Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A11,N121)-1931/12/31 (A11,N124). 1931/09/01 (A11,N121)-1931/12/31 (A11,N124).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1256082r
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/11/2016
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- SOMMAIRE
- du N° 114
- SOMMAIRE du N° 115
- du N° 116
- du N° 117
- .......... Page(s) .......... 97
- Revue de Botanique appliquée et d’Agriculture tropicale
- du N° 119
- des Nos 120-121
- .......... Page(s) .......... 169
- .......... Page(s) .......... 169
- Fiches sur les tanins d’Outre-Mer (suite et fin):
- .......... Page(s) .......... 177
- Congrès de la production forestière coloniale et nord-africaine:
- .......... Page(s) .......... 180
- .......... Page(s) .......... 183
- Congrès international du bois et de la sylviculture:
- .......... Page(s) .......... 188
- .......... Page(s) .......... 190
- .......... Page(s) .......... 194
- .......... Page(s) .......... 194
- Revue de Botanique appliquée et d’Agriculture tropicale (N° 120).
- Revue de Botanique appliquée et d’Agriculture tropicale (N° 121).
- du N° 122
- du N° 123
— 731 —
française des huiles de table. Protégées par les coques, les graines se
conservent sans altération sensible et, grâce à leur qualité elles béné-
ficiaienl d'une plus value assez importante.
Il n'en est plus tout à l'ait de même parce que, pendant ces dernières
années la technique de l'industrie des corps gras s'est perfectionnée
de telle sorte et les procédés de désodorisation et de raffinage ont fait
de tels progrès, que la qualité initiale de la matière première n'a plus
la même importance que par le passé.
Les différents corps gras sont devenus presque interchangeables et
maintenant, l'industriel, en présence de la surabondance des offres,
est davantage guidé par le prix que par la qualité, compte tenu natu-
rellement des frais de transformation de la matière.
Il en résulte que les possibilités d'utilisation sont fonction de l'abais-
sement du prix de revient, cet abaissement devant porter en majeure
partie sur tous les frais intermédiaires qui grèvent le produit.
Dans les conditions nouvelles, l'étude de la question du décorliquage
des Arachides au Sénégal même, serait sans doute à reprendre.
Toutefois les taux de fret entre le Sénégal et la France sont tels que
l'économie réalisée serait à peine compensée par les frais supplérnen-
taires d'emballage dans les cas Ul1 on ne pourrait faire les expéditions
en vrac.
La généralisation du décortiquage aurait une très sérieuse répercus-
sion sur la situation des transports maritimes puisque de ce fait plus
de la moitié du tonnage actuel resterait sans emploi.
Les compagnies de navigation pourraient réduire leurs frais d'exploi-
tation, mais d'autre part elles verraient tours recettes diminuer de 30 °/0
en admettant que l'on applique aux Arachides décortiquées le même
taux de fret par t. qu'aux Arachides en coques.
On peut se demander si au point de vue général il y aurait intérêt
à désarmer la moitié de la flotte qui dessert le Sénégal et si les rela-
tions de cette colonie avec la Métropole n'auraient pas à en souffrir.
D'autres arguments pourraient être présentés.
La complexité de ce problème où tant d'intérêts s'opposent le rend
très délicat, aussi nous nous bornons à l'énoncer sans nous y arrêter
davantage.
Si le transport des Arachides en coques peut se défendre lorsque les
centres de production sont proches du port d'embarquement, il n'en
est pas de même lorsqu'il y a de grandes distances terrestres à par-
courir.
Jusqu'à ces derniers mois l'Administration de l'A. 0. F. ne semblait
française des huiles de table. Protégées par les coques, les graines se
conservent sans altération sensible et, grâce à leur qualité elles béné-
ficiaienl d'une plus value assez importante.
Il n'en est plus tout à l'ait de même parce que, pendant ces dernières
années la technique de l'industrie des corps gras s'est perfectionnée
de telle sorte et les procédés de désodorisation et de raffinage ont fait
de tels progrès, que la qualité initiale de la matière première n'a plus
la même importance que par le passé.
Les différents corps gras sont devenus presque interchangeables et
maintenant, l'industriel, en présence de la surabondance des offres,
est davantage guidé par le prix que par la qualité, compte tenu natu-
rellement des frais de transformation de la matière.
Il en résulte que les possibilités d'utilisation sont fonction de l'abais-
sement du prix de revient, cet abaissement devant porter en majeure
partie sur tous les frais intermédiaires qui grèvent le produit.
Dans les conditions nouvelles, l'étude de la question du décorliquage
des Arachides au Sénégal même, serait sans doute à reprendre.
Toutefois les taux de fret entre le Sénégal et la France sont tels que
l'économie réalisée serait à peine compensée par les frais supplérnen-
taires d'emballage dans les cas Ul1 on ne pourrait faire les expéditions
en vrac.
La généralisation du décortiquage aurait une très sérieuse répercus-
sion sur la situation des transports maritimes puisque de ce fait plus
de la moitié du tonnage actuel resterait sans emploi.
Les compagnies de navigation pourraient réduire leurs frais d'exploi-
tation, mais d'autre part elles verraient tours recettes diminuer de 30 °/0
en admettant que l'on applique aux Arachides décortiquées le même
taux de fret par t. qu'aux Arachides en coques.
On peut se demander si au point de vue général il y aurait intérêt
à désarmer la moitié de la flotte qui dessert le Sénégal et si les rela-
tions de cette colonie avec la Métropole n'auraient pas à en souffrir.
D'autres arguments pourraient être présentés.
La complexité de ce problème où tant d'intérêts s'opposent le rend
très délicat, aussi nous nous bornons à l'énoncer sans nous y arrêter
davantage.
Si le transport des Arachides en coques peut se défendre lorsque les
centres de production sont proches du port d'embarquement, il n'en
est pas de même lorsqu'il y a de grandes distances terrestres à par-
courir.
Jusqu'à ces derniers mois l'Administration de l'A. 0. F. ne semblait
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