Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 décembre 1922 01 décembre 1922
Description : 1922/12/01 (A2,N12)-1922/12/31. 1922/12/01 (A2,N12)-1922/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201369d
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Le Numéro : 0 fr. 50
Décembre 1922.
Deuxièm - Année. — N° 12.
I
nstitut
Col
onia
IF
rancais
CHRONIQUE MENSUELLE
| RÉDACTION & ADMINISTRATION J
La FRANCE chez elle l PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e ) t Les COLONIES chez elles
aux COLONIES TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86 en FRANCE
J Abonnements : Union postale, 6fr.; Etranger, 8 fr.
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LE TOURISME S’ORGANISE AUX COLONIES
l^isitcr notre doniauie colonial ocra demain nn devoir° et un émerveillemenu
Qu’a-t-on fait pour le tourisme colonial? Au vrai,
existe-t-il? Peut-il se développer, devenir accessible à la
moyenne classe, qui voyage autant pour se distraire que
pour s’instruire? Certes, et à beaucoup près, tout ce qu’il
serait souhaitable de voir réaliser ne l’est pas encore, mais
en Afrique du Nord, en Indochine, en Océanie, voire en
Guyane, on a, dès à présent, tenté quelque chose en faveur
du tourisme colonial.
De l’Algérie, nous ne dirons rien; l’aînée de notre
domaine africain est depuis longtemps organisée et assi-
duement fréquentée par le tourisme international. L’effort
plus jeune de nos pays de protectorat sollicite plus, avec
celui de nos possessions d’Afrique et d’Asie, la curiosité.
Au Maroc, l’organisation touristique, conçue en parfait
accord avec le TouVing-Club de France, peut être consi
dérée comme le modèle du genre. Un bureau central des
offices et bureaux économiques de la Direction de l’Agri
culture, du commerce et de la colonisation — créé depuis
le 3 novembre 1917 — centralise à la Résidence Générale
et étudie toutes les questions se rapportant au tourisme,
tant à l’intérieur du Maroc, qu’entre le Maroc et l’exté
rieur; il recherche tous les moyens propres à le développer,
à l’améliorer, etc. Ce bureau est secondé par un Comité
central du tourisme, sorte de Conseil mi-officiel, mi-privé,
présidé par le Secrétaire Général du protectorat, et com
posé, en outre des chefs des différents services de l’adminis
tration locale, des Présidents de la Société de Géographie
du Maroc et de VAutomobile-Club marocain, des agents
généraux pour le Maroc des Compagnies de navigation et
des Compagnies françaises de chemins de fer, des délégués
du Touring-Club de France au Maroc, etc.
Dans chaque région, pourvue d’oflices et de bureaux
économiques, les chefs de service assument le rôle d’agents
régionaux du tourisme et, dans les autres', ce rôle est dévolu
aux chefs de,s services municipaux ou à telle autorité dési
gnée, soit par le Contrôleur civil de la circonscription, soit
par l’autorité militaire suivant le cas. Tous sont tenus de
constituer un Comité régional, en vue de la mise en valeur
de l’exploitation du tourisme dans leur ressort. Ils s’appli
quent à bien connaître la région, à l’organiser, dans la
mesure de leurs moyens, pour en permettre une exploita
tion touristique aussi facile, agréable et complète que pos
sible, à fournir aux touristes tous les renseignements et
secours qui peuvent leur être utiles, à les attirer par une
publicité large,attrayante et productive, etc., etc. La liaison
-entre la colonie et la Métropole est faite par un délégué du
Touring-Club de France, qui se charge enfin de la propa
gande et de la publicité nécessaire.
Depuis longtemps déjà, le maréchal Lyautey a fait dres
ser un inventaire exact des sites et monuments qui cons
tituent le « capital touristique » du Maroc (1). Le Service
diss Antiquités, Beaux-Arts, et Monuments historiques
avait été créé par lui à cet effet, et il travaille activement à
rénover, par ailleurs, les arts indigènes, tout en s’attachant
à leur conserver leur caractère original, ainsi qu’à encou
rager les corporations marocaines en leur ouvrant des
débouchés.
En ce qui concerne la question hôtelière, base de toute
organisation touristique bien conçue, Rabat et Casablanca
sont dès maintenant en mesure de satisfaire la clientèle la
plus exigeante. Est prévue, en outre, la création immédiate
de beaux hôtels aux points terminus des lignes de chemins
de fer et dans les centres touristiques de première impor
tance, tels que Fez et Marrakech; dans les,autres, on envi
sage sagement de restaurer simplement certains hôtels déjà
existants, en leur imposant une tenue qui puisse les rendre
recommandables aux touristes. La constitution d’un Syn
dicat hôtelier, formé par les Etablissements de crédit et
patronné par le Protectorat, assurera enfin financièrement
(1) Cet inventaire est complété par une collection des films
cinématographique du Maroc et des principales cartes du bureau
topographique de Casablanca.
Décembre 1922.
Deuxièm - Année. — N° 12.
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aux COLONIES TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86 en FRANCE
J Abonnements : Union postale, 6fr.; Etranger, 8 fr.
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LE TOURISME S’ORGANISE AUX COLONIES
l^isitcr notre doniauie colonial ocra demain nn devoir° et un émerveillemenu
Qu’a-t-on fait pour le tourisme colonial? Au vrai,
existe-t-il? Peut-il se développer, devenir accessible à la
moyenne classe, qui voyage autant pour se distraire que
pour s’instruire? Certes, et à beaucoup près, tout ce qu’il
serait souhaitable de voir réaliser ne l’est pas encore, mais
en Afrique du Nord, en Indochine, en Océanie, voire en
Guyane, on a, dès à présent, tenté quelque chose en faveur
du tourisme colonial.
De l’Algérie, nous ne dirons rien; l’aînée de notre
domaine africain est depuis longtemps organisée et assi-
duement fréquentée par le tourisme international. L’effort
plus jeune de nos pays de protectorat sollicite plus, avec
celui de nos possessions d’Afrique et d’Asie, la curiosité.
Au Maroc, l’organisation touristique, conçue en parfait
accord avec le TouVing-Club de France, peut être consi
dérée comme le modèle du genre. Un bureau central des
offices et bureaux économiques de la Direction de l’Agri
culture, du commerce et de la colonisation — créé depuis
le 3 novembre 1917 — centralise à la Résidence Générale
et étudie toutes les questions se rapportant au tourisme,
tant à l’intérieur du Maroc, qu’entre le Maroc et l’exté
rieur; il recherche tous les moyens propres à le développer,
à l’améliorer, etc. Ce bureau est secondé par un Comité
central du tourisme, sorte de Conseil mi-officiel, mi-privé,
présidé par le Secrétaire Général du protectorat, et com
posé, en outre des chefs des différents services de l’adminis
tration locale, des Présidents de la Société de Géographie
du Maroc et de VAutomobile-Club marocain, des agents
généraux pour le Maroc des Compagnies de navigation et
des Compagnies françaises de chemins de fer, des délégués
du Touring-Club de France au Maroc, etc.
Dans chaque région, pourvue d’oflices et de bureaux
économiques, les chefs de service assument le rôle d’agents
régionaux du tourisme et, dans les autres', ce rôle est dévolu
aux chefs de,s services municipaux ou à telle autorité dési
gnée, soit par le Contrôleur civil de la circonscription, soit
par l’autorité militaire suivant le cas. Tous sont tenus de
constituer un Comité régional, en vue de la mise en valeur
de l’exploitation du tourisme dans leur ressort. Ils s’appli
quent à bien connaître la région, à l’organiser, dans la
mesure de leurs moyens, pour en permettre une exploita
tion touristique aussi facile, agréable et complète que pos
sible, à fournir aux touristes tous les renseignements et
secours qui peuvent leur être utiles, à les attirer par une
publicité large,attrayante et productive, etc., etc. La liaison
-entre la colonie et la Métropole est faite par un délégué du
Touring-Club de France, qui se charge enfin de la propa
gande et de la publicité nécessaire.
Depuis longtemps déjà, le maréchal Lyautey a fait dres
ser un inventaire exact des sites et monuments qui cons
tituent le « capital touristique » du Maroc (1). Le Service
diss Antiquités, Beaux-Arts, et Monuments historiques
avait été créé par lui à cet effet, et il travaille activement à
rénover, par ailleurs, les arts indigènes, tout en s’attachant
à leur conserver leur caractère original, ainsi qu’à encou
rager les corporations marocaines en leur ouvrant des
débouchés.
En ce qui concerne la question hôtelière, base de toute
organisation touristique bien conçue, Rabat et Casablanca
sont dès maintenant en mesure de satisfaire la clientèle la
plus exigeante. Est prévue, en outre, la création immédiate
de beaux hôtels aux points terminus des lignes de chemins
de fer et dans les centres touristiques de première impor
tance, tels que Fez et Marrakech; dans les,autres, on envi
sage sagement de restaurer simplement certains hôtels déjà
existants, en leur imposant une tenue qui puisse les rendre
recommandables aux touristes. La constitution d’un Syn
dicat hôtelier, formé par les Etablissements de crédit et
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(1) Cet inventaire est complété par une collection des films
cinématographique du Maroc et des principales cartes du bureau
topographique de Casablanca.
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