Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
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- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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SERVICE D'ÉTUDES 711
peu élastique. Au contraire, si on emploie un coagulant éner-
gique, l'acide acétique par exemple, l'aspect du caillot est entiè-
rement différent ; les flocons isolés ont complètement disparu,
le.réseau fibrillaire a des mailles très serrées et les chapelets rec-
tilignes des globules, constituant cette structure réticulaire, sont
très fins. Aujioint Je vue mécanique et élastique, le caoutchouc
présente aussi des propriétés entièrement différentes ; il est
extrêmement élastique, sa résistance est beaucoup plus grande.'
On voit, par ces quelques détails, l'avantage énorme que présen-
terait, au point de vue technologique, une méthode générale de
l'étude de la structure des caillots obtenus par des agents coa-
gulants différents; cette méthode, aurait, en outre, une autre supé-
riorité, celle de rapporter les observations soit à des déterrai-,
nations numériques, en ce qui concerne les propriétés élastiques,
soit à l'enregistrement photographique ou microphotographique,
en ce qui concerne la structure du caillot.
Signalons enfin que cette structure organisée des caillots de
latex bu de matières albuminoïdes peut très bien ne pas être liée
à un processus biochimique. Nous avons signalé que certains
colloïdes donnent lieu, eux aussi, à des phénomènes de cet ordre
(hydrate de fer, sélénium etc..). Sans faire intervenir un pro-
cessusbiochimique, on peut donner de ces faits une interprétation
purement physique. CURIE, qui a émis sur différents points de la
science des vues particulièrement profondes, a pensé, pour expli-
quer les propriétés dirigées de cristaux, que la tension superfi-
cielle, à- la surface de ces derniers, n'était pas ïa même sur toutes
les faces du cristal. Une semblable asymétrie supposée, pour
une micelle colloïdale, dont l'édifice.moléculaire est compliqué,
telle que celle des albumines, du caoutchouc, des résines, ou
même de certainssels minéraux, suffit pour expliquer l'alignement
en chapelet qui caractérise le phénomène de la coagulation.
Toute modification introduite par l'agent coagulant dans le jeu
des forces de cohésion doit donner lieu à des accolements de gra-
nules, en des endroits où la tension de surface est la plus élevée.
Cette supposition concernant Panisotropie des grains est, du reste,
en-quelque sorte confirmée par l'aspect microscopique qu'ils
offrent ; nous avons, en effet, signalé que ces grains présentent
rarement une forme sphérulée; le pi us souvent, ils offrent l'aspect
d'ellipsoïdes, qui sont quelquefois même assez allongés ; cette
forme particulière se rencontre dans beaucoup de suspensions ou
d'éinulsions.
peu élastique. Au contraire, si on emploie un coagulant éner-
gique, l'acide acétique par exemple, l'aspect du caillot est entiè-
rement différent ; les flocons isolés ont complètement disparu,
le.réseau fibrillaire a des mailles très serrées et les chapelets rec-
tilignes des globules, constituant cette structure réticulaire, sont
très fins. Aujioint Je vue mécanique et élastique, le caoutchouc
présente aussi des propriétés entièrement différentes ; il est
extrêmement élastique, sa résistance est beaucoup plus grande.'
On voit, par ces quelques détails, l'avantage énorme que présen-
terait, au point de vue technologique, une méthode générale de
l'étude de la structure des caillots obtenus par des agents coa-
gulants différents; cette méthode, aurait, en outre, une autre supé-
riorité, celle de rapporter les observations soit à des déterrai-,
nations numériques, en ce qui concerne les propriétés élastiques,
soit à l'enregistrement photographique ou microphotographique,
en ce qui concerne la structure du caillot.
Signalons enfin que cette structure organisée des caillots de
latex bu de matières albuminoïdes peut très bien ne pas être liée
à un processus biochimique. Nous avons signalé que certains
colloïdes donnent lieu, eux aussi, à des phénomènes de cet ordre
(hydrate de fer, sélénium etc..). Sans faire intervenir un pro-
cessusbiochimique, on peut donner de ces faits une interprétation
purement physique. CURIE, qui a émis sur différents points de la
science des vues particulièrement profondes, a pensé, pour expli-
quer les propriétés dirigées de cristaux, que la tension superfi-
cielle, à- la surface de ces derniers, n'était pas ïa même sur toutes
les faces du cristal. Une semblable asymétrie supposée, pour
une micelle colloïdale, dont l'édifice.moléculaire est compliqué,
telle que celle des albumines, du caoutchouc, des résines, ou
même de certainssels minéraux, suffit pour expliquer l'alignement
en chapelet qui caractérise le phénomène de la coagulation.
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des forces de cohésion doit donner lieu à des accolements de gra-
nules, en des endroits où la tension de surface est la plus élevée.
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en-quelque sorte confirmée par l'aspect microscopique qu'ils
offrent ; nous avons, en effet, signalé que ces grains présentent
rarement une forme sphérulée; le pi us souvent, ils offrent l'aspect
d'ellipsoïdes, qui sont quelquefois même assez allongés ; cette
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