Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-12-27
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 27 décembre 1938 27 décembre 1938
Description : 1938/12/27 (A38,N52). 1938/12/27 (A38,N52).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6272116f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
ardi 7 j cer^br 1938 c:ondcitGur' sj\ a j R" EL 3 î ion - oma Jre»– ix 'u numéro-i Untonc ?8**' .nne'r -- ( • |r ;
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par- ",læ'- député¡. ancien ministre
Le discours du Comte Cianô lors de îa dernière réunion de
Ici dernière Chambre italienne a été l'occasion voulue par l'Italie
d'affirmer un certains nombre de revendications à i' ,v - CÙJ la
Franoe.. <:..,,:'" ,;'
Ces revendications tendent a l'annexion du port et -du chemin
de fer de Djibouti, de la Tunisie, de la Corse, voire même de Nice
et de la Savoie.
Bien que le Comte Ciano ait répondu à notre ambassadeur
chargé de faire une démarche auprès de lui que le gouvernement
italien ne prenait point la responsabilité de ces manifestations
et qu'il n'était engagé que par son discours il est bien évident
que nous nous trouvons en présence d'incidents prémédités et
voulus par M. Mussolini.
Quand on réfléchit à l'autorité du Duce et à la sévérité inflexible
de la discipline qu'il a imposée à son pays, il est inconcevable
qu'en sa présence et sans qu'il
ait réagi les députés italiens se
soient permis devant l'ambassa-
deur de France la bruyante dé-
monstration que l'on sait.
De même ce n'est pas par ha-
sard que les députés et un certain
nombre de manifestants recueillis
dans la rue ont défilé sous la
conduite du secrétaire général du
parti fasciste en réclamant la Tu-
nisie et la Corse.
De même enfin h campagne
que ::-,:,?ne en ce \r.client la pres-
se italienne cc;v'; * h. France ne
!.it eh? • coxiy'V^réa r. ,. -
iièremenî spomcnée.. - ,.
Derrière toat cela on sent la vo-
s ci,, i du Duce
qui orchestre et qui règle les
chœurs. (S?îtj pa.--j 3)
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j| r, :. :̃! « .-~:.'
Itû Ji iL 'il
Au port d'armes, les spahis faisaient
l'autre soir, salle PJeyel, une magni-
fique garde d'honneur pour recevoû
les nombreuses personnalités qui as-
sistèrent à la présentation du film de
Jean d'Esme :̃ Les Sentinelles de PEm=
aire.
Ces _'Uh - qui veulent dqm
l'immense et prenjmt -,. "ri à la sécu-
rité de nos territoires, ce sont les mé-
haristes- En de sobres et lumineuses
images. Jean dTSsrne, journaliste de ta-
lent puis cinéaste, a retracé la vie mo-
notone et féconde de ces hommes qui
accomplissent, sous le dur soleil, leur
métier d'homme.
On pourrait reprocher à M Jean
d'Esme de ne nous montrer que la
Mauritanie, et d'avoir oublié ceux qui.
du Tchad aux confins tunisiens parti-
cipent, eux aussi, à la lente épopée
que dépeignit avec un sobre enthou-
siasme Joseph Peyré dans «L Esca-
dron Blanc ». Ce mm est, néanmoins,
une belle et bonne réalisation. Ele fe-
ra connaître à un public que nous
souhaitons nombreux les obscurs
artisans de l'Empire-.
Leur vie quotidienne, humble, cou-
rageuse, créatrice d'une œuvre impé-
rissable, fera-t-elle lever au cœur des"
jeunes, l'amour des tâches simples
rudes, mais humaines et héroïques ?
Amour sans lequel, rien de grand ne
peut être fait ?.. ; f
L'élégant public qui se pressait salle
Pleyel a chaleureusement applaudi ce
beau film, auquel, espérons-le, sera
donnée une large diffusion.
H y avait là les plus distingués re-
présentants de l'armée, du générai
Gouraud à l'amiral Guépratte, de M.
Daladier, M. Georges Mandei et Si
Kadour ben Ghabrit. le prince de Ca-
raman-Chimay et Nora Grégor, prin-
cesse Starhemberg, la princesse Bibes-
co, enfin des acteurs comme Dita Par-
le, Margo Lion; Georges Plecet etc.
J, '0
ST ,TINELLJS DE L/,MPIRE. - ici,
d c 'herrt ma' riianiens do Bt"
Mo h in, qui, o:,,"cÈ leurs camarades des
Ceppaanie* cchariennes eîgére-moîo"
e en et du Groupe Nomade de ëhm-
guotti, ont été les « actJUL » même
du film. Ce cliché e ét: pris par noir
collaborateur Henri Menjaud pendent
la réalhation du film, alors que le
hasard des pistes lui avait donné J an
d'Ecm pour campa non dans sa tra-
'q du Jolw ceMBtat.
Il serait eyrisu.i d savoir quels ientî=
menb animaient. I j , délégués algériens
tandis qu'ils étaient à Versailles : les
parqu ts d.. la Galerie des Glasec.
-, :_ '-L
- - "1 -1 -~
u.udS.oUj-j du ",;LrOCI
réclament d s In rmations
p îo i.™ ée ; l m iin s
hiUP te- qu'indi-
_n. e eolonc sent .vïd®
- nouv Iles, adlo- ; roc
re , mu .t.n st le pô le
j IJ n de ! qui tient I
ondes. et l'on devine avec
uelle verve.
.a akar (où Se construc-
tion d'un grand poste - 'oimen
i été enfin décidée) on Li
do son mieux pour déchif-
frer à travers le - para-
site?, la voix faiblarde de
arl , qui fl'e t « cndtatM
qu ap on In uffl an ?
adagaesar S8, plain, de
n'avoir pas de ralo conve-
n ble, EP ris é: nt Jen en-
tendu inaudible jîi n ; a
illndoéhîne, -Il- én st ré-
duite aux émS.sio s J-PG-
n ,!.'Jss, néerlandaises ou rn-
lalses, car aucune voix
française n'a comme de
usto été prévu, peur elle
jusqu' présent. Jlleurs,
c'est jaîtl qui rens en
D'ort-de-L'rance î
,avez-vous, dur nt oe
mp , qu tous les _irl'^n=
niques du monde, et quelque
heure qu'il soit sous leur
latitude, peuvent entendre
--, écoutent religieusement
ch que jour « ilg en »
onner à l'Empire las dou e
coups de midi = • ?
w n * donc le scandale
d la radio franç ls 2-t=ll
cess r ? I te L dmlnl -
tr tlon métropolitain i 1
conçoit encore à l'échelle
étfiquée d s c lendr! r
qu'on la déch rge, pur
m nt e Impl -.m nt, d'une
ehe dépassant ses poesie
llits intellectuelle j com-
me sa compétence tech°
nique,
ue l'on crée une bonne
fois un flr n ! poste qui ne
ser, p-s ondi J. maie Im-
périal e, qui, soustrait
ux co^bînjs politiciennes
comme au rond-de-cuirisme
administra if, pourra poro
fier enfin dans I s plu hum^
bles poste du monde fran
çais
IV _,ES U EU --CI
OIIJ J- ̃ :j :.J. n' j,./: J=Li G-
L-l •= la gr nd voix d
|j mère= atrie.
-jst beau d parle ds
IT mpire, d'en avoir, comm
dit, plein 1 bouch ..c
u'on 6e ré Ils dono déj
j(,Ij'" L ondes. - -. r
uelque cho e d mieux qu
t nt d - Ine. p. l bre. < ur
r. tréte ux i métro-
pol I..a
J -1 1 : : |0 !
c-.. r s
1: 1 1- ~J~
(De notre correspondant ~~rt'cuIieF
au Havre)
Répondant à l'invitation du port au.
tonome, les délégués algériens du
Haut-Comité Méditerranéen en voyage
d'études en France, ont visité le port
du Havre.
Les délégués qui avaient à leur tê=
te le gouverneur général Le Beau,
sont, arrivés au Havre dans la mati-
née. Ils se sont rendus à bord du
paquebot Normandie où les reçut M.
Cangardel, directeur général de la
Compagnie Transatlantique. A l'issue
de la visite du navire, une courte ré-
ception eut lieu dans le magnifique
jardin d'hiver du « super liner D. MM.
Cangardel et le gouverneur général
Le Beau prirent la parole pour exalter
la grandeur de la France synthétisée
par la merveilleuse réalisation quest
Nornumdie.
Puis les délégués et leurs hôtes
prirent part, à un déjeuner offert par
le port autohome.
M. Hermann du Pasquier, président
du port .autonome, présidait, ayant à
sa droite M. Le Beau, gouverneur gé-
néral de l'Algérie, et à sa gauche le
khalifat Djelloul ben Lakhdar.
On notait également .outre la pré-
sence des personnalités havraises, celles
de MM. Milliot, directeur général des
Affaires indigènes; Julien, secrétaire
du Haut-Comité Méditerranéen ; Lou-
bet et Vrolyk, secrétaires adjoints; le
docteur Tamazali Abdennour, vice-
président des délégations financières;
Bensaci, cadi de Constantine; Haul-
petit-Fourichon, chef adjoint du ca-
binet du gouverneur général; Guehria
Zine, conseiller général de Souk Ah-
ras; les délégués financiers : Ghersi,
d'Alger; Abassa, d'Oran; Taleb Abdes-
selam, de Tlemcen; Ben Ali Chérif.
de la Kabylie; Lakhdri, de Guelma:
Ghelamallah, du département d'Oran,
etc.
Plusieurs allocutions fprent pronon-
cées.
G Ml
(Suite page 3)
- - -
-_, r - 'i 1 -' u
On sait qu'une mission composée
d'officiers et sous-officiers montant
quatre motos*>"ide a quitté Paris ré-
cemment dans l'intention de joindre
Dakar par Casablanca et la piste trans-
mauritanienne Agadir-Tindouf-Saint-
Louis du Sénégal.
Un accident survenu la semaine der-
nière à Foum-el-Hassan, sur les con-
fins du Drâ, mit hors de course le chef
de l'expédition, le capitaine Couet, Ce-
lui-ci fut ramené par avion à Casa-
blanca avec une fracture du bassin,
qui, heureusement, ne met pas ses
jours en danger.
La mission, amputée de son chef,
poursuit sa route sous les ordres du
capitaine Aimeras.
Le 19 décembre, elle accomplissait
l'étape Ain-BencTiU - Bir-Moghrein
et pénétrait en Mauritanie. Profitant
du convoi de sécurité qui amenait du
Sud MM. Tony Révillon et Le Bail,
président et membre de la mission par-
lementaire au Niger, l'expédition a
continué sa route vers Fort-Gouraud,
Atar et Saint-Louis-du-Sénégal où
elle arrivera vraisemblablement au-
jourd'hui.
L » S'il i liMro e; Mîî
! J , 10
I V T '-il y- L j ') [!l(§
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1 î Si JJ S lT j JllS - j
| 0 "î | j
;~ ; iri, < ; * r ri , ~-
La France, obligée. de demander - à
Tétranger du pétrole et du gazoil né-
cessaires à la. consommation de ses
véhicules automobiles, 'et de .son ay"
tion, s'est attelée, depuis une dizaine
d'années, à la mise au point de mo-
teurs susceptibles d'utiliser, comme
carburants, des produits végétaux de
son terroir.
Ses efforts ont été couronnés de
succès. Son. industrie a résolu le pro-
blème qui lui était soumis, si bien
résolu que le gouvernement a pu
décréter au 29 août 1937 qu'à partir
du 1er juillet 1939, les services pu-
blics, les entreprises ou sociétés de
transports publics de personnes ou de
marchandises, possédant au moins dix
camions, seront tenus d'utiliser le car=
burant forestier à raison de dis pour
cent de leur matériel roulant.
D'après les statistiques les plus ré-
csntes, quatre mille véhicules à ga-
zogènes des types les plus divers cir-
culent maintenant sur les routes de
France, autobus, autocars, camions de
toutes sortes, tracteurs agricoles et
routiers, tandis que sur nos rivières
et canaux plusieurs péniches sont en
mesure de supprimer l'emploi du ma-
zout, si redouté des pêcheurs.
L'usage a nettement démontré que
les véhicules, dont le prix d'achat est
à peu près du même ordre que celui
des véhicules à essence, sont d'une
mise en marche rapide, d'une régu-
larité de marche parfaite d'une vi-
tesse commerciale égale à celle que
donnerait l'essence ou l'huile lourde
et que l'économie réalisée sur le car-
burant est d'au moins' 60 pour cent.
Tel camion, en effet, de quatre
tonnes de charge utile, consommant
par exemple cinquante kilos de char-
bon de bois aux 100 kilomètres, con-
sommerait 30 litres d'essence, c'est-à-
dire moins de 20 francs de charbon,
au Maroc, et plus de 55 francs d'es-
sence.
Devant de telles constatations, les
autorités ne pouvaient hésiter à en-
treprendre, de leur côté, des études
très sérieuses tant au point de vue
de la valeur spécifique des diverses
essences forestières locales, qu'au
point de vu des po sibiHtés d'appro-
tzMjtmman-. m., r ru x. f -.* -.
Mcûi e "q urraifent
être utilisés en terre chériflenne.
(Suite page- 3)
: 200 franet j \V
3, an ; 300 fr .ne# ̃ - - -; ; -
-°1- : 300 fr_.ne* ----- - --
, !- !'' l' !' L )
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L J'1 Jl G J/i ,3 :r:yM&\uCi |D' U
1-",. 10
y-,Tr. - J-WyplG ̃J'y uv- î :
Des étudiants italiens ont réclamé,
ap. 's les députés en uniforme de leur
pays et avec le même sérieux" imper-
turbable, la- Savoie, la Corse, ia Tu-
nisie, et Djibouti à l'Italie. Des étudiants
français, sceptiques et blagueurs ont
répondu par d ¿J contre-propositions
telles que : 0: Venise à la Fran et
ti ritaiîït à Îa -Corse » ! - -
Mais voici qu'un jeune homme de
dix-sept ans, méthodiquement, insuf-
fle la foi à ses camaradeso met sur pied
une association, lance des appels par
la presse et par la radio, mobilise l'o-
pinion parisienne et donne sa premiè-
re réunion publique radiodiffusce, en
faveur de la cause impériale. Il s'ap-
pelle Jean Daladier. fils d'Edouard
Daladier, lequel est, comme tout le
monde sait, député, ancien ministre des
Colonies, ministre de la Défense natio-
nale et président du Conseil. Son grou-
pement porte le. nom plein d'espoir
d'Union des Jeunes de l'Empire Frano
çais. Sa manifestation inaugurai vient
d'avoir lieu, non dans la rue. mais
dans le vaste amphithéâtre du Musée
Ca.Iia.';'.alé':¡: Bftn .rjpvo->t fovl» ?!r.
sée, mas devant le micro, la pressa
et' tout un auditoire attentif.
(Suite page 3)
! EN MARGE OË f ̃ r '- \S7
il L/L GUERRE f /; \_J-, v|
'! De CHINE j ., - J f- [
H 1 ! 1 : j' .i
Recevant la presse étrangère dans Sa
résidence officielle de Tokio, M. Arita,
ministre des affaires étrangères, a pro-
clamé de nouveau l'impérieuse néces-
sité pour le Japon de créer un nou-
vel ordre en Extrême-Orient et d'a-
mener les puissances occidentales à
s'adapter à ce changement de circons-
tances.
L'argumentation du ministre peut se
résumer par les points suivants qui
constituent une répudiation théorique
du traité des neuf puissances :
1° En principe, le. Japon confirme
son attachement au principe de l'éga-
lité des droits économiques dans tou-
tes les parties du monde ;
2° La situation en Extrême-Orient
It.' 3
y. ?*y irS^.j jj
:. i,., - - n J 3
1 j
exige., en fait,, que ces droits soient
soumis à certaines, restrictions dictées
par les nécessités de la défense natio-
nale et la sécurité économique des trois
pays qui seront, désormais, groupés
dans le nouvel ordre : 'le Japon, la
Chine et le Mandchéoukouo ;
3°. Les tierces puissances bénéficie-
ront, à. la longue, de la stabilité ins-
taurée par le Japon en Extrême-
Orient, comme l'indiquent les progrès
du commerce étranger avec le Mand-
chéoukouo depuis 1931.
1 ; - 1
y ,'iyy ::'y,.ïMlM
L'Académie Française vient de créer
un grand prix d'Académie, afin de
marquer pliïv spécialement sa sollici-
tude pour le passé de la plus .grande
France et pour son avenir.
C'est ainsi que, parallèlement au
prix Gobert, elle fonda un prix pour
l'histoir .,' de no. conquêtes et de notre
action d'outr--m r. Pour la première
fois, ce prix de 10Q00 francs, vient
d'être attribué à f Institut de études
américain s du Comité France-Améri -
U'il , écuté sous
que, pour l'ouvrage qu'il a édité sous
ce' titre : L'empire français d'Améri-
que, 1534-1804, dont l'auteur est M.
Gabriel-Louis Jaray, président de ce
comité
"n s'agit d'une remarquable synthèse
historique de l'empire am 'rieain que
la France sauvegarda de, so-r Mieux
pendant 270 ans et non sans avoir dû
en sacrifier successivement certaines
parties.
1- L'Académie Française a voulu ré-
compenser cette large fresque de l'ceu-
vre accomplie à cette époque par de
grands explorateurs et de gran n hom-
mes d'Etat de notre pays, aidés par
une pléiade de colons et de eomm
gants français qui ont 'main rsnt 5
millions de desc idants, fien qu'au Ca-
17
, -, -,
1 r •
1 - -, - -
1- vp 0
17 ,- ,
C'est vraisemblablement le 2 janvier
que M. Daladier s'embarquerait à Tou-
Ion, accompagné du vice-amiral Dar-
lan, d'un général de l'armée de i-air et
d'un général de l'armée de terre non
encore désignés.
En Corse, il est probable que M. Da-
ladier prononcera un discours à l'occa-
sion de la grande journée nationale
prévue.
Le président du Conseil se rendra
ensuite en Tunisie, où il inspectera
la défense militaire de la Régence, no-
tamment les travaux de fortification
de la « ligne Maginot d africaina.
M. Daladier s'embarquera à Toulon
à bord d'un cuirassé, qül sera convoyé
par des croiseurs.
L'escorte sera complétée d'une flot-
tille de contre-torpilleurs et de sous-
marins et survolée d'escadrilles d'hy=
dravionsi
50 - !□ ? - - - du Gouverneur Gïmarol Le Beau, le me mère des el 'gotio.5 Financière al e 1 nn - vefcl
I • orra e l'.tied l'o qui représo.-ii.. un .,' plus fccaux ouvra d'art -7"nç î* p JrL. dw - : (
m tr e haut .r# ! 00 rtiliiom de mètr * cub s d' au i po ibîes, 15 milli ; d w p.. i ------- I , :
.le eeairc!@ hydro-él étriqué Côûtl50 milien )
.! v 1 j
1 ̃ :.\ : | j ! 'A | , i i
4 u il
) Les recherches de pétrole se pour-
suivent activement dans la Régence. Un
nouveau forage exécuté à Ain Rhélol
donne les plus grandes espérances.
j Le Résident général assisté de S.E.
le Grand Vizir a présidé 'aux travaux de
la section marocaine du Conseil de gou-
vernement.
1 ~:..s
o Une vive agitation se manifeste
en pays alaouite et en Haute Djezireh
contre le gouvernement syrien. Les chefs
réclament l'intégration de leurs pays
respectifs dans l'empire colonial fran-
çais.
La population Indigèi s'est formée
en cortège pour protester contre les
prétentions italiennes sur DjibOUti. Par
mesures de précaution des cordons da
police entouraient le Consulat italien et
la maison du Fascio. Aucun incident ne
s'est produit.
î- ? -I],j
- - - - -- 1 - 1
Les Corses du port Aéfien ont pris
l'initiative d'un - manifestation- en faveur
de la France indivisible. La population
française et indigène a chaleureusement
répondu à leur appel.
- Un vaste stade placé sous I invo-
cation de Georges Clemenceau a été
rée mment inauguré sous la présidenc
du gouverneur Jore,
J S ;j j L SJ
̃ i ! ! , ; - ̃. i -"̃ I Aj.' -jj :jL j'il -?i -î --
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J j ~~J~.L'L 'L~
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7W -• P O O
par- ",læ'- député¡. ancien ministre
Le discours du Comte Cianô lors de îa dernière réunion de
Ici dernière Chambre italienne a été l'occasion voulue par l'Italie
d'affirmer un certains nombre de revendications à i' ,v - CÙJ la
Franoe.. <:..,,:'" ,;'
Ces revendications tendent a l'annexion du port et -du chemin
de fer de Djibouti, de la Tunisie, de la Corse, voire même de Nice
et de la Savoie.
Bien que le Comte Ciano ait répondu à notre ambassadeur
chargé de faire une démarche auprès de lui que le gouvernement
italien ne prenait point la responsabilité de ces manifestations
et qu'il n'était engagé que par son discours il est bien évident
que nous nous trouvons en présence d'incidents prémédités et
voulus par M. Mussolini.
Quand on réfléchit à l'autorité du Duce et à la sévérité inflexible
de la discipline qu'il a imposée à son pays, il est inconcevable
qu'en sa présence et sans qu'il
ait réagi les députés italiens se
soient permis devant l'ambassa-
deur de France la bruyante dé-
monstration que l'on sait.
De même ce n'est pas par ha-
sard que les députés et un certain
nombre de manifestants recueillis
dans la rue ont défilé sous la
conduite du secrétaire général du
parti fasciste en réclamant la Tu-
nisie et la Corse.
De même enfin h campagne
que ::-,:,?ne en ce \r.client la pres-
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Derrière toat cela on sent la vo-
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qui orchestre et qui règle les
chœurs. (S?îtj pa.--j 3)
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Au port d'armes, les spahis faisaient
l'autre soir, salle PJeyel, une magni-
fique garde d'honneur pour recevoû
les nombreuses personnalités qui as-
sistèrent à la présentation du film de
Jean d'Esme :̃ Les Sentinelles de PEm=
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Ces _'Uh - qui veulent dqm
l'immense et prenjmt -,. "ri à la sécu-
rité de nos territoires, ce sont les mé-
haristes- En de sobres et lumineuses
images. Jean dTSsrne, journaliste de ta-
lent puis cinéaste, a retracé la vie mo-
notone et féconde de ces hommes qui
accomplissent, sous le dur soleil, leur
métier d'homme.
On pourrait reprocher à M Jean
d'Esme de ne nous montrer que la
Mauritanie, et d'avoir oublié ceux qui.
du Tchad aux confins tunisiens parti-
cipent, eux aussi, à la lente épopée
que dépeignit avec un sobre enthou-
siasme Joseph Peyré dans «L Esca-
dron Blanc ». Ce mm est, néanmoins,
une belle et bonne réalisation. Ele fe-
ra connaître à un public que nous
souhaitons nombreux les obscurs
artisans de l'Empire-.
Leur vie quotidienne, humble, cou-
rageuse, créatrice d'une œuvre impé-
rissable, fera-t-elle lever au cœur des"
jeunes, l'amour des tâches simples
rudes, mais humaines et héroïques ?
Amour sans lequel, rien de grand ne
peut être fait ?.. ; f
L'élégant public qui se pressait salle
Pleyel a chaleureusement applaudi ce
beau film, auquel, espérons-le, sera
donnée une large diffusion.
H y avait là les plus distingués re-
présentants de l'armée, du générai
Gouraud à l'amiral Guépratte, de M.
Daladier, M. Georges Mandei et Si
Kadour ben Ghabrit. le prince de Ca-
raman-Chimay et Nora Grégor, prin-
cesse Starhemberg, la princesse Bibes-
co, enfin des acteurs comme Dita Par-
le, Margo Lion; Georges Plecet etc.
J, '0
ST ,TINELLJS DE L/,MPIRE. - ici,
d c 'herrt ma' riianiens do Bt"
Mo h in, qui, o:,,"cÈ leurs camarades des
Ceppaanie* cchariennes eîgére-moîo"
e en et du Groupe Nomade de ëhm-
guotti, ont été les « actJUL » même
du film. Ce cliché e ét: pris par noir
collaborateur Henri Menjaud pendent
la réalhation du film, alors que le
hasard des pistes lui avait donné J an
d'Ecm pour campa non dans sa tra-
'q du Jolw ceMBtat.
Il serait eyrisu.i d savoir quels ientî=
menb animaient. I j , délégués algériens
tandis qu'ils étaient à Versailles : les
parqu ts d.. la Galerie des Glasec.
-, :_ '-L
- - "1 -1 -~
u.udS.oUj-j du ",;LrOCI
réclament d s In rmations
p îo i.™ ée ; l m iin s
hiUP te- qu'indi-
_n. e eolonc sent .vïd®
- nouv Iles, adlo- ; roc
re , mu .t.n st le pô le
j IJ n de ! qui tient I
ondes. et l'on devine avec
uelle verve.
.a akar (où Se construc-
tion d'un grand poste - 'oimen
i été enfin décidée) on Li
do son mieux pour déchif-
frer à travers le - para-
site?, la voix faiblarde de
arl , qui fl'e t « cndtatM
qu ap on In uffl an ?
adagaesar S8, plain, de
n'avoir pas de ralo conve-
n ble, EP ris é: nt Jen en-
tendu inaudible jîi n ; a
illndoéhîne, -Il- én st ré-
duite aux émS.sio s J-PG-
n ,!.'Jss, néerlandaises ou rn-
lalses, car aucune voix
française n'a comme de
usto été prévu, peur elle
jusqu' présent. Jlleurs,
c'est jaîtl qui rens en
D'ort-de-L'rance î
,avez-vous, dur nt oe
mp , qu tous les _irl'^n=
niques du monde, et quelque
heure qu'il soit sous leur
latitude, peuvent entendre
--, écoutent religieusement
ch que jour « ilg en »
onner à l'Empire las dou e
coups de midi = • ?
w n * donc le scandale
d la radio franç ls 2-t=ll
cess r ? I te L dmlnl -
tr tlon métropolitain i 1
conçoit encore à l'échelle
étfiquée d s c lendr! r
qu'on la déch rge, pur
m nt e Impl -.m nt, d'une
ehe dépassant ses poesie
llits intellectuelle j com-
me sa compétence tech°
nique,
ue l'on crée une bonne
fois un flr n ! poste qui ne
ser, p-s ondi J. maie Im-
périal e, qui, soustrait
ux co^bînjs politiciennes
comme au rond-de-cuirisme
administra if, pourra poro
fier enfin dans I s plu hum^
bles poste du monde fran
çais
IV _,ES U EU --CI
OIIJ J- ̃ :j :.J. n' j,./: J=Li G-
L-l •= la gr nd voix d
|j mère= atrie.
-jst beau d parle ds
IT mpire, d'en avoir, comm
dit, plein 1 bouch ..c
u'on 6e ré Ils dono déj
j(,Ij'" L ondes. - -. r
uelque cho e d mieux qu
t nt d - Ine. p. l bre. < ur
r. tréte ux i métro-
pol I..a
J -1 1 : : |0 !
c-.. r s
1: 1 1- ~J~
(De notre correspondant ~~rt'cuIieF
au Havre)
Répondant à l'invitation du port au.
tonome, les délégués algériens du
Haut-Comité Méditerranéen en voyage
d'études en France, ont visité le port
du Havre.
Les délégués qui avaient à leur tê=
te le gouverneur général Le Beau,
sont, arrivés au Havre dans la mati-
née. Ils se sont rendus à bord du
paquebot Normandie où les reçut M.
Cangardel, directeur général de la
Compagnie Transatlantique. A l'issue
de la visite du navire, une courte ré-
ception eut lieu dans le magnifique
jardin d'hiver du « super liner D. MM.
Cangardel et le gouverneur général
Le Beau prirent la parole pour exalter
la grandeur de la France synthétisée
par la merveilleuse réalisation quest
Nornumdie.
Puis les délégués et leurs hôtes
prirent part, à un déjeuner offert par
le port autohome.
M. Hermann du Pasquier, président
du port .autonome, présidait, ayant à
sa droite M. Le Beau, gouverneur gé-
néral de l'Algérie, et à sa gauche le
khalifat Djelloul ben Lakhdar.
On notait également .outre la pré-
sence des personnalités havraises, celles
de MM. Milliot, directeur général des
Affaires indigènes; Julien, secrétaire
du Haut-Comité Méditerranéen ; Lou-
bet et Vrolyk, secrétaires adjoints; le
docteur Tamazali Abdennour, vice-
président des délégations financières;
Bensaci, cadi de Constantine; Haul-
petit-Fourichon, chef adjoint du ca-
binet du gouverneur général; Guehria
Zine, conseiller général de Souk Ah-
ras; les délégués financiers : Ghersi,
d'Alger; Abassa, d'Oran; Taleb Abdes-
selam, de Tlemcen; Ben Ali Chérif.
de la Kabylie; Lakhdri, de Guelma:
Ghelamallah, du département d'Oran,
etc.
Plusieurs allocutions fprent pronon-
cées.
G Ml
(Suite page 3)
- - -
-_, r - 'i 1 -' u
On sait qu'une mission composée
d'officiers et sous-officiers montant
quatre motos*>"ide a quitté Paris ré-
cemment dans l'intention de joindre
Dakar par Casablanca et la piste trans-
mauritanienne Agadir-Tindouf-Saint-
Louis du Sénégal.
Un accident survenu la semaine der-
nière à Foum-el-Hassan, sur les con-
fins du Drâ, mit hors de course le chef
de l'expédition, le capitaine Couet, Ce-
lui-ci fut ramené par avion à Casa-
blanca avec une fracture du bassin,
qui, heureusement, ne met pas ses
jours en danger.
La mission, amputée de son chef,
poursuit sa route sous les ordres du
capitaine Aimeras.
Le 19 décembre, elle accomplissait
l'étape Ain-BencTiU - Bir-Moghrein
et pénétrait en Mauritanie. Profitant
du convoi de sécurité qui amenait du
Sud MM. Tony Révillon et Le Bail,
président et membre de la mission par-
lementaire au Niger, l'expédition a
continué sa route vers Fort-Gouraud,
Atar et Saint-Louis-du-Sénégal où
elle arrivera vraisemblablement au-
jourd'hui.
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La France, obligée. de demander - à
Tétranger du pétrole et du gazoil né-
cessaires à la. consommation de ses
véhicules automobiles, 'et de .son ay"
tion, s'est attelée, depuis une dizaine
d'années, à la mise au point de mo-
teurs susceptibles d'utiliser, comme
carburants, des produits végétaux de
son terroir.
Ses efforts ont été couronnés de
succès. Son. industrie a résolu le pro-
blème qui lui était soumis, si bien
résolu que le gouvernement a pu
décréter au 29 août 1937 qu'à partir
du 1er juillet 1939, les services pu-
blics, les entreprises ou sociétés de
transports publics de personnes ou de
marchandises, possédant au moins dix
camions, seront tenus d'utiliser le car=
burant forestier à raison de dis pour
cent de leur matériel roulant.
D'après les statistiques les plus ré-
csntes, quatre mille véhicules à ga-
zogènes des types les plus divers cir-
culent maintenant sur les routes de
France, autobus, autocars, camions de
toutes sortes, tracteurs agricoles et
routiers, tandis que sur nos rivières
et canaux plusieurs péniches sont en
mesure de supprimer l'emploi du ma-
zout, si redouté des pêcheurs.
L'usage a nettement démontré que
les véhicules, dont le prix d'achat est
à peu près du même ordre que celui
des véhicules à essence, sont d'une
mise en marche rapide, d'une régu-
larité de marche parfaite d'une vi-
tesse commerciale égale à celle que
donnerait l'essence ou l'huile lourde
et que l'économie réalisée sur le car-
burant est d'au moins' 60 pour cent.
Tel camion, en effet, de quatre
tonnes de charge utile, consommant
par exemple cinquante kilos de char-
bon de bois aux 100 kilomètres, con-
sommerait 30 litres d'essence, c'est-à-
dire moins de 20 francs de charbon,
au Maroc, et plus de 55 francs d'es-
sence.
Devant de telles constatations, les
autorités ne pouvaient hésiter à en-
treprendre, de leur côté, des études
très sérieuses tant au point de vue
de la valeur spécifique des diverses
essences forestières locales, qu'au
point de vu des po sibiHtés d'appro-
tzMjtmman-. m., r ru x. f -.* -.
Mcûi e "q urraifent
être utilisés en terre chériflenne.
(Suite page- 3)
: 200 franet j \V
3, an ; 300 fr .ne# ̃ - - -; ; -
-°1- : 300 fr_.ne* ----- - --
, !- !'' l' !' L )
- ~I~,J 2
̃ , n r-p [j-^] J yJ
~,-.J 0
f''j .i~l~-'Q \':~~-'f~ ~_-~~ !~!L ~!!.
J n - Q , C 0
L J'1 Jl G J/i ,3 :r:yM&\uCi |D' U
1-",. 10
y-,Tr. - J-WyplG ̃J'y uv- î :
Des étudiants italiens ont réclamé,
ap. 's les députés en uniforme de leur
pays et avec le même sérieux" imper-
turbable, la- Savoie, la Corse, ia Tu-
nisie, et Djibouti à l'Italie. Des étudiants
français, sceptiques et blagueurs ont
répondu par d ¿J contre-propositions
telles que : 0: Venise à la Fran et
ti ritaiîït à Îa -Corse » ! - -
Mais voici qu'un jeune homme de
dix-sept ans, méthodiquement, insuf-
fle la foi à ses camaradeso met sur pied
une association, lance des appels par
la presse et par la radio, mobilise l'o-
pinion parisienne et donne sa premiè-
re réunion publique radiodiffusce, en
faveur de la cause impériale. Il s'ap-
pelle Jean Daladier. fils d'Edouard
Daladier, lequel est, comme tout le
monde sait, député, ancien ministre des
Colonies, ministre de la Défense natio-
nale et président du Conseil. Son grou-
pement porte le. nom plein d'espoir
d'Union des Jeunes de l'Empire Frano
çais. Sa manifestation inaugurai vient
d'avoir lieu, non dans la rue. mais
dans le vaste amphithéâtre du Musée
Ca.Iia.';'.alé':¡: Bftn .rjpvo->t fovl» ?!r.
sée, mas devant le micro, la pressa
et' tout un auditoire attentif.
(Suite page 3)
! EN MARGE OË f ̃ r '- \S7
il L/L GUERRE f /; \_J-, v|
'! De CHINE j ., - J f- [
H 1 ! 1 : j' .i
Recevant la presse étrangère dans Sa
résidence officielle de Tokio, M. Arita,
ministre des affaires étrangères, a pro-
clamé de nouveau l'impérieuse néces-
sité pour le Japon de créer un nou-
vel ordre en Extrême-Orient et d'a-
mener les puissances occidentales à
s'adapter à ce changement de circons-
tances.
L'argumentation du ministre peut se
résumer par les points suivants qui
constituent une répudiation théorique
du traité des neuf puissances :
1° En principe, le. Japon confirme
son attachement au principe de l'éga-
lité des droits économiques dans tou-
tes les parties du monde ;
2° La situation en Extrême-Orient
It.' 3
y. ?*y irS^.j jj
:. i,., - -
1 j
exige., en fait,, que ces droits soient
soumis à certaines, restrictions dictées
par les nécessités de la défense natio-
nale et la sécurité économique des trois
pays qui seront, désormais, groupés
dans le nouvel ordre : 'le Japon, la
Chine et le Mandchéoukouo ;
3°. Les tierces puissances bénéficie-
ront, à. la longue, de la stabilité ins-
taurée par le Japon en Extrême-
Orient, comme l'indiquent les progrès
du commerce étranger avec le Mand-
chéoukouo depuis 1931.
1 ; - 1
y ,'iyy ::'y,.ïMlM
L'Académie Française vient de créer
un grand prix d'Académie, afin de
marquer pliïv spécialement sa sollici-
tude pour le passé de la plus .grande
France et pour son avenir.
C'est ainsi que, parallèlement au
prix Gobert, elle fonda un prix pour
l'histoir .,' de no. conquêtes et de notre
action d'outr--m r. Pour la première
fois, ce prix de 10Q00 francs, vient
d'être attribué à f Institut de études
américain s du Comité France-Améri -
U'il , écuté sous
que, pour l'ouvrage qu'il a édité sous
ce' titre : L'empire français d'Améri-
que, 1534-1804, dont l'auteur est M.
Gabriel-Louis Jaray, président de ce
comité
"n s'agit d'une remarquable synthèse
historique de l'empire am 'rieain que
la France sauvegarda de, so-r Mieux
pendant 270 ans et non sans avoir dû
en sacrifier successivement certaines
parties.
1- L'Académie Française a voulu ré-
compenser cette large fresque de l'ceu-
vre accomplie à cette époque par de
grands explorateurs et de gran n hom-
mes d'Etat de notre pays, aidés par
une pléiade de colons et de eomm
gants français qui ont 'main rsnt 5
millions de desc idants, fien qu'au Ca-
17
, -, -,
1 r •
1 - -, - -
1- vp 0
17 ,- ,
C'est vraisemblablement le 2 janvier
que M. Daladier s'embarquerait à Tou-
Ion, accompagné du vice-amiral Dar-
lan, d'un général de l'armée de i-air et
d'un général de l'armée de terre non
encore désignés.
En Corse, il est probable que M. Da-
ladier prononcera un discours à l'occa-
sion de la grande journée nationale
prévue.
Le président du Conseil se rendra
ensuite en Tunisie, où il inspectera
la défense militaire de la Régence, no-
tamment les travaux de fortification
de la « ligne Maginot d africaina.
M. Daladier s'embarquera à Toulon
à bord d'un cuirassé, qül sera convoyé
par des croiseurs.
L'escorte sera complétée d'une flot-
tille de contre-torpilleurs et de sous-
marins et survolée d'escadrilles d'hy=
dravionsi
50 - !□ ? - - - du Gouverneur Gïmarol Le Beau, le me mère des el 'gotio.5 Financière al e 1 nn - vefcl
I • orra e l'.tied l'o qui représo.-ii.. un .,' plus fccaux ouvra d'art -7"nç î* p JrL. dw - : (
m tr e haut .r# ! 00 rtiliiom de mètr * cub s d' au i po ibîes, 15 milli ; d w p.. i ------- I , :
.le eeairc!@ hydro-él étriqué Côûtl50 milien )
.! v 1 j
1 ̃ :.\ : | j ! 'A | , i i
4 u il
) Les recherches de pétrole se pour-
suivent activement dans la Régence. Un
nouveau forage exécuté à Ain Rhélol
donne les plus grandes espérances.
j Le Résident général assisté de S.E.
le Grand Vizir a présidé 'aux travaux de
la section marocaine du Conseil de gou-
vernement.
1 ~:..s
o Une vive agitation se manifeste
en pays alaouite et en Haute Djezireh
contre le gouvernement syrien. Les chefs
réclament l'intégration de leurs pays
respectifs dans l'empire colonial fran-
çais.
La population Indigèi s'est formée
en cortège pour protester contre les
prétentions italiennes sur DjibOUti. Par
mesures de précaution des cordons da
police entouraient le Consulat italien et
la maison du Fascio. Aucun incident ne
s'est produit.
î- ? -I],j
- - - - -- 1 - 1
Les Corses du port Aéfien ont pris
l'initiative d'un - manifestation- en faveur
de la France indivisible. La population
française et indigène a chaleureusement
répondu à leur appel.
- Un vaste stade placé sous I invo-
cation de Georges Clemenceau a été
rée mment inauguré sous la présidenc
du gouverneur Jore,
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