Titre : Machinisme agricole tropical
Auteur : Centre d'études et d'expérimentation en mécanisation agricole et technologie alimentaire tropicales (France). Auteur du texte
Éditeur : CIRAD-CEEMAT (Antony)
Date d'édition : 1963-10
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34348839f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : octobre 1963 octobre 1963
Description : 1963/10 (A01,N04). 1963/10 (A01,N04).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k15500030
Source : CIRAD, BH_PEHIST5710
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/08/2024
aurait été opportun de la voir opérer pendant assez
longtemps.
La HUARD « Timba », relativement légère mais
très bien étudiée, ne nous a pas donné la possibilité
de voir, au moment de nos passages, l’utilisation
d’une pièce spéciale disposée en avant du versoir et
devant permettre l’enfouissement de l’engrais vert.
Les NARDI « 2 AL 26 » et « 1 AL 16 », à prolonge-
ment de versoir réglable, donnaient un bon labour,
à 12-15 cm, comme leurs concurrentes. Mais il semble,
que, là aussi les expérimentateurs ne tenaient pas
particulièrement à constater les résultats d’en-
fouissement d’engrais vert.
Lors de nos pérégrinations sur les chantiers nous
n’avons vu que le « polyculteur » MOUZON (Nolle),
équipé d’une BOURGUIGNON à relevage, qui
confirmait ses qualités connues en la matière.
Parmi les nouveautés c’est le « multiculteur »
BARIANI et l’«Ariana» MOUZON (Nolle) qui ont
le plus retenu notre attention, ainsi que la petite
GARD. Nous savions bien que le premier pouvait,
équipé en corps de charrue ETUARD, réaliser un
labour, mais nous ne l’avions pas encore vu fonc-
tionner dans les conditions tropicales : il s’en
tirait très correctement.
En ce qui concerne l’« Ariana », sur roues ou pa-
tins, équipée aussi de la 1/4 de tour à corps BOUR-
GUIGNON, ses possibilités de labour quasi auto-
matique ont surpris. Pour ce qui est de ses petits
équipements, fer cornière perpendiculaire à l’avan-
cement pour le planage et planche fixée là pour
la confection des diguettes, ce n’était ni le lieu ni
les terres aptes à être ainsi travaillées pour démon-
trer des aptitudes particulières.
La petite GARD, eu égard à ses possibilités
modestes, compte tenu de ses dimensions, effectuait
un bon travail, très correctement.
Pour finir la préparation du sol, sur « Sine n° 7 »
de MOL’ZON (Nolle), le rouleau squelette (briseur
de mottes) et le weeder effectuaient un travail
intéressant, qu’il aurait été opportun de voir sur
une terre plus humide.
Prototype du « Tropiculteur » MOUZON.
Encore que sa présentation n’ait été que peu dy-
namique et que le matériel soit polyvalent, comme il
s’agit d’un prototype dont diverses possibilités
ont été montrées en face des parcelles de préparation
du sol, nous nous arrêterons sur le « Tropiculteur »
MOUZON (Nolle). C’est, comme son ancien le «poly-
culteur », un châssis à roues sur lequel on peut
monter les mêmes outils. Mais il présente la parti-
cularité de disposer d’un système de relevage et de
pouvoir travailler en enjambeur. Ces deux possi-
bilités sont incontestablement intéressantes et, en
plus des équipements connus sur le « polyculteur »,
il dispose d’un appareil de défense des cultures dont
la pression est assurée par l’essieu porteur. Ce qui
mérite d’être particulièrement signalé c’est que
l’ensemble, non compris l’équipement défense des
cultures et le plateau — dont la réalisation sera
laissée en tout état de cause à l’acheteur, ne coûte-
rait pas plus cher que le « polyculteur». Nous revien-
drons sur cette solution quand le testage technique
de l’engin aura été réalisé et qu’il sortira « en série ».
Labour avec charrue BOURGUIGNON
sur « Polyculteur» MOUZON.
Nous étant arrêtés assez longtemps sur ce chan-
tier, qui devrait conditionner la suite de travaux,
mais on sait qu’au Sénégal les labours ne sont pas
encore — malheureusement — généralisés, nous
passerons aux autres.
Chantier de semis et d’épandage de fertili-
sant.
Là, compte tenu de l’avancement de la saison et
du fait que la dernière pluie était assez ancienne, les
conditions de travail, en ce qui concerne le semis
puisqu’autant même les épandeurs montés sur les
semoirs monorangs étaient vides, n’étaient pas des
meilleures. Par ailleurs, on sait combien il est diffi-
cile d’apprécier objectivement les possibilités de
travail d’un semoir autrement qu’au banc, ou sur
le terrain... lors de la levée générale des plants.
Quoi qu’il en soit, puisque le thème était obligatoi-
rement dominé par la prééminence culturale de
l’arachide et par les conditions actuelles de sa méca-
longtemps.
La HUARD « Timba », relativement légère mais
très bien étudiée, ne nous a pas donné la possibilité
de voir, au moment de nos passages, l’utilisation
d’une pièce spéciale disposée en avant du versoir et
devant permettre l’enfouissement de l’engrais vert.
Les NARDI « 2 AL 26 » et « 1 AL 16 », à prolonge-
ment de versoir réglable, donnaient un bon labour,
à 12-15 cm, comme leurs concurrentes. Mais il semble,
que, là aussi les expérimentateurs ne tenaient pas
particulièrement à constater les résultats d’en-
fouissement d’engrais vert.
Lors de nos pérégrinations sur les chantiers nous
n’avons vu que le « polyculteur » MOUZON (Nolle),
équipé d’une BOURGUIGNON à relevage, qui
confirmait ses qualités connues en la matière.
Parmi les nouveautés c’est le « multiculteur »
BARIANI et l’«Ariana» MOUZON (Nolle) qui ont
le plus retenu notre attention, ainsi que la petite
GARD. Nous savions bien que le premier pouvait,
équipé en corps de charrue ETUARD, réaliser un
labour, mais nous ne l’avions pas encore vu fonc-
tionner dans les conditions tropicales : il s’en
tirait très correctement.
En ce qui concerne l’« Ariana », sur roues ou pa-
tins, équipée aussi de la 1/4 de tour à corps BOUR-
GUIGNON, ses possibilités de labour quasi auto-
matique ont surpris. Pour ce qui est de ses petits
équipements, fer cornière perpendiculaire à l’avan-
cement pour le planage et planche fixée là pour
la confection des diguettes, ce n’était ni le lieu ni
les terres aptes à être ainsi travaillées pour démon-
trer des aptitudes particulières.
La petite GARD, eu égard à ses possibilités
modestes, compte tenu de ses dimensions, effectuait
un bon travail, très correctement.
Pour finir la préparation du sol, sur « Sine n° 7 »
de MOL’ZON (Nolle), le rouleau squelette (briseur
de mottes) et le weeder effectuaient un travail
intéressant, qu’il aurait été opportun de voir sur
une terre plus humide.
Prototype du « Tropiculteur » MOUZON.
Encore que sa présentation n’ait été que peu dy-
namique et que le matériel soit polyvalent, comme il
s’agit d’un prototype dont diverses possibilités
ont été montrées en face des parcelles de préparation
du sol, nous nous arrêterons sur le « Tropiculteur »
MOUZON (Nolle). C’est, comme son ancien le «poly-
culteur », un châssis à roues sur lequel on peut
monter les mêmes outils. Mais il présente la parti-
cularité de disposer d’un système de relevage et de
pouvoir travailler en enjambeur. Ces deux possi-
bilités sont incontestablement intéressantes et, en
plus des équipements connus sur le « polyculteur »,
il dispose d’un appareil de défense des cultures dont
la pression est assurée par l’essieu porteur. Ce qui
mérite d’être particulièrement signalé c’est que
l’ensemble, non compris l’équipement défense des
cultures et le plateau — dont la réalisation sera
laissée en tout état de cause à l’acheteur, ne coûte-
rait pas plus cher que le « polyculteur». Nous revien-
drons sur cette solution quand le testage technique
de l’engin aura été réalisé et qu’il sortira « en série ».
Labour avec charrue BOURGUIGNON
sur « Polyculteur» MOUZON.
Nous étant arrêtés assez longtemps sur ce chan-
tier, qui devrait conditionner la suite de travaux,
mais on sait qu’au Sénégal les labours ne sont pas
encore — malheureusement — généralisés, nous
passerons aux autres.
Chantier de semis et d’épandage de fertili-
sant.
Là, compte tenu de l’avancement de la saison et
du fait que la dernière pluie était assez ancienne, les
conditions de travail, en ce qui concerne le semis
puisqu’autant même les épandeurs montés sur les
semoirs monorangs étaient vides, n’étaient pas des
meilleures. Par ailleurs, on sait combien il est diffi-
cile d’apprécier objectivement les possibilités de
travail d’un semoir autrement qu’au banc, ou sur
le terrain... lors de la levée générale des plants.
Quoi qu’il en soit, puisque le thème était obligatoi-
rement dominé par la prééminence culturale de
l’arachide et par les conditions actuelles de sa méca-
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