Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1922-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 mai 1922 01 mai 1922
Description : 1922/05/01 (A2,N5)-1922/05/31. 1922/05/01 (A2,N5)-1922/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201363x
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
Deuxième Année. — N° 5.
Le Numéro : 0 fr. 30
Mai 1922.
Institut Colonial i
rancais
CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e )
TÉLÉPHONE : CENTRAL o5-86
. t
1
Abonnements : Union postale, 3 fr. ; Etranger, 4 fr..|<Ç 1
Les COLONIES chez elles
en FRANCE
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LES FOIRES D’ÉCHANTILLONS ET LES TRANSACTIONS COLONIALES
LE SENS DF, NOTRE MANIFESTATION A LA FOIRE DE PARIS
Nous occupons, cette année, au Champ de Mars, une
grande partie du pavillon colonial, situé près de l'avenue
La Bourdonnais, et nous convions tous nos adhérents,
9lï ûs et lecteurs à venir nous y visiter, (i)
Pourquoi, d’accord en cela avec le Comité de la Foire
Paris, avons-nous élargi notre représentation à cette
^°ire où nous nous étions bornés, l'an dernier, à installer
u h bureau de documentation et de propagande? Ce n’est
P&s seulement pour nous conformer à notre devise : « La
France chez elle aux colonies, les colonies chez elles en
France » que nous avons rassemblé une figuration aussi
Rendue qu’il nous a été possible de le faire, de toutes les
colonies, des productions coloniales d’exportation en France
et aussi des productions métropolitaines d’importation aux
colonies. — Considérée sous son aspect pratique, immé
diat, la question de la mise en valeur des colonies nous est
^Pparue comme subordonnée avant tout, non pas à la seule
vulgarisation de leurs ressources, mais à leur choix, dans
1 ordre d’urgence et de facilité d’exploitation. Encore fal-
iait-il que ce choix résultât non point d’une désignation
ioute arbitraire, purement théorique ou scolastique, mais
d’une désignation expérimentale. Que faut-il à la France,
lue veut-elle d’abord dans cette niasse de richesses? A elle
de se prononcer par les demandes de ses commerçants, de
ses industriels, et ensuite l’effort de production — car on
Ue saurait trop le rappeler, il ne suffit pas de se baisser
Pour ramener d’un coup de filet miraculeux n’importe
quel trésor de. la Golconde coloniale — l’effort de produc
tion convenablement conseillé et renseigné, s’accomplira
^vec son rendement maximum.
Ce sont les foires d’échantillons qui permettront le
Uiieux, croyons-nous, au pays de réaliser son choix, si le
Uiarché colonial sait et veut y figurer comme il sied. Pour
Uoris, par conséquent, Institut colonial français, notre place
s y trouve marquée par la définition même de nos buts,
9ui nous commandent de rechercher les moyens d’aug-
uienter les transactions commerciales entre nos possessions
lointaines et la Métropole. Nous y devons occuper un poste
d aiguillage et de propulsion à la fois, parmi et vers les Of
fices et Agences des colonies. Et comme entre toutes ces
(x) Voir page 4i la Chronique de nos Exposants.
manifestations, la Foire de Paris était la moins fréquentée
jusqu’à ce jour par le producteur colonial, c’est là que notre
première action s’est ainsi extériorisée. Mais Faction com
porte toujours un enseignement, et déjà, d’avoir réussi,
avec beaucoup de difficultés, à organiser une ébauche de
figuration de l’ensemble du marché colonial d’exportation
vers la métropole et du marché métropolitain d’importa
tion aux colonies, s’est dégagée pour nous une philosophie
dont nous ne voudrions pas garder exclusivement le béné
fice. —
Que voyons-nous, en effet, dans l’état actuel de nos tran
sactions coloniales? Une stagnation, quand tout le monde
parle d’augmentation. Or, si à première vue, il semble tout
naturel que les producteurs coloniaux saisissent immédia
tement le moyen des foires d’échantillons pour se faire
connaître, en fait il n’en est rien. Loin qu’ils tentent
par la présentation répétée de produits encore trop souvent
peu connus, dans des manifestations qui attirent par leur
but les acheteurs, d’imprimer une puissante impulsion à
leurs opérations commerciales, on constate impartialement
qu’ils s’abstiennent encore beaucoup trop.
Depuis plusieurs années cependant, les agences écono
miques coloniales ont tenté un effort considérable dont il
faut hautement les féliciter, pour présenter à des conditions
exceptionnellement avantageuses pour les exposants, nos
productions coloniales. Cet effort n’a pas, jusqu’à ce jour,
donné les résultats qu’il méritait, ce n’est pas le diminuer
que de le reconnaître quand on s’est, comme nous venons
d’en faire l’expérience, heurté à des causes d’insuccès excep
tionnellement puissantes. Ce sont ces causes que nous
analyserons ici, avec le sentiment d’une tâche utile,
maintenant que notre essai personnel les a projetées pour
notre édification en pleine lumière. La principale réside
dans ce fait que la demande est supérieure à Voffre, et qu’en-
suite nous n’avons pas de produits types coloniaux dans la
majorité des cas, mais une multitude de formes, de qualités
et d’origines qui arrêtent toute commande importante.
Comment se font actuellement les achats de presque
tous les produits coloniaux? Uniquement aux Colonies
mêmes, par l’intermédiaire de maisons établies à la première
heure pour centraliser les produits, et organisées en France
pour conclure les marches avec les acheteurs. Et les condi-
fl
Le Numéro : 0 fr. 30
Mai 1922.
Institut Colonial i
rancais
CHRONIQUE MENSUELLE
La FRANCE chez elle
aux COLONIES
RÉDACTION & ADMINISTRATION
PARIS (2 e ) - 4, Rue Volney - PARIS (2 e )
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Les COLONIES chez elles
en FRANCE
LA VIE DE L’INSTITUT COLONIAL FRANÇAIS
LES FOIRES D’ÉCHANTILLONS ET LES TRANSACTIONS COLONIALES
LE SENS DF, NOTRE MANIFESTATION A LA FOIRE DE PARIS
Nous occupons, cette année, au Champ de Mars, une
grande partie du pavillon colonial, situé près de l'avenue
La Bourdonnais, et nous convions tous nos adhérents,
9lï ûs et lecteurs à venir nous y visiter, (i)
Pourquoi, d’accord en cela avec le Comité de la Foire
Paris, avons-nous élargi notre représentation à cette
^°ire où nous nous étions bornés, l'an dernier, à installer
u h bureau de documentation et de propagande? Ce n’est
P&s seulement pour nous conformer à notre devise : « La
France chez elle aux colonies, les colonies chez elles en
France » que nous avons rassemblé une figuration aussi
Rendue qu’il nous a été possible de le faire, de toutes les
colonies, des productions coloniales d’exportation en France
et aussi des productions métropolitaines d’importation aux
colonies. — Considérée sous son aspect pratique, immé
diat, la question de la mise en valeur des colonies nous est
^Pparue comme subordonnée avant tout, non pas à la seule
vulgarisation de leurs ressources, mais à leur choix, dans
1 ordre d’urgence et de facilité d’exploitation. Encore fal-
iait-il que ce choix résultât non point d’une désignation
ioute arbitraire, purement théorique ou scolastique, mais
d’une désignation expérimentale. Que faut-il à la France,
lue veut-elle d’abord dans cette niasse de richesses? A elle
de se prononcer par les demandes de ses commerçants, de
ses industriels, et ensuite l’effort de production — car on
Ue saurait trop le rappeler, il ne suffit pas de se baisser
Pour ramener d’un coup de filet miraculeux n’importe
quel trésor de. la Golconde coloniale — l’effort de produc
tion convenablement conseillé et renseigné, s’accomplira
^vec son rendement maximum.
Ce sont les foires d’échantillons qui permettront le
Uiieux, croyons-nous, au pays de réaliser son choix, si le
Uiarché colonial sait et veut y figurer comme il sied. Pour
Uoris, par conséquent, Institut colonial français, notre place
s y trouve marquée par la définition même de nos buts,
9ui nous commandent de rechercher les moyens d’aug-
uienter les transactions commerciales entre nos possessions
lointaines et la Métropole. Nous y devons occuper un poste
d aiguillage et de propulsion à la fois, parmi et vers les Of
fices et Agences des colonies. Et comme entre toutes ces
(x) Voir page 4i la Chronique de nos Exposants.
manifestations, la Foire de Paris était la moins fréquentée
jusqu’à ce jour par le producteur colonial, c’est là que notre
première action s’est ainsi extériorisée. Mais Faction com
porte toujours un enseignement, et déjà, d’avoir réussi,
avec beaucoup de difficultés, à organiser une ébauche de
figuration de l’ensemble du marché colonial d’exportation
vers la métropole et du marché métropolitain d’importa
tion aux colonies, s’est dégagée pour nous une philosophie
dont nous ne voudrions pas garder exclusivement le béné
fice. —
Que voyons-nous, en effet, dans l’état actuel de nos tran
sactions coloniales? Une stagnation, quand tout le monde
parle d’augmentation. Or, si à première vue, il semble tout
naturel que les producteurs coloniaux saisissent immédia
tement le moyen des foires d’échantillons pour se faire
connaître, en fait il n’en est rien. Loin qu’ils tentent
par la présentation répétée de produits encore trop souvent
peu connus, dans des manifestations qui attirent par leur
but les acheteurs, d’imprimer une puissante impulsion à
leurs opérations commerciales, on constate impartialement
qu’ils s’abstiennent encore beaucoup trop.
Depuis plusieurs années cependant, les agences écono
miques coloniales ont tenté un effort considérable dont il
faut hautement les féliciter, pour présenter à des conditions
exceptionnellement avantageuses pour les exposants, nos
productions coloniales. Cet effort n’a pas, jusqu’à ce jour,
donné les résultats qu’il méritait, ce n’est pas le diminuer
que de le reconnaître quand on s’est, comme nous venons
d’en faire l’expérience, heurté à des causes d’insuccès excep
tionnellement puissantes. Ce sont ces causes que nous
analyserons ici, avec le sentiment d’une tâche utile,
maintenant que notre essai personnel les a projetées pour
notre édification en pleine lumière. La principale réside
dans ce fait que la demande est supérieure à Voffre, et qu’en-
suite nous n’avons pas de produits types coloniaux dans la
majorité des cas, mais une multitude de formes, de qualités
et d’origines qui arrêtent toute commande importante.
Comment se font actuellement les achats de presque
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