'atteignent pas 14 centimètres de
longueur.
« La méthode de préparation adoptée à
Providence est connue sous le nom de prépa-
ration par « ébouillantage » à la barrique ou
au tonneau. Ce procédé, qui donne de très
bons résultats, a déjà été décrit plusieurs fois
dans diverses publications de la colonie. Il
consiste à ébouillanter les gousses en les ren-
fermant pendant un certain temps dans une
barrique où l'on verse une certaine quantité
d'eau bouillante.
« La préparation se continue en exposant
les vanilles au soleil sous des couvertures de
couleur foncée, puis en achevant lentement la
dessication à l'ombre sur des étagères ins-
tallées à l'intérieur de l'atelier. La prépara-
tion est terminée en enfermant les vanilles
dans des malles métalliques où on les laisse
séjourner de six à huit semaines.
« Elles sont ensuite mesurées, classées, em-
paquetées et emballées dans des boîtes de
fer blanc pour les expédier en Europe.
« La longue période de sécheresse que
vient de traverser Madagascar a durement
éprouvé la vanillerie de Providence, dont la
production aurait dû, suivant M. JÉNOT,
atteindre cette année près de 7 à 800 kilos
de vanille sèche.
« La première floraison ayant été presque
complètement perdue à cause du manque
absolu de pluies, la récolte de 1901 attein-
dra difficilement la moitié de ces prévisions,
c'est-à-dire 35o kilos environ.
« M. JÉNOT estime que la récolte de 1902
pourra s'élever jusqu'à une tonne de vanille
préparée, si l'année n'est ni trop sèche ni
trop humide.
« La vanille de Providence se vend en
moyenne, à l'heure actuelle, de 40 à 5o fr.
le kilogramme.
« La vanille et la canne sont, en ce mo-
ment, les deux plus importantes cultures de
la propriété. M. JÉNOT estime que seule, la
production du rhum doit couvrir tous les
frais, c'est-à-dire quand on n'apas à déplorer
l'arrivée de vols abondants de sauterelles ou
une sécheresse extrême. Le bénéfice net est,
dans ces conditions, représenté par la vente
des produits des autres cultures, c'est-à-dire,
à l'heure actuelle, parla vente de la vanille. »
CLIMAT OU RACE?
Les Ficus à caoutchouc et les Camphriers à Alger. — Une lettre de M. Trabut. — Absence de latex dans les
Mascarenhasia elastica de Buitenzorg Extraits d'une note de M. van Romburgh).
M. le professeurTRABUT, chefdu service botani-
que du Gouvernement général, à Alger, nous com-
munique des observations, d'un haut intérêt, qui
se rattachent à l'enquête engagée par M. CHARLES
RIVIÈRE et nous-même, sur la question de sa-
voir pourquoi les Ficus elastica d'Alger ne don-
nent pas de caoutchouc pendant que ceux du
Caire en produisent; à la fois, M. TRABUT aborde
le débat parallèle concernant les Camphriers qui,
eux aussi, fournissent du camphre dans certains
jardins botaniques et n'en contiennent point dans
certains autres.
Les faits relatifs au Ficus elastica ont paru dans
les cahiers d'août (n° 2), octobre (n°4), novembre
(n° 5) et décembre (n° 6) du « Journal d'Agricul-
ture Tropicale » de 1901, sous les signatures de
MM. CH. RIVIÈRE et VILBOUCHEVITCH, HILGARD, DE
YILLÈLE et CHEVALIER.
Les documents intéressant le camphrier ont été
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