Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1935-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 février 1935 01 février 1935
Description : 1935/02/01 (A11,N116)-1935/02/28. 1935/02/01 (A11,N116)-1935/02/28.
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Droits : Consultable en ligne
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Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2016
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d ensembles économiques ne satisfaisant à peu près eux-mêmes,
n'échangeant entre eux que le surplus de ce qu'ils font et que les
marchandises qu'ils sont le plus aptes à produire ; il faudra faire
comme les autres, si nous ne voulons pas périr.
(A suivre). MAITRE-DEVALLON.
i5 janv. 1934.
L'Afrique Française délivrée de la fièvre jaune
En Avril 1932, 1 agence Havas annonça la découverte du vaccin
de la fièvre jaune. Cette découverte, dont le professeur Ch. NICOLLE
venait de faire part à 1 Académie des Sciences, était due aux tra-
vaux de mon frère J. LAIGRET et de l'américain A. W. SELLARDS, de
l Institut Harvard. Elle avait été réalisée à l'Institut Pasteur de
Tunis.
La nouvelle fut accueillie avec enthousiasme par la colonie
européenne de l 'Afrique Occidentale. Le moyen était enfin trouvé
d'immuniser les individus contre la piqûre du stégomia.
La fièvre jaune est causée, en effet, comme chacun sait, par un
virus dont le stcgomia est l'agent vecteur. Ce moustique, par sa
forme et sa couleur, se distingue des autres. Il en diffère aussi
par des habitudes de vie et des conditions de développement qui
rendent sa destruction difficile, parfois impossible.
L assainissement des grands centres est réalisable, souvent au
prix de lourds sacrifices financiers. Il n'est pas toujours durable.
Dans la brousse, il est chimérique de songer à assécher les mari-
gots et toutes les eaux qui stagnent après la tornade ou l'innon-
dation. Les liquides antilarvaires, tels que le pétrole, ne peuvent
s'appliquer que sur des étendues relativement réduites. Les fumi-
gations de gaz sulfureux (« Sic du Midi ») ne visent que l'insecte
adulte et ne sauraient avoir d'effet en dehors de certaines circons-
tances spéciales.
Contre la fièvre jaune déclarée, la science médicale n'a pu
opposer, jusqu'à présent, aucune thérapeutique efficace et il est à
d ensembles économiques ne satisfaisant à peu près eux-mêmes,
n'échangeant entre eux que le surplus de ce qu'ils font et que les
marchandises qu'ils sont le plus aptes à produire ; il faudra faire
comme les autres, si nous ne voulons pas périr.
(A suivre). MAITRE-DEVALLON.
i5 janv. 1934.
L'Afrique Française délivrée de la fièvre jaune
En Avril 1932, 1 agence Havas annonça la découverte du vaccin
de la fièvre jaune. Cette découverte, dont le professeur Ch. NICOLLE
venait de faire part à 1 Académie des Sciences, était due aux tra-
vaux de mon frère J. LAIGRET et de l'américain A. W. SELLARDS, de
l Institut Harvard. Elle avait été réalisée à l'Institut Pasteur de
Tunis.
La nouvelle fut accueillie avec enthousiasme par la colonie
européenne de l 'Afrique Occidentale. Le moyen était enfin trouvé
d'immuniser les individus contre la piqûre du stégomia.
La fièvre jaune est causée, en effet, comme chacun sait, par un
virus dont le stcgomia est l'agent vecteur. Ce moustique, par sa
forme et sa couleur, se distingue des autres. Il en diffère aussi
par des habitudes de vie et des conditions de développement qui
rendent sa destruction difficile, parfois impossible.
L assainissement des grands centres est réalisable, souvent au
prix de lourds sacrifices financiers. Il n'est pas toujours durable.
Dans la brousse, il est chimérique de songer à assécher les mari-
gots et toutes les eaux qui stagnent après la tornade ou l'innon-
dation. Les liquides antilarvaires, tels que le pétrole, ne peuvent
s'appliquer que sur des étendues relativement réduites. Les fumi-
gations de gaz sulfureux (« Sic du Midi ») ne visent que l'insecte
adulte et ne sauraient avoir d'effet en dehors de certaines circons-
tances spéciales.
Contre la fièvre jaune déclarée, la science médicale n'a pu
opposer, jusqu'à présent, aucune thérapeutique efficace et il est à
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