Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30... 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30 (A10,[T10],N108).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k122470v
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
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SOMMAIRE du N° 101
- Actes et Comptes-Rendus de l'Association « Colonies-Sciences » (N° 55)
d'importantes collections furent formées par L.H. Boivin, CI. Uichaud,
Roi vu, Grevé, le Révérend Bahon, Dernier, Bhéon, Hildebrandt,
Lantz, Deans, LE Mybe de Villkhs, Homblot, CowAîf, Scott Ei-liot.
L'idée d'y fonder un Jardin botanique d'acclimatation date du début
du xix" siècle. André Michaux, créateur des premières pépinières
expérimentales aux Etats-Unis, débarqua en 1802 à Madagascar et
s'installa sur le bord de l'Ivondrona, près Tamatave, et commença à
défricher pour créer là un jardin d'essais où il se proposait de grouper
toutes les plantes utiles de Madagascar et où il introduisit aussitôt
plusieurs arbres fruitiers de 1'lle-de-France qui se sont répandus dans
la Grande-Ile. Malheureusement Michaux succombait quelques mois
plus tard et il ne fut pas remplacé.
La conquête de l'Ile à peine terminée, le Général GaixïÉni fidèle à
la tradition de Bugeaud se préoccupa dès 1896 d'attirer des colons et
d'organiser un Service d'agriculture. La direction en fut confiée à
à M. E. Pbbdhomwe, ancien élève de l'Institut agronomique; il eut
comme adjoint M. Faucukue, ancien élève de l'Ecole d'Horticulture de
Versailles et ancien stagiaire du Service des cultures du Muséum.
Dès 1897, on fondait à 5 kilomètres au Nord de Tananarive le Jardin
d'essais de Nanisana sur l'emplacement de la propriété du Premier
Ministre de la Reine, dont les biens avaient été confisqués, et déclarés
appartenir au domaine national.
Ce fut cette propriété de 20 ha. environ d'étendue, alors presque
entièrement plantée en Rotra et en Manguiers, mais bientôt transformée
en Station agronomique, qui devait servir de type et de modèle à plu-
sieurs autres stations.
Le but de l'Etablîssement, d'après le programme tracé par Galldski
lui-même, était « d'aider l'agriculture, tant indigène qu'européenne,
par des essais et des exemples, de former des ouvriers susceptibles de
seconder nos colons, de fournir à ces derniers des graines et des bou-
tures qu'ils ne pourraient se procurer dans le pays ».
Pour cette dernière partie, Galliéni fit appel au Muséum, et ¥av-
chère apporta avec lui dans des serres Ward une quantité de plantes
utiles remises par le Professeur Cobnu. Le Jardin débuta dans des
conditions très modestes avec quelques jardiniers indigènes et trois ou
quatre soldats d'infanterie de marine « beaucoup plus rompus, dit le
premier rapport, à l'escrime à la baïonnette qu'à celle de la bêche ».
En 1899, soixante-dix essais avaient déjà été entrepris (Rapport de
M. PnuDHOMME). Quelques années plus tard plusieurs centaines d'es-
pèces de plantes utiles avaient été introduites dans le Jardin d'acclima-
Roi vu, Grevé, le Révérend Bahon, Dernier, Bhéon, Hildebrandt,
Lantz, Deans, LE Mybe de Villkhs, Homblot, CowAîf, Scott Ei-liot.
L'idée d'y fonder un Jardin botanique d'acclimatation date du début
du xix" siècle. André Michaux, créateur des premières pépinières
expérimentales aux Etats-Unis, débarqua en 1802 à Madagascar et
s'installa sur le bord de l'Ivondrona, près Tamatave, et commença à
défricher pour créer là un jardin d'essais où il se proposait de grouper
toutes les plantes utiles de Madagascar et où il introduisit aussitôt
plusieurs arbres fruitiers de 1'lle-de-France qui se sont répandus dans
la Grande-Ile. Malheureusement Michaux succombait quelques mois
plus tard et il ne fut pas remplacé.
La conquête de l'Ile à peine terminée, le Général GaixïÉni fidèle à
la tradition de Bugeaud se préoccupa dès 1896 d'attirer des colons et
d'organiser un Service d'agriculture. La direction en fut confiée à
à M. E. Pbbdhomwe, ancien élève de l'Institut agronomique; il eut
comme adjoint M. Faucukue, ancien élève de l'Ecole d'Horticulture de
Versailles et ancien stagiaire du Service des cultures du Muséum.
Dès 1897, on fondait à 5 kilomètres au Nord de Tananarive le Jardin
d'essais de Nanisana sur l'emplacement de la propriété du Premier
Ministre de la Reine, dont les biens avaient été confisqués, et déclarés
appartenir au domaine national.
Ce fut cette propriété de 20 ha. environ d'étendue, alors presque
entièrement plantée en Rotra et en Manguiers, mais bientôt transformée
en Station agronomique, qui devait servir de type et de modèle à plu-
sieurs autres stations.
Le but de l'Etablîssement, d'après le programme tracé par Galldski
lui-même, était « d'aider l'agriculture, tant indigène qu'européenne,
par des essais et des exemples, de former des ouvriers susceptibles de
seconder nos colons, de fournir à ces derniers des graines et des bou-
tures qu'ils ne pourraient se procurer dans le pays ».
Pour cette dernière partie, Galliéni fit appel au Muséum, et ¥av-
chère apporta avec lui dans des serres Ward une quantité de plantes
utiles remises par le Professeur Cobnu. Le Jardin débuta dans des
conditions très modestes avec quelques jardiniers indigènes et trois ou
quatre soldats d'infanterie de marine « beaucoup plus rompus, dit le
premier rapport, à l'escrime à la baïonnette qu'à celle de la bêche ».
En 1899, soixante-dix essais avaient déjà été entrepris (Rapport de
M. PnuDHOMME). Quelques années plus tard plusieurs centaines d'es-
pèces de plantes utiles avaient été introduites dans le Jardin d'acclima-
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