Titre : Machinisme agricole tropical
Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte
Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)
Date d'édition : 1975-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : octobre 1975 octobre 1975
Description : 1975/10 (A13,N52). 1975/10 (A13,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : conditions spécifiques d'utilisation (sous convention BnF-ADM-2025-035729-01)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1550050n
Source : CIRAD, BH_PEHIST5710
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/08/2024
Fig. N° 36. — Houe à expansion parallèle
équipée en sarcleuse.
Pour les cultures tropicales, les cadres extensibles
sont beaucoup plus recommandables que les
cadres de dimensions fixes. Mais la plupart des
cadres, rigides ou extensibles, construits pour les
pays tempérés présentent l’inconvénient d’avoir
une garde au sol beaucoup trop restreinte, ce qui
multiplie les possibilités de bourrage en terrain tro-
pical humide.
Trois catégories de travaux peuvent être entre-
pris avec un motoculteur équipé en canadien :
a) Sur un sol superficiellement durci et lorsqu’il
porte peu d’herbes les utilisateurs avertis préfèrent
éclater la couche superficielle avant de commencer
un labour. Le travail ultérieur à la charrue est
facilité.
b) Sur terrain labouré comportant peu d’herbes,
le canadien ou le cultivateur à dents rigides ameu-
blissent la couche labourée. Dans le cas d’un
durcissement accentué du sol la solution simple
consistant à diminuer le nombre de dents présente
des inconvénients car les cadres pour les cultiva-
teurs de motoculteurs ne sont pas construits pour
supporter des efforts trop localisés et élevés. Il
est préférable de resserrer au maximum la largeur
de travail des outils.
Les cultivateurs à dents souples possèdent des
lames généralement de 40 x 7 ou 8, ou 45 x 8.
Ces lames en sols argileux tropicaux même peu
durcis sont trop souples et il faut exiger du four-
nisseur des porte-dents moins flexibles.
c) Dans les cultures en lignes, les motoculteurs
équipés de cultivateurs peuvent sarcler, biner et
butter selon les outils interchangeables néces-
saires sur les étançons. Dans une culture basse
(arachide) le cadre du cultivateur peut passer
au-dessus des lignes étroites mais dans le cas du
maïs, du coton, etc..., dont les espacements varient
de 60 cm à 1 m, la variation de largeur de tout le
cadre est nécessaire. Presque tous les cadres varient
entre 60 cm à 1,10 m ou 60 cm à 1,25 m. Certains
cadres peuvent être rétrécis jusqu’à 30 cm et
s’adaptent sur des motoculteurs légers pour tra-
vailler un seul interligne étroit.
Dans les sols tropicaux il existe souvent des
obstacles. Sur les petits cultivateurs, les étançons
rigides se faussent souvent. Ils sont néanmoins
préférables, à condition d’être plus largement
dimensionnés. Dans la plupart des cas, l’étançon
flexible offre plus de sécurité mais la souplesse
étudiée pour les sols sous climats tempérés est
trop grande pour les sols tropicaux. La résistance
du sol à une dent peut varier de 15 à 50 kg. Toute-
fois, il n’est pas envisageable avec un cultivateur
pour motoculteur de faire des efforts de 50 kg par
dent avec plus de 3 dents. Généralement un cultiva-
teur pour motoculteur de 200 à 400 kg et de 7 à
10 ch, construit pour les sols européens, comporte
5 ou 7 dents. Pour un motoculteur de 400 kg qui
peut fournir un effort de traction de 200 kg, le
maximum d’effort mobilisable avec 5 dents s’établit
à 40 kg par dent. Les contraintes d’un sol dur
peuvent s’élever à 80 kg par dm 2 de section frontale
des dents. Celle-ci ne devra pas dépasser 1/2 dm 2
pour 40 kg d’effort. Avec des dents de 5 cm de
large, la profondeur maxima possible est de l’ordre
de 10 cm. On admet qu’un instrument à dents
éclate en surface une largeur double de sa profon-
deur. La zone d’ameublissement d’une dent appa-
raît donc de 20 cm soit pour 5 dents une largeur
totale ameublie de 100 cm. En réalité, dès 5 cm
de profondeur, 2 zones voisines ne se recoupent
plus et la largeur ameublie à cette profondeur
n’est plus que de 50 cm.
Dans les zones tropicales d’Afrique, les attelages
courants de 2 boeufs développent un effort ne
dépassant guère 110 kg et il n’est pratiquement pas
possible d’utiliser de canadiens de plus de 3 dents.
Devant la fatigue imposée aux attelages, l’ameu-
blissement du sol au cultivateur pendant la saison
sèche a dû être abandonné dans la plupart des cas.
Pourtant, un système d’ameublissement par appro-
fondissement dit « Système Jean » (1) a été mis
au point avant 1914 dans la région de Carcassonne.
Il comportait l’utilisation d’une paire de boeufs
seulement, mais on utilisait des bêtes de 600 à
800 kg de poids unitaire. L’approfondissement de
« Jean » était de 3 à 6 cm par passage. Ces dimen-
sions sont proches de celles qui ont été définies
ci-dessus. Or, la catégorie des motoculteurs de
400 kg permet le plus souvent de faire les travaux
autrefois réservés à 2 chevaux dont la force peut
être assimilée à celle de 2 gros boeufs. Un moto-
(1) Méthode de culture.
équipée en sarcleuse.
Pour les cultures tropicales, les cadres extensibles
sont beaucoup plus recommandables que les
cadres de dimensions fixes. Mais la plupart des
cadres, rigides ou extensibles, construits pour les
pays tempérés présentent l’inconvénient d’avoir
une garde au sol beaucoup trop restreinte, ce qui
multiplie les possibilités de bourrage en terrain tro-
pical humide.
Trois catégories de travaux peuvent être entre-
pris avec un motoculteur équipé en canadien :
a) Sur un sol superficiellement durci et lorsqu’il
porte peu d’herbes les utilisateurs avertis préfèrent
éclater la couche superficielle avant de commencer
un labour. Le travail ultérieur à la charrue est
facilité.
b) Sur terrain labouré comportant peu d’herbes,
le canadien ou le cultivateur à dents rigides ameu-
blissent la couche labourée. Dans le cas d’un
durcissement accentué du sol la solution simple
consistant à diminuer le nombre de dents présente
des inconvénients car les cadres pour les cultiva-
teurs de motoculteurs ne sont pas construits pour
supporter des efforts trop localisés et élevés. Il
est préférable de resserrer au maximum la largeur
de travail des outils.
Les cultivateurs à dents souples possèdent des
lames généralement de 40 x 7 ou 8, ou 45 x 8.
Ces lames en sols argileux tropicaux même peu
durcis sont trop souples et il faut exiger du four-
nisseur des porte-dents moins flexibles.
c) Dans les cultures en lignes, les motoculteurs
équipés de cultivateurs peuvent sarcler, biner et
butter selon les outils interchangeables néces-
saires sur les étançons. Dans une culture basse
(arachide) le cadre du cultivateur peut passer
au-dessus des lignes étroites mais dans le cas du
maïs, du coton, etc..., dont les espacements varient
de 60 cm à 1 m, la variation de largeur de tout le
cadre est nécessaire. Presque tous les cadres varient
entre 60 cm à 1,10 m ou 60 cm à 1,25 m. Certains
cadres peuvent être rétrécis jusqu’à 30 cm et
s’adaptent sur des motoculteurs légers pour tra-
vailler un seul interligne étroit.
Dans les sols tropicaux il existe souvent des
obstacles. Sur les petits cultivateurs, les étançons
rigides se faussent souvent. Ils sont néanmoins
préférables, à condition d’être plus largement
dimensionnés. Dans la plupart des cas, l’étançon
flexible offre plus de sécurité mais la souplesse
étudiée pour les sols sous climats tempérés est
trop grande pour les sols tropicaux. La résistance
du sol à une dent peut varier de 15 à 50 kg. Toute-
fois, il n’est pas envisageable avec un cultivateur
pour motoculteur de faire des efforts de 50 kg par
dent avec plus de 3 dents. Généralement un cultiva-
teur pour motoculteur de 200 à 400 kg et de 7 à
10 ch, construit pour les sols européens, comporte
5 ou 7 dents. Pour un motoculteur de 400 kg qui
peut fournir un effort de traction de 200 kg, le
maximum d’effort mobilisable avec 5 dents s’établit
à 40 kg par dent. Les contraintes d’un sol dur
peuvent s’élever à 80 kg par dm 2 de section frontale
des dents. Celle-ci ne devra pas dépasser 1/2 dm 2
pour 40 kg d’effort. Avec des dents de 5 cm de
large, la profondeur maxima possible est de l’ordre
de 10 cm. On admet qu’un instrument à dents
éclate en surface une largeur double de sa profon-
deur. La zone d’ameublissement d’une dent appa-
raît donc de 20 cm soit pour 5 dents une largeur
totale ameublie de 100 cm. En réalité, dès 5 cm
de profondeur, 2 zones voisines ne se recoupent
plus et la largeur ameublie à cette profondeur
n’est plus que de 50 cm.
Dans les zones tropicales d’Afrique, les attelages
courants de 2 boeufs développent un effort ne
dépassant guère 110 kg et il n’est pratiquement pas
possible d’utiliser de canadiens de plus de 3 dents.
Devant la fatigue imposée aux attelages, l’ameu-
blissement du sol au cultivateur pendant la saison
sèche a dû être abandonné dans la plupart des cas.
Pourtant, un système d’ameublissement par appro-
fondissement dit « Système Jean » (1) a été mis
au point avant 1914 dans la région de Carcassonne.
Il comportait l’utilisation d’une paire de boeufs
seulement, mais on utilisait des bêtes de 600 à
800 kg de poids unitaire. L’approfondissement de
« Jean » était de 3 à 6 cm par passage. Ces dimen-
sions sont proches de celles qui ont été définies
ci-dessus. Or, la catégorie des motoculteurs de
400 kg permet le plus souvent de faire les travaux
autrefois réservés à 2 chevaux dont la force peut
être assimilée à celle de 2 gros boeufs. Un moto-
(1) Méthode de culture.
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