Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1933-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 octobre 1933 01 octobre 1933
Description : 1933/10/01 (A13,N146)-1933/11/30 (A13,N147). 1933/10/01 (A13,N146)-1933/11/30 (A13,N147).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1256106q
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/05/2016
— 769 —
cules moins saillants entre celles-ci, longues de 2 à 6cm., d'épaisseur
très variable suivant les variétés. Graines 1 à 5, ovoïdes, à tégument
ordinairement rosé ou saumon, rarement blanc ou marbré.
DISTR. GÉOGR. — Cultivé dans presque toutes les régions tropicales
et subtropicales du globe. Présente de nombreuses variétés en chaque
région.
6. Les Sous-espèces de A. hypogaea. — Le botaniste portu_
gais Lou BEIIlO ayant visité, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle,
la Côte orientale d'Afrique (Zambésie), et ayant fait ensuite un long
séjour aux environs de Hué, en Annam, fut amené à constater que les
Arachides cultivées dans les deux pays présentaient des différences
assez notables : celles d'Afrique avaient les tiges couchées sur le sol
et celles d'Annam étaient à port dressé. Publiant, en 1790, la Flora
Cochinchinensis, il décrivit ces deux formes comme espèces distinctes.
La première constitua YArachis africana Lour, la seconde l' Arachis
asiatica Lour. Pyrame DE CANDOLLE, en 1823, fIl de la forme africaine
une simple variété du type représenté par la plante dressée.
Dans ces dernières années, vV ALDRON rétablit les deux formes comme
sous-espèces, mais ignorant le travail de LOUREIRO, il créa deux noms
nouveaux pour désigner ses plantes et il émit même (après ENGLER)
l'hypothèse que la forme couchée dérivait du type sauvage A. prostrata
Benth., tandis que la forme dressée dériverait de A. pusilla Benth.
qu'il considère comme ayant le port érigé, mais qui est en réalité éga-
lement couchée. Nous-mêmes avions admis précédemment la manière
de voir de devV ALDIWN en regardant comme sous-espèces distinctes, les
deux formes d'Arachides cultivées, les couchées (races orthotropes),
les autres dressées (races plagiotropes).
Notre manière de voir de 1929 peut se résumer ainsi :
lre sous-espèce : Arachis africana Lour. FI. Cochinch., éd. 1
(1790), II, p. 430 (nom Burm, f.) A. procumbens Waldron Contr.
Bot. Labor. Univers. Pensylvan., IV, 1919, n° 2, p. 312 = A. hypo-
gaea L. var. glabra A. P. D. C. Prod. II, 1825, p. 474.
2e soits-espèce : Arachis asiatica Lour. FI. loc. cit. p. 430 =
A. fastigiata Waldron, loc. cit., p. 312.
Un examen plus attentif des diverses formes d'Arachides cultivées,
que nous avons faite sur le terrain, au Sénégal, nous a montré que le
fait d'avoir le port couché ou érigé, ne constituait pas un caractère de
valeur suffisante pour différencier deux sous-espèces.
Revue de Bot. Appl. 54
cules moins saillants entre celles-ci, longues de 2 à 6cm., d'épaisseur
très variable suivant les variétés. Graines 1 à 5, ovoïdes, à tégument
ordinairement rosé ou saumon, rarement blanc ou marbré.
DISTR. GÉOGR. — Cultivé dans presque toutes les régions tropicales
et subtropicales du globe. Présente de nombreuses variétés en chaque
région.
6. Les Sous-espèces de A. hypogaea. — Le botaniste portu_
gais Lou BEIIlO ayant visité, dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle,
la Côte orientale d'Afrique (Zambésie), et ayant fait ensuite un long
séjour aux environs de Hué, en Annam, fut amené à constater que les
Arachides cultivées dans les deux pays présentaient des différences
assez notables : celles d'Afrique avaient les tiges couchées sur le sol
et celles d'Annam étaient à port dressé. Publiant, en 1790, la Flora
Cochinchinensis, il décrivit ces deux formes comme espèces distinctes.
La première constitua YArachis africana Lour, la seconde l' Arachis
asiatica Lour. Pyrame DE CANDOLLE, en 1823, fIl de la forme africaine
une simple variété du type représenté par la plante dressée.
Dans ces dernières années, vV ALDRON rétablit les deux formes comme
sous-espèces, mais ignorant le travail de LOUREIRO, il créa deux noms
nouveaux pour désigner ses plantes et il émit même (après ENGLER)
l'hypothèse que la forme couchée dérivait du type sauvage A. prostrata
Benth., tandis que la forme dressée dériverait de A. pusilla Benth.
qu'il considère comme ayant le port érigé, mais qui est en réalité éga-
lement couchée. Nous-mêmes avions admis précédemment la manière
de voir de devV ALDIWN en regardant comme sous-espèces distinctes, les
deux formes d'Arachides cultivées, les couchées (races orthotropes),
les autres dressées (races plagiotropes).
Notre manière de voir de 1929 peut se résumer ainsi :
lre sous-espèce : Arachis africana Lour. FI. Cochinch., éd. 1
(1790), II, p. 430 (nom Burm, f.) A. procumbens Waldron Contr.
Bot. Labor. Univers. Pensylvan., IV, 1919, n° 2, p. 312 = A. hypo-
gaea L. var. glabra A. P. D. C. Prod. II, 1825, p. 474.
2e soits-espèce : Arachis asiatica Lour. FI. loc. cit. p. 430 =
A. fastigiata Waldron, loc. cit., p. 312.
Un examen plus attentif des diverses formes d'Arachides cultivées,
que nous avons faite sur le terrain, au Sénégal, nous a montré que le
fait d'avoir le port couché ou érigé, ne constituait pas un caractère de
valeur suffisante pour différencier deux sous-espèces.
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