Titre : Machinisme agricole tropical
Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte
Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)
Date d'édition : 1970-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : avril 1970 avril 1970
Description : 1970/04 (A08,N30). 1970/04 (A08,N30).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : conditions spécifiques d'utilisation (sous convention BnF-ADM-2025-035729-01)
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1550028t
Source : CIRAD, BH_PEHIST5710
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/08/2024
MOTOSTANDARD : un «T (TERRA) 510»,
essence, 4 temps, 1 cylindre, refroidi par air, de 6 ch
(3.600 t/mn), à 1 mancheron, pour les utilisations
de la marque.
— SOLO : un groupe électrogène, portatif et
compact (15 kg), de 1.000 watts, à moteur essence
2 temps, remplaçant le modèle antérieur de
750 watts ; le moteur, essence 2 temps, se désac-
couple instantanément pour entraîner : moto-
pompe, fraise, etc.
SCHMITT : 3 groupes électrogènes, de 4-7, 5
et 22 KVA, à base de moteurs FARYMANN ou
MWM et d’alternateurs LEROY.
Sauf un cas, spécial, on pourrait penser, d’après
ce qui précède, que les moteurs proposés sont de
moyenne et faible puissance. Il n’en est rien, car
nous n’avons pas cité d’autres constructeurs, four-
nissant des modèles puissants, faute d’avoir
remarqué des nouveautés sur leurs stands. Du point
de vue général, tous les besoins peuvent être satis-
faits, pour équiper tous les matériels motorisés
miniaturisés ou gigantesques, en solution essence
ou Diesel, 2 ou 4 temps, mono ou polycylindriques,
refroidis par air ou par eau, suralimentés ou non,
etc. L’utilisateur d’Outre-Mer peut donc choisir,
encore qu’il laisse le plus souvent ce soin - comme
tous les agriculteurs au fournisseur de l’engin
intégrant le moteur. Mais le fait que les gammes
proposées par certains spécialistes sont très éten-
dues, dont quelques-uns, ainsi que nous l’avons
déjà signalé, font directement un effort pour le
Service Après-Vente local, lui permet d’exprimer
ses désirs de façon concrète, ne serait-ce qu’en éli-
minant les solutions « trop poussées », apparaissant
de façon cyclique, lorsque le constructeur veut tirer
toute la substance d’un modèle nouveau, qu’il
« aménage » en conséquence. Il reste que certains
de ces Utilisateurs, qui avaient gardé un faible poul-
ies solutions essence, pour les raisons que l’on sait,
doivent bien se plier sauf pour les petits engins
d’utilisation (autres que spéciales) très peu consé-
quentes sous les tropiques, à la « diésélisation »
générale ; nous ne reviendrons pas sur ce que cela
implique localement.
Tracteurs.
Que ce soit dans l’ensemble du S. I. M. A. ou au
Salon de la Motoculture de Plaisance, le tracteur,
ou l’appareil de traction équipé directement d’outils
de travail du sol, domine, et, sans vouloir « descen-
dre » jusqu’aux petites motohoues, on doit constater
que la gamme des puissances s’étend sans cesse,
puisqu’il y a de plus en plus de MICRO-TRAC-
TEURS d’une part et toujours de plus nombreux
tracteurs dépassant —et de loin — 100 chDIN, que
ce soit en formules 2 OU 4 ROUES MOTRICES
(aménagées ou vraies) d’autre part.
C’est surtout en complétant leurs gammes par
le haut, tracteurs de plus de 80 ch, que les « grands »
constructeurs paraissent agir, certains proposant
d’ailleurs plusieurs engins de puissance supérieure
à 100 ch, d’autres comblant les trous existant dans
leurs gammes.
Nous avons déjà pris position en ce qui concerne
l’utilisation rationnelle technique et économi-
que — des tracteurs à roues très puissants, et nous
avons eu l’occasion d’en traiter dan un précédent
numéro de cette revue (cf. M. A. T. n° 28) pour
ne pas revenir sur cette question. Mais nous devons
constater, aussi, que les critiques qu’on peut for-
muler, particulièrement en ce qui concerne l’adhé-
rence, ne sont pas adressées aux quatre roues motri-
ces, particulièrement à ceux à 4 roues égales, dont
les propositions sont nombreuses parmi les modèles
de plus de 80 ch.
Il est d’ailleurs à remarquer que, proportionnel-
lement, ces tracteurs s’alourdissent à l’unité ch, un
certain nombre la fournissant pour des poids de
l’ordre de 50 kg, gage d’une meilleure utilisation
des fortes puissances.
Tout ceci n’empêche pas les propositions en
matière D’ENJAMREURS, où nous voyons appa-
raître de nouveaux constructeurs pour des solutions
spécialisées.
Pour ce qui est des CHENILLARDS, si la pro-
portionnalité reste la même par rapport aux
tracteurs à roues, reflet assez fidèle de ce qui existe
sur le parc français, il y a quand même quelques
nouveautés.
Quant à la RÉALISATION PRATIQUE des
engins de traction on enregistre, et c’est tout à
fait intéressant, un effort général en ce qui concerne
le confort et la sécurité, que ce soit pour les sièges
et les cabines — éventuellement de sécurité —
plus fonctionnels, la suspension, ou le freinage.
Puisque les tracteurs sont plus puissants, natu-
rellement, 1’ « assistance » est apportée aux conduc-
teurs sur le plan de la direction et du freinage éven-
tuellement hydrauliques, alors que les relevages
sont plus puissants et que des options d’équipements
hydrauliques particuliers sont offertes.
Les réalisations purement MÉCANIQUES, elles,
intéressent tant les pompes d’injection des moteurs
Diesel avec de plus en plus nombreuses rotatives,
que les alternateurs se généralisant, et les turbo-
compresseurs éventuellement proposés en option.
Les vitesses sont très souvent synchronisées avec
dispositif de passage automatique ; et, pour les
prises de force, la généralisation de celles à 2 vitesses
(540 et 1.000 t/mn) intéresse tous les modèles alors
que celles totalement indépendantes (autonomes)
se trouvent particulièrement sur les tracteurs puis-
sants.
Encore que les nouveautés soient plus ou moins
importantes, nous pouvons considérer qu’il y avait
environ une trentaine de marques présentant des
modèles nouveaux et ces derniers étaient certaine-
essence, 4 temps, 1 cylindre, refroidi par air, de 6 ch
(3.600 t/mn), à 1 mancheron, pour les utilisations
de la marque.
— SOLO : un groupe électrogène, portatif et
compact (15 kg), de 1.000 watts, à moteur essence
2 temps, remplaçant le modèle antérieur de
750 watts ; le moteur, essence 2 temps, se désac-
couple instantanément pour entraîner : moto-
pompe, fraise, etc.
SCHMITT : 3 groupes électrogènes, de 4-7, 5
et 22 KVA, à base de moteurs FARYMANN ou
MWM et d’alternateurs LEROY.
Sauf un cas, spécial, on pourrait penser, d’après
ce qui précède, que les moteurs proposés sont de
moyenne et faible puissance. Il n’en est rien, car
nous n’avons pas cité d’autres constructeurs, four-
nissant des modèles puissants, faute d’avoir
remarqué des nouveautés sur leurs stands. Du point
de vue général, tous les besoins peuvent être satis-
faits, pour équiper tous les matériels motorisés
miniaturisés ou gigantesques, en solution essence
ou Diesel, 2 ou 4 temps, mono ou polycylindriques,
refroidis par air ou par eau, suralimentés ou non,
etc. L’utilisateur d’Outre-Mer peut donc choisir,
encore qu’il laisse le plus souvent ce soin - comme
tous les agriculteurs au fournisseur de l’engin
intégrant le moteur. Mais le fait que les gammes
proposées par certains spécialistes sont très éten-
dues, dont quelques-uns, ainsi que nous l’avons
déjà signalé, font directement un effort pour le
Service Après-Vente local, lui permet d’exprimer
ses désirs de façon concrète, ne serait-ce qu’en éli-
minant les solutions « trop poussées », apparaissant
de façon cyclique, lorsque le constructeur veut tirer
toute la substance d’un modèle nouveau, qu’il
« aménage » en conséquence. Il reste que certains
de ces Utilisateurs, qui avaient gardé un faible poul-
ies solutions essence, pour les raisons que l’on sait,
doivent bien se plier sauf pour les petits engins
d’utilisation (autres que spéciales) très peu consé-
quentes sous les tropiques, à la « diésélisation »
générale ; nous ne reviendrons pas sur ce que cela
implique localement.
Tracteurs.
Que ce soit dans l’ensemble du S. I. M. A. ou au
Salon de la Motoculture de Plaisance, le tracteur,
ou l’appareil de traction équipé directement d’outils
de travail du sol, domine, et, sans vouloir « descen-
dre » jusqu’aux petites motohoues, on doit constater
que la gamme des puissances s’étend sans cesse,
puisqu’il y a de plus en plus de MICRO-TRAC-
TEURS d’une part et toujours de plus nombreux
tracteurs dépassant —et de loin — 100 chDIN, que
ce soit en formules 2 OU 4 ROUES MOTRICES
(aménagées ou vraies) d’autre part.
C’est surtout en complétant leurs gammes par
le haut, tracteurs de plus de 80 ch, que les « grands »
constructeurs paraissent agir, certains proposant
d’ailleurs plusieurs engins de puissance supérieure
à 100 ch, d’autres comblant les trous existant dans
leurs gammes.
Nous avons déjà pris position en ce qui concerne
l’utilisation rationnelle technique et économi-
que — des tracteurs à roues très puissants, et nous
avons eu l’occasion d’en traiter dan un précédent
numéro de cette revue (cf. M. A. T. n° 28) pour
ne pas revenir sur cette question. Mais nous devons
constater, aussi, que les critiques qu’on peut for-
muler, particulièrement en ce qui concerne l’adhé-
rence, ne sont pas adressées aux quatre roues motri-
ces, particulièrement à ceux à 4 roues égales, dont
les propositions sont nombreuses parmi les modèles
de plus de 80 ch.
Il est d’ailleurs à remarquer que, proportionnel-
lement, ces tracteurs s’alourdissent à l’unité ch, un
certain nombre la fournissant pour des poids de
l’ordre de 50 kg, gage d’une meilleure utilisation
des fortes puissances.
Tout ceci n’empêche pas les propositions en
matière D’ENJAMREURS, où nous voyons appa-
raître de nouveaux constructeurs pour des solutions
spécialisées.
Pour ce qui est des CHENILLARDS, si la pro-
portionnalité reste la même par rapport aux
tracteurs à roues, reflet assez fidèle de ce qui existe
sur le parc français, il y a quand même quelques
nouveautés.
Quant à la RÉALISATION PRATIQUE des
engins de traction on enregistre, et c’est tout à
fait intéressant, un effort général en ce qui concerne
le confort et la sécurité, que ce soit pour les sièges
et les cabines — éventuellement de sécurité —
plus fonctionnels, la suspension, ou le freinage.
Puisque les tracteurs sont plus puissants, natu-
rellement, 1’ « assistance » est apportée aux conduc-
teurs sur le plan de la direction et du freinage éven-
tuellement hydrauliques, alors que les relevages
sont plus puissants et que des options d’équipements
hydrauliques particuliers sont offertes.
Les réalisations purement MÉCANIQUES, elles,
intéressent tant les pompes d’injection des moteurs
Diesel avec de plus en plus nombreuses rotatives,
que les alternateurs se généralisant, et les turbo-
compresseurs éventuellement proposés en option.
Les vitesses sont très souvent synchronisées avec
dispositif de passage automatique ; et, pour les
prises de force, la généralisation de celles à 2 vitesses
(540 et 1.000 t/mn) intéresse tous les modèles alors
que celles totalement indépendantes (autonomes)
se trouvent particulièrement sur les tracteurs puis-
sants.
Encore que les nouveautés soient plus ou moins
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environ une trentaine de marques présentant des
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