nécessairement sont approximatifs. Taisant descendre un puisatier indigène attaché à des cordes solides, je remontais des échantillons pris au fur et à mesure de la descente, mais des mouvements imprévus et l'incertitude du point exact du prélèvement ne permettent pas de précision plus grande et certains petits lits échappent à l'attention. Par ailleurs, beaucoup de Duits forés en pays maure sont coffrés assez •soigneusemen par les indigènes (avec des branches souples) pour que toute observation devienne impossible.
Nous sommes donc en présence de deux séries de formations :
a : des argiles et des grès tendres,
b : des .'formations sablo-argileuses plus récentes.
Dans toute la région Nord, les argiles apparaissent un peu calcarifères, de teinte blanche ou jaune. Vers le Niger, les argiles jaunes sableuses sont normalement recouvertes d'argiles bariolées rouges que l'on découvre au fond des puits sous la couche latéritique.
Vers l'Ouest, j'ai retrouvé ces argiles bariolées jusqu'à la ferme-école de Barouéli, à 90km. àl'E.-N.-E. deKoulikoro. Elles sont recouvertes de latérites et de conglomérats ferrugineux, et semblent postérieures aux argiles jaunes.
Vers l'Est, dans la région de Tombouctou, R. CHUDEAU a signalé aussi des sables argileux, des argiles et des grès tendres clans les puits d'Araouan, Bou Djebcha, El Moktar, Guir, etc ..
Les foiynations sablo-argileuses sont encore plus largement représentées : elles recouvrent non seulement les argiles profondesetles grès de Macina, mais elles s'étendent largement, dans le Hodh, (1) surtout dans l'Est et le Nord.
Les puits de Nara, avant d'atteindre les schistes, traversent 6 à-7 mètres de sables argileux contenant des concrétions calcarifères. En de nombreux endroits, des formations sem- blables, mais plus récentes contiennent des petits galets de latérite.
(i). R. Funoi*. Etude géologique dis Sahel soudanais. Rev. de Géo. phy. el de Géol. dyn. i93o, p.263-2ç,2, 20 fig.
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