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BULLETIN ])U COMITÉ
pas seulement d’exposer le résultat brutal de
leurs travaux de levé ou de dessin, mais encore
d expliquer comment ils avaient conduit ces tra
vaux. Ce sont ces présentations dont il sera fait
état ci-après.
Oeux Cartes d’ensemble de l'Afrique à l'é
chelle de 1 /5.000.000 ont été soumises au Con
grès. I/une, présentée par le lieutenant-colonel
de Martonhe par ordre du général Bellot, direc
teur du Service géographique de l’Armée fran
çaise, est publiée par cet établissement en 5
feuilles et 2 demi-feuilles (1). L’autre est une
carte murale hypsométrique, d’un seul tenant,
dressée en Belgique, par MM. Laude et A.- de
Sehaepmeesters ; elle était présentée par M.
Fourmarier, professeur à l’Université de Liè
ge (2).
Pour l’Algérie, M. de Flotte de Boquevaire
présenta lui-même le grand Atlas d’Algérie-Tu
nisie publié chez Carbonel à Alger, dontcicules sont actuellement parus, et M. F.-F. Gau
tier son Album photographique des Roehers de
Sel, accompagné d’un levé topographique à
1/2.500 du Bocher de sel de Djelfa.
Le capitaine de vaisseau Bomagna, directeur
de l’Institut hydrographique de la Marine royale
italienne à Cènes, présente huit cartes marines
du Golfe de la Syrie en Méditerranée.
Le lieutenant-colonel de Martonne montre
comment a été dressée et publiée, de 1022 à
1020, la Carte de reconnaissance de VA.O.F. en
.30 feuilles à 1/500.000 couvrant 2.100.000 kilo
mètres carrés environ. C’est la première carte à
une aussi grande échelle englobant la majeure
partie de l’Afrique occidentale (3).
Le lieutenant-colonell Laborde expose !'avan
cement des travaux de la Carte régulière de Ma
dagascar à 1/100.000, ainsi que des levés topo
graphiques à grande échelle entrepris dans cette
colonie, rentrant tous dans le nouveau système
de projection auquel il a déjà été fait allusion
ci-dessus.
M. Babet montre un certain nombre de feuil
les à 1/200.000 (une imprimée et 3 en minutes
provisoires) qu il a dressées pour serv ir de fond
à ses relevés géologiques dans la région du Niari
et du iDjoué, avec une. carte d’ensemble a
1 /500.000 résultant de la réduction des précé
dentes, extraite de son ouvrage récent : « Etude
géologique de la zone du Chemin de fer Congo-
Océan » (4). Il montre ensuite d’autres cartes
de la meme région à 1/250.000. en cours d’éta
blissement par le Service des Mines de 1 A.E.F.,
sous la direction de M. Lombard. Tous ces do
cuments figuraient par ailleurs dans l’exposition
(1) On en trouvera les caractéristiques dans le Rapport sur
les travaux exécutas eu 10-38 et 1920, par le 8. G. A., pages
03 et suivantes.
(2) On peut la voix à l’Exposition coloniale de Vincennes,
au pavillon du Congo belge.
t3) La Carte île reconnaissance de VA.O.F. à 1/500.000 est
éditée par MM. Barrère (18 feuilles) et Blondei-la-Rougerv
(12 feuilles), éditeurs à Paris, et enfin (<> feuilles) par le Ser
vice. géographique de l’Armée,
(4) Un vol. in-8", Larose, édit, à Paris, 1930.
cartographique doul il a été question plus haut,
organisée dans le vestibule et. la salle de récep
tion de I Institut de géographie.
I ne troisième présentation de cartes et plans,
concernant toujours sensiblement la même zone,
avait été annoncée avant le Congrès par le grou
pement de sociétés réunies sous le nom, de :
<( Consortium minier Congo-Aiari » : celte pré
sentation n’a pas en lien (1).
Ainsi trois services différents sont attelés si
multanément à la cartographie de la partie la
plus intéressante de F A. F.IF., dont ils donnent
chacun pour son compte, à des échelles diffé
rentes, et dans des coupures différentes, des re-
présentations non concordantes. Cette juxtapo
sition de travaux disparates, dont chacun indi-
j viduellement n'est pas sans mérites, souligna la
j dispersion d’efforts et le manque d hoinogénéi-
I lé qui caractérisent la cartographie actuclllc de
F MF .F. (2).
Quelle différence avec la belle réalisation doul
la colonie voisine, le Congo Belge, nous donne
l'exemple par l’Atlas du Katanga dont les deux
premiers fascicules ont été présentés par M. Mau
rice Bobert, chef du Service géographique et
géologique du Comité spécial du Katanga (3) !
M. Dreyfuss, doul il a été déjà question plus
haut, a produit une minute manuscrite à
1/200.000, d’une Carte de la Côte française des
Somalis, résultant de ses propres itinéraires. Il
a fait remarquer que son travail révèle, dans la
carte de M. A. Meunier jusqu’ici utilisée, des ci
reurs allant jusqu’à 30 kilomètres en position
et 800 mètres en altitude.
Enlin, pour la Somalie italienne, M. Filippo
de Filippi, bien connu pour son exploration de
l’Ilymalaya, présenta un levé d’itinéraire à
j 1 /250.000," exécuté par le capitaine Palazzolo H
le lieutenant Braca au cours de Vexpédition du
dm- des Abbruzzes, et donnant en neuf feuilles
le couçs du fleuve I abi-l ebi-Scebeli, depuis sa
source en Abyssinie méridionale jusqu'en So
malie' italienne. Ces cartes figureront dans Fou
a rage, actuellement à l’impression, relatant
cette belle explorai ion.
Lieutenant-Colonel Ed. de Mabtoinne.
(li Ou peut supposer qu’il s’agit des documents qui figu
rent à l’Exposition coloniale dans le kiosque spécial du Con
sortium minier, proche du pavillon de l’A.E.F. Voir à ce
sujet, mon article sur la Cartographie à l'Exposition colo
niale de Vincennes, dans les Annales de Géographie du 15
septembre 1931.
(2) Voir la conclusion de mon étude sur La Cartographie
de VA.E.F., dans Bull, économique de VA.E.F., n° 22 et 23,
1 er et 2° trimestre 1931.
(3) J'ai eu tout récemment — et avant le Congrès — l’oc
casion de dire ici même l’admiration de tous les géographes
pour cette publication. Je profite de la circonstance pour rec
tifier une coquille qui s’est glissée dans cet. article : « Tra
vaux géodésiques au Congo belge , paru dans l'avant-dernier
numéro de l'Afrique française, août 1931, Supplément. page
140, l ro colonne, lignes 19 et 20: au lieu de : ...et que la
science allemande avait baptisé Zentral Grabel ou Méridien
Central d’Afrique...; lire : ...le long de cet effondrement i>ar-
fois baptisé Zentral Graben ou Eossé central.
BULLETIN ])U COMITÉ
pas seulement d’exposer le résultat brutal de
leurs travaux de levé ou de dessin, mais encore
d expliquer comment ils avaient conduit ces tra
vaux. Ce sont ces présentations dont il sera fait
état ci-après.
Oeux Cartes d’ensemble de l'Afrique à l'é
chelle de 1 /5.000.000 ont été soumises au Con
grès. I/une, présentée par le lieutenant-colonel
de Martonhe par ordre du général Bellot, direc
teur du Service géographique de l’Armée fran
çaise, est publiée par cet établissement en 5
feuilles et 2 demi-feuilles (1). L’autre est une
carte murale hypsométrique, d’un seul tenant,
dressée en Belgique, par MM. Laude et A.- de
Sehaepmeesters ; elle était présentée par M.
Fourmarier, professeur à l’Université de Liè
ge (2).
Pour l’Algérie, M. de Flotte de Boquevaire
présenta lui-même le grand Atlas d’Algérie-Tu
nisie publié chez Carbonel à Alger, dont
tier son Album photographique des Roehers de
Sel, accompagné d’un levé topographique à
1/2.500 du Bocher de sel de Djelfa.
Le capitaine de vaisseau Bomagna, directeur
de l’Institut hydrographique de la Marine royale
italienne à Cènes, présente huit cartes marines
du Golfe de la Syrie en Méditerranée.
Le lieutenant-colonel de Martonne montre
comment a été dressée et publiée, de 1022 à
1020, la Carte de reconnaissance de VA.O.F. en
.30 feuilles à 1/500.000 couvrant 2.100.000 kilo
mètres carrés environ. C’est la première carte à
une aussi grande échelle englobant la majeure
partie de l’Afrique occidentale (3).
Le lieutenant-colonell Laborde expose !'avan
cement des travaux de la Carte régulière de Ma
dagascar à 1/100.000, ainsi que des levés topo
graphiques à grande échelle entrepris dans cette
colonie, rentrant tous dans le nouveau système
de projection auquel il a déjà été fait allusion
ci-dessus.
M. Babet montre un certain nombre de feuil
les à 1/200.000 (une imprimée et 3 en minutes
provisoires) qu il a dressées pour serv ir de fond
à ses relevés géologiques dans la région du Niari
et du iDjoué, avec une. carte d’ensemble a
1 /500.000 résultant de la réduction des précé
dentes, extraite de son ouvrage récent : « Etude
géologique de la zone du Chemin de fer Congo-
Océan » (4). Il montre ensuite d’autres cartes
de la meme région à 1/250.000. en cours d’éta
blissement par le Service des Mines de 1 A.E.F.,
sous la direction de M. Lombard. Tous ces do
cuments figuraient par ailleurs dans l’exposition
(1) On en trouvera les caractéristiques dans le Rapport sur
les travaux exécutas eu 10-38 et 1920, par le 8. G. A., pages
03 et suivantes.
(2) On peut la voix à l’Exposition coloniale de Vincennes,
au pavillon du Congo belge.
t3) La Carte île reconnaissance de VA.O.F. à 1/500.000 est
éditée par MM. Barrère (18 feuilles) et Blondei-la-Rougerv
(12 feuilles), éditeurs à Paris, et enfin (<> feuilles) par le Ser
vice. géographique de l’Armée,
(4) Un vol. in-8", Larose, édit, à Paris, 1930.
cartographique doul il a été question plus haut,
organisée dans le vestibule et. la salle de récep
tion de I Institut de géographie.
I ne troisième présentation de cartes et plans,
concernant toujours sensiblement la même zone,
avait été annoncée avant le Congrès par le grou
pement de sociétés réunies sous le nom, de :
<( Consortium minier Congo-Aiari » : celte pré
sentation n’a pas en lien (1).
Ainsi trois services différents sont attelés si
multanément à la cartographie de la partie la
plus intéressante de F A. F.IF., dont ils donnent
chacun pour son compte, à des échelles diffé
rentes, et dans des coupures différentes, des re-
présentations non concordantes. Cette juxtapo
sition de travaux disparates, dont chacun indi-
j viduellement n'est pas sans mérites, souligna la
j dispersion d’efforts et le manque d hoinogénéi-
I lé qui caractérisent la cartographie actuclllc de
F MF .F. (2).
Quelle différence avec la belle réalisation doul
la colonie voisine, le Congo Belge, nous donne
l'exemple par l’Atlas du Katanga dont les deux
premiers fascicules ont été présentés par M. Mau
rice Bobert, chef du Service géographique et
géologique du Comité spécial du Katanga (3) !
M. Dreyfuss, doul il a été déjà question plus
haut, a produit une minute manuscrite à
1/200.000, d’une Carte de la Côte française des
Somalis, résultant de ses propres itinéraires. Il
a fait remarquer que son travail révèle, dans la
carte de M. A. Meunier jusqu’ici utilisée, des ci
reurs allant jusqu’à 30 kilomètres en position
et 800 mètres en altitude.
Enlin, pour la Somalie italienne, M. Filippo
de Filippi, bien connu pour son exploration de
l’Ilymalaya, présenta un levé d’itinéraire à
j 1 /250.000," exécuté par le capitaine Palazzolo H
le lieutenant Braca au cours de Vexpédition du
dm- des Abbruzzes, et donnant en neuf feuilles
le couçs du fleuve I abi-l ebi-Scebeli, depuis sa
source en Abyssinie méridionale jusqu'en So
malie' italienne. Ces cartes figureront dans Fou
a rage, actuellement à l’impression, relatant
cette belle explorai ion.
Lieutenant-Colonel Ed. de Mabtoinne.
(li Ou peut supposer qu’il s’agit des documents qui figu
rent à l’Exposition coloniale dans le kiosque spécial du Con
sortium minier, proche du pavillon de l’A.E.F. Voir à ce
sujet, mon article sur la Cartographie à l'Exposition colo
niale de Vincennes, dans les Annales de Géographie du 15
septembre 1931.
(2) Voir la conclusion de mon étude sur La Cartographie
de VA.E.F., dans Bull, économique de VA.E.F., n° 22 et 23,
1 er et 2° trimestre 1931.
(3) J'ai eu tout récemment — et avant le Congrès — l’oc
casion de dire ici même l’admiration de tous les géographes
pour cette publication. Je profite de la circonstance pour rec
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vaux géodésiques au Congo belge , paru dans l'avant-dernier
numéro de l'Afrique française, août 1931, Supplément. page
140, l ro colonne, lignes 19 et 20: au lieu de : ...et que la
science allemande avait baptisé Zentral Grabel ou Méridien
Central d’Afrique...; lire : ...le long de cet effondrement i>ar-
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