Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1935-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 octobre 1935 01 octobre 1935
Description : 1935/10/01 (A11,N124)-1935/11/30 (A11,N125). 1935/10/01 (A11,N124)-1935/11/30 (A11,N125).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1257149s
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 09/05/2016
— 182 —
Il ressort de tous ces chiffres que, pour le coprah, comme pour
les arachides, l'augmentation notable de la consommation des
industries françaises s est faite au profit des importateurs étrangers.
Non seulement, l'apport des colonies est très faible, mais son pour-
centage baisse très rapidement; il atteignait encore 20 °/0 en 1930,
il est passé successivement par les valeurs de 18, 15 et enfin 14 %
en 1933 pour remonter à 19 % en 1934.
Le syndicat des planteurs de coprah, dans le rapport très docu-
menté qu 'il a présenté à la Conférence économique impériale,
estime que l état actuel des plantations permettrait d'atteindre des
exportations de 65.000 tonnes environ; or, en 1933 la France a
reçu 28.000 tonnes de coprah de ses territoires extérieurs et les
expéditions de ceux-ci sur l'étranger sont montées à 7.000 tonnes;
le total représenterait donc la moitié seulement des possibilités,
si la vente du produit était assurée à un taux rémunérateur.
Notre domaine d'outre-mer ne manque pas de situations favo-
rables à la culture du cocotier; des études techniques sérieuses
notamment au sujet de la lutte contre les rongeurs, de l'utilisation
du fumier et la distribution de semences sélectionnées seraient sus-
ceptibles d'améliorer les rendements et d'accroître les superficies
plantées. Mais les producteurs, dans l'impossibilité de réduire les
prix de revient, attendent une protection douanière efficace, comme
ils souhaitent une diminution du fret et la suppression de la taxe
à la sortie. Toutes questions qui se posent d'ailleurs pour chaque
matière première.
Il est encore à noter que, depuis 1928, les importations d'huile
de coco ont régulièrement et notablement augmenté comme le
tableau n° XVI l'indique. De plus, l'absence de taxe douanière a
favorisé l'entrée en France d'une proportion notable d'huile de
coco étrangère. Pour les sept premiers mois, on relève 3. 208 tonnes
en 1934 contre 1.752 tonnes en 1933.
Par contre, les exportations pendant la période 1928-1933 se sont
effondrées de près de 1 5.ooo tonnes à 4. 348 tonnes.
Enfin, l'exploitation rationnelle du cocotier suppose l'utilisation
de toutes les ressources qu'il est capable de fournir. Les fibres et
filés de coco sont des textiles très intéressants dont l'industrie fran-
çaise de la sparterie, de la corderie et de la brosserie importe
annuellement, en presque totalité de l'étranger, 6.000 tonnes envi-
ron. En chiffrant à 5o.ooo tonnes la production actuelle de coprah
dans nos colonies (ce qui est inférieur à la réalité, si l'on tient
Il ressort de tous ces chiffres que, pour le coprah, comme pour
les arachides, l'augmentation notable de la consommation des
industries françaises s est faite au profit des importateurs étrangers.
Non seulement, l'apport des colonies est très faible, mais son pour-
centage baisse très rapidement; il atteignait encore 20 °/0 en 1930,
il est passé successivement par les valeurs de 18, 15 et enfin 14 %
en 1933 pour remonter à 19 % en 1934.
Le syndicat des planteurs de coprah, dans le rapport très docu-
menté qu 'il a présenté à la Conférence économique impériale,
estime que l état actuel des plantations permettrait d'atteindre des
exportations de 65.000 tonnes environ; or, en 1933 la France a
reçu 28.000 tonnes de coprah de ses territoires extérieurs et les
expéditions de ceux-ci sur l'étranger sont montées à 7.000 tonnes;
le total représenterait donc la moitié seulement des possibilités,
si la vente du produit était assurée à un taux rémunérateur.
Notre domaine d'outre-mer ne manque pas de situations favo-
rables à la culture du cocotier; des études techniques sérieuses
notamment au sujet de la lutte contre les rongeurs, de l'utilisation
du fumier et la distribution de semences sélectionnées seraient sus-
ceptibles d'améliorer les rendements et d'accroître les superficies
plantées. Mais les producteurs, dans l'impossibilité de réduire les
prix de revient, attendent une protection douanière efficace, comme
ils souhaitent une diminution du fret et la suppression de la taxe
à la sortie. Toutes questions qui se posent d'ailleurs pour chaque
matière première.
Il est encore à noter que, depuis 1928, les importations d'huile
de coco ont régulièrement et notablement augmenté comme le
tableau n° XVI l'indique. De plus, l'absence de taxe douanière a
favorisé l'entrée en France d'une proportion notable d'huile de
coco étrangère. Pour les sept premiers mois, on relève 3. 208 tonnes
en 1934 contre 1.752 tonnes en 1933.
Par contre, les exportations pendant la période 1928-1933 se sont
effondrées de près de 1 5.ooo tonnes à 4. 348 tonnes.
Enfin, l'exploitation rationnelle du cocotier suppose l'utilisation
de toutes les ressources qu'il est capable de fournir. Les fibres et
filés de coco sont des textiles très intéressants dont l'industrie fran-
çaise de la sparterie, de la corderie et de la brosserie importe
annuellement, en presque totalité de l'étranger, 6.000 tonnes envi-
ron. En chiffrant à 5o.ooo tonnes la production actuelle de coprah
dans nos colonies (ce qui est inférieur à la réalité, si l'on tient
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.53%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.53%.
- Related digital collections Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
- Related authors
-
-
Page
chiffre de pagination vue 6/24
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k1257149s/f6.image ×
Search in the document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k1257149s/f6.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k1257149s/f6.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k1257149s
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k1257149s
Facebook
Twitter