Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11286 Nombre total de vues : 11286
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30... 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30 (A10,[T10],N108).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k122470v
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
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37e Régiment d'Aviation. a mis au point un appareil, le Gonio-Colli-
mateur Pennes, qui lui a permis d'établir le canevas géodésique
aérien des pays insoumis du Haut-Draa.
En dehors de la cartographie, de nombreuses sciences trouvent dans
la photographie aérienne un auxiliaire précieux. M. I~ACROtx, Profes-
seur au Muséum,Fa appliquée aux études de vulcanologie et M.Em.de
MARTONNE, Professeur à la Sorbonne, à celles de Géographie physique.
On peut l'employer de même, en océanographie (cartes littorales)
en archéologie (prospection de la Palestine) et en botanique.
C'est plus spécialement dans les régions tropicales boisées, que
l'avion, par la vue d'ensemble qu'il fournit, facilite et oriente l'étude
des formations végétales. Il y a deux moyens pour arriver ce résul-
tat d'abord la reconnaissance aérienne, appelée reconnaissance à vue
par les aviateurs, puis la photographie, soit verticale, soit oblique.
Des résultats encourageants ont déjà été obtenus à l'étranger.
Par quels moyens l'Aviation peut elle être utile ait géobotaniste ?
En lui donnant un aperçu des formations (brousse, savane, forêt-parc),
composant un domaine botanique (domaines sahélien, soudanais, gui-
néen) en précisant leur situation géographique et leurs limites. La
photographie permet ainsi d'établir une carte des formations végétales
et donne une idée synthétique des associations composantes.
Ces renseignements sont très importants car ils permettent de
limiter et d'orienter les recherches sur de vastes territoires neufs où
le chercheur disposant de peu de temps risquerait d'égarer son activité.
D'autre part, la photographie oblique à basse altitude, permet de pré-
ciser certains points litigieux ou importants et de saisir un objectif
fugitif, un feu de brousse par exemple.
Mais il ne faut pas oublier que l'avion a de nombreuses servitudes (1)
la zone à observer ou à photographier ne doit pas être à une distance
trop considérable du terrain de base. Les appareils utilisés par notre
Aéronautique militaire coloniale sont d'anciens Bréguet i4 A~ que l'on
remplace petit à petit par des modèles plus récents Potez 25 A2 et
Bréguet XIX A' mais n'ayant toujours que trois heures d'essence au
maximum. D'autre part, une grande prudence s'impose par suite de
l'absence de terrains de secours et des difficultés de dépannage. L'al-
titude de vol dépend de cet argument et aussi de la chaleur l'air
éehauné au contact du sol, produit par convection des courants verti-
caux,secouant fortement l'avion qui vole trop bas et l'aspirant parfois
(t) Terme technique désignant les facteurs dont d~pemh'nt la bonne marche
d'un appareit scrvitndcs mécaniques, servitudes atmosphenqae:i.
mateur Pennes, qui lui a permis d'établir le canevas géodésique
aérien des pays insoumis du Haut-Draa.
En dehors de la cartographie, de nombreuses sciences trouvent dans
la photographie aérienne un auxiliaire précieux. M. I~ACROtx, Profes-
seur au Muséum,Fa appliquée aux études de vulcanologie et M.Em.de
MARTONNE, Professeur à la Sorbonne, à celles de Géographie physique.
On peut l'employer de même, en océanographie (cartes littorales)
en archéologie (prospection de la Palestine) et en botanique.
C'est plus spécialement dans les régions tropicales boisées, que
l'avion, par la vue d'ensemble qu'il fournit, facilite et oriente l'étude
des formations végétales. Il y a deux moyens pour arriver ce résul-
tat d'abord la reconnaissance aérienne, appelée reconnaissance à vue
par les aviateurs, puis la photographie, soit verticale, soit oblique.
Des résultats encourageants ont déjà été obtenus à l'étranger.
Par quels moyens l'Aviation peut elle être utile ait géobotaniste ?
En lui donnant un aperçu des formations (brousse, savane, forêt-parc),
composant un domaine botanique (domaines sahélien, soudanais, gui-
néen) en précisant leur situation géographique et leurs limites. La
photographie permet ainsi d'établir une carte des formations végétales
et donne une idée synthétique des associations composantes.
Ces renseignements sont très importants car ils permettent de
limiter et d'orienter les recherches sur de vastes territoires neufs où
le chercheur disposant de peu de temps risquerait d'égarer son activité.
D'autre part, la photographie oblique à basse altitude, permet de pré-
ciser certains points litigieux ou importants et de saisir un objectif
fugitif, un feu de brousse par exemple.
Mais il ne faut pas oublier que l'avion a de nombreuses servitudes (1)
la zone à observer ou à photographier ne doit pas être à une distance
trop considérable du terrain de base. Les appareils utilisés par notre
Aéronautique militaire coloniale sont d'anciens Bréguet i4 A~ que l'on
remplace petit à petit par des modèles plus récents Potez 25 A2 et
Bréguet XIX A' mais n'ayant toujours que trois heures d'essence au
maximum. D'autre part, une grande prudence s'impose par suite de
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