Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-01-31
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 31 janvier 1939 31 janvier 1939
Description : 1939/01/31 (A39,N5). 1939/01/31 (A39,N5).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6272121r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
,
- MaTcri. 31 Jonvier .1939 ,Fondateur-,î MarceK RU EDEL Edition hebdomadaîre. Prîx durwméro rtJn.'franc - - 39* Année. -- N°-5
Les Attrièles Coloniales
¡r; .,.. ,.-.,' ..:. -..;L"
.,"
- ','-
.,
- - :.
« Nous confton» eux iulramii w
CHELIEDf et CLEMENCEAU atari qU'à
Botr* flotte d» qa*m tout Mme la
défan–Imjgcibbt Le pavillon tricota* fIoItaDt
aujourd'hui Mr te RlCBELŒU ast Je
symbole d'une Francs qui a toufCUIII
&Ubordomsilà hm bruk" à la morum
et à la tçm"
< M. CAMPINCHI ::.,.;' ,-
Vl^V Ministre de la Morine
lors du lancement du c Richelieu »
DIRECTION
RÉDACTION
1 i 1
12. m Lt P0hfl«r. - Park r:
.Téléphona : ftowice^8t 82.C. C.'postaux Pairs 147385.
ADMINISTRATION
Correspondante partkuBen dans tout l'Empire et dans les ports de la Méfroeolfc
Les manuscrits ne sont pas rendus. 1
- -. -1 - .-
J Lesanrionces sontrecuesà-Paris, 12, tue Le Pmkr-fnfQ
," P%J« Africaine de PubBdté ét «TEdOons H^àtses.-
.« : , *
1 , 1
- PUBLICITE .,:,';'
ABONNEMENTS
1
France et Colonies. I sa : 90 francs 6 moi* : 40 franco
Etransfer et Coloni es.*. 1 an : ~* 70 franc* 6 mol* : ..40 francs
F^ca et>Coli»Ie«.SL«L«>.v.>T* 1 an : 200xÂno*
- coimw - e
«ranger ,ét;CMlpplea.V-.• .aa: : 300
~c ~, 1 ": - ~,
PROPAGANDE - -
MEDITERRANEE
champ clos r^i
i. * i Préiident
- la la Comnintoii
de l'Europe la - CMmbw
Nous vivons dangereusement et nos nerfs sont soumis à de
rudes épreuves: après les revendications coloniales posées ou-
vertement par l'Allemagne, voilà que l'Italie, bien que le Gou-
vernement de Rome se taise, effectue des demandes insensées
par la voix de quelques députés, de quelques étudiants et par
sa presse déchaînée. -
Ne pensez-vous pce, nous -dit-on, que tous ces excités recla-
ment beaucoup avec l'intention de se contenter de peu ?
Sans doute, mais le peu que nousleUf-Ócc-Õrderons sera de trop,
car l'appétit vient en mangeant ','," '- ':
Et qui ne voit que, depuis plus de deux ans, se : realise
sous nos yeux un.plan ayant pour olaet d'ènceicler saJrarÉce?
;.. -, .,..- ,- "'- -.
.ta sqrte quen cas ae guarre,. en
pïus-~Më~ë~~
défendre, nous aurons toutes nos
relations par mer avec notre Em-
pire rendues' difficiles, sinon im-
possibles.
Nous ne nous émouvonspas à
la pensée qu'un, coup, de main
pourrait être tenté sur. Djibouti,
d'abord parce que nous y avons
des - troupes valeureuses, : mais
aussi parce que cette folie; qui dé-
clencherait automatiquement la
guerre serait sans résultat appré-
ciable : la liberté du Jrafic dans le
«mal de-Suevdans la mer Rou-
ge, et dans l'Océan Indien, ne
dépend pas de Djibouti.
(Suitepage?)
LA DEFENSE
DE DJIBOUTI
,; d'Hie , iu' iPjAouH, eiT'eto*
:'
mandement des troupes frnP-
de le Côte dtsSomalis
------------------- ----------- U~ B~::
PROPAGANDE
COLONIALE
L'Empire est décidément
à l'ordre du Jour dans, la
presse comme à la radio ou
dans les salles de confé-
rence.
Il n'est guère de grand
quotidien en partlouller-qul
ne découvre en ce moment
pour ses lecteurs tes con-
quérants de ceci, les bâtis-
seurs de cela. Il n'est pas
jusqu'à la Chambre où l'on
ne prétende offrir au suc-
cesseur de M. Lebrun une
sorte de républicaine cou-
ronne impériale.
Nos cœurs de coloniaux
devraient se réjouir d'une
telle adhésion à une cause
que nous avons si long-
temps plaidée. Avouons
que nous l'eussions préfé-
férée plus réfléchie, moins
soumise aux variations de
là conjoncture extérieure,
comme peut-être aux ca..,
prices de la mode.
Cette soudaine explosion
d'amour envers les colonies
des points une sorte d'im-
provisation assez regretta-
ble. C'est ainsi qu'à l'oc-
casion des visées fasoistes
sur Djibouti une brillante
floraison d'artloles a mis
en vedette notre Gibraltar
de la Mer Rouge.
- Mais quand Il s'est agi
d'appuyer par le film la
campagne de propagande
ainsi engagée, on s'est
aperçu qu'il n'existait en
France, aucune bande ci-
nématographique sur notre
Somalie française. Des
conférenciers sollloités ont
dû se récuser De grands
journaux du grandes agen-
ces ont dû expédier dare-
dare des envoyés spéolaux
pour avoir sur ce petit coin
menacé de l'Empire, des
documents valables. Se
trouvera-t-il en 1838 un
organisme offloiel ou un
groupement privé pour fai-
re sur Djibouti, depuis la
traduit d'ailleurs sur bien
maison de Lagarde, à
Obock, jusqu'à la neuve je-
tée de notre grand port sur
la route de nos « Indes »,
-le film qui retracerait deux
tiers de siècle d'opiniitreté
et de labeur sur l'une des
plus ingrates terres qui
soient au monde ?
Ce n'est pas le tout que
de célébrer verbalement
l'Empire. Il faudrait en-
treprendre de le faire vé-
ritablement connattre à
tous, par tous les moyens
et dans tous les domaines
ou alors le magnifique
élan d'aujourd'hui ne sera
qu'un déoevant feu de
paille r
'- te voyage :
iiiBiiiiliffliBliBliBBTBinBBHiJffliiiiitfliiilHntiiniiiBHlinnïiiniiilinniiiiiii
raï meâ,n
':.' ; ~(~ ',.
fet~je - '-
Il. i~~; -. *.- --"
aaaoôcédaag^aàîi* < derniernuméro,
levâmi-awlbmdtlgin" ConeUn
et dei'anaiiralDarlann'a ptt avoir lieu
selon le calendrier primitivement fixé.
Au dernier moment, en -effet,, alors
que le Maroc: avait déjà; préparé le
programme officiel de cette visite
programme dont nous avions donné
communication, lé voyage des deux
chefs: cLétat-major de l'Armée et de
la Marine - a - été subitement ajourné.
La nouvelle nous en est malheureu-
sement parvenue trop: tard précisé-
ment dans l'intervalle normal qui- sé-
pare le tirage d'un joumaLàe" sa
sortie. Nous nous en excusons auprès
de nos lecteurs. ,
Ajoutons que si les événements ont
ajourné le voyage du général Gâmelin
à une date encore indéterminée, l'a-
miral Darlan par contre s'est rendu
au Maroc huit jours après la date
primitivement. fixée et' est arrivé sur
l'Emile-Bertin à Casablanca, où' une
partie de l'escadre se trouve encore à
l'anère.'
/lllllllllllllllIII/IIIIIIImNWlllllJllllllllllnmnnnmIRRIRDDI_OIBIi
LE GOUVERfiEURMÙr
A REGAGNE SON POSTE
-
Lenouveaugouverneur du Tchad a
rejoint sa colonie par l'avion d'Air-
Afrique.
d' Guyanais, .M. Eboué -qui commença
sa carrière en 1908. est élève breveté
de l'Ecole Coloniale et licencié en
droit. En 1330, il était administrateur
en chef, puis il- fut nommé gouver-
neur des colonies le 4 décembre 1936.
Il fut dernièrement gouverneur de
la Guadeloupe, avant d'être nommé au
Tchad. :
M. Eboui, gouverneur du Tchad, quelques instants ayant le départ de l'avion
du Bourget qui devait le transporter à Marignane, où il .'est embarqué sur
l'appareil d'Air-Afrique pour gagner Fort-Lamy.
''!..-
gardienne de I
Par un de ces redressements soudains qui hrisont coutamiérs en
face du danger et qui ne surprennent, que leu - timmto,, la France,
assaillie depuis quelque temps-de menaces de tantes sortes, t pris
conscience de sa véritable-grandeur. Celle-ci-réjji 3e dans ht réunion
des peuples sous son pavillon, bien plus qué. dàns l'illusion des
pactes et des traités. -i': -- - - ̃
: La France s'est souvenue à temps qu'elle possédait le deuxième
empire colonial du monde et qu'elle pouvait compter sur. lui pour sa
propre défense. Mais par une juste réciprocité il lui incombe d'assu-
rer la garde de cet empire dont Fétendueet lés Richesses sont l'objet
- ,
Pour la première fois, - de longue annéefle chef Au gouver-,
nentent français. a proclaro c^^Élk' P^aptèsJts
tionnéepar la liberté des eommimirwftms dèl* laifasyaltet de son
empice D. C'était la reconnaissanee officielle «furôlesi jajwtot- de
la Marine dans la vie et l'avenir de la France.
Le râle de la Marine
« Onne peut-sans Marine,-a:dit Ri-
chelieu, ni soutenir la guerre, ni profi-
ter de la paix ».
C'est, particulièrement aujourd'hui
que se vérifie cette parole prophétique
qui devrait être inscrite en lettres d'or
sur le tapis vert des réunions ministé-
rielles.
Pour la France. la marine est une
nécessité impérieuse.
Elle est chargée de défendre nos ri-
vages sur trois mers, qui peuvent être
attaquées tout comme nos frontières
terrestres ;
De défendre les territoires d'outre-
mer qui pour la plupart n'attendent de
protection que de la métropole ;
De défendre enfin nos lignes de
communications avec ces territoires et
le reste du monde, lignes qui seront
particulièrement visées, par les adver-
saires.
C'est à la fois l'Histoire et l'expé-
rience, la statistique, le raisonnement
et l'état d'organisation du pays qui
nous imposent. la protection de l'em-
pire et la liberté des mers dont nous
ne saurions nous passer.
.C'est grâçe à cette liberté des mers
que nous pourrons faire valoir la ri-
chesse et la puissance de l'Empire
français. Aucun bien ne nous est donc-
plus nécessaire
Renaissance de la flotte
française
Au lendemain de la guerre, à la sui-
te des désastreux traités de Washing-
ton, la flotte française était mutilée.
Mais si la flotte était réduite à des uni-
tés vieillies-ou fatiguées, l'esprit de la
Marine n'avait pas péri.
Luitement' aYIÏe; use ténacité et on
esprit de suite qui est-tout à la louan-
ge de son Etat-Major, appuyée par un
grand Ministre Georges Leygues, dont
la pérsistànce i la rue Royâe ,fit au-
tant que le dévy^twnent à la-patrie. là
Mariné reconstinié peu; à peu une Sot-
te légère.
En dix ans elle- riussit à mettre en
ligne une flotte de croiseurs, de contre-
torpilleurs, de torpineuis, de souis-ma-
rins qui rendent aux officiers et aux
équipages l'orgueil de leurs navires,
à la France la conscience' de sa sécu-
rité. -;
(Suite page n. ; •
L'ACTUALITE
COLONIALE
A ALGER
♦""Au coure d'une r cérémonie au mo-
nument. eux - morts ,p.lus de deux cents
anciens combattants, italiens ont affirmé
leur gratitude; et" leur.-respect envers la
France. -
AN^ABAT
♦ Le Lieutenant^de Vertamont, offi-
cier d'ordonnance du GénéraI Noguès,
pêchant au large de la côte a recueilli
trois rescapés-du sardinier « Jean Fran-
cis » naufragé dans tes parages.
A DAKAR -
* On signale, l'arrivée de là mission
Vintrèbert, rentrant de Côte d'Ivoire où
elle avait été chargée-d'étydier les con-
ditions d'un transfert éventuel de tra-
vailleurs indochinois.
♦ En présence du Gouverneur Boisson,
les Anciens. Combattants de TA.O.F. ont
déposé une palme .au monument aux
morts et affirmé leur volonté de défen-
dre l-'intégritë du ^tefrifoire impérial
français. ;..:.,.'
< w * -
A ÁilDJAN
4 On atteiîd arrivée d'une-mission
parlementaire britanrtk^ih qui se rendra
à Sikâsso sous la candurte du Colonel J.
Sandeman AHen, membre de la Chorti-
bre des Communes^.
,, ., "',
A PAMAS ;. -
♦ Depuis que la-station-experimentafè
de Rgdio-Levont a commencé ses émis-
sions, le public syrien insiste pour .ia
création d'une station définitive à Da-
mas. • ".,-,.
A FORT DE FRANCE
* Le Collège des électeurs-à la Com-
mission Consultative du Travail et de
l'Agriculture a été convoqué: pour l'élec-
tion.de ses représentants.
L'acaclre en ligne de file manauvre au
large des ca. marocaines. Au second
plan, le blockhaus caractéristique du
« FOC H ». Ci-dessous, le croiseur
« ALGERIE », navire amiral de l'escadr.
de Méditerranée.
EN A. O. F.
Le gouverneur Mondon
:" ,,-," am ga enm -c
~sarc~ J~eMt
Le gouverneur Geismar, secrétaire
général de l'À.0T. \s'est embarqué le
28. à, Dakar sur Je « Groix » pour
rentrer-en France -en congé. En' son
absence, M. Mon don, gouverneur de la
Côte dîvoire, assurera l'intérim du
secrétariat général. :
-------- - -----
P. pt
le roi Farouk,
calife de l'Islam
Au cours d'une cérémonie qui se dér
roula au Caire, à laquelle il prit part
à -la a.. de 1 à li le 1 p rit part
à la place de l'iman à la mosquée Ouo-
soun, le roi Farouk a été acclamé com-
me calife de l'Islam par l'assistance qui
comprenait notamment l'émir Seïf ul
Islam, fils de Ibn Seoud ; l'émir Hus-
sein, du Yémen ; l'émir Faysal d'Ara-
bie séouidite et son frère. l'émir Kha-
led ainsi que cinq cents officiers égyp-
tiens.
- - - - - -.- .-.-.-.
Allo, JPajris 2
Ici, Bahar f
~tt~a~~
atr gowwiêraiMdE
général de l'A.O>F. de sa décision de
réaliser très prochainement là liaison
radiotéléphonique France-Dakar. Un
Crédit de dix millions sera affecté à
cette installation.
Le service entrera : en fonctionne-
ment en même temps que sera inau-
guré le poste de'radiodiffusion.-dont
l'aménagement a été récemment'dé-
cidé. ':
mniinnininmmnitninnfMHfflmHiirmmiimjiinimiiiffliiHiaraiiifffFnBîi
AU MINISTERE
DES COLONIES
M. Diethelm, directeur du cabinet
du ministre des colonies, et directeur
des Affaires économiques va proba-
bablement quitter le ministère pour
prendre la direction d'une importante
société d'assurance.
On ignore encore qui succédera à
M. Diethelm dans ses hautes fonc-
tions.
,.,
AU DOCTEUR JAMOT *
LE CAMEROUN RECONNAISSANT
Le professeur fasteur Mery-Radot
..-' au nom de l'Acc dSmie de Médecine
et le Gouverneur général Brunot
,:. au nom du gouvernement de la République
saluent la mémoire du
toubib au grand cœur
Le professeur Pasteur Vallery-Ra-
dot, professeur à la Faculté de Méde-
cine de Paris, membre de l'Académie
de Médecine, débarque aujourd'hui à
Paris, retour d'une mission en-A-EF.
et au Cameroun^-donX l'avait cJw-gé-le
ministre des Colonies. -; ",' -.
Ayant pris l'avion de l'Aéromaritime
à Douala, le professeur Vallexy-Badot
arrivait à Dakar le 22. d'où il repar-
tait aussitôt pour Casablanca, oà nous
avons eu la chance de pouvoir l'attein-
dre avant son embarquement pour la
France. * .1.
Avant de rendre compte aux lec-
teurs des Annales Coloniales de l'im-
portante mission médicale accomplie
par le professeur Vallery-Radot en
que équatoriale, il convient de
souligner la cérémonie très émouvante
à laquelle il-prit part à Yaoundé, le
17 janvier, lois de l'inauguration par
le gouverneur général Brunot du mo-
nument élevé à la mémoire-du docteur
Jamot.
A
Le monument occupe le centre de
la place qui fait face aux bâtiments
de la Maternité. On y accède par une
côte longue et' assez forte.
C'est dans un cadre simple et re-
posant que la bonne et douce figure
du docteur Jamot a été une dernière
fois évoouée.
Après une messe dite en plein air
par le père Brangères à la mémoire
du défunt, et au cours de laquelle une
chorale remarquable de jeunes sémi-
naristes indigènes fit entendre des
hymnes particulièrement émouvants,
des discours furent successivement
prononcés par le médecin-lieutenant-
colonél Keruzoré, chef du Service de
Santé du Cameroun, par le chef su-
périeur Atangana, par M. Ripault, par
le professeur Pasteur Vallery-Radot. et
enfin par le gouverneur général Brunot,
qui lotis, à des titres divers, exaltèrent
la mémoire du grand Français et de
l'apôtre. (Suite poge 3)
"RETOUR
¡::1I1. & UU 1..
iiiBiiHBiifflinniBMniHniimHiHiilffiiuiniiiiuiHiflmiRfliminnRininnai
DE CHINE
:" le médecii inspecteur ;
jénéral LASNEf nous dit.
par Alain LUBRANO >
Par le paquebot « Compiègne. vient
le rentrer le médecin inspecteur gé-
aérai Lasnet, membre de rAcadémie
le Médecine, auquel la Société des
Cations avait confié à la fin de l'an -
iée 1937 le soin d'organiser la défense
les populations civiles contre les épi-
lémies dans le Sud de la Chine.
(Siiita page.3)
- ii'i'iiiiiiiiiii|iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiuiiiuH[iiiiiiiininiimiuin!imniiHllUliiHiitBmimmmiHmmmmnimmnimmHiiminniiiiiiininiiinininpiininin
: aa L'arrivée, à Dakar Unemerriew I
., DE
du gouverneur Boisson JJMAM
] a suffi pour apaiser un pays qui ne demande qu'à
travailler dans la paix
̃
nous dit M. Galandtou M OUF,
député du Sénégal
l, qui, de retour à Paris, va reprendre
son action au Parlement en faveur
a des anciens combattants ,
n!~p~!~NJ~ Rentré à Paris depuis quelques, jours seulement, M. Galandou-
~!M Diouf veut bien nous accorder un entretien entre une séance au Par-
~MJ~tS~~ lement et une démarche pour trouver un appartement
Le député du Sénégal nous est en effet revenu cette fois en fa-
J~~jjN miDe,. et cette circonstance qui l'oblige à quitter son petit pied-à-terre
~BSf~nr de l'Avenue Henri-Poincaré, nous vaudra l'anvatage de recueillir les
Oajn~ premières impressions de France de Madame Galandou-Diouf.
Mais c'est à l'élu de Dakar que nous en avons pour commencer ;
jnn~n~n~n~n~n~n~t~n~n~n~n~nn~ nn ou en est actuellement le Sénégal et même l'AoO.F. en général puis-
qu'aussi bien M. Galandou-Diouf a tenu à en visiter toutes les provin-
M. Golondou DIOUF ces avant que de rallier Paris ? «
, ',' - Je puis vous déclarer que tout
va chez nous à peu près bien pour
ÉJ ..K.l J proteste Mm« Galandou Diouf verneur la fermeté dont on le sait ca-
Boisson, la confiance qu'il
NON.N proteste landou. Diouf ',,.eur la ferzneté dont on le sait oe-
, inspire, la fermeté dont on le sait ca-
* pable, mais aussi l'esprit d'équité qui
"an-e, ont suffi à ap un pays
Je ne m babillerai f pas a (Européenne ! qui ne demande qu'à tra- vailler en
paix.
; ̃ « - : paix. (Suite page 5)
Nous, ne voudrions point quitter le épuisions avec le député le but de I PAGE 0 * Un article H
député du Sénégal sans demander à notre interview, sa compagne faisait .,
Mme GaIandou-Diouf, dont c'est le glisser d'une main experte une soie d'Aftdrf Mari TAO-KIM-HAI
premier voyage en Europe, quelques ihune chatoyante sous l'aiguille d'une d'An- dré - Marie TÀO-KIM-HAI H)
impressions d'arrivée. machine à coudre; LE CI A M ET IMllA/UTTiCJ
Jusque-là-et .cependant, que nous (Suite page 5) ™ ET r!UUO MH
- MaTcri. 31 Jonvier .1939 ,Fondateur-,î MarceK RU EDEL Edition hebdomadaîre. Prîx durwméro rtJn.'franc - - 39* Année. -- N°-5
Les Attrièles Coloniales
¡r; .,.. ,.-.,' ..:. -..;L"
.,"
- ','-
.,
- - :.
« Nous confton» eux iulramii w
CHELIEDf et CLEMENCEAU atari qU'à
Botr* flotte d» qa*m tout Mme la
défan–Imjgcibbt Le pavillon tricota* fIoItaDt
aujourd'hui Mr te RlCBELŒU ast Je
symbole d'une Francs qui a toufCUIII
&Ubordomsilà hm bruk" à la morum
et à la tçm"
< M. CAMPINCHI ::.,.;' ,-
Vl^V Ministre de la Morine
lors du lancement du c Richelieu »
DIRECTION
RÉDACTION
1 i 1
12. m Lt P0hfl«r. - Park r:
.Téléphona : ftowice^8t 82.C. C.'postaux Pairs 147385.
ADMINISTRATION
Correspondante partkuBen dans tout l'Empire et dans les ports de la Méfroeolfc
Les manuscrits ne sont pas rendus. 1
- -. -1 - .-
J Lesanrionces sontrecuesà-Paris, 12, tue Le Pmkr-fnfQ
," P%J« Africaine de PubBdté ét «TEdOons H^àtses.-
.« : , *
1 , 1
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1
France et Colonies. I sa : 90 francs 6 moi* : 40 franco
Etransfer et Coloni es.*. 1 an : ~* 70 franc* 6 mol* : ..40 francs
F^ca et>Coli»Ie«.SL«L«>.v.>T* 1 an : 200xÂno*
- coimw - e
«ranger ,ét;CMlpplea.V
~c ~, 1 ": - ~,
PROPAGANDE - -
MEDITERRANEE
champ clos r^i
i. * i Préiident
- la la Comnintoii
de l'Europe la - CMmbw
Nous vivons dangereusement et nos nerfs sont soumis à de
rudes épreuves: après les revendications coloniales posées ou-
vertement par l'Allemagne, voilà que l'Italie, bien que le Gou-
vernement de Rome se taise, effectue des demandes insensées
par la voix de quelques députés, de quelques étudiants et par
sa presse déchaînée. -
Ne pensez-vous pce, nous -dit-on, que tous ces excités recla-
ment beaucoup avec l'intention de se contenter de peu ?
Sans doute, mais le peu que nousleUf-Ócc-Õrderons sera de trop,
car l'appétit vient en mangeant ','," '- ':
Et qui ne voit que, depuis plus de deux ans, se : realise
sous nos yeux un.plan ayant pour olaet d'ènceicler saJrarÉce?
;.. -, .,..- ,- "'- -.
.ta sqrte quen cas ae guarre,. en
pïus-~Më~ë~~
défendre, nous aurons toutes nos
relations par mer avec notre Em-
pire rendues' difficiles, sinon im-
possibles.
Nous ne nous émouvonspas à
la pensée qu'un, coup, de main
pourrait être tenté sur. Djibouti,
d'abord parce que nous y avons
des - troupes valeureuses, : mais
aussi parce que cette folie; qui dé-
clencherait automatiquement la
guerre serait sans résultat appré-
ciable : la liberté du Jrafic dans le
«mal de-Suevdans la mer Rou-
ge, et dans l'Océan Indien, ne
dépend pas de Djibouti.
(Suitepage?)
LA DEFENSE
DE DJIBOUTI
,; d'Hie , iu' iPjAouH, eiT'eto*
:'
mandement des troupes frnP-
de le Côte dtsSomalis
------------------- ----------- U~ B~::
PROPAGANDE
COLONIALE
L'Empire est décidément
à l'ordre du Jour dans, la
presse comme à la radio ou
dans les salles de confé-
rence.
Il n'est guère de grand
quotidien en partlouller-qul
ne découvre en ce moment
pour ses lecteurs tes con-
quérants de ceci, les bâtis-
seurs de cela. Il n'est pas
jusqu'à la Chambre où l'on
ne prétende offrir au suc-
cesseur de M. Lebrun une
sorte de républicaine cou-
ronne impériale.
Nos cœurs de coloniaux
devraient se réjouir d'une
telle adhésion à une cause
que nous avons si long-
temps plaidée. Avouons
que nous l'eussions préfé-
férée plus réfléchie, moins
soumise aux variations de
là conjoncture extérieure,
comme peut-être aux ca..,
prices de la mode.
Cette soudaine explosion
d'amour envers les colonies
des points une sorte d'im-
provisation assez regretta-
ble. C'est ainsi qu'à l'oc-
casion des visées fasoistes
sur Djibouti une brillante
floraison d'artloles a mis
en vedette notre Gibraltar
de la Mer Rouge.
- Mais quand Il s'est agi
d'appuyer par le film la
campagne de propagande
ainsi engagée, on s'est
aperçu qu'il n'existait en
France, aucune bande ci-
nématographique sur notre
Somalie française. Des
conférenciers sollloités ont
dû se récuser De grands
journaux du grandes agen-
ces ont dû expédier dare-
dare des envoyés spéolaux
pour avoir sur ce petit coin
menacé de l'Empire, des
documents valables. Se
trouvera-t-il en 1838 un
organisme offloiel ou un
groupement privé pour fai-
re sur Djibouti, depuis la
traduit d'ailleurs sur bien
maison de Lagarde, à
Obock, jusqu'à la neuve je-
tée de notre grand port sur
la route de nos « Indes »,
-le film qui retracerait deux
tiers de siècle d'opiniitreté
et de labeur sur l'une des
plus ingrates terres qui
soient au monde ?
Ce n'est pas le tout que
de célébrer verbalement
l'Empire. Il faudrait en-
treprendre de le faire vé-
ritablement connattre à
tous, par tous les moyens
et dans tous les domaines
ou alors le magnifique
élan d'aujourd'hui ne sera
qu'un déoevant feu de
paille r
'- te voyage :
iiiBiiiiliffliBliBliBBTBinBBHiJffliiiiitfliiilHntiiniiiBHlinnïiiniiilinniiiiiii
raï meâ,n
':.' ; ~(~ ',.
fet~je - '-
Il. i~~; -. *.- --"
aaaoôcédaag^aàîi* < derniernuméro,
levâmi-awlbmdtlgin" ConeUn
et dei'anaiiralDarlann'a ptt avoir lieu
selon le calendrier primitivement fixé.
Au dernier moment, en -effet,, alors
que le Maroc: avait déjà; préparé le
programme officiel de cette visite
programme dont nous avions donné
communication, lé voyage des deux
chefs: cLétat-major de l'Armée et de
la Marine - a - été subitement ajourné.
La nouvelle nous en est malheureu-
sement parvenue trop: tard précisé-
ment dans l'intervalle normal qui- sé-
pare le tirage d'un joumaLàe" sa
sortie. Nous nous en excusons auprès
de nos lecteurs. ,
Ajoutons que si les événements ont
ajourné le voyage du général Gâmelin
à une date encore indéterminée, l'a-
miral Darlan par contre s'est rendu
au Maroc huit jours après la date
primitivement. fixée et' est arrivé sur
l'Emile-Bertin à Casablanca, où' une
partie de l'escadre se trouve encore à
l'anère.'
/lllllllllllllllIII/IIIIIIImNWlllllJllllllllllnmnnnmIRRIRDDI_OIBIi
LE GOUVERfiEURMÙr
A REGAGNE SON POSTE
-
Lenouveaugouverneur du Tchad a
rejoint sa colonie par l'avion d'Air-
Afrique.
d' Guyanais, .M. Eboué -qui commença
sa carrière en 1908. est élève breveté
de l'Ecole Coloniale et licencié en
droit. En 1330, il était administrateur
en chef, puis il- fut nommé gouver-
neur des colonies le 4 décembre 1936.
Il fut dernièrement gouverneur de
la Guadeloupe, avant d'être nommé au
Tchad. :
M. Eboui, gouverneur du Tchad, quelques instants ayant le départ de l'avion
du Bourget qui devait le transporter à Marignane, où il .'est embarqué sur
l'appareil d'Air-Afrique pour gagner Fort-Lamy.
''!..-
gardienne de I
Par un de ces redressements soudains qui hrisont coutamiérs en
face du danger et qui ne surprennent, que leu - timmto,, la France,
assaillie depuis quelque temps-de menaces de tantes sortes, t pris
conscience de sa véritable-grandeur. Celle-ci-réjji 3e dans ht réunion
des peuples sous son pavillon, bien plus qué. dàns l'illusion des
pactes et des traités. -i': -- - - ̃
: La France s'est souvenue à temps qu'elle possédait le deuxième
empire colonial du monde et qu'elle pouvait compter sur. lui pour sa
propre défense. Mais par une juste réciprocité il lui incombe d'assu-
rer la garde de cet empire dont Fétendueet lés Richesses sont l'objet
- ,
Pour la première fois, - de longue annéefle chef Au gouver-,
nentent français. a proclaro c^^Élk' P^aptèsJts
tionnéepar la liberté des eommimirwftms dèl* laifasyaltet de son
empice D. C'était la reconnaissanee officielle «furôlesi jajwtot- de
la Marine dans la vie et l'avenir de la France.
Le râle de la Marine
« Onne peut-sans Marine,-a:dit Ri-
chelieu, ni soutenir la guerre, ni profi-
ter de la paix ».
C'est, particulièrement aujourd'hui
que se vérifie cette parole prophétique
qui devrait être inscrite en lettres d'or
sur le tapis vert des réunions ministé-
rielles.
Pour la France. la marine est une
nécessité impérieuse.
Elle est chargée de défendre nos ri-
vages sur trois mers, qui peuvent être
attaquées tout comme nos frontières
terrestres ;
De défendre les territoires d'outre-
mer qui pour la plupart n'attendent de
protection que de la métropole ;
De défendre enfin nos lignes de
communications avec ces territoires et
le reste du monde, lignes qui seront
particulièrement visées, par les adver-
saires.
C'est à la fois l'Histoire et l'expé-
rience, la statistique, le raisonnement
et l'état d'organisation du pays qui
nous imposent. la protection de l'em-
pire et la liberté des mers dont nous
ne saurions nous passer.
.C'est grâçe à cette liberté des mers
que nous pourrons faire valoir la ri-
chesse et la puissance de l'Empire
français. Aucun bien ne nous est donc-
plus nécessaire
Renaissance de la flotte
française
Au lendemain de la guerre, à la sui-
te des désastreux traités de Washing-
ton, la flotte française était mutilée.
Mais si la flotte était réduite à des uni-
tés vieillies-ou fatiguées, l'esprit de la
Marine n'avait pas péri.
Luitement' aYIÏe; use ténacité et on
esprit de suite qui est-tout à la louan-
ge de son Etat-Major, appuyée par un
grand Ministre Georges Leygues, dont
la pérsistànce i la rue Royâe ,fit au-
tant que le dévy^twnent à la-patrie. là
Mariné reconstinié peu; à peu une Sot-
te légère.
En dix ans elle- riussit à mettre en
ligne une flotte de croiseurs, de contre-
torpilleurs, de torpineuis, de souis-ma-
rins qui rendent aux officiers et aux
équipages l'orgueil de leurs navires,
à la France la conscience' de sa sécu-
rité. -;
(Suite page n. ; •
L'ACTUALITE
COLONIALE
A ALGER
♦""Au coure d'une r cérémonie au mo-
nument. eux - morts ,p.lus de deux cents
anciens combattants, italiens ont affirmé
leur gratitude; et" leur.-respect envers la
France. -
AN^ABAT
♦ Le Lieutenant^de Vertamont, offi-
cier d'ordonnance du GénéraI Noguès,
pêchant au large de la côte a recueilli
trois rescapés-du sardinier « Jean Fran-
cis » naufragé dans tes parages.
A DAKAR -
* On signale, l'arrivée de là mission
Vintrèbert, rentrant de Côte d'Ivoire où
elle avait été chargée-d'étydier les con-
ditions d'un transfert éventuel de tra-
vailleurs indochinois.
♦ En présence du Gouverneur Boisson,
les Anciens. Combattants de TA.O.F. ont
déposé une palme .au monument aux
morts et affirmé leur volonté de défen-
dre l-'intégritë du ^tefrifoire impérial
français. ;..:.,.'
< w * -
A ÁilDJAN
4 On atteiîd arrivée d'une-mission
parlementaire britanrtk^ih qui se rendra
à Sikâsso sous la candurte du Colonel J.
Sandeman AHen, membre de la Chorti-
bre des Communes^.
,, ., "',
A PAMAS ;. -
♦ Depuis que la-station-experimentafè
de Rgdio-Levont a commencé ses émis-
sions, le public syrien insiste pour .ia
création d'une station définitive à Da-
mas. • ".,-,.
A FORT DE FRANCE
* Le Collège des électeurs-à la Com-
mission Consultative du Travail et de
l'Agriculture a été convoqué: pour l'élec-
tion.de ses représentants.
L'acaclre en ligne de file manauvre au
large des ca. marocaines. Au second
plan, le blockhaus caractéristique du
« FOC H ». Ci-dessous, le croiseur
« ALGERIE », navire amiral de l'escadr.
de Méditerranée.
EN A. O. F.
Le gouverneur Mondon
:" ,,-," am ga enm -c
~sarc~ J~eMt
Le gouverneur Geismar, secrétaire
général de l'À.0T. \s'est embarqué le
28. à, Dakar sur Je « Groix » pour
rentrer-en France -en congé. En' son
absence, M. Mon don, gouverneur de la
Côte dîvoire, assurera l'intérim du
secrétariat général. :
-------- - -----
P. pt
le roi Farouk,
calife de l'Islam
Au cours d'une cérémonie qui se dér
roula au Caire, à laquelle il prit part
à -la a.. de 1 à li le 1 p rit part
à la place de l'iman à la mosquée Ouo-
soun, le roi Farouk a été acclamé com-
me calife de l'Islam par l'assistance qui
comprenait notamment l'émir Seïf ul
Islam, fils de Ibn Seoud ; l'émir Hus-
sein, du Yémen ; l'émir Faysal d'Ara-
bie séouidite et son frère. l'émir Kha-
led ainsi que cinq cents officiers égyp-
tiens.
- - - - - -.- .-.-.-.
Allo, JPajris 2
Ici, Bahar f
~tt~a~~
atr gowwiêraiMdE
général de l'A.O>F. de sa décision de
réaliser très prochainement là liaison
radiotéléphonique France-Dakar. Un
Crédit de dix millions sera affecté à
cette installation.
Le service entrera : en fonctionne-
ment en même temps que sera inau-
guré le poste de'radiodiffusion.-dont
l'aménagement a été récemment'dé-
cidé. ':
mniinnininmmnitninnfMHfflmHiirmmiimjiinimiiiffliiHiaraiiifffFnBîi
AU MINISTERE
DES COLONIES
M. Diethelm, directeur du cabinet
du ministre des colonies, et directeur
des Affaires économiques va proba-
bablement quitter le ministère pour
prendre la direction d'une importante
société d'assurance.
On ignore encore qui succédera à
M. Diethelm dans ses hautes fonc-
tions.
,.,
AU DOCTEUR JAMOT *
LE CAMEROUN RECONNAISSANT
Le professeur fasteur Mery-Radot
..-' au nom de l'Acc dSmie de Médecine
et le Gouverneur général Brunot
,:. au nom du gouvernement de la République
saluent la mémoire du
toubib au grand cœur
Le professeur Pasteur Vallery-Ra-
dot, professeur à la Faculté de Méde-
cine de Paris, membre de l'Académie
de Médecine, débarque aujourd'hui à
Paris, retour d'une mission en-A-EF.
et au Cameroun^-donX l'avait cJw-gé-le
ministre des Colonies. -; ",' -.
Ayant pris l'avion de l'Aéromaritime
à Douala, le professeur Vallexy-Badot
arrivait à Dakar le 22. d'où il repar-
tait aussitôt pour Casablanca, oà nous
avons eu la chance de pouvoir l'attein-
dre avant son embarquement pour la
France. * .1.
Avant de rendre compte aux lec-
teurs des Annales Coloniales de l'im-
portante mission médicale accomplie
par le professeur Vallery-Radot en
que équatoriale, il convient de
souligner la cérémonie très émouvante
à laquelle il-prit part à Yaoundé, le
17 janvier, lois de l'inauguration par
le gouverneur général Brunot du mo-
nument élevé à la mémoire-du docteur
Jamot.
A
Le monument occupe le centre de
la place qui fait face aux bâtiments
de la Maternité. On y accède par une
côte longue et' assez forte.
C'est dans un cadre simple et re-
posant que la bonne et douce figure
du docteur Jamot a été une dernière
fois évoouée.
Après une messe dite en plein air
par le père Brangères à la mémoire
du défunt, et au cours de laquelle une
chorale remarquable de jeunes sémi-
naristes indigènes fit entendre des
hymnes particulièrement émouvants,
des discours furent successivement
prononcés par le médecin-lieutenant-
colonél Keruzoré, chef du Service de
Santé du Cameroun, par le chef su-
périeur Atangana, par M. Ripault, par
le professeur Pasteur Vallery-Radot. et
enfin par le gouverneur général Brunot,
qui lotis, à des titres divers, exaltèrent
la mémoire du grand Français et de
l'apôtre. (Suite poge 3)
"RETOUR
¡::1I1. & UU 1..
iiiBiiHBiifflinniBMniHniimHiHiilffiiuiniiiiuiHiflmiRfliminnRininnai
DE CHINE
:" le médecii inspecteur ;
jénéral LASNEf nous dit.
par Alain LUBRANO >
Par le paquebot « Compiègne. vient
le rentrer le médecin inspecteur gé-
aérai Lasnet, membre de rAcadémie
le Médecine, auquel la Société des
Cations avait confié à la fin de l'an -
iée 1937 le soin d'organiser la défense
les populations civiles contre les épi-
lémies dans le Sud de la Chine.
(Siiita page.3)
- ii'i'iiiiiiiiiii|iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiuiiiuH[iiiiiiiininiimiuin!imniiHllUliiHiitBmimmmiHmmmmnimmnimmHiiminniiiiiiininiiinininpiininin
: aa L'arrivée, à Dakar Unemerriew I
., DE
du gouverneur Boisson JJMAM
] a suffi pour apaiser un pays qui ne demande qu'à
travailler dans la paix
̃
nous dit M. Galandtou M OUF,
député du Sénégal
l, qui, de retour à Paris, va reprendre
son action au Parlement en faveur
a des anciens combattants ,
n!~p~!~NJ~ Rentré à Paris depuis quelques, jours seulement, M. Galandou-
~!M Diouf veut bien nous accorder un entretien entre une séance au Par-
~MJ~tS~~ lement et une démarche pour trouver un appartement
Le député du Sénégal nous est en effet revenu cette fois en fa-
J~~jjN miDe,. et cette circonstance qui l'oblige à quitter son petit pied-à-terre
~BSf~nr de l'Avenue Henri-Poincaré, nous vaudra l'anvatage de recueillir les
Oajn~ premières impressions de France de Madame Galandou-Diouf.
Mais c'est à l'élu de Dakar que nous en avons pour commencer ;
jnn~n~n~n~n~n~n~t~n~n~n~n~nn~ nn ou en est actuellement le Sénégal et même l'AoO.F. en général puis-
qu'aussi bien M. Galandou-Diouf a tenu à en visiter toutes les provin-
M. Golondou DIOUF ces avant que de rallier Paris ? «
, ',' - Je puis vous déclarer que tout
va chez nous à peu près bien pour
ÉJ ..K.l J proteste Mm« Galandou Diouf verneur la fermeté dont on le sait ca-
Boisson, la confiance qu'il
NON.N proteste landou. Diouf ',,.eur la ferzneté dont on le sait oe-
, inspire, la fermeté dont on le sait ca-
* pable, mais aussi l'esprit d'équité qui
"an-e, ont suffi à ap un pays
Je ne m babillerai f pas a (Européenne ! qui ne demande qu'à tra- vailler en
paix.
; ̃ « - : paix. (Suite page 5)
Nous, ne voudrions point quitter le épuisions avec le député le but de I PAGE 0 * Un article H
député du Sénégal sans demander à notre interview, sa compagne faisait .,
Mme GaIandou-Diouf, dont c'est le glisser d'une main experte une soie d'Aftdrf Mari TAO-KIM-HAI
premier voyage en Europe, quelques ihune chatoyante sous l'aiguille d'une d'An- dré - Marie TÀO-KIM-HAI H)
impressions d'arrivée. machine à coudre; LE CI A M ET IMllA/UTTiCJ
Jusque-là-et .cependant, que nous (Suite page 5) ™ ET r!UUO MH
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