Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1932-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 février 1932 01 février 1932
Description : 1932/02/01 (A8,N80)-1932/02/28. 1932/02/01 (A8,N80)-1932/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k12589597
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
— 33 —
mouche Tachinaire (Ptrchomya remota) qui était connue comme
parasite d'une Zygène de Java et des Etats Malais (Artona catoxan-
tha). En 1929, l'entomophage était si bien acclimaté à Fiji, que
c'était avec grand peine qu'on pouvait découvrir dans les cocote-
raies quelques rares Levuana iridescens (1).
Jamais une telle action contre les parasites des cultures ne put
être poursuivie jusqu'à ce jour, dans nos colonies. Nous n'avons
pas comme les Etats-Unis, la Hollande, l'Angleterre, une organi-
sation scientifique susceptible de fournir d'une façon immédiate
les entomologistes ou les phytopathologistes nécessaires pour sau-
vegarder les richesses d'outre-mer.
Si par exemple, on parcourt la brochure (2) que S. A. NE AVE
avait préparée pour la IIIe Conférence impériale d'entomologie,
on constate que l'Empire britannique compte 276 entomologistes,
dont 232 qui, hors la métropole, sont chargés dès recherches agri-
coles ou médicales. Il est inutile, je pense, de mettre en parallèle
les quelques isolés qui représentent le service entomologique
colonial.
11 faut même admirer la persévérance de nos jeunes biologistes
qui poursuivent leur tâche souvent malgré le peu d'encouragement
donné par les pouvoirs locaux (3).
Les colonies sont d'ailleurs laissées libres d'avoir ou de ne pas
avoir d'entomologistes et de phytopathologistes; elles sont égale-
ment libres de faire effectuer ou non un stage aux spécialistes
qu'elles choisissent. Enfin, ceux-ci n'ont aucun lien officiel et
souvent même personnel, avec les laboratoires métropolitains.
Or la nécessite de cette liaison est évidente si on veut que nos
jeunes gens soient dirigés et bénéficient à toutes fins utiles de l'ex-
périence acquise dans d'autres colonies étrangères ou françaises,
ou même dans la métropole.
Ils seraient invités ensuite, lors de leurs congés administratifs, à
(I) TOTHILL TAYLOR et PAIIE The Coconut Moth in Fiji. The Imp. Bur. of
entomology, London Iq30.
(2) S. A. NEAVE A summary of data relating to economic Entomology in the
British Kmpire.
(3) Tantôt une colonie désigne pour surveiller la construction d'un barrage
un entomologiste dûment spécialisé par deux ans de stage dans un laboratoire
et quatre ans de travaux importants sur les insectes nuisibles. Tantôt une
colonie, après avoir fait entrer régulièrement dans ses cadres de jeunes étu-
diants pour leur faire effectuer des stages dans les laboratoires de la métropole,
leur signifie, pour difficultés budgétaires, leur radiation après un an de tra-
vail, sans se préoccuper des conséquences désastreuses d'un tel geste, tant pour
les jeunes gens que pour les laboratoires chargés de leur formation.
mouche Tachinaire (Ptrchomya remota) qui était connue comme
parasite d'une Zygène de Java et des Etats Malais (Artona catoxan-
tha). En 1929, l'entomophage était si bien acclimaté à Fiji, que
c'était avec grand peine qu'on pouvait découvrir dans les cocote-
raies quelques rares Levuana iridescens (1).
Jamais une telle action contre les parasites des cultures ne put
être poursuivie jusqu'à ce jour, dans nos colonies. Nous n'avons
pas comme les Etats-Unis, la Hollande, l'Angleterre, une organi-
sation scientifique susceptible de fournir d'une façon immédiate
les entomologistes ou les phytopathologistes nécessaires pour sau-
vegarder les richesses d'outre-mer.
Si par exemple, on parcourt la brochure (2) que S. A. NE AVE
avait préparée pour la IIIe Conférence impériale d'entomologie,
on constate que l'Empire britannique compte 276 entomologistes,
dont 232 qui, hors la métropole, sont chargés dès recherches agri-
coles ou médicales. Il est inutile, je pense, de mettre en parallèle
les quelques isolés qui représentent le service entomologique
colonial.
11 faut même admirer la persévérance de nos jeunes biologistes
qui poursuivent leur tâche souvent malgré le peu d'encouragement
donné par les pouvoirs locaux (3).
Les colonies sont d'ailleurs laissées libres d'avoir ou de ne pas
avoir d'entomologistes et de phytopathologistes; elles sont égale-
ment libres de faire effectuer ou non un stage aux spécialistes
qu'elles choisissent. Enfin, ceux-ci n'ont aucun lien officiel et
souvent même personnel, avec les laboratoires métropolitains.
Or la nécessite de cette liaison est évidente si on veut que nos
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périence acquise dans d'autres colonies étrangères ou françaises,
ou même dans la métropole.
Ils seraient invités ensuite, lors de leurs congés administratifs, à
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entomology, London Iq30.
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British Kmpire.
(3) Tantôt une colonie désigne pour surveiller la construction d'un barrage
un entomologiste dûment spécialisé par deux ans de stage dans un laboratoire
et quatre ans de travaux importants sur les insectes nuisibles. Tantôt une
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