Titre : Machinisme agricole tropical
Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte
Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)
Date d'édition : 1977-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : octobre 1977 octobre 1977
Description : 1977/10 (A15,N60). 1977/10 (A15,N60).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1550058z
Source : CIRAD, BH_PEHIST5710
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/08/2024
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 3
- ESSAIS DE MECANISATION DE LA CULTURE DE L'IGNAME EN COTE D'IVOIRE (R. VANDEVENNE et Y. TOURTZEVITCH).......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 47
- .......... Page(s) .......... 50
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 64
- .......... Page(s) .......... 65
- Aplomb de la machine : La batteuse doit être
horizontale longitudinalement et transversalement.
- Ecartement batteur - contre-batteur : un écartement
trop important se traduit par des panicules non battues,
trop serré on obtient des brisures. En pratique on serre
jusqu'à l'apparition de brisures, puis on desserre d'un
demi-tour. Les réglages doivent être identiques des deux
côtés.
- Volets de ventilation : ils permettent d'augmenter ou
de diminuer le débit d'air. Leur ouverture dépend de la
vitesse du batteur. Sur la GIRARD F 105 réglée à
950 tr/mn on ne doit les ouvrir qu'aux 3/4 pour éviter
les pertes.
- Vitesse du batteur : c'est le réglage le plus important
à effectuer. La vitesse se règle en fonction du produit
récolté et de son taux d'humidité. Les constructeurs
déterminent la vitesse correcte à adopter et il appartient
à l'utilisateur de faire un réglage précis en suivant ces
indications et en tenant compte de sa propre expérience.
Au Mali, la présence de riz rouges barbus a amené les
utilisateurs à apporter certaines modifications à la
GIRARD F 105.
- Vitesse du batteur 960 tr/mn.
- Serrage du contre-batteur (plus à l'entrée qu'à la
sortie).
- Remplacement de certaines grilles.
- Utilisation obligatoire du lanceur.
Toutes ces modifications ayant pour but de briser les
barbes de riz rouge.
Avec la batteuse SIMON les meilleurs résultats ont
été obtenus avec le serrage maximum batteur - contre-
batteur et une vitesse de 710 tr/mn.
L'entretien des batteuses est extrêmement important,
il doit être journalier et concerne principalement :
- Vérification :
. tension des courroies,
. serrage des boulons.
- Nettoyage :
. du contre-batteur,
. des grilles,
. des secoueurs.
- Graissage :
. des paliers.
La force motrice pour actionner les batteuses fixes est
fournie soit par un tracteur au moyen de sa poulie de
battage, soit par un moteur fixe à essence ou diesel
monté sur la batteuse elle-même.
La première méthode présente l'avantage de permettre
un déplacement facile dans les champs mais le double
inconvénient de nécessiter un alignement très précis de la
batteuse et du tracteur pour que la courroie de trans-
mission ne saute pas, et d'immobiliser le tracteur pendant
la durée du battage, ce qui ne permet pas de l'utiliser pour
le transport du grain battu.
La deuxième méthode supprime la nécessité de
l'alignement à chaque mise en station car cet alignement
est réalisé une fois pour toutes lors du montage du
moteur sur la batteuse. Elle n'immobilise pas le tracteur
qui a déplacé la machine, celui-ci peut tirer les remorques
assurant l'évacuation du grain battu. Par contre cette
méthode oblige à l'achat d'un moteur fixe.
L'entrainement de ces batteuses peut se faire avec un
tracteur (courroie, prise de force) ou avec un moteur
auxiliaire monté sur la batteuse. Dans ce cas il est indis-
pensable d'avoir un bâti suffisamment résistant pour
supporter le poids et les vibrations du moteur.
A Madagascar la GIRARD F 105 est équipée d'un
moteur MWM de 18 ch monté sur la batteuse.
Au Sénégal sur les batteuses BORGA, importées de
Hollande, on a du renforcer les bâtis pour y adapter les
moteurs.
A ces batteuses il convient d'ajouter la batteuse à mil
construite par la SISCOMA (voir page 18 battage du mill
Cette batteuse a été utilisée au C.R.A. de Bambey pour
le battage du riz.
Batteuses à ((paille tenue» manuellement
— Batteuses sans nettoyage.
- Batteuse à pédale : Elle se compose d'un bâti sur
lequel est monté un cylindre constitué de lattes portant
des dents en fil d'acier, disposées selon les génératrices
en formant des hélicoides. Le tambour est entraîné par
une bielle commandée par une pédale (300 à 400 tr/mn).
Il n'y a pas de contre-batteur. L'opérateur actionne la
pédale et tient de petites poignées de paddy par les chau-
mes en mettant les épis en contact avec les dents du
tambour. Le paddy est projeté devant la batteuse.
Cliché F.A.o.
Batteuse à pédale.
Ces batteuses sont construites au Japon, en Chine, à
Madagascar (SIDEMA) au Sénégal (SISCOMA), en Italie
(COLOMBINI), en Côte d'Ivoire (ABI), en France (FAO).
Etant donné leur simplicité il est possible de les cons-
truire sur place. Un bulletin récent de l'Intermediate
Technology Development Group propose un plan de
batteuse en utilisant un pédalier de bicyclette pour
l'entraînement du tambour.
Des essais réalisés au Sénégal (C.R.A. de Bambey)
avec une batteuse à pédale MINORU ont donné les
résultats suivants :
- paddy sain : 88 à 91,2%
- brisures : 0
- non battu : 8 à 10%
horizontale longitudinalement et transversalement.
- Ecartement batteur - contre-batteur : un écartement
trop important se traduit par des panicules non battues,
trop serré on obtient des brisures. En pratique on serre
jusqu'à l'apparition de brisures, puis on desserre d'un
demi-tour. Les réglages doivent être identiques des deux
côtés.
- Volets de ventilation : ils permettent d'augmenter ou
de diminuer le débit d'air. Leur ouverture dépend de la
vitesse du batteur. Sur la GIRARD F 105 réglée à
950 tr/mn on ne doit les ouvrir qu'aux 3/4 pour éviter
les pertes.
- Vitesse du batteur : c'est le réglage le plus important
à effectuer. La vitesse se règle en fonction du produit
récolté et de son taux d'humidité. Les constructeurs
déterminent la vitesse correcte à adopter et il appartient
à l'utilisateur de faire un réglage précis en suivant ces
indications et en tenant compte de sa propre expérience.
Au Mali, la présence de riz rouges barbus a amené les
utilisateurs à apporter certaines modifications à la
GIRARD F 105.
- Vitesse du batteur 960 tr/mn.
- Serrage du contre-batteur (plus à l'entrée qu'à la
sortie).
- Remplacement de certaines grilles.
- Utilisation obligatoire du lanceur.
Toutes ces modifications ayant pour but de briser les
barbes de riz rouge.
Avec la batteuse SIMON les meilleurs résultats ont
été obtenus avec le serrage maximum batteur - contre-
batteur et une vitesse de 710 tr/mn.
L'entretien des batteuses est extrêmement important,
il doit être journalier et concerne principalement :
- Vérification :
. tension des courroies,
. serrage des boulons.
- Nettoyage :
. du contre-batteur,
. des grilles,
. des secoueurs.
- Graissage :
. des paliers.
La force motrice pour actionner les batteuses fixes est
fournie soit par un tracteur au moyen de sa poulie de
battage, soit par un moteur fixe à essence ou diesel
monté sur la batteuse elle-même.
La première méthode présente l'avantage de permettre
un déplacement facile dans les champs mais le double
inconvénient de nécessiter un alignement très précis de la
batteuse et du tracteur pour que la courroie de trans-
mission ne saute pas, et d'immobiliser le tracteur pendant
la durée du battage, ce qui ne permet pas de l'utiliser pour
le transport du grain battu.
La deuxième méthode supprime la nécessité de
l'alignement à chaque mise en station car cet alignement
est réalisé une fois pour toutes lors du montage du
moteur sur la batteuse. Elle n'immobilise pas le tracteur
qui a déplacé la machine, celui-ci peut tirer les remorques
assurant l'évacuation du grain battu. Par contre cette
méthode oblige à l'achat d'un moteur fixe.
L'entrainement de ces batteuses peut se faire avec un
tracteur (courroie, prise de force) ou avec un moteur
auxiliaire monté sur la batteuse. Dans ce cas il est indis-
pensable d'avoir un bâti suffisamment résistant pour
supporter le poids et les vibrations du moteur.
A Madagascar la GIRARD F 105 est équipée d'un
moteur MWM de 18 ch monté sur la batteuse.
Au Sénégal sur les batteuses BORGA, importées de
Hollande, on a du renforcer les bâtis pour y adapter les
moteurs.
A ces batteuses il convient d'ajouter la batteuse à mil
construite par la SISCOMA (voir page 18 battage du mill
Cette batteuse a été utilisée au C.R.A. de Bambey pour
le battage du riz.
Batteuses à ((paille tenue» manuellement
— Batteuses sans nettoyage.
- Batteuse à pédale : Elle se compose d'un bâti sur
lequel est monté un cylindre constitué de lattes portant
des dents en fil d'acier, disposées selon les génératrices
en formant des hélicoides. Le tambour est entraîné par
une bielle commandée par une pédale (300 à 400 tr/mn).
Il n'y a pas de contre-batteur. L'opérateur actionne la
pédale et tient de petites poignées de paddy par les chau-
mes en mettant les épis en contact avec les dents du
tambour. Le paddy est projeté devant la batteuse.
Cliché F.A.o.
Batteuse à pédale.
Ces batteuses sont construites au Japon, en Chine, à
Madagascar (SIDEMA) au Sénégal (SISCOMA), en Italie
(COLOMBINI), en Côte d'Ivoire (ABI), en France (FAO).
Etant donné leur simplicité il est possible de les cons-
truire sur place. Un bulletin récent de l'Intermediate
Technology Development Group propose un plan de
batteuse en utilisant un pédalier de bicyclette pour
l'entraînement du tambour.
Des essais réalisés au Sénégal (C.R.A. de Bambey)
avec une batteuse à pédale MINORU ont donné les
résultats suivants :
- paddy sain : 88 à 91,2%
- brisures : 0
- non battu : 8 à 10%
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