Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-04-04
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 04 avril 1939 04 avril 1939
Description : 1939/04/04 (A39,N14). 1939/04/04 (A39,N14).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6272130q
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
RUEDEL -
Mardi 4 Avirl 1939^ •-iE0tôoh heMSmodoî^^P^^ : Anrtée.---"- N*Î4 j
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Les Annales Coloniales
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Les AMnaËCS '-_.:
FONDÉES EN IgGlrël
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MiXtagpb* 4eol !•' bloc crfrtaifn lHTAHi
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ima toujoam bar protectrice fidèle et
vigOante e» qu'en aucun cas elle M
: Tulwira mettra m rmiii sa grand*
.t.NitIAIIIITT.
Dfccoeti é• M. PRIMER (29 mars 1939)
DIRECTION
RÉDACTION
1 1,
- 12» fllt lt Mtfteft Pari» (9*)» Télé^one î 82. ̃–C. pos taux Parisj 147385.
, pwouaeis-dm tix* rempim et dam tM parts de le Mëtrooole»
1 ,- : Les mamsalts ne sont pos rendus. ',,' I.
Le» annonces-sont reçue» à Paris, 12, nie Le Peletier (11.. -
par laSociété Africaine de PubBdté et d'Edlfons françaises.
ADMINISTRATION
PUBLICITÉ -
ABONNEMENTS
L i L s
Franc» «t rv>Tnn>fia. x «n ; 80 franoe 6 niais : 30f ranes
Etranger et Caioaies;». ».;w. 1 an : 70 frime 6 mois : 40 francs
~FMM~~MealM.M 1 m : 200 franoe
Bbi^.it,\CpiOBlefc*M"",,-,'¡¡;Ii>.-.c_,;,:.-", ';, "," ..,'" ,- - --
•. » ;ï
PROPAGANDE
Menaces
sur la F fonce ,.
dans le Monde
par Michel GEISTDOERFER,
Député, Président de la Commission de la Marine Marchande,
yice-Président de la Commission des Colonies
à la Chambre des Députés;
Depuis le traité de Versailles, la France a enchaîné les con-
cessions puis les abandons.
Avec les accords de Rome de 1935, elle a précipité la crise
internationale: la guerre d'Ethiopie a déchaîné l'esprit sorcier.-
Quant à Munich, c'est le bouillon de culture qui empoisonne
aujourd'hui le monde entier. On peut dire qu'à Munich, notre pays
a abandonné avec sa dignité toutes les garanties qu'il pouvait
avoir encore contre ceux qui ne veulent avoir que la Force pour loi!
Comment après cela, s'étonner que Munich, qui aurait dû être,
qui devait être une préparation au désarmement, c'est-à-dire à la
paix et même une promesse d'entente européenne a été en réalité
la plus déplorable démonstration de l'impuissance devant le dé-
chaînement des états totalitaires et une reprise inouïe de la course
aux armements.
Pour ou contre
le peuplement
du Niger
par les indigènes
nord -africains
Le Conseil Supérieur de la France
d'outre-mer, réuni récemment à Pa-
ris, a eu à discuter du problème des
migrations nord-africaines dans la
boucle du Niger.
On sait en effet-qpe-1*gtestfoitfot
lancée. lVn passé par diverses person-
--~«Hl*a.vaut fat menace constante de disettes
résultant dans les tertitoites da Sud
du surpeuplement dû à l'amélioration
des conditions d'hygiène ont estimé
que les travaux de l'Office du Niger,
en rendant à la vie les immenses es-
paces du Sahel et du Macina, permet-
traient à l'excédent de ces populations
misérables de s'y fixer et d'y prospé-
rer.
Le rapporteur de la question devant
le Conseil, le gouverneur général
Blanchard de la Brosse, s'est d'abord
posé la question de savoir si l'Afri-
que du Nord était surpeuplée, a Tout
d'abord, écrit-il dans son rapport, si
l'on considère la superficie des trois
pays la composant et qui est égale a
peu près au triple de la superficie de
la métropole, la densité de la popula-
tion dans ce vaste territoire est faible,
puisque le total des habitants ne dé-
passe pas 16 millions. Le directeur à
Paris de l'O-F-A L.A.C. estime qxe la
seule Algérie serait en voie de - sur-
peuplement. L'accroissement de la po-
pulation serait de 150.000 individus
par an et 300.000 travailleurs berbè-
res ou indigènes des territoires du Sud
pourraient sans inconvénients être en-
voyés dans la vallée du Niger ».
Cet avis n'est pas partagé par la
mission envoyée au Soudan, et qui au-
rait déposé des conclusions défavora-
bles à ce projet, en raison des difficul-
tés d'acclimatement et aussi pour des
raisons politiques.
Le gouvernement général de l'Algé-
rie paraît garder une extrême réserve
sur cette question.
L'émigration de « haratine » des
palmeraies du Sud, doit-elle être en-
visagée comme possible, à défaut de
celle des Berbères dont l'acclimate-
ment paraît difficile ? Il ne saurait
alors s'agir de migrations bien impor-
tantes.
La question en tout cas, est mainte-
nant posée.
Il suffit de voir ce qui s'est pas-
sé pour s'en convaincre.
La France et l'Angleterre liées
désormais étroitement par une
destinée commune voient se res-
serrer l'étau qui les immobilise
déjà.
L encerclement de notre empire
colonial se poursuit, on peut pres-
que dire méthodiquement.
C'est d'abord la porte de l'Afri-
que que l'axe Berlin-Rome est en
train de nous fermer.
Depuis l'écrasement de la Ca-
talogne on peut dire que la Fran-
ce a désormais une troisième fron-
tière terrestre à défendre. Il y a -1
de nouveau des Pyrénées.
La mer n est pas plus libre.
fl paraît que la façon dont
TAngleJerre a dormé J^jpojrquç à
CO
Je veux,btôn .le çroittjmtfs ses
premiers résultats n'ont guère été
heureux. Franco n'a ideme pas
pu obtenir des Italiens qu'on ne
bombarde pas le croiseur « paci-
ficateur » « Devonshire », que le
gouvernement anglais avait char-
gé de l'opération et à Hord duquel
était le représentant de Franco
lui-même. ($lIite page 3)
M. Georges Mandel
et la défense
de l'Empire
La commission de. l'Algérie et des
Colonies a entendu M. Georges Man-
del, ministre des Colonies, sur la si-
tuation des colonies et sur leur défen-
se militaire.
Le ministre a fait un exposé très
complet et très précis des différents
problèmes qui touchent à la défense
de l'intégrité de notre empire colo-
nial. Ces déclarations concernant la
côte française des Somalis, ont été en-
tièrement approuvées par la sous-
commission, qui avait été chargée d'une
enquête à Djibouti, et qui en est reve-
nue à temps pour assister à la réunion.
Après que le ministre eut repondu
à chacune des questions, le président
l'a remercié de sa communication et
vivement félicité des mesures énergi-
ques et avisées qu'il a prises pour or-
ganiser la défense militaire de notre
territoire et assurer l'intangibilité de
notre empire.
Lors de la Quinzaine Impériale les Parisiens ont pu river devant cette
belle vitrine où ('exprime la pCu. teetêgtg
POUR LA
PREMIÈRE FOIS
le barrage du N'FIS
a livré passage à l'eau
Une des plus belles œuvres fran-
çaises au Maroc que ce barrage éle-
vé sur l'oued N'fis.
357 mètres de long, 150.000 mètres
cubes de béton, 500 tonnes de fer !
Grâce à cet appareil gigantesque un
lac artificiel de 300 hectares a pu être
ainsi créé, où s'emmagasineront 50
millions de mètres cubes d'eau i
.Grâce aux pluies, ici providentiel-
les, de cet hiver, la hauteur de rete-
nue fut de 50 mètres. Si bien qu'au
lieu5 du mince filet d'eau habituel du
N'fis, les fellah* ont" vu'àvec stupeur
le 19 mars dernier, lors de Touvertu- t
r» des vanneg. plus .dé' 5QO.OOO i tan-l
fiêS^cpïjiftï sé"?ier vers le:ffid què&êsl
irrigueront et fertiliseront demam.
APRES
l'Investiture
Après les cérémonies Impotentes de
l'intronisation, S.A.I. Bao-Long, Héritier
du Trône d'Annam, s'est retrouvé dans
l'intimité avec les siens. N'ayant pas
encore pris le tempt de se débarrasser
de ICI robe de brocart, if s'intéresse vi-
vement à son nouveau chemin de fer
électrique que lui montrent L.L. MM.
Bao-Daï et Nam-Phuong.
Ajoutons que S.M. Nam-Phuong, apre-
mière dame de l'Empire d'Annam », est
en même temps la plus moderne de ses
compatriotes. Elevée en France au
a Couvent des Oiseaux », elle se con-
sacre depuis son retour à Hué à toutes
les ouvres en faveur de l'Enfance et
de la Femme annamHw.
LIRE en page* illustrée
le reportage de notre
correspondant de Hanoi:
LA
~-~~B~~c~-~-
LES BASES NAVALES
FRANÇAISES [ COUSIX 1
ossature île la défense impériale
- -- - - - -
La vie de l'Empire français ne se
conçoit pas sans la liberté des mers.
Ses vastes territoires ne pourront
s'exploiter et se développer sous no-
tre contrôle que si nous avons en
tout temps la faculté de les réunir
entr'eux par le moyen de notre ma-
rine de commence et sous la surveil-
lance de la marine militaire.
Cette surveillance qui en temps de
paix se borne à assurer la police des
mers et des ports, à protéger nos na-
tionaux à l'étranger et à maintenir
partout le respect dû à notre pavil-
lon, devient en temps de guerre une
tâche particulièrement lourde.
Interdire d'abord à des flottes en-
nemies l'approche de la métropole,
maintenir la sécurité des grandes li-
gnes de navigation indispensables,
concourir au besoin à la défense de
nos territoires d'outre-mer, voilà en
bref le programme essentiel que doit
remplir notre marine militaire.
On conçoit facilement qu'une pa-
reille tâche, aussi bien par la disper-
sion de ses champs d'action que par
l'importance des moyens accumulés,
entraine dès le temps de paix une
organisation méthodique de grande
envergure.
Ce sont les bases navales qui en
constituent l'ossature permanente.
Lés bases sont plus nécessaires à la
flotte que les places fortes à l'armée.
Elles lui servent non seulement de
point d'appui pour un combat (sou-
venir d'Héligoland dont les canons
eurent maintes fois à intervenir con-
tre les navires anglais pendant la
guerre de-1914), mais aussTet eurtout
de dépôt pour le personnel, de cen-
tre de ravitaillement en munitions,
vivres et combustibles ; enfin quel-
ques fois même de refuge si elle est
obligée de se replier devant un ad-
versaire plus puissant.
(Suite page 3)
GRAND PRIX
Littéraire de l'Empire
par Jean AJALBERT, de l'Académie Goncourt
Le Mot vient après la Chose, timi-
dement Il appartient aux écrivains.
désormais, de l'imposer. Depuis long-
temps, l'Empire est en marche. On
avait tâtonné ; les Colonies, puis la
Plus Grande France, enfin, la France
d'Outre-Mer..
Voici l'Empil"e-
Dès lors, le Grand Prix de littératu-
re Coloniale se devait de changer de
titre, - qui n'était pas, d'ailleurs très
exact : Littérature Coloniale. il se fut
dénommé plus justement « Prix co-
lonial de littérature », de littérature
française. Il n'y a pas de littérature
jaune, noire, asiatique, africa-ne -
de par le décor et les personnages.
(Suite page 3)
IwiMfatmwfliini\^w»̃ HH public dallOffiéCn, POU
Après ia vérlDcatlol
• srr ~utH)
des votes: par corrcs
MMgf tic f(MklTSiSSffS I pondance,
.', 1 -,~ gui tours -de
GRAND PRIX^MI iux tours odn e pscrorucétdin
, RR!X s!SS~~M lauréat devait avat
',' .', UTTÉRAIRE v>Sht&3US
d'une va- «gang» ||MVM mum. J.
peubim ",.' -' -~ft'A",-
pour lMfl iH, un- Mille DI SllSfiS °" s
leur"' de - ~iiii ; Io Ton*.
Francs, a été décerné M~M iflOEro Edmond About (Frèr<
France, 23 mars, au J~Z L 1808 jaune) t voix, Henr
cours du déjeuner tra- 'B~~K gSSfias Clarisse (J'avais d®
cours du déjeuner IhUjfl camarades) 5 voix,
ditionnel. les Membres \Q2fl7j | lanfll quléze' (Atesati)- :
Tous Jes Membres qulè (AI88&tà)."
du Jury. au nombre de k Wj// I fKmBt voix, René "Vanlande
du Jury, tenu & or jndre X vr/tA VSOSBIi, fVaèa et l'ensemble de
23. ont tenu à Pr, ciidre M 'CCBB! (Vaèa et l'ensemble d<
part au vote, sans dé- v/h I I HfilSS ses céuvees) - 4 voix
rection. "CTyHB vernler (Qédar) 9 vol>
Etaient présents : bl. p Aucun résultat.
Pterre MUfper. ésents M. SSMM
Pierre Mille, Président, P - 20 Tour. N. Ed
MM. Jean AJalbert, Ho- 'SB MB 1 ~-"*"' ADout 2 voix, Cléria-
bert Delavltnette. Fé- SSSESSI * 55H56 se 5 voix, Laquièze 3
bert Dubois, Général If voix, Vanlande 3 voix,
Gouraud. Henri Gour- .-. S~ K M TÛÊffSm, Vernier 10 voix. Aucun
don, *' ~~* N)! résultat.
GouraudG, eorges Hardi. sggRcM résultat. Edmond
Marlus et Ary Leblond, ;;:::::::;; 30 Tour,' - Edmond
Julien Maigret, Robert **MMiM gj riQBSSi' About (2) Clérisse (5)
RaMau. Stanislas Relz. Laquièze (2), Vanlan-
ler, Jérôme Tllaraud, S - S - 1 de (2), Vernler (12).
Jean Vignaud. En conséquence, a
Avalent envoyé leur Il été proclamé Lauréat
vote : MM. Henry Bé- Grand Prix pour
renger, Louis Bertrand, D3-S : Bernard Ver-
Robert André nier pour « Qédar »,
rReonbieerrt de CClaaluxd, e Far- .^fUEuDl'iftMwj carnets d'un mébarlstï
Demaison, Claude Far- Il carnets d'un mébarist!
rère, Mme Myrlam syrien.
Harry, André Llcllten- (Iulte page 3)
berger, A. de Pouvour- Qmh Il
ville, Jean Tllaraud. gSSBQB M E N t t
8orutin. Une lon- st~N~~NfGMf~S Ifl ~S ̃̃ KJ
gue délibération s'en- -
gagea avant le scrutin. HUrTR'. De .'LON 1 WQWAHO A
de L"A"MD"'CAIN.. RI. PILAP
Vanlande, Clérisse, La-
Les candidatures Clérisse, eurent >jgM^|suHjT«Açg_pojU
Qulèze, Vernler, eurent RUHST.ACK POILa DOROBLAISE a
Brea, rrère About, : Noële W)WÛ I H^WIC0T» V,WTS MAITRE ° HOT.T
les Signala également HAR'COTS V.RU NAITAI! D'HOT'" 1
On ~de : eNmoeënie t ~j~)=EIEE~EEEEISE:~
les mérites de : Noële SALAO. ot~At&OM 1 "RaMAGe..
Edmond Marie RÎBIIBI QWCLKTT» MAWTIWIOUAIM 1 HIUKIHIM»!
Affre, Delama- i ––w–
re, Paul Hazoumé, R. 1
Janon, Longobardi. soit ̃– VIP43
dix auteurs sur 13 qui l'J'liJwr w CHABLIS CLOS a POMMARD WUTAI«W»IM< ̃
avalent fait acte de
Cadldre' c.«MM(M.MM~
lions que le Laduérléibaét raau - I|f r jg#CHAMPAGNt 6H.HUHH I tf6c.wou»«(tmiA6itu»0
il fut décid -
cours de ces S?
tions que le Lauréat se ̃'
verrait attribuer une I y OHEÇ//tTAAUiiORAAIiIrT r OrteROmUiAANirTr
somme de Huit mille RCfrAUIWn' DRGUMI
francs, et qu'un second ~MS~St~ 23 MARY 19a,
prix d'une valeur de
Ouatre mille francs se-
ralt attribuée il Paul
flazoumé, instituteur
Le menu du déjeuner.
Emouvante cérémonie
à YAOUNDE
f Tous sous
les trois couleurs !
tel est le cri unanime du
CAMEROPM
[----- au Parlement français
Partie de Douala le 18 mars, la mis-
sion parlementaire après avoir par-
couru les régions de l'Ouest du terri-
toire est arrivée à Yaoundé deux jours
plus tard.
La matinée suivante fut réservée à
la visite des écoles, du service de san-
té, et du camp des forces de police.
L'après-midi, à 17 heures, les membres
de la Mission' répondant à l'appel de
la Jeunesse Camerounaise Française
assistèrent à la splendide manifesta-
don indigène qui eut lieu dans le ca-
dre plaisant de la demeure et des jar-
dins du chef supérieur Chartes Atan-
gana.
- En dépit de la pluie, heureusement
de brève durée, toute la population
Européenne et indigène de Yaoundé
et de ses environs immédiats s'était
pressée autour de la tribune centrale
où avaient pris place le chef de la
Mission parlementaire M. Monnervil-
le, le Gouverneur général Brunot, les
autres parlementaire, Mgr. Graifin, et
quelques hauts fonctionnaires de
Yaoundé.
C'est à M. Fouda, délégué de la
Jeunesse Camerounaise Française.
qu'échut l'honneur de prendre la pa-
role en premier.
Il sut en termes pleins de noblesse
et de fermeté présenter aux repré-
sentants du Parlement français les re-
vendications ou plutôt les aspirations
de la Jeunesse Camerounaise Fran-
çaise ; il sut aussi montrer que cette
Jeunesse consciente de ce quelle de-
mandait était pleinement décidée .à
accepter les conséquences mêmes des
souhaits qu'elle • désirait voir se réali-
ser, c'est-à-dire qu'elle était unanime
à se grouper autour des trois couleurs
et à les défendre par les armes.
des Yaoundés-Banés et le chef de
groupement André Amougou procla-
mèrent tous deux hautement leur dé-
sir de voir leur pays vivre désormais
sous la protection du drapeau Fran-
çais. (Suite page 3)
but- FEMPin écoute
lavdx finiFrasçais
'-'
Lorsque le président Daladier prit
place 1 autre soir devant le micro,
j'imagine qu'il eut ce coup d'œil ins-
tinctif de l'orateur sur sa montre. Et
puisque sa parole devait un instant
plus tard toucher les millions de
Français disséminés sur la terre, sans
doute a-t-il songé au carillon biscor-
nu dont toutes les pendules de l'Em-
pire allaient sonner cette heure. Et 1 on
aimerait qu'il se soit plu à cette, ima-
ge de l'Empire, plus réelle peut-être
que des mots colorés, du broussard
d'Indochine attendant dans la nuit
cette minute où un Français lui par-
lera de son destin, tandis que cet au-
tre voyait dans le même instant l'au-
rore poindre sur Tahiti-
-.A nous qui nous trouvions alors
quelque part dans une ville de l'Em-
pire, il nous fut donné de regarder,
de sentir la foule pendant que des
hauts-parleurs tombait, éclatante, la
voix du chef-de notre gouvernement.
« Pas un arpent de notre territoire,
pas un de nos droits. » Des ondes
parcouraient la foule. Et des musul-
mans écoutaient, graves, silencieux,
ces histoires de Tchécoslovaquie aux-
quelles ils ne comprenaient pas grand*
chose, sinon qu'une fois déjà ils avaient
pour ce mot engagé naguère leur des-
tin.
Et, Français ou musulmans, qui tous
ne méprisent rien tant que les éclats,
l'absence de contrôle et de mesure,
comprenaient que leur sort n'était dé-
cidément pas aventuré entre les mains
de cet homme qui savait répondre à
l'insulte dans la tradition de notre
race : par la sérénité de la force.
VERS UNE ÉCONOMIE IlfIPÍlRIALE
L'INDOCHINE après i-A O. F.
aura son comptoir à Alger
CINEASTES EN AFRIQUE NOIRE
Ainsi que nous l'avons annoncé, M.
de Baroncelli se trouve actuellement
au Soudan où il va, sur les lieux
même de l'action, tourner les exté-
rieurs du film c L'Homme du Niger >.
A son passage à Dakar, la troupe
qui comprend notamment Mlle Annie
Ducaux et MM. Harry Baur et Vic-
tor Francen, s'est croisée avec M.
Léon Poirier" parti pour Port-Gentil
et le Gabon où il va reconstituer la
vie de Brazza.
On voit sur nos clichés M. Harry
Baur distribuant des caresses à une
gazelle du jardin de Hann et, à droi-
te, le célèbre comédien lors de son
débarquement au milieu de la cohue
de ses admirateurs.
M. BAFFELEUF, président de la Chambre de Commerce
de Hanoï, et M. MORARD, président de la Chambre
de Commerce de la région économique d'Alger,
nous parlent de cette intéressante initiative
par Jeon MANI >
Un Office Commercial de Ilndochine va être incessamment ouvert à
Alger.
Après avoir recueilli à ce sujet les déclarations de M. Baffeleuf, Pré-
sident de la Chambre de Commerce de Hanoi, nous avons demandé à M.
Morard, président de la Chambre de Commerce d'Alger, de nous parler à
son tour du nouvel instrument d'échanges intercoloniaux ainsi créés.
Ce sont les impressions de. ces deux personnalités du Monde écono-
mique français que nom apportons ci-dessous à nos lecteurs :
C'est à M. Brévié, Gouverneur
Général de l'Indochine que revient
le mérite d'avoir pensé à créer entre
l'Indochine et l'Algérie un courant
d'échanges appelé au plus bel avenir
nous ont déclaré chacun de leur côté,
nos deux éminents interlocuteurs. -
Déjà, alors qu'il gouvernait l'A.O.F.
nous a rappelé, M. Morard, M. Brévié
s'était soucié d'instaurer entre sa Fé-
dération et l'Afrique du Nord, des
relations commerciales régulières, do-
tées des moyens de propagande et de
renseignement indispensables. Ainsi
s'étaient fondés - 1837 un Comptoir
de l'A-O-F. à Alger et un Comptoir
de l'Algérie à Dakar.
Les résultats avaient été et de-
meurent encore -concluant&.
Arrivé à Hanoi M. Brévié ne devait
point se départir des principes qui
avaient guidé sa politique Aofienne.
Convaincu de la nécessité absolue de
souder l'Empire français, non seule-
ment par les liens spirituels exwmts,
mais de manière tangible par des
communautés d'intérêts et d'échanges,
il pensa tout de suite à rattacher lin-
dochine au grand bloc central dQ
Mupire, c'est-à-dire à l'Afrique.
,CSÍ1118 p«fe 3).
.., -,.,
Mardi 4 Avirl 1939^ •-iE0tôoh heMSmodoî^^P^^ : Anrtée.---"- N*Î4 j
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Les Annales Coloniales
,.' -.
Les AMnaËCS '-_.:
FONDÉES EN IgGlrël
« -la iom taDçedM ?
* £ De laxaMun de cette tamei»
MiXtagpb* 4eol !•' bloc crfrtaifn lHTAHi
GIBtEfona» rarmotof ,C8IdIale..
.«.
« .jQue Ie« populations musulmanee
fltopt ts oeifilade qo* la tfrance IIMBMP
ima toujoam bar protectrice fidèle et
vigOante e» qu'en aucun cas elle M
: Tulwira mettra m rmiii sa grand*
.t.NitIAIIIITT.
Dfccoeti é• M. PRIMER (29 mars 1939)
DIRECTION
RÉDACTION
1 1,
- 12» fllt lt Mtfteft Pari» (9*)» Télé^one î 82. ̃–C. pos taux Parisj 147385.
, pwouaeis-dm tix* rempim et dam tM parts de le Mëtrooole»
1 ,- : Les mamsalts ne sont pos rendus. ',,' I.
Le» annonces-sont reçue» à Paris, 12, nie Le Peletier (11.. -
par laSociété Africaine de PubBdté et d'Edlfons françaises.
ADMINISTRATION
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L i L s
Franc» «t rv>Tnn>fia. x «n ; 80 franoe 6 niais : 30f ranes
~FMM~~MealM.M 1 m : 200 franoe
Bbi^.it,\CpiOBlefc*M"",,-,'¡¡;Ii>.-.c_,;,:.-", ';, "," ..,'" ,- - --
•. » ;ï
PROPAGANDE
Menaces
sur la F fonce ,.
dans le Monde
par Michel GEISTDOERFER,
Député, Président de la Commission de la Marine Marchande,
yice-Président de la Commission des Colonies
à la Chambre des Députés;
Depuis le traité de Versailles, la France a enchaîné les con-
cessions puis les abandons.
Avec les accords de Rome de 1935, elle a précipité la crise
internationale: la guerre d'Ethiopie a déchaîné l'esprit sorcier.-
Quant à Munich, c'est le bouillon de culture qui empoisonne
aujourd'hui le monde entier. On peut dire qu'à Munich, notre pays
a abandonné avec sa dignité toutes les garanties qu'il pouvait
avoir encore contre ceux qui ne veulent avoir que la Force pour loi!
Comment après cela, s'étonner que Munich, qui aurait dû être,
qui devait être une préparation au désarmement, c'est-à-dire à la
paix et même une promesse d'entente européenne a été en réalité
la plus déplorable démonstration de l'impuissance devant le dé-
chaînement des états totalitaires et une reprise inouïe de la course
aux armements.
Pour ou contre
le peuplement
du Niger
par les indigènes
nord -africains
Le Conseil Supérieur de la France
d'outre-mer, réuni récemment à Pa-
ris, a eu à discuter du problème des
migrations nord-africaines dans la
boucle du Niger.
On sait en effet-qpe-1*gtestfoitfot
lancée. lVn passé par diverses person-
--~«Hl*a.
résultant dans les tertitoites da Sud
du surpeuplement dû à l'amélioration
des conditions d'hygiène ont estimé
que les travaux de l'Office du Niger,
en rendant à la vie les immenses es-
paces du Sahel et du Macina, permet-
traient à l'excédent de ces populations
misérables de s'y fixer et d'y prospé-
rer.
Le rapporteur de la question devant
le Conseil, le gouverneur général
Blanchard de la Brosse, s'est d'abord
posé la question de savoir si l'Afri-
que du Nord était surpeuplée, a Tout
d'abord, écrit-il dans son rapport, si
l'on considère la superficie des trois
pays la composant et qui est égale a
peu près au triple de la superficie de
la métropole, la densité de la popula-
tion dans ce vaste territoire est faible,
puisque le total des habitants ne dé-
passe pas 16 millions. Le directeur à
Paris de l'O-F-A L.A.C. estime qxe la
seule Algérie serait en voie de - sur-
peuplement. L'accroissement de la po-
pulation serait de 150.000 individus
par an et 300.000 travailleurs berbè-
res ou indigènes des territoires du Sud
pourraient sans inconvénients être en-
voyés dans la vallée du Niger ».
Cet avis n'est pas partagé par la
mission envoyée au Soudan, et qui au-
rait déposé des conclusions défavora-
bles à ce projet, en raison des difficul-
tés d'acclimatement et aussi pour des
raisons politiques.
Le gouvernement général de l'Algé-
rie paraît garder une extrême réserve
sur cette question.
L'émigration de « haratine » des
palmeraies du Sud, doit-elle être en-
visagée comme possible, à défaut de
celle des Berbères dont l'acclimate-
ment paraît difficile ? Il ne saurait
alors s'agir de migrations bien impor-
tantes.
La question en tout cas, est mainte-
nant posée.
Il suffit de voir ce qui s'est pas-
sé pour s'en convaincre.
La France et l'Angleterre liées
désormais étroitement par une
destinée commune voient se res-
serrer l'étau qui les immobilise
déjà.
L encerclement de notre empire
colonial se poursuit, on peut pres-
que dire méthodiquement.
C'est d'abord la porte de l'Afri-
que que l'axe Berlin-Rome est en
train de nous fermer.
Depuis l'écrasement de la Ca-
talogne on peut dire que la Fran-
ce a désormais une troisième fron-
tière terrestre à défendre. Il y a -1
de nouveau des Pyrénées.
La mer n est pas plus libre.
fl paraît que la façon dont
TAngleJerre a dormé J^jpojrquç à
CO
Je veux,btôn .le çroittjmtfs ses
premiers résultats n'ont guère été
heureux. Franco n'a ideme pas
pu obtenir des Italiens qu'on ne
bombarde pas le croiseur « paci-
ficateur » « Devonshire », que le
gouvernement anglais avait char-
gé de l'opération et à Hord duquel
était le représentant de Franco
lui-même. ($lIite page 3)
M. Georges Mandel
et la défense
de l'Empire
La commission de. l'Algérie et des
Colonies a entendu M. Georges Man-
del, ministre des Colonies, sur la si-
tuation des colonies et sur leur défen-
se militaire.
Le ministre a fait un exposé très
complet et très précis des différents
problèmes qui touchent à la défense
de l'intégrité de notre empire colo-
nial. Ces déclarations concernant la
côte française des Somalis, ont été en-
tièrement approuvées par la sous-
commission, qui avait été chargée d'une
enquête à Djibouti, et qui en est reve-
nue à temps pour assister à la réunion.
Après que le ministre eut repondu
à chacune des questions, le président
l'a remercié de sa communication et
vivement félicité des mesures énergi-
ques et avisées qu'il a prises pour or-
ganiser la défense militaire de notre
territoire et assurer l'intangibilité de
notre empire.
Lors de la Quinzaine Impériale les Parisiens ont pu river devant cette
belle vitrine où ('exprime la pCu. teetêgtg
POUR LA
PREMIÈRE FOIS
le barrage du N'FIS
a livré passage à l'eau
Une des plus belles œuvres fran-
çaises au Maroc que ce barrage éle-
vé sur l'oued N'fis.
357 mètres de long, 150.000 mètres
cubes de béton, 500 tonnes de fer !
Grâce à cet appareil gigantesque un
lac artificiel de 300 hectares a pu être
ainsi créé, où s'emmagasineront 50
millions de mètres cubes d'eau i
.Grâce aux pluies, ici providentiel-
les, de cet hiver, la hauteur de rete-
nue fut de 50 mètres. Si bien qu'au
lieu5 du mince filet d'eau habituel du
N'fis, les fellah* ont" vu'àvec stupeur
le 19 mars dernier, lors de Touvertu- t
r» des vanneg. plus .dé' 5QO.OOO i tan-l
fiêS^cpïjiftï sé"?ier vers le:ffid què&êsl
irrigueront et fertiliseront demam.
APRES
l'Investiture
Après les cérémonies Impotentes de
l'intronisation, S.A.I. Bao-Long, Héritier
du Trône d'Annam, s'est retrouvé dans
l'intimité avec les siens. N'ayant pas
encore pris le tempt de se débarrasser
de ICI robe de brocart, if s'intéresse vi-
vement à son nouveau chemin de fer
électrique que lui montrent L.L. MM.
Bao-Daï et Nam-Phuong.
Ajoutons que S.M. Nam-Phuong, apre-
mière dame de l'Empire d'Annam », est
en même temps la plus moderne de ses
compatriotes. Elevée en France au
a Couvent des Oiseaux », elle se con-
sacre depuis son retour à Hué à toutes
les ouvres en faveur de l'Enfance et
de la Femme annamHw.
LIRE en page* illustrée
le reportage de notre
correspondant de Hanoi:
LA
~-~~B~~c~-~-
LES BASES NAVALES
FRANÇAISES [ COUSIX 1
ossature île la défense impériale
- -- - - - -
La vie de l'Empire français ne se
conçoit pas sans la liberté des mers.
Ses vastes territoires ne pourront
s'exploiter et se développer sous no-
tre contrôle que si nous avons en
tout temps la faculté de les réunir
entr'eux par le moyen de notre ma-
rine de commence et sous la surveil-
lance de la marine militaire.
Cette surveillance qui en temps de
paix se borne à assurer la police des
mers et des ports, à protéger nos na-
tionaux à l'étranger et à maintenir
partout le respect dû à notre pavil-
lon, devient en temps de guerre une
tâche particulièrement lourde.
Interdire d'abord à des flottes en-
nemies l'approche de la métropole,
maintenir la sécurité des grandes li-
gnes de navigation indispensables,
concourir au besoin à la défense de
nos territoires d'outre-mer, voilà en
bref le programme essentiel que doit
remplir notre marine militaire.
On conçoit facilement qu'une pa-
reille tâche, aussi bien par la disper-
sion de ses champs d'action que par
l'importance des moyens accumulés,
entraine dès le temps de paix une
organisation méthodique de grande
envergure.
Ce sont les bases navales qui en
constituent l'ossature permanente.
Lés bases sont plus nécessaires à la
flotte que les places fortes à l'armée.
Elles lui servent non seulement de
point d'appui pour un combat (sou-
venir d'Héligoland dont les canons
eurent maintes fois à intervenir con-
tre les navires anglais pendant la
guerre de-1914), mais aussTet eurtout
de dépôt pour le personnel, de cen-
tre de ravitaillement en munitions,
vivres et combustibles ; enfin quel-
ques fois même de refuge si elle est
obligée de se replier devant un ad-
versaire plus puissant.
(Suite page 3)
GRAND PRIX
Littéraire de l'Empire
par Jean AJALBERT, de l'Académie Goncourt
Le Mot vient après la Chose, timi-
dement Il appartient aux écrivains.
désormais, de l'imposer. Depuis long-
temps, l'Empire est en marche. On
avait tâtonné ; les Colonies, puis la
Plus Grande France, enfin, la France
d'Outre-Mer..
Voici l'Empil"e-
Dès lors, le Grand Prix de littératu-
re Coloniale se devait de changer de
titre, - qui n'était pas, d'ailleurs très
exact : Littérature Coloniale. il se fut
dénommé plus justement « Prix co-
lonial de littérature », de littérature
française. Il n'y a pas de littérature
jaune, noire, asiatique, africa-ne -
de par le décor et les personnages.
(Suite page 3)
IwiMfatmwfliini\^w»̃ HH public dallOffiéCn, POU
Après ia vérlDcatlol
• srr ~utH)
des votes: par corrcs
MMgf tic f(MklTSiSSffS I pondance,
.', 1 -,~ gui tours -de
GRAND PRIX^MI iux tours odn e pscrorucétdin
, RR!X s!SS~~M lauréat devait avat
',' .', UTTÉRAIRE v>Sht&3US
d'une va- «gang» ||MVM mum. J.
peubim ",.' -' -~ft'A",-
pour lMfl iH, un- Mille DI SllSfiS °" s
leur"' de - ~iiii ; Io Ton*.
Francs, a été décerné M~M iflOEro Edmond About (Frèr<
France, 23 mars, au J~Z L 1808 jaune) t voix, Henr
cours du déjeuner tra- 'B~~K gSSfias Clarisse (J'avais d®
cours du déjeuner IhUjfl camarades) 5 voix,
ditionnel. les Membres \Q2fl7j | lanfll quléze' (Atesati)- :
Tous Jes Membres qulè (AI88&tà)."
du Jury. au nombre de k Wj// I fKmBt voix, René "Vanlande
du Jury, tenu & or jndre X vr/tA VSOSBIi, fVaèa et l'ensemble de
23. ont tenu à Pr, ciidre M 'CCBB! (Vaèa et l'ensemble d<
part au vote, sans dé- v/h I I HfilSS ses céuvees) - 4 voix
rection. "CTyHB vernler (Qédar) 9 vol>
Etaient présents : bl. p Aucun résultat.
Pterre MUfper. ésents M. SSMM
Pierre Mille, Président, P - 20 Tour. N. Ed
MM. Jean AJalbert, Ho- 'SB MB 1 ~-"*"' ADout 2 voix, Cléria-
bert Delavltnette. Fé- SSSESSI * 55H56 se 5 voix, Laquièze 3
bert Dubois, Général If voix, Vanlande 3 voix,
Gouraud. Henri Gour- .-. S~ K M TÛÊffSm, Vernier 10 voix. Aucun
don, *' ~~* N)! résultat.
GouraudG, eorges Hardi. sggRcM résultat. Edmond
Marlus et Ary Leblond, ;;:::::::;; 30 Tour,' - Edmond
Julien Maigret, Robert **MMiM gj riQBSSi' About (2) Clérisse (5)
RaMau. Stanislas Relz. Laquièze (2), Vanlan-
ler, Jérôme Tllaraud, S - S - 1 de (2), Vernler (12).
Jean Vignaud. En conséquence, a
Avalent envoyé leur Il été proclamé Lauréat
vote : MM. Henry Bé- Grand Prix pour
renger, Louis Bertrand, D3-S : Bernard Ver-
Robert André nier pour « Qédar »,
rReonbieerrt de CClaaluxd, e Far- .^fUEuDl'iftMwj carnets d'un mébarlstï
Demaison, Claude Far- Il carnets d'un mébarist!
rère, Mme Myrlam syrien.
Harry, André Llcllten- (Iulte page 3)
berger, A. de Pouvour- Qmh Il
ville, Jean Tllaraud. gSSBQB M E N t t
8orutin. Une lon- st~N~~NfGMf~S Ifl ~S ̃̃ KJ
gue délibération s'en- -
gagea avant le scrutin. HUrTR'. De .'LON 1 WQWAHO A
de L"A"MD"'CAIN.. RI. PILAP
Vanlande, Clérisse, La-
Les candidatures Clérisse, eurent >jgM^|suHjT«Açg_pojU
Qulèze, Vernler, eurent RUHST.ACK POILa DOROBLAISE a
Brea, rrère About, : Noële W)WÛ I H^WIC0T» V,WTS MAITRE ° HOT.T
les Signala également HAR'COTS V.RU NAITAI! D'HOT'" 1
On ~de : eNmoeënie t ~j~)=EIEE~EEEEISE:~
les mérites de : Noële SALAO. ot~At&OM 1 "RaMAGe..
Edmond Marie RÎBIIBI QWCLKTT» MAWTIWIOUAIM 1 HIUKIHIM»!
Affre, Delama- i ––w–
re, Paul Hazoumé, R. 1
Janon, Longobardi. soit ̃– VIP43
dix auteurs sur 13 qui l'J'liJwr w CHABLIS CLOS a POMMARD WUTAI«W»IM< ̃
avalent fait acte de
Cadldre' c.«MM(M.MM~
lions que le Laduérléibaét raau - I|f r jg#CHAMPAGNt 6H.HUHH I tf6c.wou»«(tmiA6itu»0
il fut décid -
cours de ces S?
tions que le Lauréat se ̃'
verrait attribuer une I y OHEÇ//tTAAUiiORAAIiIrT r OrteROmUiAANirTr
somme de Huit mille RCfrAUIWn' DRGUMI
francs, et qu'un second ~MS~St~ 23 MARY 19a,
prix d'une valeur de
Ouatre mille francs se-
ralt attribuée il Paul
flazoumé, instituteur
Le menu du déjeuner.
Emouvante cérémonie
à YAOUNDE
f Tous sous
les trois couleurs !
tel est le cri unanime du
CAMEROPM
[----- au Parlement français
Partie de Douala le 18 mars, la mis-
sion parlementaire après avoir par-
couru les régions de l'Ouest du terri-
toire est arrivée à Yaoundé deux jours
plus tard.
La matinée suivante fut réservée à
la visite des écoles, du service de san-
té, et du camp des forces de police.
L'après-midi, à 17 heures, les membres
de la Mission' répondant à l'appel de
la Jeunesse Camerounaise Française
assistèrent à la splendide manifesta-
don indigène qui eut lieu dans le ca-
dre plaisant de la demeure et des jar-
dins du chef supérieur Chartes Atan-
gana.
- En dépit de la pluie, heureusement
de brève durée, toute la population
Européenne et indigène de Yaoundé
et de ses environs immédiats s'était
pressée autour de la tribune centrale
où avaient pris place le chef de la
Mission parlementaire M. Monnervil-
le, le Gouverneur général Brunot, les
autres parlementaire, Mgr. Graifin, et
quelques hauts fonctionnaires de
Yaoundé.
C'est à M. Fouda, délégué de la
Jeunesse Camerounaise Française.
qu'échut l'honneur de prendre la pa-
role en premier.
Il sut en termes pleins de noblesse
et de fermeté présenter aux repré-
sentants du Parlement français les re-
vendications ou plutôt les aspirations
de la Jeunesse Camerounaise Fran-
çaise ; il sut aussi montrer que cette
Jeunesse consciente de ce quelle de-
mandait était pleinement décidée .à
accepter les conséquences mêmes des
souhaits qu'elle • désirait voir se réali-
ser, c'est-à-dire qu'elle était unanime
à se grouper autour des trois couleurs
et à les défendre par les armes.
des Yaoundés-Banés et le chef de
groupement André Amougou procla-
mèrent tous deux hautement leur dé-
sir de voir leur pays vivre désormais
sous la protection du drapeau Fran-
çais. (Suite page 3)
but- FEMPin écoute
lavdx finiFrasçais
'-'
Lorsque le président Daladier prit
place 1 autre soir devant le micro,
j'imagine qu'il eut ce coup d'œil ins-
tinctif de l'orateur sur sa montre. Et
puisque sa parole devait un instant
plus tard toucher les millions de
Français disséminés sur la terre, sans
doute a-t-il songé au carillon biscor-
nu dont toutes les pendules de l'Em-
pire allaient sonner cette heure. Et 1 on
aimerait qu'il se soit plu à cette, ima-
ge de l'Empire, plus réelle peut-être
que des mots colorés, du broussard
d'Indochine attendant dans la nuit
cette minute où un Français lui par-
lera de son destin, tandis que cet au-
tre voyait dans le même instant l'au-
rore poindre sur Tahiti-
-.A nous qui nous trouvions alors
quelque part dans une ville de l'Em-
pire, il nous fut donné de regarder,
de sentir la foule pendant que des
hauts-parleurs tombait, éclatante, la
voix du chef-de notre gouvernement.
« Pas un arpent de notre territoire,
pas un de nos droits. » Des ondes
parcouraient la foule. Et des musul-
mans écoutaient, graves, silencieux,
ces histoires de Tchécoslovaquie aux-
quelles ils ne comprenaient pas grand*
chose, sinon qu'une fois déjà ils avaient
pour ce mot engagé naguère leur des-
tin.
Et, Français ou musulmans, qui tous
ne méprisent rien tant que les éclats,
l'absence de contrôle et de mesure,
comprenaient que leur sort n'était dé-
cidément pas aventuré entre les mains
de cet homme qui savait répondre à
l'insulte dans la tradition de notre
race : par la sérénité de la force.
VERS UNE ÉCONOMIE IlfIPÍlRIALE
L'INDOCHINE après i-A O. F.
aura son comptoir à Alger
CINEASTES EN AFRIQUE NOIRE
Ainsi que nous l'avons annoncé, M.
de Baroncelli se trouve actuellement
au Soudan où il va, sur les lieux
même de l'action, tourner les exté-
rieurs du film c L'Homme du Niger >.
A son passage à Dakar, la troupe
qui comprend notamment Mlle Annie
Ducaux et MM. Harry Baur et Vic-
tor Francen, s'est croisée avec M.
Léon Poirier" parti pour Port-Gentil
et le Gabon où il va reconstituer la
vie de Brazza.
On voit sur nos clichés M. Harry
Baur distribuant des caresses à une
gazelle du jardin de Hann et, à droi-
te, le célèbre comédien lors de son
débarquement au milieu de la cohue
de ses admirateurs.
M. BAFFELEUF, président de la Chambre de Commerce
de Hanoï, et M. MORARD, président de la Chambre
de Commerce de la région économique d'Alger,
nous parlent de cette intéressante initiative
par Jeon MANI >
Un Office Commercial de Ilndochine va être incessamment ouvert à
Alger.
Après avoir recueilli à ce sujet les déclarations de M. Baffeleuf, Pré-
sident de la Chambre de Commerce de Hanoi, nous avons demandé à M.
Morard, président de la Chambre de Commerce d'Alger, de nous parler à
son tour du nouvel instrument d'échanges intercoloniaux ainsi créés.
Ce sont les impressions de. ces deux personnalités du Monde écono-
mique français que nom apportons ci-dessous à nos lecteurs :
C'est à M. Brévié, Gouverneur
Général de l'Indochine que revient
le mérite d'avoir pensé à créer entre
l'Indochine et l'Algérie un courant
d'échanges appelé au plus bel avenir
nous ont déclaré chacun de leur côté,
nos deux éminents interlocuteurs. -
Déjà, alors qu'il gouvernait l'A.O.F.
nous a rappelé, M. Morard, M. Brévié
s'était soucié d'instaurer entre sa Fé-
dération et l'Afrique du Nord, des
relations commerciales régulières, do-
tées des moyens de propagande et de
renseignement indispensables. Ainsi
s'étaient fondés - 1837 un Comptoir
de l'A-O-F. à Alger et un Comptoir
de l'Algérie à Dakar.
Les résultats avaient été et de-
meurent encore -concluant&.
Arrivé à Hanoi M. Brévié ne devait
point se départir des principes qui
avaient guidé sa politique Aofienne.
Convaincu de la nécessité absolue de
souder l'Empire français, non seule-
ment par les liens spirituels exwmts,
mais de manière tangible par des
communautés d'intérêts et d'échanges,
il pensa tout de suite à rattacher lin-
dochine au grand bloc central dQ
Mupire, c'est-à-dire à l'Afrique.
,CSÍ1118 p«fe 3).
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