Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1935-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 décembre 1935 01 décembre 1935
Description : 1935/12/01 (A15,N172)-1935/12/31. 1935/12/01 (A15,N172)-1935/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1257147z
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2016
— 1096 —
La forme et les dimensions de l'épi varient avec l'emplacement su
le rachis.
Vers la partie basale de l'inflorescence ils sont plus courts, à base
très large, peu ligniriés, à épine terminale assez molle. L'épi s'y trouve
à l'aisselle d'une bractée scarieuse, terminée en filament tendre.
Normalement on y trouve sept à douze fleurs protégées par des
bractées scarieuses, allongées, terminées en pointe aiguë.
Les épis s'allongent vers la partie moyenne de l'inflorescence. Ils
ont l'épine terminale et la pointe de la bractée florale de plus en plus
dures. La bractée spicale est de moins en moins flexible. Le nombre
de fleurs est en augmentation notable et varie d'après le Palmier, de
douze à seize, rarement vingt à trente.
Les épis du sommet sont peu larges et paraissent très allongés par
suite de la présence d'épines très longues. Les épines des bractées
florales deviennent très longues et acérées et dans certains types de
Palmiers dépassent la pointe de l'épi. Le nombre de fleurs est très
réduit et dépasse rarement cinq à sept. Souvent elles ne sont qu'au
nombre de une à deux. Ce sont ces épis terminaux qui donnent les
fruits les plus gros.
Fleurs femelles. — Les fleurs sont également insérées en spirale
allongée sur le rachis de l'épi. Chacune d'elles se trouve logée dans
une petite alvéole de 3-4 mm. de profondeur, et avant l'épanouisse-
ment elle est complètement enfoncée à l'aisselle de la bractée florale
qui forme pochette par sa concrescence avec le rachis.
Le bouton floral qui s'y trouve logé a une forme ovoïde avant matu-
rité. Lors de l'épanouissement il devient plus apparent, les trois stig-
mates sortent de la pochette bractéale et s'étalent.
En réalité dans chaque pochette bractéale il y a trois fleurs, une fe-
melle normalement développée et deux mâles, que nous appelerons
fleurs mâles accompagnatrices.
Nous remettrons à plus tard l'examen de ce groupe trifloral pour
continuer la description de la fleur femelle. La fleur femelle est homo-
chlamydée. Elle est enveloppée dans huit écailles homologues, sca-
rieuses, parcheminées. Une neuvième écaille dont on constate la pré-
sence, écaille beaucoup plus étroite et caréniforme, est la bractéole
d'une des fleurs mâles accompagnatrices. Elle ne fait aucunement par-
tie de l'enveloppe florale de la fleur femelle. De ces huit pièces scali-
formes, deux enveloppent complètement le bouton floral, en se recou-
vrant partiellement. Ce sont les bractéoles de la fleur femelle.
La forme et les dimensions de l'épi varient avec l'emplacement su
le rachis.
Vers la partie basale de l'inflorescence ils sont plus courts, à base
très large, peu ligniriés, à épine terminale assez molle. L'épi s'y trouve
à l'aisselle d'une bractée scarieuse, terminée en filament tendre.
Normalement on y trouve sept à douze fleurs protégées par des
bractées scarieuses, allongées, terminées en pointe aiguë.
Les épis s'allongent vers la partie moyenne de l'inflorescence. Ils
ont l'épine terminale et la pointe de la bractée florale de plus en plus
dures. La bractée spicale est de moins en moins flexible. Le nombre
de fleurs est en augmentation notable et varie d'après le Palmier, de
douze à seize, rarement vingt à trente.
Les épis du sommet sont peu larges et paraissent très allongés par
suite de la présence d'épines très longues. Les épines des bractées
florales deviennent très longues et acérées et dans certains types de
Palmiers dépassent la pointe de l'épi. Le nombre de fleurs est très
réduit et dépasse rarement cinq à sept. Souvent elles ne sont qu'au
nombre de une à deux. Ce sont ces épis terminaux qui donnent les
fruits les plus gros.
Fleurs femelles. — Les fleurs sont également insérées en spirale
allongée sur le rachis de l'épi. Chacune d'elles se trouve logée dans
une petite alvéole de 3-4 mm. de profondeur, et avant l'épanouisse-
ment elle est complètement enfoncée à l'aisselle de la bractée florale
qui forme pochette par sa concrescence avec le rachis.
Le bouton floral qui s'y trouve logé a une forme ovoïde avant matu-
rité. Lors de l'épanouissement il devient plus apparent, les trois stig-
mates sortent de la pochette bractéale et s'étalent.
En réalité dans chaque pochette bractéale il y a trois fleurs, une fe-
melle normalement développée et deux mâles, que nous appelerons
fleurs mâles accompagnatrices.
Nous remettrons à plus tard l'examen de ce groupe trifloral pour
continuer la description de la fleur femelle. La fleur femelle est homo-
chlamydée. Elle est enveloppée dans huit écailles homologues, sca-
rieuses, parcheminées. Une neuvième écaille dont on constate la pré-
sence, écaille beaucoup plus étroite et caréniforme, est la bractéole
d'une des fleurs mâles accompagnatrices. Elle ne fait aucunement par-
tie de l'enveloppe florale de la fleur femelle. De ces huit pièces scali-
formes, deux enveloppent complètement le bouton floral, en se recou-
vrant partiellement. Ce sont les bractéoles de la fleur femelle.
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