Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-04-11
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 11 avril 1939 11 avril 1939
Description : 1939/04/11 (A39,N15). 1939/04/11 (A39,N15).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62721314
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
Mardi .11 Avril 1939
Fondateur î Marcel RUEDEL
- {',
Edition- hebdomadaire. - "Priic 4&-numér*. ftfh frdn®,
:::: ":',' 39* Annie. N* 15-
nales ,-
Les Annales Coloniales
ce AnnNtC& MMtunâBiE&
M ̃ I ̃
« SI <»i Mt kHrn crnlfwt ta
France peat M MtHf tire de SET
ils d'ontre-mr, M rtil point parce
que ctux-oi Mt MM Pastendant de
sa foret nais celai 4t sa giairasité ».
Edouard HERRIOT
Lyon, 26 mars
DIRECTION
RÉDACTION
12, me U Pllitler. Parts - (90).
Téléphone î Provence 49.81 et 82. C. C. postaux Paris K7385,
Correspondants particullen dans tout PEmpire et dam les porb-'de la Métrooofo
.1 Les manuscrits ne sont pas rendus. - -
La annonces sont reçues à Paris, 12, rue La Peletfer (91, .-
par la Société Africaine de PiibDdtt et d'Editions françaises.
ADMINISTRATION
, PUBLICITÉ
ABONNEMENTS
France et Colonies.* lia: SOfrancs 6 mois r 30 francs
Etranger, et Colonies. laD: 70 francs émois: 40 francs
France et Colcnies..m»..». 1 aD : 200 franc*
Etranger et CoteoiM. 1 an : 300 francs
PROPAGANDE
La défense
I
de nos colonies
par Pierre TAITTINGER
député, ancien Président de ja Commission des Colonies
On avait toujours considéré que nos colonies, ne risquant" au-
cune attaque militaire, devaient être défendues sur le Rhin. Les
possessions de la-France, éparses à la surface du globe, ne pou-
vaient être menacées que par un ennemi assez puissant pour
imposer sa volonté à la métropole. Aussi les troupes coloniales,
n'étaient-elles que des forces de police, destinées à maintenir l'or-
dre ou à réduire les dissidences dans les territoires incomplè-
tement pacifiés.
Tout a changé. Aujourd'hui, les colonies, convoitées par nos
voisins, peuvent fort bien être l'objet d'une attaque militaire, qui,
si elle réussissait, nous placerait devant le fait accompli, et nous
obligerait à attaquer la nation agressive pour nous faire rendre
justice.
Les lignes de défense sont, en Europe, si fortement organisées,
oujune- invasion brutale et -rapieet'-ïïe-'semble guère possible sur
l'une de nos frontières, ni pour nous, ni pour nos voisins. Le pays qui
Les premiers actes officiels
de S A.I. BAO-LONG
héritier présomptif
du trône d'Annam
Les premiers actes officiels de S.
A. I. le prince Bao-Long, héritier pré-
somptif de la couronne d'Annam dont
ncus avons annoncé dernièrement
l'investiture, furent des visites proto-
colaires aux ancêtres et au conseil de
la famille impériale.
Nous devons à l'obligeance de M.
le gouverneur général Charles, ancien
précepteur de Sa Majesté Bao-Dai
ces deux photos prises à Hué. le 21
mars dernier et arrivées en France
par le dernier courrier aérien.
On voit, sur ces deux photos, le fu-
tur empereur d'Annam, accompagné
de Son Excellence Buu Thach, minis-
tre des Cérémonies, et de Mlle Agnès
Staub, sa nurse européenne.
se trouverait dans 1 obligation de
prendre l'offensive rencontrerait
des difficultés telles que la guerre
de- positions risqueiait de durer
longtemps. L'invasion prend donc
cette forme inattendue du rapt
d'un territoire colonial, et l'agres-
seur qui réussirait dans cette en-
treprise bénéficierait d'un triple
avantage : il porterait atteinte au
moral de son adversaire, interdi-
rait l'envoi des troupés coloniales
dans la Métropole, et s'emparerait
des richesses du territoire envahi
L'agitation italienne en Lybie,
l'occupation d'Haïnan, sont les si-
gnes avant coureurs du danger
que court notre empire. La pro-
pagande allemande au Maroc et
au Cameroun est un autre aver-
tissement, car il est évident que
îWnemi aura soin de fomenter
dés troublés-dans nos possessions
d outre-mer, pour y ébranler notre
autorité, et noua totardièe -d'y; re-
cxilfêr'rcîes contingents nouveaux.
En face de ces dangers, qui de-
puis plusieurs mois se précisent,
la défense de nos colonies est de-
venue une nécessité urgente,- et
nous devons rendre à M. Georges
Mandel cette justice que tous ses
efforts tendent à organiser puis-
samment et promptement la pro-
tection de notre empire.-
(Suite page 3)
1 Les nouveaux effectifs
du Service de Santé
des troupes coloniales
Les nouveaux effectifs du service
de Santé des troupes coloniales, ainsi
que nous l'avions laissé prévoir pré-
cédemment, viennent d'être fixés par
décret.
Cette réorganisation tient compte,
d'une part, des besoins nouveaux des
colonies et, d'autre part, des nécessités
de la relève coloniale.
En conséquence, le service de santé
des troupes coloniales comprend, ou-
tre les médecins généraux et un phar-
macien général : 1-020 médecins, 105
pharmaciens et 80 officiers d'adminis-
tration de. différents grades, ces ef-
fectifs ne comprenant pas les person-
nels mis à la disposition du ministre
des affaires étrangères et du ministre
de l'air.
LES TREMPLINS DE L'EMPIRE
Las pilotes américains du c Yankee Clipper » n'ont pas ménagé leurs éloges aux autorités françaises pour le
remarquable aménagement des hydrobases de Biscarosse et de Marignane où l'appareil de 40 tannes a successivement
améri. Avec Biscarosse, Marignane (ci-dessus) et Bordaaux-Mérignac, la France possède des aérodromes dignes de
ion fmpir*« et à la mtsurs dsi géant» transatlantiques,
UNE OPINION. "'Õ'
La « colonisation italienne en Libye
De retour du~ Congrès International agricole de Tripoli,
M. du Vivier de Streel nous expose avec un haut
souci d'impartialité les constatations qu'il a
faites sur la colonisation italienne en Libye
Propos recueillis
par Jean MANI
Sous les auspices de l'Association Scientifique Internationale, d'A-
griculture Tropicale et Subtropicale, un Congrès s'est tenu cette année
à Tripoli, du 13 au 17 mars. M. du Vivier de Stree!, président de la dé-
légation française a bien voulu évoquer pour nous les impressions qui!
rapportait de son séjour en Afrique du Nord italienne :
Je viens avant tout, nous a déclaré
M. du Vivier de Streel, à souligner
l'accueil particulièrement cordial ré-
servé par les autorités italiennes, non
seulement à l'ensemble descongres-
sistes, mais aussi à la délégation fran-
çaise que j'avais l'honneur de prési-
der en l'absence du Comte de War-
ren, empêché.
Sur environ 1.300 participants, dont
un millier d'Italiens, 80 Allemands et
40 Belges, notre délégation ne dépas-
sait pas 12 personnes, mais c'était tous
des spécialistes aux divers points de
vue colonial, agricole, pédagogique,
été.
Le Congrès, ouvert et clôturé par
le Maréchal Balbo, donna lieu non
seulement à des séances d'études par-
ticulièrement intéressantes, mais en-
core à des fêtes et des réceptions au
cours desquelles, je tiens à le redire,
nous fûmes l'objet des plus flatteuses
comme des plus délicates attentions.
Du Congrès lui-même et des tra-
vaux qui raccompagnèrent, je ne vous
dirai pas. grand ,.¡.,..-,(:e.«t.ui vous jn-“
térease sans doute pc £ # ÎJIrtctementi
c'est ce que nous avons pu voir de la
Tripolitaine et de l'œuvre de colonisa-
tion que vient d'y entreprendre llta-
lie..
Cette entreprise a fait l'objet de
nombreuses controverses. Ce n'est
point sur ce plan que j'entends me
placer. Je vous dirai seulement ce que
j'ai vu, de manière d'ailleurs rapide
et dans une zone limitée.
(Suite paga 31 - .-
, Le Congrès d'Alger
des médecins de colonisation
..,. ,..
La lutte
- -_, 1.
contre le paludisme
.1.. Il.
Les médecins de colonisation d'Al-
gérie viennent d'avoir à Alger leur
premier congrès annuel. J'ai eu la
bonne fortune de pouvoir suivre, deux
jours durant, leurs travaux. Ils
étaient consacrés essentiellement à la
lutte contre le paludisme.
Volontairement, je néglige la séan-
ce inaugurale, très académique, encore
qu'elle fut présidée par M. Grégoire,
secrétaire général du gouvenement. en
présence de M. le professeur Elie Le-
blanc, doyen de la Faculté de Méde-
cine, de tous les professeurs de cette
faculté, et des hautes personnalités du
monde médical d'Alger. Les séances
les plus attrayantes furent certaine-
ment les séances techniques, celles où
furent discutés trois longs rapports
sur la prophylaxie et le traitement des
fièvres malariennes, et sur les médi-
caments synthétiques, les succédanés
de la quinine.
Les docteurs Laurens, Mégnin, Gre-
noilleau, ont surtout étudié, dans un
premier rapport, les conditions épidé-
miologiques du paludisme, chez les
nomades du Sud, chez les montagnards
sédentaires des massifs kabyles ; et,
par René JANON
enfin, dans les centres de colonisa-
tion. Trois de leurs confrères, les doc-
teurs Lehtihet, Ciavaldini et Palau,
s'attachèrent à montrer les graves
complications qu'entraînent parmi les
indigènes les fièvres paludéennes
chroniques ou anciennes, les désor-
dres permanents qu'elles laissent trop
souvent Enfin, le Dr. Olivier fit un
exposé critique sur les médications
nouvelles antipaludiques.
- Les enseignements de ces rapports,
après les remarques dont les enrichi-
rent M. le doyen Leblanc, M, Edmond
Sergent, membre de l'Institut, direc-
teur de l'Institut Pasteur d'Alger, les
professeurs Aubry, Gillot, Montpel-
lier, pourraient être très succincte-
ment goupés en quelques lignes.
Du point de vue de la prophylaxie,
qu'il s'agisse de la lutte contre l'ano-
phèle ailé ou des formes larvaires, la
lutte contre le fléau de la malaria est
directement liée, dans son efficacité,
à notre politique d'amélioration socia-
le et d'equipement économique : ha-
bitat indigène, paysannat musulman,
aménagements hydraulique.
Du point de vue thérapeutique, la
méthode d'attaque la plus efficace
reste pratiquement la méthode Ser-
gent, par injections intra-musculaire
de quinine. Le gros écueil est que' le
traitement systématique, suivi, est
difficilement réalisable en raison de la
mobilité des populations indigènes.
D'autre part, un effort s'impose de la
part des services, de santé, pour doter
les médecins de colonisation d'instal-
lations, même, modestes, de microsco-
pie, telles qu'il en existe déjà dans les
territoires du Sud, dans les postes
médicaux militaires. Il importe, en ef-
fet, de déterminer microbiologique-
ment, les formes de paludisme, leur
cycle évolutif, leur rythme d'atteintes.
Quant aux médicaments synthéti-
ques, M. le professeur Sergent esti-
me qu'ils sont fort intéressants, mais
encore perfectible, n leur reproche
actuellement ce défaut : la marge est
trop étroite entre la dose d'efficacité et
la dose toxique- I
Mais l'enseignement le plus élevé
de ce congrès fut de montrer combien
est élevé le niveau scientifique et de
culture générale de ce corps des mé-
decins de colonisation d'Algérie, de ce3
quelque deux cents techniciens répar-
tis parmi quatre ou cinq millions de
musulmans du bled. II!a prouvé l'uti-
lité des confrontations entre les tra-
vaux des sommités scientifiques des
grandes universités et ceux de ces
praticiens du pays arabe ou berbère.
médecine clinique, médecine de labo-
ratoire, médecine du. bled ne sauraient,
ni l'une ni l'autre, faire cavalier seuL
sur le domaine colonial.
En matière de paludisme notam-
ment, le médecin de colonisation, en
contact avec le fellah fiévreux et avec 1
l'anophèle inoculateur, est .un docu- J
mentâtes, de. première-importance. -
*
Une entreprise logique ,
Le Transsaharien
Un acte de foi
Le mouvement d'opinion qui se
crée, en Afrique du Nord et dans la
Métropole, autour de l'idée du Trans-
saharien. est quelque chose de vivant
et de profond et correspond au renou-
Une installation agricole-type en Libye : petite ferme de 15 ha., compre-
nant deux tien de cultures arbustives indigènes et un tiers de terres irriguées
pour cultures européennes. Dépenses de I" établissement : 5.000 lires à
l'hectare
- - - - -
par A. PELLEGRIN
Délégué au Grand Conseil
de la Tunisie
veau de l'âme française, de l'esprit
d'Empire. Certes, le projet de cons-
truction du Transsaharien a fait cou-
ler beaucoup d'encre, et les meilleurs
esprits de ce temps se sont intéressés
à ce projet pour le réaliser ou pour le
combattre. Partisans et adversaires se
sont affrontés à maintes reprises. Nous
ne rappellerons pas leurs arguments,
mais nous voudrions dire en quoi les
possibilités de réalisation se confon-
dent avec son aspect moral. Tandis
que souffle l'esprit d'Empire, les Fran-
çais attendent d'eux-mêmes de gran-
des chose:,. En voilà une : le Transsa-
harien, dont la construction doit être
regardée comme une entreprise lucide
et un acte de foi.
Expliquons-nous.
D'abord qu'on nous permette quel-
ques mots sur l'économie du projet,
telle qu'elle se présente fin 1938, d'a-
près une étude sommaire mais essen-
tielle, parue dans Politique Etrangère
de février 1939, sous la signature de
M. Ch. Maitie-Devillon, directeur des
travaux publics au ministère des Co-
lonies, qui a examiné, au cours d'une
longue enquête sur place, les condi-
tions techniques de l'affaire.
(Suite page 3) '1.
Défense passive
à Saigon
(De notre correspondant particulier
à Saïgon)
Le gouverneur de la Cochinchine a
décidé de faire exécuter un exercice
de défense passive le 3 avril.
En conséquence, la population des
villes de Saïgon et de Cholon et des
faubourgs a été invitée à se soumet-
tre librement aux mesures habituelles.
L'exercice de défense passive com-
portait deux-temps
1" A partir de 19 h. 30. Etablisse-
ment de l'éclairage normal du temps
de guerre? •' ̃ - ,""
2° Alerte (vers 21 heures).– Dès
le signal de l'alerte par sirènes, par
tocsins des églises et par cloches ins-
tallées sur des voitures de la police
régionale, extinction - instantanée de
tout éclairage et interruption de la cir-
culation.
Prochainement, nous indiquerons les
enseignements à tirer de cet exercice.
ALGER
Foire de r Empire
Aux côtés de l'A.O.F., de l'A.E.F. et du Maroc
prend place brillamment /'INDOCHINE
Le Gouverneur Général Georges Le
Beau, inaugurant la 7e Foire d'Alger,
put dire l'autre dimanche.
C'est en ami, c'est aussi en « ex-
posant » que je viens de parcourir
ri stands.
L'Algérie, officiellement, occupe en
effet chaque année un espace p:us vas-
te et plus attrayant sur le terrain de
cette grande manifestation économi-
que. Cette fois, le gouvernement gé-
néral a érigé un pavillon nouveau, près
L'inauguration de la Foire Coloniale d'Alger par le Gouverneur général Le Beau
des Territoires du Sud : celui de l'Ar-
tisanat et du Paysannat indigènes.
Cette innovation souligne assez bril-
lamment l'intérêt que Mo Georges Le
Beau porte à l'œuvre qu'il a lui-mê-
me suggérée en faveur d'une coloni-
sation par les autochtones.
Le palais de l'Indochine --
Mais le grand événement pour la
Foire d'Alger, cette année, c'est sa
promotion au rang de foire coloniale.
A cet égard les participations de l'A.
O.F., de l'AJLF., de Madagascar, du
Maroc, et, enfin et surtout de l'Indor
chine élargissent singulièrement en
attrait et en portée le rôle de cette
manifestation annuelle.
Le pavillon de l'Indochine, notam-
ment, attire l'attention à l'heure pré-
cise ou, sur l'initiative du Gouverneur
général Jules Brevié s'ouvre aussi; à
Alger une Agence commerciale de no-
tre grande colonie d'Extrême-Orient. 7
Dans une heure grave, nous di-
sait il .y a quelques jours M. Henry
Gauthier, le directeur de ce nouvel or-
ganisme, l'Indochine vient à Alger
pour accroître ses échanges interco-
loniaux et resserrer les liens de l'Em-
pire. Elle veut montrer non seulement
sa richesse, sa variété de production,
mais ses arts, sa pensée. Elle vient in-
viter à commercer avec elle <*n cet
Extrême-Orient ravagé par la guerre.
où elle est restée prospère grâce à la
paix et à la liberté françaises..
(Suite paga 3)
Pour un concours
sénÓrallmpÓrlal
par André-Marie TAO KIM HAI
Les Coloniaux de France
et de l'Empire français
apprendront certainement
avec joie cette Initiative
d'un département métropo-
litain.
A l'oooasion de la Semai-
ne Coloniale et de. la Foi-
re-Exposition de Marman-
de, qui auront lieu du 29
mai au 4 juin prochain, le
Comité départemental de
Propagande Coloniale de
Lot-et-Garonne et la Sec-
tion des Coloniaux et An-
oiens Coloniaux de Mar-
mande organisent toute
une série de manifesta-
tions de propagande. Cel-
les-ci comprendront notam-
ment un concours à deux
degrés entre les élèves de
toutes les écoles du Dépar-
tement, concours doté de
prix, sur un sujet colonial.
Et pourquoi pas ?
M. Georges Mandel, mi-
nistre des Colonies, a bien
envoyé les lauréats du der-
nier Concours général dans
différentes parties de l'Em-
pire français, dans l'espoir
fort justifié que ces voya-
ges impériaux formassent
toute cette Jeunesse.
(Suita paga il
APRES LA MORT DU ROI D'IRAK
LA TRAGIQUE DESTINEE
des héros de la "Révolte au désert"
.I -
Le roi Ghazi qui vient
de se tuer dans un banal
accident d'auto à Bagdad
était le fils du roi Fay-
çal, qui fut le grand ar-
tisan de l'indépendance
arabe aux côtés du colo-
nel Lawrence pendant la
grande guerre.
Lawrence a raconté ce
que fut cette chevauchée
dans le désert. On sait
qu'elle devait aboutir fi-
nalement au morcelle-
ment des anciens états
turcs. On sait aussi que
depuis vingt ans le statu
quo n'a jamais ou être
acquis définitivement par
les puissances alliées :
les remous violents dont
la Palestine n'a cessé
d'être le siège, comme
l'instabilité du Levant
français en sont la preu-
ve.
On ne peut s'empêcher
de noter avec quel fatal
acharnement le sort pour-
suit tous les héros de la
grande aventure srabe.
C'est d'abord le roi Fay-
çal qui meurt mystérieu-
sement dans une chambre
d'hôtel
JSuite pats al
Celui qui fut un prinet du désert avant
da régner sur la royaume du pétrel*,
Fondateur î Marcel RUEDEL
- {',
Edition- hebdomadaire. - "Priic 4&-numér*. ftfh frdn®,
:::: ":',' 39* Annie. N* 15-
nales ,-
Les Annales Coloniales
ce AnnNtC& MMtunâBiE&
M ̃ I ̃
« SI <»i Mt kHrn crnlfwt ta
France peat M MtHf tire de SET
ils d'ontre-mr, M rtil point parce
que ctux-oi Mt MM Pastendant de
sa foret nais celai 4t sa giairasité ».
Edouard HERRIOT
Lyon, 26 mars
DIRECTION
RÉDACTION
12, me U Pllitler. Parts - (90).
Téléphone î Provence 49.81 et 82. C. C. postaux Paris K7385,
Correspondants particullen dans tout PEmpire et dam les porb-'de la Métrooofo
.1 Les manuscrits ne sont pas rendus. - -
La annonces sont reçues à Paris, 12, rue La Peletfer (91, .-
par la Société Africaine de PiibDdtt et d'Editions françaises.
ADMINISTRATION
, PUBLICITÉ
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France et Colonies.* lia: SOfrancs 6 mois r 30 francs
Etranger, et Colonies. laD: 70 francs émois: 40 francs
France et Colcnies..m»..». 1 aD : 200 franc*
Etranger et CoteoiM. 1 an : 300 francs
PROPAGANDE
La défense
I
de nos colonies
par Pierre TAITTINGER
député, ancien Président de ja Commission des Colonies
On avait toujours considéré que nos colonies, ne risquant" au-
cune attaque militaire, devaient être défendues sur le Rhin. Les
possessions de la-France, éparses à la surface du globe, ne pou-
vaient être menacées que par un ennemi assez puissant pour
imposer sa volonté à la métropole. Aussi les troupes coloniales,
n'étaient-elles que des forces de police, destinées à maintenir l'or-
dre ou à réduire les dissidences dans les territoires incomplè-
tement pacifiés.
Tout a changé. Aujourd'hui, les colonies, convoitées par nos
voisins, peuvent fort bien être l'objet d'une attaque militaire, qui,
si elle réussissait, nous placerait devant le fait accompli, et nous
obligerait à attaquer la nation agressive pour nous faire rendre
justice.
Les lignes de défense sont, en Europe, si fortement organisées,
oujune- invasion brutale et -rapieet'-ïïe-'semble guère possible sur
l'une de nos frontières, ni pour nous, ni pour nos voisins. Le pays qui
Les premiers actes officiels
de S A.I. BAO-LONG
héritier présomptif
du trône d'Annam
Les premiers actes officiels de S.
A. I. le prince Bao-Long, héritier pré-
somptif de la couronne d'Annam dont
ncus avons annoncé dernièrement
l'investiture, furent des visites proto-
colaires aux ancêtres et au conseil de
la famille impériale.
Nous devons à l'obligeance de M.
le gouverneur général Charles, ancien
précepteur de Sa Majesté Bao-Dai
ces deux photos prises à Hué. le 21
mars dernier et arrivées en France
par le dernier courrier aérien.
On voit, sur ces deux photos, le fu-
tur empereur d'Annam, accompagné
de Son Excellence Buu Thach, minis-
tre des Cérémonies, et de Mlle Agnès
Staub, sa nurse européenne.
se trouverait dans 1 obligation de
prendre l'offensive rencontrerait
des difficultés telles que la guerre
de- positions risqueiait de durer
longtemps. L'invasion prend donc
cette forme inattendue du rapt
d'un territoire colonial, et l'agres-
seur qui réussirait dans cette en-
treprise bénéficierait d'un triple
avantage : il porterait atteinte au
moral de son adversaire, interdi-
rait l'envoi des troupés coloniales
dans la Métropole, et s'emparerait
des richesses du territoire envahi
L'agitation italienne en Lybie,
l'occupation d'Haïnan, sont les si-
gnes avant coureurs du danger
que court notre empire. La pro-
pagande allemande au Maroc et
au Cameroun est un autre aver-
tissement, car il est évident que
îWnemi aura soin de fomenter
dés troublés-dans nos possessions
d outre-mer, pour y ébranler notre
autorité, et noua totardièe -d'y; re-
cxilfêr'rcîes contingents nouveaux.
En face de ces dangers, qui de-
puis plusieurs mois se précisent,
la défense de nos colonies est de-
venue une nécessité urgente,- et
nous devons rendre à M. Georges
Mandel cette justice que tous ses
efforts tendent à organiser puis-
samment et promptement la pro-
tection de notre empire.-
(Suite page 3)
1 Les nouveaux effectifs
du Service de Santé
des troupes coloniales
Les nouveaux effectifs du service
de Santé des troupes coloniales, ainsi
que nous l'avions laissé prévoir pré-
cédemment, viennent d'être fixés par
décret.
Cette réorganisation tient compte,
d'une part, des besoins nouveaux des
colonies et, d'autre part, des nécessités
de la relève coloniale.
En conséquence, le service de santé
des troupes coloniales comprend, ou-
tre les médecins généraux et un phar-
macien général : 1-020 médecins, 105
pharmaciens et 80 officiers d'adminis-
tration de. différents grades, ces ef-
fectifs ne comprenant pas les person-
nels mis à la disposition du ministre
des affaires étrangères et du ministre
de l'air.
LES TREMPLINS DE L'EMPIRE
Las pilotes américains du c Yankee Clipper » n'ont pas ménagé leurs éloges aux autorités françaises pour le
remarquable aménagement des hydrobases de Biscarosse et de Marignane où l'appareil de 40 tannes a successivement
améri. Avec Biscarosse, Marignane (ci-dessus) et Bordaaux-Mérignac, la France possède des aérodromes dignes de
ion fmpir*« et à la mtsurs dsi géant» transatlantiques,
UNE OPINION. "'Õ'
La « colonisation italienne en Libye
De retour du~ Congrès International agricole de Tripoli,
M. du Vivier de Streel nous expose avec un haut
souci d'impartialité les constatations qu'il a
faites sur la colonisation italienne en Libye
Propos recueillis
par Jean MANI
Sous les auspices de l'Association Scientifique Internationale, d'A-
griculture Tropicale et Subtropicale, un Congrès s'est tenu cette année
à Tripoli, du 13 au 17 mars. M. du Vivier de Stree!, président de la dé-
légation française a bien voulu évoquer pour nous les impressions qui!
rapportait de son séjour en Afrique du Nord italienne :
Je viens avant tout, nous a déclaré
M. du Vivier de Streel, à souligner
l'accueil particulièrement cordial ré-
servé par les autorités italiennes, non
seulement à l'ensemble descongres-
sistes, mais aussi à la délégation fran-
çaise que j'avais l'honneur de prési-
der en l'absence du Comte de War-
ren, empêché.
Sur environ 1.300 participants, dont
un millier d'Italiens, 80 Allemands et
40 Belges, notre délégation ne dépas-
sait pas 12 personnes, mais c'était tous
des spécialistes aux divers points de
vue colonial, agricole, pédagogique,
été.
Le Congrès, ouvert et clôturé par
le Maréchal Balbo, donna lieu non
seulement à des séances d'études par-
ticulièrement intéressantes, mais en-
core à des fêtes et des réceptions au
cours desquelles, je tiens à le redire,
nous fûmes l'objet des plus flatteuses
comme des plus délicates attentions.
Du Congrès lui-même et des tra-
vaux qui raccompagnèrent, je ne vous
dirai pas. grand ,.¡.,..-,(:e.«t.ui vous jn-“
térease sans doute pc £ # ÎJIrtctementi
c'est ce que nous avons pu voir de la
Tripolitaine et de l'œuvre de colonisa-
tion que vient d'y entreprendre llta-
lie..
Cette entreprise a fait l'objet de
nombreuses controverses. Ce n'est
point sur ce plan que j'entends me
placer. Je vous dirai seulement ce que
j'ai vu, de manière d'ailleurs rapide
et dans une zone limitée.
(Suite paga 31 - .-
, Le Congrès d'Alger
des médecins de colonisation
..,. ,..
La lutte
- -_, 1.
contre le paludisme
.1.. Il.
Les médecins de colonisation d'Al-
gérie viennent d'avoir à Alger leur
premier congrès annuel. J'ai eu la
bonne fortune de pouvoir suivre, deux
jours durant, leurs travaux. Ils
étaient consacrés essentiellement à la
lutte contre le paludisme.
Volontairement, je néglige la séan-
ce inaugurale, très académique, encore
qu'elle fut présidée par M. Grégoire,
secrétaire général du gouvenement. en
présence de M. le professeur Elie Le-
blanc, doyen de la Faculté de Méde-
cine, de tous les professeurs de cette
faculté, et des hautes personnalités du
monde médical d'Alger. Les séances
les plus attrayantes furent certaine-
ment les séances techniques, celles où
furent discutés trois longs rapports
sur la prophylaxie et le traitement des
fièvres malariennes, et sur les médi-
caments synthétiques, les succédanés
de la quinine.
Les docteurs Laurens, Mégnin, Gre-
noilleau, ont surtout étudié, dans un
premier rapport, les conditions épidé-
miologiques du paludisme, chez les
nomades du Sud, chez les montagnards
sédentaires des massifs kabyles ; et,
par René JANON
enfin, dans les centres de colonisa-
tion. Trois de leurs confrères, les doc-
teurs Lehtihet, Ciavaldini et Palau,
s'attachèrent à montrer les graves
complications qu'entraînent parmi les
indigènes les fièvres paludéennes
chroniques ou anciennes, les désor-
dres permanents qu'elles laissent trop
souvent Enfin, le Dr. Olivier fit un
exposé critique sur les médications
nouvelles antipaludiques.
- Les enseignements de ces rapports,
après les remarques dont les enrichi-
rent M. le doyen Leblanc, M, Edmond
Sergent, membre de l'Institut, direc-
teur de l'Institut Pasteur d'Alger, les
professeurs Aubry, Gillot, Montpel-
lier, pourraient être très succincte-
ment goupés en quelques lignes.
Du point de vue de la prophylaxie,
qu'il s'agisse de la lutte contre l'ano-
phèle ailé ou des formes larvaires, la
lutte contre le fléau de la malaria est
directement liée, dans son efficacité,
à notre politique d'amélioration socia-
le et d'equipement économique : ha-
bitat indigène, paysannat musulman,
aménagements hydraulique.
Du point de vue thérapeutique, la
méthode d'attaque la plus efficace
reste pratiquement la méthode Ser-
gent, par injections intra-musculaire
de quinine. Le gros écueil est que' le
traitement systématique, suivi, est
difficilement réalisable en raison de la
mobilité des populations indigènes.
D'autre part, un effort s'impose de la
part des services, de santé, pour doter
les médecins de colonisation d'instal-
lations, même, modestes, de microsco-
pie, telles qu'il en existe déjà dans les
territoires du Sud, dans les postes
médicaux militaires. Il importe, en ef-
fet, de déterminer microbiologique-
ment, les formes de paludisme, leur
cycle évolutif, leur rythme d'atteintes.
Quant aux médicaments synthéti-
ques, M. le professeur Sergent esti-
me qu'ils sont fort intéressants, mais
encore perfectible, n leur reproche
actuellement ce défaut : la marge est
trop étroite entre la dose d'efficacité et
la dose toxique- I
Mais l'enseignement le plus élevé
de ce congrès fut de montrer combien
est élevé le niveau scientifique et de
culture générale de ce corps des mé-
decins de colonisation d'Algérie, de ce3
quelque deux cents techniciens répar-
tis parmi quatre ou cinq millions de
musulmans du bled. II!a prouvé l'uti-
lité des confrontations entre les tra-
vaux des sommités scientifiques des
grandes universités et ceux de ces
praticiens du pays arabe ou berbère.
médecine clinique, médecine de labo-
ratoire, médecine du. bled ne sauraient,
ni l'une ni l'autre, faire cavalier seuL
sur le domaine colonial.
En matière de paludisme notam-
ment, le médecin de colonisation, en
contact avec le fellah fiévreux et avec 1
l'anophèle inoculateur, est .un docu- J
mentâtes, de. première-importance. -
*
Une entreprise logique ,
Le Transsaharien
Un acte de foi
Le mouvement d'opinion qui se
crée, en Afrique du Nord et dans la
Métropole, autour de l'idée du Trans-
saharien. est quelque chose de vivant
et de profond et correspond au renou-
Une installation agricole-type en Libye : petite ferme de 15 ha., compre-
nant deux tien de cultures arbustives indigènes et un tiers de terres irriguées
pour cultures européennes. Dépenses de I" établissement : 5.000 lires à
l'hectare
- - - - -
par A. PELLEGRIN
Délégué au Grand Conseil
de la Tunisie
veau de l'âme française, de l'esprit
d'Empire. Certes, le projet de cons-
truction du Transsaharien a fait cou-
ler beaucoup d'encre, et les meilleurs
esprits de ce temps se sont intéressés
à ce projet pour le réaliser ou pour le
combattre. Partisans et adversaires se
sont affrontés à maintes reprises. Nous
ne rappellerons pas leurs arguments,
mais nous voudrions dire en quoi les
possibilités de réalisation se confon-
dent avec son aspect moral. Tandis
que souffle l'esprit d'Empire, les Fran-
çais attendent d'eux-mêmes de gran-
des chose:,. En voilà une : le Transsa-
harien, dont la construction doit être
regardée comme une entreprise lucide
et un acte de foi.
Expliquons-nous.
D'abord qu'on nous permette quel-
ques mots sur l'économie du projet,
telle qu'elle se présente fin 1938, d'a-
près une étude sommaire mais essen-
tielle, parue dans Politique Etrangère
de février 1939, sous la signature de
M. Ch. Maitie-Devillon, directeur des
travaux publics au ministère des Co-
lonies, qui a examiné, au cours d'une
longue enquête sur place, les condi-
tions techniques de l'affaire.
(Suite page 3) '1.
Défense passive
à Saigon
(De notre correspondant particulier
à Saïgon)
Le gouverneur de la Cochinchine a
décidé de faire exécuter un exercice
de défense passive le 3 avril.
En conséquence, la population des
villes de Saïgon et de Cholon et des
faubourgs a été invitée à se soumet-
tre librement aux mesures habituelles.
L'exercice de défense passive com-
portait deux-temps
1" A partir de 19 h. 30. Etablisse-
ment de l'éclairage normal du temps
de guerre? •' ̃ - ,""
2° Alerte (vers 21 heures).– Dès
le signal de l'alerte par sirènes, par
tocsins des églises et par cloches ins-
tallées sur des voitures de la police
régionale, extinction - instantanée de
tout éclairage et interruption de la cir-
culation.
Prochainement, nous indiquerons les
enseignements à tirer de cet exercice.
ALGER
Foire de r Empire
Aux côtés de l'A.O.F., de l'A.E.F. et du Maroc
prend place brillamment /'INDOCHINE
Le Gouverneur Général Georges Le
Beau, inaugurant la 7e Foire d'Alger,
put dire l'autre dimanche.
C'est en ami, c'est aussi en « ex-
posant » que je viens de parcourir
ri stands.
L'Algérie, officiellement, occupe en
effet chaque année un espace p:us vas-
te et plus attrayant sur le terrain de
cette grande manifestation économi-
que. Cette fois, le gouvernement gé-
néral a érigé un pavillon nouveau, près
L'inauguration de la Foire Coloniale d'Alger par le Gouverneur général Le Beau
des Territoires du Sud : celui de l'Ar-
tisanat et du Paysannat indigènes.
Cette innovation souligne assez bril-
lamment l'intérêt que Mo Georges Le
Beau porte à l'œuvre qu'il a lui-mê-
me suggérée en faveur d'une coloni-
sation par les autochtones.
Le palais de l'Indochine --
Mais le grand événement pour la
Foire d'Alger, cette année, c'est sa
promotion au rang de foire coloniale.
A cet égard les participations de l'A.
O.F., de l'AJLF., de Madagascar, du
Maroc, et, enfin et surtout de l'Indor
chine élargissent singulièrement en
attrait et en portée le rôle de cette
manifestation annuelle.
Le pavillon de l'Indochine, notam-
ment, attire l'attention à l'heure pré-
cise ou, sur l'initiative du Gouverneur
général Jules Brevié s'ouvre aussi; à
Alger une Agence commerciale de no-
tre grande colonie d'Extrême-Orient. 7
Dans une heure grave, nous di-
sait il .y a quelques jours M. Henry
Gauthier, le directeur de ce nouvel or-
ganisme, l'Indochine vient à Alger
pour accroître ses échanges interco-
loniaux et resserrer les liens de l'Em-
pire. Elle veut montrer non seulement
sa richesse, sa variété de production,
mais ses arts, sa pensée. Elle vient in-
viter à commercer avec elle <*n cet
Extrême-Orient ravagé par la guerre.
où elle est restée prospère grâce à la
paix et à la liberté françaises..
(Suite paga 3)
Pour un concours
sénÓrallmpÓrlal
par André-Marie TAO KIM HAI
Les Coloniaux de France
et de l'Empire français
apprendront certainement
avec joie cette Initiative
d'un département métropo-
litain.
A l'oooasion de la Semai-
ne Coloniale et de. la Foi-
re-Exposition de Marman-
de, qui auront lieu du 29
mai au 4 juin prochain, le
Comité départemental de
Propagande Coloniale de
Lot-et-Garonne et la Sec-
tion des Coloniaux et An-
oiens Coloniaux de Mar-
mande organisent toute
une série de manifesta-
tions de propagande. Cel-
les-ci comprendront notam-
ment un concours à deux
degrés entre les élèves de
toutes les écoles du Dépar-
tement, concours doté de
prix, sur un sujet colonial.
Et pourquoi pas ?
M. Georges Mandel, mi-
nistre des Colonies, a bien
envoyé les lauréats du der-
nier Concours général dans
différentes parties de l'Em-
pire français, dans l'espoir
fort justifié que ces voya-
ges impériaux formassent
toute cette Jeunesse.
(Suita paga il
APRES LA MORT DU ROI D'IRAK
LA TRAGIQUE DESTINEE
des héros de la "Révolte au désert"
.I -
Le roi Ghazi qui vient
de se tuer dans un banal
accident d'auto à Bagdad
était le fils du roi Fay-
çal, qui fut le grand ar-
tisan de l'indépendance
arabe aux côtés du colo-
nel Lawrence pendant la
grande guerre.
Lawrence a raconté ce
que fut cette chevauchée
dans le désert. On sait
qu'elle devait aboutir fi-
nalement au morcelle-
ment des anciens états
turcs. On sait aussi que
depuis vingt ans le statu
quo n'a jamais ou être
acquis définitivement par
les puissances alliées :
les remous violents dont
la Palestine n'a cessé
d'être le siège, comme
l'instabilité du Levant
français en sont la preu-
ve.
On ne peut s'empêcher
de noter avec quel fatal
acharnement le sort pour-
suit tous les héros de la
grande aventure srabe.
C'est d'abord le roi Fay-
çal qui meurt mystérieu-
sement dans une chambre
d'hôtel
JSuite pats al
Celui qui fut un prinet du désert avant
da régner sur la royaume du pétrel*,
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