Titre : La Terre marocaine : supplément agricole de "La Vie marocaine illustrée"
Auteur : Maroc. Ministère de l'agriculture. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.?] (Casablanca)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32876925r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A1,N6). 1931/11/01 (A1,N6).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k32013895
Source : CIRAD, 2018-237373
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
la terre marocaine
7
En pratique, et eonime le signale très justement M. Hardy, avec des tours d une
capacité supérieure à 200 m3, il ne semble pas possible de faire deux remplis
sages par an, au moins dans les conditions de la culture marocaine. En effet, la
végétation herbacée (vesce-avoine, fourrages spontanés, etc...) ne peut guère
être coupée, transportée et récoltée, que fin mars ou début d’avril, dans
les principales régions du Maroc ; la durée de remplissage étant d’un mois au
minimum, et celle de la transformation de deux mois, ce n’est donc que trois mois
après le fauchage, c’est-à-dire en juillet, que le fourrage devient disponible.
Or, les règles de l’alimentation animale indiquent que l’on ne doit pas donner
au bétail beaucoup plus de 5 % de son poids en « silage » ; les 170.000 kgs dispo
nibles dans la tour correspondent donc à 3.400.000 kgs. de cheptel et, dans le cas
d’une ferme européenne normale, possédant une centaine de bovins et 300 ovins, à
une consommation d’environ trois mois ; le silo ouvert en Juillet ne sera donc vide
qu’en Octobre, et, au plus tôt, fin Septembre, c’est-à-dire à une époque où il n’existe
plus de fourrages à ensiler ; il ne paraît donc pas possible de remplir deux fois
la même tour en l'espace d’une année. Une solution mixte consisterait à entretenir
deux silos métalliques de moyenne ou faible capacité, qu’on remplirait à des époques
différentes et qui permettraient, sans dou'.e, d’obtenir trois silages en un an ; cette
formule serait à envisager surtout dans les fermes d’élevage et dans les exploita
tions où les cultures fourragères de printemps et d’été sont prépondérantes : luzerne,
maïs, sorgho, tournesol, etc... ; la durée de l’alimentation à base de silage serait,
du même coup, prolongée et augmentée.
Quoi qu’il en soit et dans l’exemple actuel, le prix de revient de la tonne de
fourrage en silo métallique ressort à 98 fr. 50.
SILO-FOSSE
Ainsi que l'indique le tableau, le remplissage effectué, au début, avec
des plantes spontanées, puis avec de l’avoine et de l’orge en vert et de l’orge-vescc.
comme dans la tour métallique, a commencé le 4 Avril et a été terminé le 21. La
fermentation a été normale, malgré l’état d’humidité des plantes, et sa température
a varié de 49 à 54°. La masse enfouie a atteint 3 m. 25 de hauteur, représentant 99
mètres cubes, d'un poids de 78 tonnes (récoltés sur 3 hectares environ).
Les dépenses nécessitées par l’opération s’élèvent à :
A — 1) Récolte et Transport :
a) j.VIain-d’œuvre 2.747,25
b) Attelages, 21 chevaux et 114 bœufs 2.191,83
2) Ensileuse hache-fourrages, 21 h. 25 de travail à
7 kw. 355 (plus huile et graisse) 213,02
5.152,20
pour 78 tonnes, soit : = 66.30 par tonne
78 t.
5.152,10
auxquels il convient d'ajouter les frais d’amortissement de la fosse.
-— et la part de travail de l’ensilense, soit pour le silo :
1) 642 fr. sur 20 annuités et pour un prix de construction 642 »
de 8.000 francs.
66,30
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En pratique, et eonime le signale très justement M. Hardy, avec des tours d une
capacité supérieure à 200 m3, il ne semble pas possible de faire deux remplis
sages par an, au moins dans les conditions de la culture marocaine. En effet, la
végétation herbacée (vesce-avoine, fourrages spontanés, etc...) ne peut guère
être coupée, transportée et récoltée, que fin mars ou début d’avril, dans
les principales régions du Maroc ; la durée de remplissage étant d’un mois au
minimum, et celle de la transformation de deux mois, ce n’est donc que trois mois
après le fauchage, c’est-à-dire en juillet, que le fourrage devient disponible.
Or, les règles de l’alimentation animale indiquent que l’on ne doit pas donner
au bétail beaucoup plus de 5 % de son poids en « silage » ; les 170.000 kgs dispo
nibles dans la tour correspondent donc à 3.400.000 kgs. de cheptel et, dans le cas
d’une ferme européenne normale, possédant une centaine de bovins et 300 ovins, à
une consommation d’environ trois mois ; le silo ouvert en Juillet ne sera donc vide
qu’en Octobre, et, au plus tôt, fin Septembre, c’est-à-dire à une époque où il n’existe
plus de fourrages à ensiler ; il ne paraît donc pas possible de remplir deux fois
la même tour en l'espace d’une année. Une solution mixte consisterait à entretenir
deux silos métalliques de moyenne ou faible capacité, qu’on remplirait à des époques
différentes et qui permettraient, sans dou'.e, d’obtenir trois silages en un an ; cette
formule serait à envisager surtout dans les fermes d’élevage et dans les exploita
tions où les cultures fourragères de printemps et d’été sont prépondérantes : luzerne,
maïs, sorgho, tournesol, etc... ; la durée de l’alimentation à base de silage serait,
du même coup, prolongée et augmentée.
Quoi qu’il en soit et dans l’exemple actuel, le prix de revient de la tonne de
fourrage en silo métallique ressort à 98 fr. 50.
SILO-FOSSE
Ainsi que l'indique le tableau, le remplissage effectué, au début, avec
des plantes spontanées, puis avec de l’avoine et de l’orge en vert et de l’orge-vescc.
comme dans la tour métallique, a commencé le 4 Avril et a été terminé le 21. La
fermentation a été normale, malgré l’état d’humidité des plantes, et sa température
a varié de 49 à 54°. La masse enfouie a atteint 3 m. 25 de hauteur, représentant 99
mètres cubes, d'un poids de 78 tonnes (récoltés sur 3 hectares environ).
Les dépenses nécessitées par l’opération s’élèvent à :
A — 1) Récolte et Transport :
a) j.VIain-d’œuvre 2.747,25
b) Attelages, 21 chevaux et 114 bœufs 2.191,83
2) Ensileuse hache-fourrages, 21 h. 25 de travail à
7 kw. 355 (plus huile et graisse) 213,02
5.152,20
pour 78 tonnes, soit : = 66.30 par tonne
78 t.
5.152,10
auxquels il convient d'ajouter les frais d’amortissement de la fosse.
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1) 642 fr. sur 20 annuités et pour un prix de construction 642 »
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