Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1932-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932
Description : 1932/01/01 (A8,N79)-1932/01/31. 1932/01/01 (A8,N79)-1932/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1258960w
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
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ciens d'autre part, indispensables pour faire progresser l'agricul-
ture dans les colonies.
2° Il est urgent que soit réglé le statut des chercheurs scienti-
fiques formés par cet Institut et de leurs collaborateurs praticiens
appelés à servir aux colonies.
3° Il est nécessaire de donner un caractère permanent aux jar-
dins coloniaux, aux Instituts scientifiques, à certaines stations
expérimentales, en les plaçant sous la tutelle et le contrôle scienti-
fique d'une commission de savants de la métropole, hautement
qualifiés.
40 Chaque année seront transmis à cette Commission les rap-
ports annuels des établissements scientifiques existant dans chaque
colonie. Elle donnerait son avis sur ces rapports et déciderait de
leur publication. Cette Commission présenterait aussi au Minis-
tère un classement des candidats pour les postes à pourvoir dans
les Etablissements scientifiques des colonies.
Aug. CHEVALIER,
Professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle,
Chef de la Mission permanente d'Agriculture coloniale
au Ministère des Colonies.
Le Muséum et l'introduction et la
diffusion des plantes utiles et d'intérêt scientifique dans
les Colonies tropicales1
Bien que le but essentiel du Jardin du Roi,lors de sa fondation,
ait été « la démonstration de l'intérieur des plantes et de tous les
médicaments », celui-ci comprit très vite qu 'il ne devait pas se con-
tenter d'être une annexe d'une faculté de médecine ou de pharma-
cie et se désintéresser des colonies.
N'était-ce pas une époque où le roi de France ne dédaignait pas
de soutenir personnellement le lancement d entreprises coloniales,
(i) Rapport présenté au Congrès des Recherches scientifiques coloniales.
(Paris, 9 et 10 octobre i g3 i.)
ciens d'autre part, indispensables pour faire progresser l'agricul-
ture dans les colonies.
2° Il est urgent que soit réglé le statut des chercheurs scienti-
fiques formés par cet Institut et de leurs collaborateurs praticiens
appelés à servir aux colonies.
3° Il est nécessaire de donner un caractère permanent aux jar-
dins coloniaux, aux Instituts scientifiques, à certaines stations
expérimentales, en les plaçant sous la tutelle et le contrôle scienti-
fique d'une commission de savants de la métropole, hautement
qualifiés.
40 Chaque année seront transmis à cette Commission les rap-
ports annuels des établissements scientifiques existant dans chaque
colonie. Elle donnerait son avis sur ces rapports et déciderait de
leur publication. Cette Commission présenterait aussi au Minis-
tère un classement des candidats pour les postes à pourvoir dans
les Etablissements scientifiques des colonies.
Aug. CHEVALIER,
Professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle,
Chef de la Mission permanente d'Agriculture coloniale
au Ministère des Colonies.
Le Muséum et l'introduction et la
diffusion des plantes utiles et d'intérêt scientifique dans
les Colonies tropicales1
Bien que le but essentiel du Jardin du Roi,lors de sa fondation,
ait été « la démonstration de l'intérieur des plantes et de tous les
médicaments », celui-ci comprit très vite qu 'il ne devait pas se con-
tenter d'être une annexe d'une faculté de médecine ou de pharma-
cie et se désintéresser des colonies.
N'était-ce pas une époque où le roi de France ne dédaignait pas
de soutenir personnellement le lancement d entreprises coloniales,
(i) Rapport présenté au Congrès des Recherches scientifiques coloniales.
(Paris, 9 et 10 octobre i g3 i.)
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