cette fin.
En outre, une exposition particulière a montré des
prototypes dont les licences de fabrication sont à ceder,
notamment un engin ostréicole créé par le CNEEMA.
A Pour la première fois, la Mutualité Agricole
(Département d'Action Sanitaire et Sociale et Prévention
Rurale) a tenu un stand au SIMA, pour insister, au
moyen de présentations en'animation permanente, sur la
prévention des accidents- lors des travaux agricoles
(260.000 accidents et 1.000 morts en 1975 !). Trois
ateliers ont été reconstitués à cette fin, une partie avec le
concours du CNEEMA (matériels et personnel) : un
atelier de meulage-soudage (protection des yeux notam-
ment), une faucheuse rotative en mouvement (dangers de
projections, utilisation des dispositifs de protection),
obligeamment prêtée par la firme KUHN, des tronçon-
neuses (conseils de maniement, dispositifs de sécurité,
films présentant les risques principaux). Un jeu audio-
visuel a permis de sensibiliser les spectateurs aux
problèmes de sécurité (le CNEEMA avait participé à la
préparation de ce jeu).
A Comme en 1976, à l'initiative de l'Union des
Constructeurs de Bâtiments et d'Equipements d'Elevage
(UCBEE), organisme créé par le Syndicat Général des
Constructeurs de Tracteurs et de Machines Agricoles et
la Fédération Nationale du Bâtiment, une exposition
spécialisée a réuni sur la terrasse E (2.000 m2 ) un certain
nombre de réalisations de bâtiments et d'équipements de
bâtiments d'élevage.
8-5 LES MACHINES DITES «NOUVELLES» POUR
1977 :
A Les résultats des délibérations du Comité d'Encoura-
gement à la Recherche Technique du SIMA 1977 ont
été donnés dans MA T n° 57.
Rappelons que pour la première fois une section
tropicale a été créée, accordant une médaille d'argentau
mototracteur BOUYER MT 80 et signalant ta planteuse
pour manioc DELFOSSE.
A Le moins que l'on puisse dire, c'est que les matériels
retenus par le Comité d'Encouragement à la Recherche
Technique du SIMA étaient, cette année, très variés. Il
s'agissait essentiellement de perfectionnements apportés
à des machines déjà bien connues; dans ces conditions
d'ailleurs, il devient particulièrement difficile de détermi-
ner l'importance réelle d'une amélioration qui peut entrer
dans le cours normal de l'évolution technique d'un maté-
riel ou, au contraire, offrir des avantages décisifs aux
utilisateurs. C'est dire si, au fur et à mesure que les
matériels agricoles se sont affirmés et quelque peu fixés,
le Comité d'Encouragement à la Recherche Technique a
dû éprouver des difficultés croissantes pour statuer en
toute sérénité.
Le temps n'est plus en effet où l'on inventait le lieur,
le relevage hydraulique, la houe rotative ou la presse à
balles rondes. Une innovation spectaculaire devient de
plus en plus improbable dans le secteur du machinisme
agricole et, si elle survenait, on ne saurait plus quelle
médaille lui attribuer par comparaison aux simples
perfectionnements qui, depuis quelque temps, reçoivent
couramment de l'or ou de l'argent.
Il faut donc vivre avec son temps et se résigner à voir
«encourager» des dispositifs relativement accessoires ou
des réalisations, certes très habiles, mais qui ne consti-
tuent pas des innovations technologiques révolutionnaires.
Peut-être alors faudrait-il, dans cette situation, repen-
ser lefonctionnementmêmedu Comité d'Encouragement
à la Recherche Technique dont les palmarès reçoivent
une très grande diffusion nationale et internationale et
dont l'audience est manifestement très large. Une solu-
tion possible ne consisterait-elle pas alors, à créer deux
sections distinctes, celle des véritables innovations et
celle des perfectionnements. Par exemple, au Salon
1977, le triage à la couleur et le guidage automatique de
machines de récolte auraient peut-être pu faire partie des
innovations ; par contre, la plantation automatique de
plants de pommes de terre germés, des oscillations
spéciales pour une herse et l'adaptation d'une unité de
traction à l'utilisation de machines tropicales attelées,
par exemple, n'auraient constitué que des perfectionne-
ments, au même titre que d'autres instruments simple-
ment signalés tels que les stalles télescopiques, la rampe
de pulvérisation rétractable ou le tracteur de montagne.
Cette proposition reviendrait, en définitive, à réserver les
médailles aux innovations technologiques - le jamais
vu ! - et à seulement signaler tous les perfectionnements
technologiques méritant une distinction particulière.
Quoi qu'il en soit, il semble maintenant qu'il devienne
nécessaire de fixer plus clairement les critères de décision
du Comité d'Encouragement à la Recherche Technique
du SIMA puisque, de toutes manières, la sélection s'avère
de plus en plus difficile entre des matériels qui sont très
proches les uns des autres.
A II est intéressant de remarquer que, parmi les 22
matériels ou organes de matériels médaillés, signalés ou
évoqués pour le Salon 1977 par le Comité d'Encourage-
ment à la Recherche Technique, aucune catégorie parti-
culière de travail agricole ne se détache plus spécialement.
Au contraire, tous les domaines sont concernés avec un
éparpillement très large des perfectionnements parmi
les diverses natures d'opérations agricoles; une telle disper-
sion témoigne du dynamisme des constructeurs dans tous
les domaines du machinisme agricole (notamment des
petits et des moyens constructeurs).
Parmi les distinctions accordées nous donnerons
quelques précisions sur les matériels susceptibles d'intéres-
ser l'agriculture des pays chauds :
- médaille d'or : planteuse automatique de plants de
pommes de terre germés JE AN Tl L;
— médailles d'argent :
- herse oscillante NIEMEYER (AG RAM);
- trieuse de tomates à la couleur BEUKEL;
- guide automatique pour moissonneuse-batteuse
et récolteuse-hacheuse de mais CLAAS;
- guide automatique pour moissonneuse-batteuse
FORTSCH R ITT;
- mototracteur tropical BOUYER MT 80;
— machines signalées :
- planteuse de boutures de manioc DEL FOSSE;
- rampe d'épandage distributrice d'engrais DI AD EM
( DO UC ET);
- rampe de pulvérisation rétractable EVRA RD;
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