Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1935-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 octobre 1935 01 octobre 1935
Description : 1935/10/01 (A11,N124)-1935/11/30 (A11,N125). 1935/10/01 (A11,N124)-1935/11/30 (A11,N125).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1257149s
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2016
— 185 —
Le graphique suivant n°XI traduit l'évolution de la production
mondiale; le tableau n° XVII montre le détail de cette production
dans les différentes régions du bassin méditerranéen.
Bien que la récolte varie sensiblement d'une année à l'autre —
une bonne année est toujours suivie d'une ou deux années médio-
cres ou tout au moins moyennes — il semble que l'on puisse noter
une augmentation sensible de la production mondiale.
La moyenne des quatre années 1923-1926 atteignait 670.000 t.,
celle des années 1930-1933, malgré l'année 1930 exceptionnelle-
ment déficitaire, s'élevait à 750.000 tonnes; il faut signaler enfin
que la période 1927-1929 accuse une moyenne de i.ooo.ooo de t.
La part de la France est modeste. Si l'on totalise les chiffres rela-
tifs à la Provence, au groupe Algérie-Tunisie-Maroc et aux terri-
toires Syrie-Liban, on aboutit aux résultats suivants consignés
dans le tableau annexé (n° XVIII).
La production atteint de 70.000 à oo.ooo tonnes et ne paraît pas
avoir progressé depuis dix ans; elle a cependant été de
119.000 tonnes en 1929 et de 104.200 tonnes en 1933.
Mais on peut aller plus loin dans l'examen de la situation actuelle
de l'empire français. Notre consommation alimentaire et indus-
trielle est impuissante à absorber la production totale et les expor-
tations annuelles sont notables, tant pour les huiles indigènes
expédiées directement par la Tunisie et l'Algérie que pour les huiles
raffinées dans les usines métropolitaines.
De plus, à côté du courant qui dirige les huiles produites en
Afrique du Nord et en Syrie vers la France européenne, il existe un
mouvement d'importations proprement dites, originaires surtout
d'Espagne, de Grèce et d'Italie.
Ces importations ne sont pas négligeables vis-à-vis de notre
propre consommation. On peut résumer comme il suit les divers
échanges auxquels le commerce et l'industrie français se livrent au
sujet de l'huile d'olive (tableau n° XIX) (i).
On voit que les exportations de la France et de ses territoires
extérieurs dépassent largement la consommation intérieure du pays
(il est difficile de chiffrer la consommation indigène en Afrique du
Nord; elle n'est pas stable et varie en fonction des récoltes). Le client
(1) Il est bien entendu que importations et exportations désignent exclusive-
ment — sauf avis contraire — les échanges avec l'étranger. Pour le trafic entre
la France et ses possessions extérieures on parle d'entrées, de sorties, d 'expédi-
tions « en provenance de ou à destination de » ;
Le graphique suivant n°XI traduit l'évolution de la production
mondiale; le tableau n° XVII montre le détail de cette production
dans les différentes régions du bassin méditerranéen.
Bien que la récolte varie sensiblement d'une année à l'autre —
une bonne année est toujours suivie d'une ou deux années médio-
cres ou tout au moins moyennes — il semble que l'on puisse noter
une augmentation sensible de la production mondiale.
La moyenne des quatre années 1923-1926 atteignait 670.000 t.,
celle des années 1930-1933, malgré l'année 1930 exceptionnelle-
ment déficitaire, s'élevait à 750.000 tonnes; il faut signaler enfin
que la période 1927-1929 accuse une moyenne de i.ooo.ooo de t.
La part de la France est modeste. Si l'on totalise les chiffres rela-
tifs à la Provence, au groupe Algérie-Tunisie-Maroc et aux terri-
toires Syrie-Liban, on aboutit aux résultats suivants consignés
dans le tableau annexé (n° XVIII).
La production atteint de 70.000 à oo.ooo tonnes et ne paraît pas
avoir progressé depuis dix ans; elle a cependant été de
119.000 tonnes en 1929 et de 104.200 tonnes en 1933.
Mais on peut aller plus loin dans l'examen de la situation actuelle
de l'empire français. Notre consommation alimentaire et indus-
trielle est impuissante à absorber la production totale et les expor-
tations annuelles sont notables, tant pour les huiles indigènes
expédiées directement par la Tunisie et l'Algérie que pour les huiles
raffinées dans les usines métropolitaines.
De plus, à côté du courant qui dirige les huiles produites en
Afrique du Nord et en Syrie vers la France européenne, il existe un
mouvement d'importations proprement dites, originaires surtout
d'Espagne, de Grèce et d'Italie.
Ces importations ne sont pas négligeables vis-à-vis de notre
propre consommation. On peut résumer comme il suit les divers
échanges auxquels le commerce et l'industrie français se livrent au
sujet de l'huile d'olive (tableau n° XIX) (i).
On voit que les exportations de la France et de ses territoires
extérieurs dépassent largement la consommation intérieure du pays
(il est difficile de chiffrer la consommation indigène en Afrique du
Nord; elle n'est pas stable et varie en fonction des récoltes). Le client
(1) Il est bien entendu que importations et exportations désignent exclusive-
ment — sauf avis contraire — les échanges avec l'étranger. Pour le trafic entre
la France et ses possessions extérieures on parle d'entrées, de sorties, d 'expédi-
tions « en provenance de ou à destination de » ;
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