Titre : Chronique mensuelle / L'Institut colonial français
Auteur : Institut colonial français (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327925070
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 août 1921 01 août 1921
Description : 1921/08/01 (A1,N3). 1921/08/01 (A1,N3).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k3201355c
Source : CIRAD, 2018-238761
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 10/02/2019
A SAINT-PIERRE ET MIQUELON
Une heureuse nomination est celle de M. Bonnecarrère au poste
d’administrateur de cette colonie, qui peut se féliciter d’avoir été
ainsi tout à fait favorisée.
Car M. Bonnecarrère — un jeune, puisqu’il a 45 ans à peine —
allie à une aménité toujours souriante, de rares qualités de pondé
ration, de jugement, d’expérience et d’érudition coloniales, — qua
lités qu’il avait déjà fait hautement apprécier au Dahomey où il
fut administrateur, puis secrétaire général.
COLONIES ÉTRANGÈRES
AU CONGO BELGE
Or et diamants. — Pendant l’année ,1920, nos amis belges ont
exporté 5.045 kilos d’or, presque le double du chiffre atteint par
notre Guyane, soit une valeur d’environ 36 millions et demi de
francs.
Quant aux diamants, ils en ont exporté 274.103 carats pour une
valeur d’environ 35 millions 600.000 francs. Et nous ? Nos colonies
sont donc si pauvres en diamants ?
Avez-vous su que...
le Gouverneur belge est très préoccupé de la formation d’un
mouvement pan-nègre, d’ores et déjà fortement constitué, et dont
l’action d’abord limitée au Congo Belge, s’étendrait promptement
à nos Colonies de l’A.O.F. et de l’A.E.F., suivant un plan mûre
ment conçu? Sous les expresses réserves, cependant...
★
★ ★
le Gouverneur Général de l’Indo-Chine a demandé à M. de
Fleuriau, Ministre de France à Pékin, qui doit incessamment
rejoindre son poste par le paquebot des Messageries Maritimes
Atlantique, de vouloir bien s’arrêter dans notre Colonie d’Fx-
trême-Orient, où des réceptions et des fêtes seront organisées en son
honneur ?
Nous croyons savoir que le distingué diplomate aurait accepté
l’invitation de M. Long. Puisse-t-il résulter des entretiens dont
cette halte sera l’occasion, d’heureux accords pour notre influence
dans le grand Etat voisin, et pour la prospérité toujours plus grande
de notre magnifique Colonie.
’ ★
★ ★
la propagande -coloniale allemande est plus intense que jamais ?
D’une brochure récemment éditée à Berlin, nous extrayons le pas
sage suivant :
« Nos colonies 11e sont sans doute pas définitivement perdues
« pour nous. Nos colons et nos ingénieurs y reviendront d'ailleurs,
« même sous l’administration des vainqueurs. Notre Comité d’Eco-
« nomie coloniale, si actif de 1896 à 1914, compte aujourd’hui
« 1.200 membres environ. D’accord avec le Gouvernement, il s’at-
« tache actuellement à approvisionner la République d’Empire en
« matières premières et à stimuler les entreprises germaniques dans
« les contrées soumises à nos anciens ennemis. »
La menace non dissimulée que révèle cette prose d’un certain
doktor vSupf mérite d’être sérieusement méditée par les Alliés. Un
processus éminemment simple s’offre, en tout cas, pour l’éluder.
Refusons-nous systématiquement à accueillir, dans nos colonies, les
offres commerciales des Allemands, quelque alléchantes qu’elles
soient.
NOS ENQUETES
L’abondance des matières nous contraint cette fois encore de renon
cer à publier les réponses reçues. Nous nous en excusons auprès de
nos aimables correspondants qui auront du moins le plaisir de se
retrouver plus nombreux et d’avis plus divers dans une prochaine
On nous écrit :
Paris, 30 juillet 1921.
Monsieur le Secrétaire Général,
Puisque la question de l’influence française en Chine a été mise à l’ordre
du jour, par les déplorables événements d’ordre financier qui ont attiré de
ce côté l’attention des capitalistes français, permettez-moi de vous demander
l’hospitalité de vos colonnes au sujet du territoire de Kouang-Tchéou-Wan-
Cette enclave de la province chinoièe du Kouang-Tong, nous a été con
cédée à bail pour 99 ans, en 1898, comme vous le savez.
Il était alors question d’y constituer un vaste dépôt de charbon, d’y amé
nager un port important ; de relier le port à l’hinterland chinois par un
chemin de fer, pour drainer chez nous les produits du sud du Kouang-Tong
La baie est, en effet, longue de plusieurs milles marins et assez profonde
pour que les navires d’un certain tonnage y aient accès.
Des considérations diverses ont fait avorter ce programme. On ne peut
que le déplorer, avec tous les Administrateurs en Chef qui se sont succédé
à Kouang-Tchéou-Wan.
Néanmoins, tellement évidente est l’importance de notre concession, en
tant que port de transit, que trois bateaux chinois affrétés par des arma
teurs portugais de Macao, viennent s’y approvisionner chaque semaine à
Tché-Koum, Téhékam et à Fort-Bavard, des produits d’exportation de l’hin
terland chinois ; de bétail et de volaille, notamment.
Si l’on se décidait enfin à doter Fort-Bayard de quais, d’entrepôts et d’un
appontement suffisant, le mouvement du transit serait promptement décuplé
et notre concession deviendrait vite le grand port qu’elle mérite d’être, à
mi-route de Haïphong et de Hong-Kong.
Les Anglais à Weï-Ha-Weï et à Hong-Kong, les Portugais à Macao
avant la guerre, les Allemands à Kia-Tchéou, n'ont rien négligé, eux, pour
transformer ces enclaves chinoises en ports prospères. La France, si elle
sait vouloir, réussira encore plus aisément à Kouang-Tchéou-Wam, puisque
la nature a déjà accompli, à elle seule, la moitié de l’effort nécessaire.
Les Chinois seraient les premiers à nous savoir gré de ces perfectionne-
men s et la parallèle qu’ils sont conduits à établir entre les nations euro
péennes, depuis que celles-ci sont installées en Extrême-Orient, ne serait
pas, pour une fois, à notre désavantage.
Veuillez agréer... f
BIBLIOGRAPHIE
Los Informations de l’Agence économique de Madagascar. — La
presse coloniale a fait à l’envi l’éloge du premier fascicule des « Infor
mations » de l’Agence économique de Madagascar. Nous nous en vou
drions de rester isolés, dans ce concert de félicitations.
D’une tenue parfaite, d’une documentation sobre et substantielle, ce
bulletin est aussi utile qu’il est possible de le désirer. Il fait le plus
grand honneur à celui qui l’a conçu dans ®a « forme et teneur », et
nous ne pouvons que féliciter M. Pelletier du résultat obtenu par-son
premier essai qui est un coup de maître.
L'importation en France et dans nos colonies de l’Afrique du Nord des
Bris de la Côte d Ivoire. Editions de l’Agence Economique de
l’A. O. F.
Tout est à retenir de cette brochure, et le plus inexpérimenté des
coloniaux s’y intéresserait. On sent que .M. François a présidé à son
élaboration et à sa mise sur chantier, car ce petit travail marque
à chacune de ses pages avec son haut savoir, l’esiprit d’initiative et de
pratique qui ani'me son inspirateur. S. M.
T
1° COMPAGNIE
DES MESSAGERIES MARITIMES
De Marseille, le 18 août, pour Alexandrie, Port-
Saïd (facultativement) Jaffa, (facultativement)
Caïffa (facultivement) Beyrouth, Caïffa, (faculta
tivement) Jaffa, Port-Saïd, Alexandrie, par le Lo-
f tus. — Le T2 août, par L’Armand-B éhic, le 26 août,
par le Général-Galliéni, pour Port-Saïd, Djibouti,
Colombo, Singapore, Saïgon, Hong-Kong, Shan-
gaï, Kobe, Yokohama. — Le 31 août, pour Port-
Saïd, Suez, Djibouti, Mombasa, Zanzibar, Mayotte,
Majunga, Nossi-Bé, Diégo-Suarez, Tamatave, La
Réunion, Maurice, La Réunion, Tamatave, Sainte-
Marie, Diégo-Suarez, Aden, Djiborrti, Suez, Port-
Saïd, par le Dumbea. — Le 2 août, pour Takou,
par le Docteur-Pierre-Benoît. — De Dunkerque
vers le 12 août, du Havre vers le 16 août, de La
Pallice vers le 20 août, pour Alexandrie, Port-
Saïd, Colombo, Pondichéry, Singapore, Saïgon,
Shangaï, Extrême-Orient, par le Commandant-
Dorise (Ligne commerciale d’Extrême-Orient).
2° COMPAGNIE
GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE
La Compagnie organise un nouveau service
commercial sur El-Kénitra (Maroc), au départ de
*
Rouen et de Bordeaux par le cargo Graville (tous
les mois, dernier départ 18 et 30 juillet).
De Saint-Nazaire, le 2 août, pour la Guadeloupe,
la Martinique, la Guyane, et Colon, par le Haïti.
— De Bordeaux, le 25 août, pour la même destina
tion, par Le Pérou. — Un vapeur de charge : du
Plavre, le 7 août; de Bordeaux, le 12 août, pour la
Guadeloupe et la Martinique. — Le 4 août, par
le Volubilis, le 11 août, par le Figuig, pour Bor
deaux, Casablanca. — Tous les samedis, pour
Oran. — Tous les lundis, pour Bône, Philippeville.
— Tous les mercredis, pour la Tunisie.
3° CHARGEURS RÉUNIS
Du Havre, le 2 août, de Bordeaux, le 10 août,
pour Téuériffe, Dakar, Conakry, Tabou, Çrand-
Bassam, Cotonou, Douala, Libreville, Port-Gentil,
par le Casamance. — D’Anvers, le 25 août, de Dun
kerque, le 28 août, du Havre, le 2 septembre, de
Bordeaux, le 10 septembre, pour Ténériffe, Dakar,
Conakry, Monrovia, Tabou, Grand-Drewin, Grand-
Bassam, Âssinie, Lomé, Cotonou, Douala, Libre
ville, Port-Gentil, par le Dahomey. — De Bordeaux,
le 17 août, à 17 heures, pour Dakar, Conakry, Ta
bou, Grand-Bassam, Lomé, Cotonou, Souellaba
(Douala), Libreville, Port-Gentil, (Sette), Cama,
Mayumba, Loango, (faculté de transbordement),
par Banane, Borna, Matadi, par l’Europe. — Du
Flavre, le 3 août, de Bordeaux, le ro août, de
Marseille, le 22 août, pour Port-Saïd, Djibouti, Co
lombo, Singapore, Saïgon, Tourane, Haïphong,
par le Dalny.
4° SOCIÉTÉ NAVALE DE L’OUEST
D’Hambourg le 15, d’Anvers le 19, du Havre le
26, de Bordeaux le 31 août, pour Las-Palntas, Da
kar, Tabou, Sassandra, Grand-Lahou, Grand-Bas
sam, Assinie, Seccondee, Accra, Lomé, Cotonou,
Lagos, Duala, Borna, Matadi, Bas-Kouilou, Port-
Gentil, par le Saint-Firmin. — De Rouen le
1 e1 ' août, pour Oran, Alger et les ports de la côte
en transbordement, par le Saint-Ambroise. —
D’Anvers le 2 août, pour Alger, Bizerte, Marseille,
par le Saint-Paul. — Du Havre le 19 septembre,
pour Tanger, Casablanca, Fedalah, Mazagan, Mo-
gador, Safi, par le Saint-Barthélemy. — D’Anvers
le 2 août, pour Alger, Bizerte, Marseille, Naples,
Cataue, Malte, Alexandrie, Port-Saïd, Beyrouth,
lexandrette, Mersina et tous les ports de la Syrie
et de la Cilicie en transbordement, par le Saint-
Paul.
5° COMPAGNIE HAVRAISE PÉNINSULAIRE
De Marseille, vers le 15 août, pour Port-Saïd,
Djibouti, Diégo-Suarez, Tamatave, La Réunion,
l’île-Maurice, par la Ville-de-Strasbourg.
L’imprimeur-1:éi nul : R. Tançrède
ci, r.ie dj \ ci iieiui, Paris
ransports et Courriers
Une heureuse nomination est celle de M. Bonnecarrère au poste
d’administrateur de cette colonie, qui peut se féliciter d’avoir été
ainsi tout à fait favorisée.
Car M. Bonnecarrère — un jeune, puisqu’il a 45 ans à peine —
allie à une aménité toujours souriante, de rares qualités de pondé
ration, de jugement, d’expérience et d’érudition coloniales, — qua
lités qu’il avait déjà fait hautement apprécier au Dahomey où il
fut administrateur, puis secrétaire général.
COLONIES ÉTRANGÈRES
AU CONGO BELGE
Or et diamants. — Pendant l’année ,1920, nos amis belges ont
exporté 5.045 kilos d’or, presque le double du chiffre atteint par
notre Guyane, soit une valeur d’environ 36 millions et demi de
francs.
Quant aux diamants, ils en ont exporté 274.103 carats pour une
valeur d’environ 35 millions 600.000 francs. Et nous ? Nos colonies
sont donc si pauvres en diamants ?
Avez-vous su que...
le Gouverneur belge est très préoccupé de la formation d’un
mouvement pan-nègre, d’ores et déjà fortement constitué, et dont
l’action d’abord limitée au Congo Belge, s’étendrait promptement
à nos Colonies de l’A.O.F. et de l’A.E.F., suivant un plan mûre
ment conçu? Sous les expresses réserves, cependant...
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le Gouverneur Général de l’Indo-Chine a demandé à M. de
Fleuriau, Ministre de France à Pékin, qui doit incessamment
rejoindre son poste par le paquebot des Messageries Maritimes
Atlantique, de vouloir bien s’arrêter dans notre Colonie d’Fx-
trême-Orient, où des réceptions et des fêtes seront organisées en son
honneur ?
Nous croyons savoir que le distingué diplomate aurait accepté
l’invitation de M. Long. Puisse-t-il résulter des entretiens dont
cette halte sera l’occasion, d’heureux accords pour notre influence
dans le grand Etat voisin, et pour la prospérité toujours plus grande
de notre magnifique Colonie.
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la propagande -coloniale allemande est plus intense que jamais ?
D’une brochure récemment éditée à Berlin, nous extrayons le pas
sage suivant :
« Nos colonies 11e sont sans doute pas définitivement perdues
« pour nous. Nos colons et nos ingénieurs y reviendront d'ailleurs,
« même sous l’administration des vainqueurs. Notre Comité d’Eco-
« nomie coloniale, si actif de 1896 à 1914, compte aujourd’hui
« 1.200 membres environ. D’accord avec le Gouvernement, il s’at-
« tache actuellement à approvisionner la République d’Empire en
« matières premières et à stimuler les entreprises germaniques dans
« les contrées soumises à nos anciens ennemis. »
La menace non dissimulée que révèle cette prose d’un certain
doktor vSupf mérite d’être sérieusement méditée par les Alliés. Un
processus éminemment simple s’offre, en tout cas, pour l’éluder.
Refusons-nous systématiquement à accueillir, dans nos colonies, les
offres commerciales des Allemands, quelque alléchantes qu’elles
soient.
NOS ENQUETES
L’abondance des matières nous contraint cette fois encore de renon
cer à publier les réponses reçues. Nous nous en excusons auprès de
nos aimables correspondants qui auront du moins le plaisir de se
retrouver plus nombreux et d’avis plus divers dans une prochaine
On nous écrit :
Paris, 30 juillet 1921.
Monsieur le Secrétaire Général,
Puisque la question de l’influence française en Chine a été mise à l’ordre
du jour, par les déplorables événements d’ordre financier qui ont attiré de
ce côté l’attention des capitalistes français, permettez-moi de vous demander
l’hospitalité de vos colonnes au sujet du territoire de Kouang-Tchéou-Wan-
Cette enclave de la province chinoièe du Kouang-Tong, nous a été con
cédée à bail pour 99 ans, en 1898, comme vous le savez.
Il était alors question d’y constituer un vaste dépôt de charbon, d’y amé
nager un port important ; de relier le port à l’hinterland chinois par un
chemin de fer, pour drainer chez nous les produits du sud du Kouang-Tong
La baie est, en effet, longue de plusieurs milles marins et assez profonde
pour que les navires d’un certain tonnage y aient accès.
Des considérations diverses ont fait avorter ce programme. On ne peut
que le déplorer, avec tous les Administrateurs en Chef qui se sont succédé
à Kouang-Tchéou-Wan.
Néanmoins, tellement évidente est l’importance de notre concession, en
tant que port de transit, que trois bateaux chinois affrétés par des arma
teurs portugais de Macao, viennent s’y approvisionner chaque semaine à
Tché-Koum, Téhékam et à Fort-Bavard, des produits d’exportation de l’hin
terland chinois ; de bétail et de volaille, notamment.
Si l’on se décidait enfin à doter Fort-Bayard de quais, d’entrepôts et d’un
appontement suffisant, le mouvement du transit serait promptement décuplé
et notre concession deviendrait vite le grand port qu’elle mérite d’être, à
mi-route de Haïphong et de Hong-Kong.
Les Anglais à Weï-Ha-Weï et à Hong-Kong, les Portugais à Macao
avant la guerre, les Allemands à Kia-Tchéou, n'ont rien négligé, eux, pour
transformer ces enclaves chinoises en ports prospères. La France, si elle
sait vouloir, réussira encore plus aisément à Kouang-Tchéou-Wam, puisque
la nature a déjà accompli, à elle seule, la moitié de l’effort nécessaire.
Les Chinois seraient les premiers à nous savoir gré de ces perfectionne-
men s et la parallèle qu’ils sont conduits à établir entre les nations euro
péennes, depuis que celles-ci sont installées en Extrême-Orient, ne serait
pas, pour une fois, à notre désavantage.
Veuillez agréer... f
BIBLIOGRAPHIE
Los Informations de l’Agence économique de Madagascar. — La
presse coloniale a fait à l’envi l’éloge du premier fascicule des « Infor
mations » de l’Agence économique de Madagascar. Nous nous en vou
drions de rester isolés, dans ce concert de félicitations.
D’une tenue parfaite, d’une documentation sobre et substantielle, ce
bulletin est aussi utile qu’il est possible de le désirer. Il fait le plus
grand honneur à celui qui l’a conçu dans ®a « forme et teneur », et
nous ne pouvons que féliciter M. Pelletier du résultat obtenu par-son
premier essai qui est un coup de maître.
L'importation en France et dans nos colonies de l’Afrique du Nord des
Bris de la Côte d Ivoire. Editions de l’Agence Economique de
l’A. O. F.
Tout est à retenir de cette brochure, et le plus inexpérimenté des
coloniaux s’y intéresserait. On sent que .M. François a présidé à son
élaboration et à sa mise sur chantier, car ce petit travail marque
à chacune de ses pages avec son haut savoir, l’esiprit d’initiative et de
pratique qui ani'me son inspirateur. S. M.
T
1° COMPAGNIE
DES MESSAGERIES MARITIMES
De Marseille, le 18 août, pour Alexandrie, Port-
Saïd (facultativement) Jaffa, (facultativement)
Caïffa (facultivement) Beyrouth, Caïffa, (faculta
tivement) Jaffa, Port-Saïd, Alexandrie, par le Lo-
f tus. — Le T2 août, par L’Armand-B éhic, le 26 août,
par le Général-Galliéni, pour Port-Saïd, Djibouti,
Colombo, Singapore, Saïgon, Hong-Kong, Shan-
gaï, Kobe, Yokohama. — Le 31 août, pour Port-
Saïd, Suez, Djibouti, Mombasa, Zanzibar, Mayotte,
Majunga, Nossi-Bé, Diégo-Suarez, Tamatave, La
Réunion, Maurice, La Réunion, Tamatave, Sainte-
Marie, Diégo-Suarez, Aden, Djiborrti, Suez, Port-
Saïd, par le Dumbea. — Le 2 août, pour Takou,
par le Docteur-Pierre-Benoît. — De Dunkerque
vers le 12 août, du Havre vers le 16 août, de La
Pallice vers le 20 août, pour Alexandrie, Port-
Saïd, Colombo, Pondichéry, Singapore, Saïgon,
Shangaï, Extrême-Orient, par le Commandant-
Dorise (Ligne commerciale d’Extrême-Orient).
2° COMPAGNIE
GÉNÉRALE TRANSATLANTIQUE
La Compagnie organise un nouveau service
commercial sur El-Kénitra (Maroc), au départ de
*
Rouen et de Bordeaux par le cargo Graville (tous
les mois, dernier départ 18 et 30 juillet).
De Saint-Nazaire, le 2 août, pour la Guadeloupe,
la Martinique, la Guyane, et Colon, par le Haïti.
— De Bordeaux, le 25 août, pour la même destina
tion, par Le Pérou. — Un vapeur de charge : du
Plavre, le 7 août; de Bordeaux, le 12 août, pour la
Guadeloupe et la Martinique. — Le 4 août, par
le Volubilis, le 11 août, par le Figuig, pour Bor
deaux, Casablanca. — Tous les samedis, pour
Oran. — Tous les lundis, pour Bône, Philippeville.
— Tous les mercredis, pour la Tunisie.
3° CHARGEURS RÉUNIS
Du Havre, le 2 août, de Bordeaux, le 10 août,
pour Téuériffe, Dakar, Conakry, Tabou, Çrand-
Bassam, Cotonou, Douala, Libreville, Port-Gentil,
par le Casamance. — D’Anvers, le 25 août, de Dun
kerque, le 28 août, du Havre, le 2 septembre, de
Bordeaux, le 10 septembre, pour Ténériffe, Dakar,
Conakry, Monrovia, Tabou, Grand-Drewin, Grand-
Bassam, Âssinie, Lomé, Cotonou, Douala, Libre
ville, Port-Gentil, par le Dahomey. — De Bordeaux,
le 17 août, à 17 heures, pour Dakar, Conakry, Ta
bou, Grand-Bassam, Lomé, Cotonou, Souellaba
(Douala), Libreville, Port-Gentil, (Sette), Cama,
Mayumba, Loango, (faculté de transbordement),
par Banane, Borna, Matadi, par l’Europe. — Du
Flavre, le 3 août, de Bordeaux, le ro août, de
Marseille, le 22 août, pour Port-Saïd, Djibouti, Co
lombo, Singapore, Saïgon, Tourane, Haïphong,
par le Dalny.
4° SOCIÉTÉ NAVALE DE L’OUEST
D’Hambourg le 15, d’Anvers le 19, du Havre le
26, de Bordeaux le 31 août, pour Las-Palntas, Da
kar, Tabou, Sassandra, Grand-Lahou, Grand-Bas
sam, Assinie, Seccondee, Accra, Lomé, Cotonou,
Lagos, Duala, Borna, Matadi, Bas-Kouilou, Port-
Gentil, par le Saint-Firmin. — De Rouen le
1 e1 ' août, pour Oran, Alger et les ports de la côte
en transbordement, par le Saint-Ambroise. —
D’Anvers le 2 août, pour Alger, Bizerte, Marseille,
par le Saint-Paul. — Du Havre le 19 septembre,
pour Tanger, Casablanca, Fedalah, Mazagan, Mo-
gador, Safi, par le Saint-Barthélemy. — D’Anvers
le 2 août, pour Alger, Bizerte, Marseille, Naples,
Cataue, Malte, Alexandrie, Port-Saïd, Beyrouth,
lexandrette, Mersina et tous les ports de la Syrie
et de la Cilicie en transbordement, par le Saint-
Paul.
5° COMPAGNIE HAVRAISE PÉNINSULAIRE
De Marseille, vers le 15 août, pour Port-Saïd,
Djibouti, Diégo-Suarez, Tamatave, La Réunion,
l’île-Maurice, par la Ville-de-Strasbourg.
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