Titre : Le Mois colonial et maritime : Organe de l'Action coloniale
Auteur : Action coloniale et maritime (France). Auteur du texte
Éditeur : L'Action coloniale (Paris)
Date d'édition : 1909-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344957149
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 avril 1909 01 avril 1909
Description : 1909/04/01 (A7,N74)-1909/04/30. 1909/04/01 (A7,N74)-1909/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32079270
Source : CIRAD, 2018-237394
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/04/2019
Septième Année
N° 74
Avril 1909
LE MOIS COLONIAL
et JVIaritime
POLITIQUE EXTÉRIEURE — AGRICULTURE — COMMERCE — INDUSTRIE
TRANSPORTS — NAVIGATION
LA QUESTION DE L’OUENZA
Nous sommes un singulier pays colonisateur. Nous possé
dons, outre mer, un immense empire, dont l’acquisition,
plus que toute autre circonstance, nous a relevés de nos dé
sastres de l’Année terrible. Cette « plus grande France »,
nous n’avons manqué ni d’explorateurs pour la découvrir,
ni de soldats pour la conquérir, ni d’administrateurs pour
l’organiser, ni, quoi qu’on en dise, de colons pour la mettre
en valeur. Nous avons applaudi à son annexion. Et mainte
nant qu’elle est à nous, l’opinion publique s’en désinté
resse, s’en dégoûte! Que l’Indo-Chine souffre d’un régime
fiscal intolérable, qui nous aliène les sympathies des popu
lations, et par là compromet la sécurité de notre établisse
ment en Asie ; que le Congo végète dans un état d’abandon
honteux; que la Nouvelle-Calédonie, abreuvée de vexations,
en soit à se demander s’il ne lui en coûte pas trop de rester
française; que l’essor économique de presque toutes nos
possessions soit arrêté indéfiniment par un système douanier
inique et absurde, — qui s’en soucie à Paris? Tous ces
grands intérêts, vus du Boulevard, paraissent si petits!
Passe de s'amuser quelques instants aux surprises d’une
affaire Légitimus! Des fraudes électorales, des échanges de
petits papiers entre les plus hauts représentants de l’auto
rité, des plaisanteries faciles sur les côtés pittoresques de
l’histoire, sur la couleur locale de ces potins, il y a du ra
goût.
Voilà ce que notre presse politique quotidienne trouve à
nous dire de notre vaste domaine colonial.
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N° 74
Avril 1909
LE MOIS COLONIAL
et JVIaritime
POLITIQUE EXTÉRIEURE — AGRICULTURE — COMMERCE — INDUSTRIE
TRANSPORTS — NAVIGATION
LA QUESTION DE L’OUENZA
Nous sommes un singulier pays colonisateur. Nous possé
dons, outre mer, un immense empire, dont l’acquisition,
plus que toute autre circonstance, nous a relevés de nos dé
sastres de l’Année terrible. Cette « plus grande France »,
nous n’avons manqué ni d’explorateurs pour la découvrir,
ni de soldats pour la conquérir, ni d’administrateurs pour
l’organiser, ni, quoi qu’on en dise, de colons pour la mettre
en valeur. Nous avons applaudi à son annexion. Et mainte
nant qu’elle est à nous, l’opinion publique s’en désinté
resse, s’en dégoûte! Que l’Indo-Chine souffre d’un régime
fiscal intolérable, qui nous aliène les sympathies des popu
lations, et par là compromet la sécurité de notre établisse
ment en Asie ; que le Congo végète dans un état d’abandon
honteux; que la Nouvelle-Calédonie, abreuvée de vexations,
en soit à se demander s’il ne lui en coûte pas trop de rester
française; que l’essor économique de presque toutes nos
possessions soit arrêté indéfiniment par un système douanier
inique et absurde, — qui s’en soucie à Paris? Tous ces
grands intérêts, vus du Boulevard, paraissent si petits!
Passe de s'amuser quelques instants aux surprises d’une
affaire Légitimus! Des fraudes électorales, des échanges de
petits papiers entre les plus hauts représentants de l’auto
rité, des plaisanteries faciles sur les côtés pittoresques de
l’histoire, sur la couleur locale de ces potins, il y a du ra
goût.
Voilà ce que notre presse politique quotidienne trouve à
nous dire de notre vaste domaine colonial.
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