Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/06/2016
Se année.— No 87-88.
Septembre-Octobre 1932
ACTES & COMPTES RENDUS
D E L'ASSOCIATION
COLONIES -SCIENCES
SIÈGE SOCIAL : 60, rue Taitbout, PARIS (IX') — TéL TRINITÉ 32-29.
Chèques postaux : Paris 752-17.
Congrès des Recherches Scientifiques Coloniales
DISCOURS DE M. A. LACROIX,
Secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences, Président du Congrès.
MESSIEURS,
En ouvrant ce Congrès, consacré aux Recherches Scientifiques concernant nos colonies, je tiens à adresser à M. Paul DOUMER nos respectueux hommages. M. DOUMER n'est pas seulement le chef de l 'Etat, il est aussi un grand colonial et, parmi les éminents services rendus par lui à la cause qui nous est chère, nous ne pouvons oublier que sa vision très nette de l'importance de la science pour le développement de lacolonisation l'a conduit à créer, en Indochine, plusieurs des organismes dont nous aurons à nous occuper. Aussi, avant d être appelé à la plus haute magistrature de notre pays, avait-il bien voulu accepter la présidence d'honneur de ce Congrès! Nous devons lui en exprimer notre profonde gratitude.
Nous ne sommes pas réunis pour faire ou entendre des discours ; je me contenterai donc de vous rappeler que notre programme a pour objet de fournir une vue générale de ce qui a été fait pour la recherche scientifique dans notre domaine d'outre-mer, dont l'ex- position coloniale nous fournit une image si resplendissante. Peu de chose, diront peut-être certains 1 Ce serait là un jugement super- ficiel et injuste. Les administrations coloniales ont consacré et consacrent à cet objet des sommes fort importantes, mais il faut
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