Machinisme agricole tropical

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Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte

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72 pages

Titre : Machinisme agricole tropical

Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte

Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)

Date d'édition : 1982-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Description : janvier 1982 janvier 1982

Description : 1982/01 (A20,N77). 1982/01 (A20,N77).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k1550075g

Source : CIRAD, BH_PEHIST5710

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/08/2024

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SOMMAIRE
- ACTIVITES DE L'ANTENNE C.E.E.M.A.T. DE LA REUNION
  .......... Page(s) .......... 3
- QUINZE ANNEES DE DIFFUSION DE LA TRACTION BOVINE AU SENEGAL. LE CAS DES UNITES EXPERIMENTALES DU SINE SALOUM (1966-1980)(J.F. RICHARD)
  .......... Page(s) .......... 22
- L'ALCOOL-CARBURANT... LES MOTEURS EN 1982 (G. AGACHE)
  .......... Page(s) .......... 39
- LES MACHINES NOUVELLES AU 53ème S.I.M.A. (B. CHEZE)
  .......... Page(s) .......... 45
- LA QUATRIEME SESSION DU PANEL FAO SUR LA MECANISATION AGRICOLE : MATERIELS ET METHODES POUR L'APPLICATION DE PESTICIDES POUR LA PREPARATION DES SOLS ET LA PROTECTION DES CULTURES (compte rendu R. WEBER)
  .......... Page(s) .......... 54
- DOCUMENTS SELECTIONNES POUR NOS LECTEURS
  .......... Page(s) .......... 64

ACTIVITÉS DE L'ANTENNE C.E.E.M.A.T. DE LA RÉUNION

Il nous a paru intéressant de publier un article sur les activités de l'antenne C.E.E.M.A.T. de la Réunion. Il est rédigé à partirdu
rapport annuel 1980 que nous avons condensé, le document original comportant près de 150 pages.

Trois programmes ont été mis en place :

- programme canne à sucre, intéressant particulièrement la zone des bas de l'Ile (A. DEREVIER, responsable de l'Antenne),

- programme de mise en valeur et d'exploitation pastorale des Hauts de l'Ile (G. de PARSEVAL).

Ces deux programmes font généralement appel à une mécanisation lourde qui suppose le plus souvent des solutions collectives pour
sa mise en oeuvre.

-programme de petite motorisation qui devrait permettre de proposer des solutions individuelles de mécanisation adpatée aux
petites exploitations (A. CAUMONT).

Une collaboration étroite est maintenant établie avec l'Ile Maurice, où a été affecté un Coopérant Technique spécialiste en machinis-
me agricole.

AMELIORATIONS FONCIERES

EPIERRAGE FIN

Les premiers essais d'épierrage fin ont débuté en 1973
à l'initiative de la profession sucrière. Ils ont pour but de
permettre la mise en oeuvre d'une technique opération-
nelle pour l'enlèvement des pierres qui persistent après
l'épierrage grossier au tracteur à chenilles. En effet,
l'épierrage grossier, pratiqué à grande échelle depuis une
quinzaine d'années, laisse encore en surface des pierres
d'un diamètre de 30 à 50 cm suivant l'outil utilisé
(râteau FLECO ou ROCKLAND).

Dans ces conditions, la mécanisation de la plupart des
opérations culturales reste difficile, et celle de la récolte
est impossible. Il est nécessaire, pour cette dernière
opération, d'enlever toute pierre d'un diamètre supérieur
à 5-7 cm.

La technique du broyage des pierres a été abandonnée,
car leur nature basaltique pose des problèmes difficiles à
résoudre (forme et nature des marteaux).

Pour le ramassage, deux machines ont été testées en
1980 :

- la «ROCK-O-MATIC»

Elle utilise le principe du pick-up. C'est une machine
traînée équipée d'un booggie, de fabrication canadienne.

Le modèle testé à la Réunion est la ramasseuse
HD 58.

DESCRIPTION

La partie avant se compose d'un râteau fixe à dents
métalliques de 1,60 m de largeur de travail. L'écartement
entre les dents qui forment un peigne qui ratisse le sol,
est d'environ 5 cm. Au-dessus, un rotor métallique
composé de quatre peignes tournant à 150 tr/mn élève
les pierres qui sont éjectées dans un panier. Chaque peigne
est muni de deux amortisseurs hydrauliques qui absorbent
les chocs, et pivote sur un axe à ressort en spirale
permettant l'effacement sur une pierre bloquée entre les
dents du râteau.

A l'arrière, un panier métallique à claire-voie de
1,25 m 3, reçoit les pierres. Muni de deux vérins hydrau-
liques, il peut s'élever, puis basculer dans une remorque.

COM PO R TEMEN T AU TR A VA IL

Les essais de cette machine ont été peu nombreux. En
effet, elle présente tous les inconvénients des ramasseuses
à pick-up et râteau :

— faible profondeur de travail, quasi superficiel (2 à
5 cm),

— diamètre, et surtout poids des pierres, limités «à
20 cm pour un bon fonctionnement),

— % important de terre dans les chargements.

Cependant elle présente des avantages qui interdisent
de l'éliminer définitivement :

— travail d'épierrage très fin en surface,

— chantiers souples à un seul homme (le chauffeur).

Elle pourrait trouver sa place pour les petites parcelles
peu chargées, et surtout elle pourrait dans l'avenir
travailler en complément de la KVERNELAND sur des
terrains déjà épierrés finement une fois lors des replanta-
tions successives.

Au plan de la résistance d'ensemble, la triangulation
de la flèche d'attelage apporte une bonne stabilité longi-
tudinale. De même la double commande latérale du rotor
limite les risques de torsion. Par contre la garde au sol est
insuffisante.

Le dispositif de stockage-bennage n'est pas très
satisfaisant car il revient difficilement en position de
repos après bennage; de plus il est fréquent que des
pierres viennent se coincer entre le panier et le haut des
griffes du râteau.

- la «KVERNELAND»

Cette machine utilise un principe différent, et les tests
ont montré ses grandes possibilités en conditions diffi-
ciles.

DESCRIPTION

Il s'agit d'un matériel porté «trois points», très compact.

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