Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1902-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1902 31 janvier 1902
Description : 1902/01/31 (A2,N7). 1902/01/31 (A2,N7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6377659q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 21/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS
- LIVRES NOUVEAUX
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 24
- Cafés du Brésil. - Statistiques - Cours - Prévisions. (D'après DUURING & ZOON et GEORGES MAZE & Cie).......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 29
- ACTUALITÉS
- FIGURES
- Figures 15 et 16 - La Défibreuse Boeken.
VK, n
,4 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 7 - JANV. [902
Avant de terminer cette note, rappelons
que M. JOSSELME, professeur à aïgon, publie
en ce moment un rapport sur l'outillage des
rizières (en particulier sur les batteuses) en
Italie-; nous en avons parlé plus longuement
dans une « Information » insérée sous le tige.:
Evolution de la culture du ri1 Cil Italie, à lqt-
p. 192 de notre cahier de décembre 1901.
J. VILBOUCHEVITCH.
LE MANIOC A PONDICHÉRY
Le manioc donne lieu à'une culture assez
importante dans tout le sud de l'Inde; elle
est très rémunératrice et n'offre guère de
risques. Le seul danger est le' vol lorsque la
plante est arrivée à maturité : l'Indien en est
très friand. Il le mange après l'avoir fait
cuire dans l'eau ; mais cuit ail four, le goût
est très fin, et dans quelques ménages créoles
on en fait d'excellents gâteaux au sucre et au
lait de coco.
La variété cultivée de nos côtés est le ma-
nioc doux, qui s'accommode un peu de tous
les terrains, mais préféré cependant un sol sa-
bleux, légèrement argileux, aux terres fortes.
1 En général cette culture se fait dans les terres
irrigables, c'est du reste là quelle est réelle-
mentavantageuse. Il faut au manioc dix mois
pour arriver a maturité, et il réclame pendant
la période de la sécheresse cinq à six arro-
sages par mois. Les boutures, dans les terres
irriguables, se plantent en décembre-janvier.
Les terres qui ne peuvent être arrosées que
par l'eau du ciel, sont loin de donner les
mêmes rendements. Pour ces dernières, les
boutures se mettent en terre vers fin juillet
ou commencement d'août, avecles premiers
orages, de façon à ce qu'elles puissent profi-
ter des pluies de septembre-octobre et sur-
tout des grosses averses de novembre con-
nues sous le nom de pluies de mousson.
Dix mois après avoir mis les boutures en
terre on commence à récolter, je dis — on
commence, parce que le cultivateur qui vend
la racine dès qu'elle est arrachée, ne récolte
journellement que la quantité qu'il pourra
de suite écouler : cette racine à l'état frais
entre vite en fermentation, elle ne peut donc
pas être conservée. Le système de faire des- *
sécher les racines pour'les conserver n'est
pas en usage dans le pays.- Le manioc cultivé
dans de bonnes conditions, avec de bons en-,
grais, donne 3 à 4 livres de racines pour
chaque plante et se vend à raison de 60 rou-
pies ou 100 francs le candy de 240 kilos, sur
le champ.
Les acheteurs de manioc font cuire les
racines après les avoir débitées par morceaux
de 12 à 15 centimètres, et les revendent à des
femmes qui vont s'asseoir au coin des rues
les plus passagères pour les revendre au dé-
tail. La consommation est immense et dure
toute l'année.
Si une féculerie s'installait dans le pays,
on verrait la production augmenter au point
de fournir quelques millions de tonnes par
an.
Dans un hectare on peut planter 2.500 à
3,ooo sujets.
A. POULAIN,
Président de la Chambre d'Agriculture
de Pondichéry.
Une vanillerie modèle à Madagascar
Le général GALLIÉNI, gouverneur de Madagas-
car, qui porte le plus vifintérêt aux entreprisesagri-
coles européennes dans la Grande Ile, fait de fré-
quents voyages dans les différentes provinces du
vaste territoire confié à son administration. Au
cours de ses déplacements, il ne manque jamais
une occasion de visiter les concessions qui offrent
quelques essais culturaux méritants. La Direction
de l'Agriculture a pris la louable habitude de rédi-
ger des descriptions détaillées des exploitations
visitées par le Gouverneur général et les fait
paraître, au fur et à mesure, dans les journaux
officiels de la colonie. Ces monographies, courtes
mais substantielles, constituent des documents de
tout premier ordre; il serait désirable qu'elles fussent
réimprimées un jour en volume, telles quelles, en
,4 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 7 - JANV. [902
Avant de terminer cette note, rappelons
que M. JOSSELME, professeur à aïgon, publie
en ce moment un rapport sur l'outillage des
rizières (en particulier sur les batteuses) en
Italie-; nous en avons parlé plus longuement
dans une « Information » insérée sous le tige.:
Evolution de la culture du ri1 Cil Italie, à lqt-
p. 192 de notre cahier de décembre 1901.
J. VILBOUCHEVITCH.
LE MANIOC A PONDICHÉRY
Le manioc donne lieu à'une culture assez
importante dans tout le sud de l'Inde; elle
est très rémunératrice et n'offre guère de
risques. Le seul danger est le' vol lorsque la
plante est arrivée à maturité : l'Indien en est
très friand. Il le mange après l'avoir fait
cuire dans l'eau ; mais cuit ail four, le goût
est très fin, et dans quelques ménages créoles
on en fait d'excellents gâteaux au sucre et au
lait de coco.
La variété cultivée de nos côtés est le ma-
nioc doux, qui s'accommode un peu de tous
les terrains, mais préféré cependant un sol sa-
bleux, légèrement argileux, aux terres fortes.
1 En général cette culture se fait dans les terres
irrigables, c'est du reste là quelle est réelle-
mentavantageuse. Il faut au manioc dix mois
pour arriver a maturité, et il réclame pendant
la période de la sécheresse cinq à six arro-
sages par mois. Les boutures, dans les terres
irriguables, se plantent en décembre-janvier.
Les terres qui ne peuvent être arrosées que
par l'eau du ciel, sont loin de donner les
mêmes rendements. Pour ces dernières, les
boutures se mettent en terre vers fin juillet
ou commencement d'août, avecles premiers
orages, de façon à ce qu'elles puissent profi-
ter des pluies de septembre-octobre et sur-
tout des grosses averses de novembre con-
nues sous le nom de pluies de mousson.
Dix mois après avoir mis les boutures en
terre on commence à récolter, je dis — on
commence, parce que le cultivateur qui vend
la racine dès qu'elle est arrachée, ne récolte
journellement que la quantité qu'il pourra
de suite écouler : cette racine à l'état frais
entre vite en fermentation, elle ne peut donc
pas être conservée. Le système de faire des- *
sécher les racines pour'les conserver n'est
pas en usage dans le pays.- Le manioc cultivé
dans de bonnes conditions, avec de bons en-,
grais, donne 3 à 4 livres de racines pour
chaque plante et se vend à raison de 60 rou-
pies ou 100 francs le candy de 240 kilos, sur
le champ.
Les acheteurs de manioc font cuire les
racines après les avoir débitées par morceaux
de 12 à 15 centimètres, et les revendent à des
femmes qui vont s'asseoir au coin des rues
les plus passagères pour les revendre au dé-
tail. La consommation est immense et dure
toute l'année.
Si une féculerie s'installait dans le pays,
on verrait la production augmenter au point
de fournir quelques millions de tonnes par
an.
Dans un hectare on peut planter 2.500 à
3,ooo sujets.
A. POULAIN,
Président de la Chambre d'Agriculture
de Pondichéry.
Une vanillerie modèle à Madagascar
Le général GALLIÉNI, gouverneur de Madagas-
car, qui porte le plus vifintérêt aux entreprisesagri-
coles européennes dans la Grande Ile, fait de fré-
quents voyages dans les différentes provinces du
vaste territoire confié à son administration. Au
cours de ses déplacements, il ne manque jamais
une occasion de visiter les concessions qui offrent
quelques essais culturaux méritants. La Direction
de l'Agriculture a pris la louable habitude de rédi-
ger des descriptions détaillées des exploitations
visitées par le Gouverneur général et les fait
paraître, au fur et à mesure, dans les journaux
officiels de la colonie. Ces monographies, courtes
mais substantielles, constituent des documents de
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