Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1923-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1923 01 juin 1923
Description : 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187). 1923/06/01 (A16,N186)-1923/07/31 (A16,N187).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6153530m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 20/12/2010
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE 16e Année. - N° 186-187. Juin-Juillet 1923.
- TRAVAUX DU SERVICE D'ETUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES: le professeur F. HEIM.
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■ - - • INFORMATIONS 741
étrangère^ convoitaient la possession de cette terre, se décida à
y envoyer tin navire de guerre pour y arborer le pavillon national.
Mais il fallait ajouter à ce geste théorique une occupation effec-
tive du pays.
Il avait fort mauvaise réputation, ayant été dénommé par
Cook : terre de la désolation. Certaines publications officiéilèsdu
ministère des Colonies déclaraient même qu'il était presque inha-
bitable et n'avait aucun intérêt à être colonisé.
M. DE MAHY, ie si regretté député de la Réunion, qui fut vice-
président de la Chambre des députés et ministre de la Marine,
poussa M. BOSSIÈRÉ, armateur au Havre, à entreprendre la tâche
de coloniser Kerguelen, Malgré l'échec des premières expédi-
tions faites par MM. BOSSIÈBÈ, la Compagnie générale des Iles
Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, au capital de 8CKL000 francs,,
qui poursuit la tâche commencée par eux, possède aujourd'hui à
Port-Jeanne d'Arc (Kerguelen) une magnifique usine de dépe-
çage de phoques éléphants de mer, et de baleines. Cette usiné est
une des plus belles dû genre qui existe au monde.
L'exposition dé là Compagnie générale des Iles Kerguelen,
Saint-Paul et Amsterdam montra par des vues des établissements
français de Port-Jeanne d'Arc que la production dès huiles
d'éléphant de mer (sortes d'énormes phoques) s'y fait en grand,
mais que Kerguelen se trouve être, en quelque sorte, le trait
d'union entre les.grandes pêches de jadis et celles d'aujourd'hui.
Plusieurs tableaux, enposés par la Compagnie des Iles Ker-
guelen, Saint-Paul et Amsterdam, se rapportant en effet à la pêche
à la baleine franche telle qu'elle se faisait il y à une soixantaine
d'années, au harpon lancé à la main, d une pirogue, baleinière à
rames,- et la chasse aux baleinoptères telle qu'elle se pratique
actuellement par' des procédés modernes, au moyen de h irpons
et d'explosifs lancés au canon du bord de navires baleiniers à,
vapeur.
Ce rapprochement entre la pêche d'autrefois et celle d'aujour-
d'hui est rendu significatif par le fait que les promoteurs de
l'entreprise de Kerguelen, à qui le Gouvernement français à
confié la concession des îles, sont les fils de M. Emile BOSSIÈRÉ
du Havre qui, en 1867, fut le dernier armateur français armant
un baleinier à voiles ?
La qualité des huiles produites à Kerguelen est excellente
ainsi que le montre l'analyse des huiles de la dernière campagne
qui est la suivante : . •■ .
Bull. 180-187 ^-—~~ iS
étrangère^ convoitaient la possession de cette terre, se décida à
y envoyer tin navire de guerre pour y arborer le pavillon national.
Mais il fallait ajouter à ce geste théorique une occupation effec-
tive du pays.
Il avait fort mauvaise réputation, ayant été dénommé par
Cook : terre de la désolation. Certaines publications officiéilèsdu
ministère des Colonies déclaraient même qu'il était presque inha-
bitable et n'avait aucun intérêt à être colonisé.
M. DE MAHY, ie si regretté député de la Réunion, qui fut vice-
président de la Chambre des députés et ministre de la Marine,
poussa M. BOSSIÈRÉ, armateur au Havre, à entreprendre la tâche
de coloniser Kerguelen, Malgré l'échec des premières expédi-
tions faites par MM. BOSSIÈBÈ, la Compagnie générale des Iles
Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam, au capital de 8CKL000 francs,,
qui poursuit la tâche commencée par eux, possède aujourd'hui à
Port-Jeanne d'Arc (Kerguelen) une magnifique usine de dépe-
çage de phoques éléphants de mer, et de baleines. Cette usiné est
une des plus belles dû genre qui existe au monde.
L'exposition dé là Compagnie générale des Iles Kerguelen,
Saint-Paul et Amsterdam montra par des vues des établissements
français de Port-Jeanne d'Arc que la production dès huiles
d'éléphant de mer (sortes d'énormes phoques) s'y fait en grand,
mais que Kerguelen se trouve être, en quelque sorte, le trait
d'union entre les.grandes pêches de jadis et celles d'aujourd'hui.
Plusieurs tableaux, enposés par la Compagnie des Iles Ker-
guelen, Saint-Paul et Amsterdam, se rapportant en effet à la pêche
à la baleine franche telle qu'elle se faisait il y à une soixantaine
d'années, au harpon lancé à la main, d une pirogue, baleinière à
rames,- et la chasse aux baleinoptères telle qu'elle se pratique
actuellement par' des procédés modernes, au moyen de h irpons
et d'explosifs lancés au canon du bord de navires baleiniers à,
vapeur.
Ce rapprochement entre la pêche d'autrefois et celle d'aujour-
d'hui est rendu significatif par le fait que les promoteurs de
l'entreprise de Kerguelen, à qui le Gouvernement français à
confié la concession des îles, sont les fils de M. Emile BOSSIÈRÉ
du Havre qui, en 1867, fut le dernier armateur français armant
un baleinier à voiles ?
La qualité des huiles produites à Kerguelen est excellente
ainsi que le montre l'analyse des huiles de la dernière campagne
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