Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1932-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 février 1932 01 février 1932
Description : 1932/02/01 (A8,N80)-1932/02/28. 1932/02/01 (A8,N80)-1932/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k12589597
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
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effectuer dans ces laboratoires un stage afin de leur permettre d'ex-
ploiter les observations ou recherches poursuivies à la colonie.
Pendant ces absences qui se prolongeraient, comme actuellement,
souvent plus de six mois, des suppléants qualifiés assureraient le
service des entomologistes ou des phytopathologistes, suivraient
les élevages, etc...
Mais toute cette organisation des services locaux d'entomolo-
gie ou de pathologie végétale, ne pourra avoir un rendement
scientifique que s'il est prévu des fondements solides, ces fonde-
ments étant représentés par les laboratoires centraux de recherches.
Plusieurs conceptions susceptibles d'être discutées, ont été déve
loppées ces dernières années. Actuellement, en France, en dehors
des Laboratoires d'entomologie et de cryptogamie du Muséum
d'Histoire naturelle qui ont des attributions bien définies excluant
l'entomologie économique et médicale et la pathologie végétale, il
existe plusieurs centres plus ou moins en liaison les uns avec les
autres qui sont spécialisés dans les recherches biologiques, ayant
un but pratique. D'ailleurs, en général, le personnel de ces labo-
ratoires est appelé à jouer un rôle administratif qui malheureuse-
ment le plus souvent absorbe une grande partie de son temps (i).
Nombre de pays étrangers ont résolu différemment l'organisa-
tion des recherches sur les ennemis des cultures. Que ce soit les
Etats-Unis, l'Allemagne, l'Angleterre ou les Pays Bas, nous cons-
tatons une cohésion, une fusion entre les laboratoires centraux de
recherches, qui s'oppose d'une façon absolue à cette décentralisa-
tion qui est préconisée chez nous dans toutes les branches de l'ac-
tivité scientifique. Dans un Congrès récent, le Général DELCAMBRE
s'élevait, avec force et avec raison, contre la scission existant dans
la météorologie agricole, entre les services de recherches métropo-
litains et ceux des colonies. Il montrait d'une façon éloquente que
les grands principes de cette science sont les mêmes quelque soit
le point du globe considéré.
On peut en dire autant en ce qui concerne l'entomologie et la
pathologie végétale. On ne se doute pas ordinairement du nombre
d'observations poursuivies dans nos laboratoires métropolitains
qui sont utiles pour l'étude des parasites des cultures coloniales.
En dehors des déterminations pour lesquelles il faut souvent une
(i) Le Ministère des Colonies vient de créer, à l'Institut national d'Agrono-
mie coloniale, des services répondant à cet ensemble de préoccupations et
spécialisés soit en entomologie, soit en pathologie végétale.
effectuer dans ces laboratoires un stage afin de leur permettre d'ex-
ploiter les observations ou recherches poursuivies à la colonie.
Pendant ces absences qui se prolongeraient, comme actuellement,
souvent plus de six mois, des suppléants qualifiés assureraient le
service des entomologistes ou des phytopathologistes, suivraient
les élevages, etc...
Mais toute cette organisation des services locaux d'entomolo-
gie ou de pathologie végétale, ne pourra avoir un rendement
scientifique que s'il est prévu des fondements solides, ces fonde-
ments étant représentés par les laboratoires centraux de recherches.
Plusieurs conceptions susceptibles d'être discutées, ont été déve
loppées ces dernières années. Actuellement, en France, en dehors
des Laboratoires d'entomologie et de cryptogamie du Muséum
d'Histoire naturelle qui ont des attributions bien définies excluant
l'entomologie économique et médicale et la pathologie végétale, il
existe plusieurs centres plus ou moins en liaison les uns avec les
autres qui sont spécialisés dans les recherches biologiques, ayant
un but pratique. D'ailleurs, en général, le personnel de ces labo-
ratoires est appelé à jouer un rôle administratif qui malheureuse-
ment le plus souvent absorbe une grande partie de son temps (i).
Nombre de pays étrangers ont résolu différemment l'organisa-
tion des recherches sur les ennemis des cultures. Que ce soit les
Etats-Unis, l'Allemagne, l'Angleterre ou les Pays Bas, nous cons-
tatons une cohésion, une fusion entre les laboratoires centraux de
recherches, qui s'oppose d'une façon absolue à cette décentralisa-
tion qui est préconisée chez nous dans toutes les branches de l'ac-
tivité scientifique. Dans un Congrès récent, le Général DELCAMBRE
s'élevait, avec force et avec raison, contre la scission existant dans
la météorologie agricole, entre les services de recherches métropo-
litains et ceux des colonies. Il montrait d'une façon éloquente que
les grands principes de cette science sont les mêmes quelque soit
le point du globe considéré.
On peut en dire autant en ce qui concerne l'entomologie et la
pathologie végétale. On ne se doute pas ordinairement du nombre
d'observations poursuivies dans nos laboratoires métropolitains
qui sont utiles pour l'étude des parasites des cultures coloniales.
En dehors des déterminations pour lesquelles il faut souvent une
(i) Le Ministère des Colonies vient de créer, à l'Institut national d'Agrono-
mie coloniale, des services répondant à cet ensemble de préoccupations et
spécialisés soit en entomologie, soit en pathologie végétale.
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