Titre : Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier
Auteur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris). Auteur du texte
Éditeur : Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34378376w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30... 1930/01/01 (A10,[T10],N101)-1930/06/30 (A10,[T10],N108).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k122470v
Source : CIRAD, 8-S-16320
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 29/09/2008
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SOMMAIRE du N° 101
- Actes et Comptes-Rendus de l'Association « Colonies-Sciences » (N° 55)
1° Yéranbwa (StenanêAei'a sp ) Anonacée, arbrisseau, on en tire
une filasse flne assez appréciée.
2° Latcha (Securidaca longepedimciilata Fresen.), arbuste de
2-3 m. haut. On cueille les jeunes pousses très droites en baguettes
de 40 cm. long. on en râcle l'épiiïerme, et on en tire au couteau les
fibres très fines. On en fait des fils fins et résistants très appréciés-;
les filets de têle des vieux sont faits en latcha.
36 Mgubi(ouassa,linda), Uka(logbo),Wwka (vora),TJke(langouassi),
Hibiscus sp., plante cultivée pour sa filasse. On la sème très dense,
afin qu'elle donne moins de rameaux, dans les terres riches en humus,
aux abords du villnge Les tiges atteignent 2 m. On en tire à sec les
fibres longues qui servent à faire des cordelettes pour filets de chasse
et de pêche. C'est peut-être une variété de Hibiscus cannabinus.
Une autre variété appelée mb3agé (logbo), génbwa (autres dial.),n'est
cultivée que pour ses feuilles mangées en brèdes.
4° Banga (Morouba), Wakéré (Sabanga), Hibiscus voisin du précé-
dent ne se rencontre que dans les régions du nord; il est remarquable
par ses feuilles entières, ses tiges violacées, ses fleurs jaune pâles à
centre rouge. On le cultive comme le précédent, et on en tire des
fibres employées aux mêmes usages.
5° Saké [Kosteletzkya Chevatieri,Rochr.), plante de savane de
i m. 50 de haut, à tiges couvertes de poils raides irritants, à fLeurs
rosés. On en tire des baguettes de 60 cm. de long, quelquefois plus,
dont on ràcle l'épiderme, et que l'on fait rouir pendant deux ou trois
jours. La filasse que l'on en tire est longue et donne de bonnes cordes
que l'on emploie à divers usages. C'est une des plantes à filasse le plus
communément exploitée.
6° Oko ginza [Urenalobata), n'est pas apprécié par l'indigène, qui
ne s'en sert qu'à défaut d'autre chose.
7° Ginza, plusieurs espèces de Trinmfetta. On tire de la couche
corticale de fines lanières, qui, cordées, donnent des ficelles et des
cordes d'usage courant. On la recherche parce que le travail est facile.
8° Gusa, Corchorus olitorius, c'est le Jute: il n'est cultivé que pour
ses feuilles mangées en brèdes.
9e Faeda {Honckenya ficifolia, Willd.), sous-arbrisseau à tiges
annuelles croissant dans les marais découverts, donne après rouissage,
une filasse très appréciée de l'indigène, comparable à celle du Saké.
10" Gboboro (Entada gigas, Fawc. et Rendl.), grande liane de
forêt. On tire de la couche corticale interne, des fibres grossières
mais longues et résistantes. Bonne filasse à cordes, parfois à filet.
une filasse flne assez appréciée.
2° Latcha (Securidaca longepedimciilata Fresen.), arbuste de
2-3 m. haut. On cueille les jeunes pousses très droites en baguettes
de 40 cm. long. on en râcle l'épiiïerme, et on en tire au couteau les
fibres très fines. On en fait des fils fins et résistants très appréciés-;
les filets de têle des vieux sont faits en latcha.
36 Mgubi(ouassa,linda), Uka(logbo),Wwka (vora),TJke(langouassi),
Hibiscus sp., plante cultivée pour sa filasse. On la sème très dense,
afin qu'elle donne moins de rameaux, dans les terres riches en humus,
aux abords du villnge Les tiges atteignent 2 m. On en tire à sec les
fibres longues qui servent à faire des cordelettes pour filets de chasse
et de pêche. C'est peut-être une variété de Hibiscus cannabinus.
Une autre variété appelée mb3agé (logbo), génbwa (autres dial.),n'est
cultivée que pour ses feuilles mangées en brèdes.
4° Banga (Morouba), Wakéré (Sabanga), Hibiscus voisin du précé-
dent ne se rencontre que dans les régions du nord; il est remarquable
par ses feuilles entières, ses tiges violacées, ses fleurs jaune pâles à
centre rouge. On le cultive comme le précédent, et on en tire des
fibres employées aux mêmes usages.
5° Saké [Kosteletzkya Chevatieri,Rochr.), plante de savane de
i m. 50 de haut, à tiges couvertes de poils raides irritants, à fLeurs
rosés. On en tire des baguettes de 60 cm. de long, quelquefois plus,
dont on ràcle l'épiderme, et que l'on fait rouir pendant deux ou trois
jours. La filasse que l'on en tire est longue et donne de bonnes cordes
que l'on emploie à divers usages. C'est une des plantes à filasse le plus
communément exploitée.
6° Oko ginza [Urenalobata), n'est pas apprécié par l'indigène, qui
ne s'en sert qu'à défaut d'autre chose.
7° Ginza, plusieurs espèces de Trinmfetta. On tire de la couche
corticale de fines lanières, qui, cordées, donnent des ficelles et des
cordes d'usage courant. On la recherche parce que le travail est facile.
8° Gusa, Corchorus olitorius, c'est le Jute: il n'est cultivé que pour
ses feuilles mangées en brèdes.
9e Faeda {Honckenya ficifolia, Willd.), sous-arbrisseau à tiges
annuelles croissant dans les marais découverts, donne après rouissage,
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forêt. On tire de la couche corticale interne, des fibres grossières
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