Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
8e année. — N° 80. Février 1932.
ACTES & COMPTES RENDUS
DE L'ASSOCIATION
COLONIES - SCIENCES
SIÈGE SOCIAL : 60, rue Taitbout, PARIS (IX*) — Tél. TRINITÉ 32-29.
Chèques postaux : Paris 752 -17.
La Biologie du sol1
Le Comité d'organisation du Congrès des Recherches scienti- fiques coloniales m'ayant fait l'honneur de m'inviter à présenter un rapport sur la biologie des sols coloniaux, je n'ai pu que répondre que les études sur ce sujet, si vaste, n'étaient actuelle- ment qu'à l'état d'une page blanche. Rares sur les sols de la métro- pole, ces recherches ne se sont pas encore étendues aux sols coloniaux, soit subtropicaux ou tropicaux dans l'occurrence. A notre connaissance les forces scientifiques résidant dans les colo- nies n'ont pas eu non plus le loisir de s'attaquer à des problèmes d,e ce genre.
Le Comité d'organisation a cru tout de même intéressant d'at- tirer l'attention des membres du Congrès et des pouvoirs publics sur l'utilité des études suivies dans cette branche de la science. C'est donc à cette tàche que se borne mon rapport : démontrer l'u- tilité (on voudrait plutôt dire la nécessité) des recherches biologi- ques pour la connaissance des phénomènes dont le sol est le siège.
Ainsi définie, ma tâche est bien facile. Les temps sont bien révo- lus, où l'on considérait le sol comme une masse morte, composée de débris organiques et inorganiques, et que l'on n'étudiait qu'au point de vue de ses origines géologiques et de ses caractères physiques et chimiques. Malgré toute l'importance des études pédo-
(0 Rapport présenté au Congrès des Recherches Scientifiques Coloniales (9 et 10 oct. 1931 Paris).
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