le mimosa parait de nature à donner satisfaction. Il a fait l'objet de
plusieurs essais durant ces vingt dernières années, notamment à Mada-
gascar où la Société des Tanins coloniaux a déjà obtenu des résultats
intéressants. Quoiqu'il en soit, la Compagnie Française des Extraits
Tinctoriaux et Tannants se met entièrement à la disposition des pro-
ducteurs pour essayer de nouveaux tanins.
M.le Professeur E.Pkreot, rappelle qu'un de ses élèves,M.Hervé Chau-
VEL vient de publier une étude sur « les Tanins végétaux et en particu-
lier les écorces tannantes de Madagascar », qui a été poursuivie confor-
mément à la méthode officielle de l'Association Internationale de V In-
dustrie du Cuir. Il serait utile de savoir si les industriels français s'in-
téressent à ces travaux, s'ils sont disposés à s'y associer et le cas
échéant à les faciliter.
Dans l'affirmative, VA ssociation' Colonies-Sciences serait heureuse,
d'apporter à une telle œuvre d'intérêt général son concours le plus entier
et de constituer une section des tanins, comme elle a constitué, avec le
succès que l'on connaît, une section des bois coloniaux.
Après discussion et de l'avis unanime, il est décidé que la question
sera posée aux groupements syndicaux intéressés, seuls qualifiés pour
répondre au nom des industriels.
M. Ca.pus rappelle qu'il y a vingt ans il a envoyé pour essais des
écorces de palétuviers d'Indochine à la Chambre de Commerce de Rouen.
Il demande pourquoi les industriels ne cherchent pas à procéder à la
colonie même à l'extraction des matières tannantes. Il en résulterait
une facilité et une économie considérable de transport.
M. Gapus regrette qu'aetuellement en détruise en Indochine les palé-
tuviers pour alimenter les chaudières des bateaux. Il s'agit là d'une
essence fort intéressante au point de vue économique et dont il serait
urgent de publier la monographie.
M. MAIN croit que les difficultés inhérentes au transport des matières
tannantes pourraient être diminuées si l'on étudiait avec méthode, au
préalable, les conditions de leur emballage. Peut-être serait il possible
de réduire le volume des matières tannantes en leur faisant subir â là
colonie même un premier traitement.
Après discm-sion, il est reconnu que la prinçipale raison pour laquelle
la tannerie française ne manifeste pas un vif empressement à chercher
des tanins dans les colonies, est la facilité même avec laquelle elle se
procure dans la métropole des matières tannantes de premier choix
(écorces de chêne et châtaignier).
Ces matières ne manquent pas, puisque nous en exportons.
M. COT rappelle que les tanins végétaux commencent a être fortement
concurrencés par le chrome et les tanins synthétiques. Ces derniers si.
imparfaits qu'ils soient, sont peut-être susceptibles d'être améliorés.
Actuellement les peaux servant à la fabrication du dessous des chaus-
sures sont tannées au chrome-
La culture des acacias lui parait cependant très intéressante, car ils
donnent une récolte périodique. Il voit en eux la matière tannante
végétale de l'avenir.
plusieurs essais durant ces vingt dernières années, notamment à Mada-
gascar où la Société des Tanins coloniaux a déjà obtenu des résultats
intéressants. Quoiqu'il en soit, la Compagnie Française des Extraits
Tinctoriaux et Tannants se met entièrement à la disposition des pro-
ducteurs pour essayer de nouveaux tanins.
M.le Professeur E.Pkreot, rappelle qu'un de ses élèves,M.Hervé Chau-
VEL vient de publier une étude sur « les Tanins végétaux et en particu-
lier les écorces tannantes de Madagascar », qui a été poursuivie confor-
mément à la méthode officielle de l'Association Internationale de V In-
dustrie du Cuir. Il serait utile de savoir si les industriels français s'in-
téressent à ces travaux, s'ils sont disposés à s'y associer et le cas
échéant à les faciliter.
Dans l'affirmative, VA ssociation' Colonies-Sciences serait heureuse,
d'apporter à une telle œuvre d'intérêt général son concours le plus entier
et de constituer une section des tanins, comme elle a constitué, avec le
succès que l'on connaît, une section des bois coloniaux.
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sera posée aux groupements syndicaux intéressés, seuls qualifiés pour
répondre au nom des industriels.
M. Ca.pus rappelle qu'il y a vingt ans il a envoyé pour essais des
écorces de palétuviers d'Indochine à la Chambre de Commerce de Rouen.
Il demande pourquoi les industriels ne cherchent pas à procéder à la
colonie même à l'extraction des matières tannantes. Il en résulterait
une facilité et une économie considérable de transport.
M. Gapus regrette qu'aetuellement en détruise en Indochine les palé-
tuviers pour alimenter les chaudières des bateaux. Il s'agit là d'une
essence fort intéressante au point de vue économique et dont il serait
urgent de publier la monographie.
M. MAIN croit que les difficultés inhérentes au transport des matières
tannantes pourraient être diminuées si l'on étudiait avec méthode, au
préalable, les conditions de leur emballage. Peut-être serait il possible
de réduire le volume des matières tannantes en leur faisant subir â là
colonie même un premier traitement.
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la tannerie française ne manifeste pas un vif empressement à chercher
des tanins dans les colonies, est la facilité même avec laquelle elle se
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(écorces de chêne et châtaignier).
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concurrencés par le chrome et les tanins synthétiques. Ces derniers si.
imparfaits qu'ils soient, sont peut-être susceptibles d'être améliorés.
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