Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-12-20
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 20 décembre 1938 20 décembre 1938
Description : 1938/12/20 (A38,N51). 1938/12/20 (A38,N51).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62721151
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
- I.
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Les Ariales Coloniales
Mm~MÏSMM~aM~RMNS
«La splkrnatirriUd* la Frano#,
||f (r y^odhxschee Beobachtec,
wt l'wwtt dafEartpMtsoii danaina
d'ootra-awr ». v-
- Ban ! Mala alars isa^aa aampran»
Rt qa'alla n'y laisura pas tauehar l
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DIRECTION
RÉDACTION
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CoirMpomlanti partlcBgg» dons tout rEmptra et dtm toi port» de le Métropole.
L#s mamiscrit» nfi ioot pM rendm. > ':,. '-'.
Las annonces sont reçues à Paris, 12, rue Le Pelefler (9"). : :
Il ; *' 1, ., :par!la Sodâé Africaine de Publicité et d'Editions françaises.
ADMINISTRATION
PUBLICITÉ - -
ABONNEMENTS
Vram •t.CÛflajM.4..M>^MUMt» 1 ta r MiftaiiM tasti : SOfranoa :.
Bte»ajt«r «t,O>l0Bl««.v.! - l au : 70 francs «mais: -140 irum 1
fjnoM : 6t: Oâ[oD)tf• • *il< 1 an : 200 francs
Etranger «t .- Colonies. ».-. « l an : 300 francs
PROPAGANDE '-
LA SÉCURITÉ ÔE LA FRANCE
1 F -R ANC- E
1 -
EXIGE
LA MAITRISE
DE L'ATLANTIQUE
- 1.. :'-
ET DAKAR EN EST LA CLE
- f '.,
par Gratien CANDACE -: ': .':
, rapporteur du Budget di la Marina Militaire
député, ancien ministre, : .', ;: :
Au moment où la Commission des Finances -va .aborder la
discussion du Budget de la Marine Militaire, il-n'est pas sans
Intérêt de rappeler le rôle de la Marine dans la Défense Nationale.
La nécessité évidente d'une armée assez-fârfa^pbûr interdire
à des ennemis éventuels Yaccès dtt
aviation assez nomMëûsè 'tti^érile"' pàtt^ptesêptet les • popula-
tions des horreurs de la guerre aérienne, ne doit pas faire oublier
que la Marine est, dans l'organisation, de la Défense Nationale,
un élément primordial, car c'est à elle qu'incombe la protection
dés-communications entre les diverses parties de l'empire, celle
du ravitaillement. de la Nation et des armées. Pour. ne citer
qu'un exemple, si la Marine n'est pas en mesure d'assurer l'arri-
vage régulier des produits pétroliers que la France ne peut trouver
sur son territoire, c'est l'armée, c'est l'aviation, condamnées au
bout d'un temps très court, à l'inaction, à la paralysie. Quels que
eoient le nombre, la puissance et la perfection des. engins que
nous posséderons, ils seront comme s'ils n'existaient pas, si nous
lie pouvons les alimenter en combustibles et carburants.
H ne peut être-question d'éviter ce risque mortel, en accumulant
des stocks. Sans compter les énormes difficultés d'ordre techni.
que ou financier que rencontre-
rait la constitution de stocks très
importants, il est clair que, s'il
n'est pas possible de les recons-
tituer au fur et à mesure des con-
sommations, ils ne tarderont pas
à s'épuiser, nous laissant à la
merci de l'adversaire.
La presque totalité de notre ra-j
viiçdilement ne pouvant nous par-
venir que par mer/la maîtrise-de
fcw
parawee dés rouies mariMnes que
ce ravitaillemènt doit suivre, nous
est Indispensable. Cette maîtrise
de la mer ne peut être assurée
que par la Flotte, car les appa-
reils aériens n'ont pas encore, en
l'état actuel de la technique, les
moyens dé se maintenir assez
longtemps au large loin de leurs
bases. (Suite page 3)
PROPAGANDE
COLONIAl £
.- .Non loin d'un lac aux
mystérieuses légendes, cet
; humble village d'une quin-
zaine de feux a son sorcier.
C'est un vieux chasseur ha-
- bitué à hanter la forêt et
réputé comme Jeteur de
1 sorts. On le dit capable de
1 décimer les troupeaux de
tous ceux qui n'ont pas
l'heur de lui plaire !
Mais à toute puissance,
rivalité ! Le vieux sorcier
oralnt lui-même les sorti-
lèges de son beau-frère,
également wersé en magie
notre.
Pour protéger son propre
troupeau, Il commence par
recourir aux rites habituels:
Incantations sur la tête des
! bêtes lors de l'ouverture de
1 l'étable, lavages variés au
f moyen de liquides consa-
1 crés, etc.
Et puis, un Jour, Il faut
du sang. Alors, selon le pré-
cepte qui dit « qu'un de la
maison tient lieu du maî-
tre n, il abat froidement le
petit vaoher de son parent,
un Jeune garçon d'une di-
zaine d'années I
.Eh bien non, oela ne
s'est passé ni en Afrique, ni
en Asie, ni dans aucune
brousse d'outre-mer. Ce- ,
là nous arrive directement )
d'un département français <
-;.;;,' d'un village où règne 1
l'instruction obligatoire et 1
le suffrage universel. (
- (Suite page 3) t
La Gouverneur général Boisson, entouré du Gouverneur Geismar et du Général
jLfflendra, à l'issue du Conseil- de Gouvernement, t Dakar,,
Faut-il supprimer
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l'r"Iâ.., ,','. ',-< ,,<.,:,''l'< ," -
LIBRES
OJPIIVIONS
Fidèles t la tradition tde:votre jour»
nul, dont la tribune demeure aoùissi-
ble à toutes les opinions, nous nous
faisons un devoir, de, publier in .-ex-
tenso le document qu'on va lire.
Adressée au directeur' de PEcote Co-
loniale, cette - lettre ouverte soulève
un problème, très grave:qvi'préoccupe
à juste titre les milieux coloniaux : ce-
lui du mode de recrutement-actuel des
administrateurs des ̃colonies. 1
L'opinion qu'émet notre collabora-
teur occasionnel ne faMera, certet pas,
tous les suffrages. On s'en doute. On
lui recotMM&fa du moins -la 'marque
d'un esprit libre, qui, soucietix d'ex-
primer intégralement sa vérité, ne jnd-
che pas ses mots fussent-ils .- les
moins agréables à entendre.
Est-il besoin Rajouter que nos co-
lonnes restent ouvertes à la contra-
diction, estimant qu'un tel sujet est
de ceux dont il est le plus urgent qu'ils
soient librement discutés ?
Lettre ouverte à Monsieur le. Direc-
teur de lecole-de-le France d'Outre-
Mer :
Monsieur le'Directeur, je nai pas
l'avantage de vous connaître. Ce que
je sais de vous et qui me permet de
me faire une idée de votre personna-
lité, c'est à la fou le souvenir que vous
avez laissé comme fonctionnaire'à la
I!Empereiir lU"
L'Empereur d'Annam
est blessé à la chasse
Un télégramme, de M. Brévié, gou-
verneur général de l'Indochine, a
appris au ministère des Colonies. la
nouvelle d'un accident de chasse dont
vient d'être victime S.M. Bao-Daï sur
le plateau de Darlac, à 400 km., au
nord de Saïgon.
L'empereur est atteint d'une frac-
ture à la jambe.
L'avion sanitaire qui. avait été en-
voyé aussitôt pour amener le blessé
à Saïgon, n'a, pu atterrir par suite
d'une violente bourrasque, près du
lieu de l'accident, et a fait demi-tour.
Un médecin, s'est alors rendu auprès
ie l'empereur pour réduire la frac-
ture sur place.
çâlotûe du Niger, où j'ai moi-même
servi, et la lecture de vos ouvrages.
; De ceux-ci je n'ai à faire ni ta cri-
tique, ni l'éloge ; d'autres plus qua-
lifiés que moi s'en sont déjà acquit-
nie soit permis simplement
de dire qu'à côté des affabulations in-
génieuses que ces livres contiennent
destinées à rendre plus vivante et à
vulgariser dans l'esprit public l'idée
coloniale,, ils livreraient, si on prenait
lapeine d'effectuer suf~eux:-eè'-tr#vifl
d'exégèse, une véritable- c Somme «P-
loniale "africaine «^ Permettant de ,: dé-
gager des leçons d'une expéirence es-
sentielle un véritable système dè colo-
nisation, applicable à nos possessions
tgAfrique noire, ils donneraient ce 4ul
noufs toujours, le plus manqué sur
ce terraiâ,-uhé iréelle et- valable doc.
tnne.
(Suite page 5) - .: ,"::'1
Le souvenir de Mermoz au Maroc
D i m a ne ha
Jemier, sous
.e patronage
de l'A é r.o -
Club da Cd-
lablanca «Les
Áil.. - moro-
Ailes - maro-
caines », le
Général No-
guis a luu-
guré un mo-
niinient com-
mémorarif,
dont nous
publions ci';'
contre la mé-
loilion, élevé
V la mémoire
le Jean Mer-
lIios - et - de
kous tas pilo-
tes da l'At-
'afttf.SucI.
Ainsi, lt Ma-
"OC n'oublie
w que son
iol - fut la j
tremplin d'où
s'élancèrent
es pionniers
de radropos.
tale.
I M. TRBITARD,
, gouverneur de la Réunion
est rentré en France
Le-paquebot c Chantilly.., courrier
de l'Océan Indien arrivé le 10 décem-
bre, a ramené M. Truitart, gouverneur
de la Réunion, qui rentre en France
avec sa femme et son fils.
M. Truitard, qui est appelé en mis-
sion sur sa demande après 27 mois de
séjour dans l'île, a laissé à la Réunion
le souvenir d'un excellent administra-
teur.
Au moment de mon départ, a-t-il
bien voulu nous dire, la situation était
parfaite. Le budget était bien établi.
On enregistrait de bonnes rentrées
d'impôts.
< Je n'ai donc rien d'extraordinaire
à vous déclarer. La Réunion est un
pays captivant, intéressant à tous
égards. Il y règne un calme complet
qui permet d'envisager l'avenir sous de
bons auspices. »
Signalons, que c'est la gouverneur
Truitard qui a installé dans l'ile de la
Réunion les foires-commerciales. La
première de ces manifestations qu'il
présidait dernièrement attira de nom-
breux visiteurs et obtint le plus grand
succès. -, -.
CONFERENCE
DES GOUVERNEURS DES JINTILLES
ET DE LA GUYANE
M. Veber,. gouverneur de la Guyane
Française, accompagné de son chef de
cabinet, M. Collât, est arrivé à Fort-
de-France dans l'intentionné prendre
part à la conférence économique pré-
vue et organisée par les gouverneurs
de la Martinique et de la Guadeloupe.
UN DISCOURS DE M. BREVŒ
aux Anciens Combattants
,'HI IUIQCDI WIII~,..
de flndodline
Au cours du banquet annuel, des
Anciens Combattants delindochine
qu'il présidait, M. Brévié, Gouverneur
général de..l'Indochine, a fait une
courte allocution. n a déclaré notam-
ment que l'idéal de fraternité fran-
çaise devait dominer tous
et toutes les classes. Les combattants
coloniaux de l'Yser, des Dardanelles
et du Cameroun sont le vivant sym-
bole de l'empire indivisible. S'il est
difficile de forger use patrie, il est
encore plus difficile, de la garder forte.
Ce doit être la tAdie fraternelle des
anciens combattants coloniaux dans
l'emp|re qui est Je. patrie agrandie., j
-: ",' -,? <',{': eT
Ûne^iiouVfQe
vri é. ,. no
réalisation
':,' de Léon."
:. POIRIER
OTJ
L'ÊFOPÉE DO CONGO
M. Léon POIRIER
ntr«S IECHEILLIS
« .La Croisière
Noire m'w donné la
pauion de l'Afrique'
et de ses grands
exemples.
« Nous avons besoin de pro^
fesseurs d'énergie et dê. profes-
seurs d'humanite.
C'est pourquoi,
après avoir évoqué
le Père de Foucaùld,
je vois m'ottacher
à restituer - aux Français la
grande figure de Brazxa ».
Pourquoi Léon Pairiet entreprend-
il de faire revivre l'épiée attachée
au nom de Savorgnan de B9razza ? Ndus
le savons déjà par les déclarations qu'il
a faites à divers quotidiens parisiens*
à la - vérité, il devait primitivement
<Qnèv coifrte bandé intit^Hrârés
françaises ». Mais il pensa aider plus
puissamment au rayonnement de no-
tre pays en travaillant sur un sujet
mieux délimite, mais aussi plus, signi-
ficatif : celui d'une de nos conquêtes
coloniales les plus pures puisque vier-
ge de sang humain et les pluis fécondes
puisqu'elle donna naissance a FAïri-
que Equatoriale d'aujourd'hui.
Quant au- reste, Léon- Poirier écri-
vait lui-même récemment t
Pierre Savorgnan de Brazza ! Ce nom
évoque encore pour certains de beaux
moments, d'enuiousiasmei. mais pour
beaucoup, hélas l il n'est plus qu'une
expression , géographique, ou plutôt
que la racine du notii de-Brazzaville,
capitale du Congo.
Pourtant des témoins sont. encore
là: Mme de. Brazza d'abord,. qui vit
sous le ciel clément de VAlgérut, non
loin -du lieu de repos où,, rir la tombe
de .Yhérdique explorateur qui fut son
compagnon, on peut lire, cette -agni-.
fiqve éjjttàphe. : -
« SA MEMOIRE EST PTOE DE SANG HUMAIN 9
H y a aussi son secrétaire particu-
lier, Charles de Chavannes, qui.,a plus
de quatre-vingta ans, conserve une
admirable jeunesse de .coeur : l'énergie
ne. vieillit pas lorsqu'elle a son origine
dans la force spirituelle.
H-y a .encore d'autres collaborateurs
des temps héroïques, de la. naissance
du Congo : Bobichon, Pobéguin. Bruel,
Veistroffër.».
Néanmoins, la jeunesse, c'est-à-dire
l'avenir, dirigée vers la lutte des clas-
ses et des buts de jouissance maté^
rielle dont est banni tout idéal com-
me tout noble désintéressement, ignoré
Braçza qu'elle devait pourtant prendre
comme exemple.
Que nous restait-il dès lors à de-
mander au réalisateur de a L'Appel
du Silence * ?
- Pourriez-vous nous dire ce qui a
déterminé chez vous cette vocation
coloniale que nous retrouvons dans
vos principales œuvres, magnifiait nos
tichés outre-mer ? -
Cela remonte incontestablement à
cette « Croisière, Noire D, réalisée en
19KS et au cours de laquelle je décou-
vris que. l'on pouvait entendre parler
français durant deux mou de voyage
et, sur des. mllliera de kilomètres, en-
tj^.lesjiirâ*-fe ItP'MécBterranée et
~&~hm~ -.-'. -~
; c&afà^iïiiHetêfàuKëtic
j^plle. de ce que tout le monde n'ap-
pelait pas encore- notre7 Empire, mais
qui était déjà une immense réussite
dè nos pionniers. «
Au-dessus des solitudes sahariennes
et des décors prestigieux du Hoggar
s'était dressée la grande, figure du Père
deToucauld. Plus au sud j'allais ren-
contrer celle de Brazza.
- Dès cette époque, et ayant compris
quelles immenses leçons, se dégageaient
de tels efforts, je. pensai que l'écran
devait servir de memoire à ceux qui
n'en ont pas.
Je ne me place donc pas sur le
plan purement cinématographique- Le
film que je vais réaliser avec le con-
cours de quelques artistes éprouvés
et endurants ne sera pas un a film à
vedette » mais une véritable restitu-
tion. ,-
Mon intention est de montrer aux
Français d'aujourd'hui qui se lamen-
tent, qu'il y eut- avant eux des Fran-
çais. qui agissaient Je veux montrer
à la jeunesse surtout, qui hésite, ce
que" peut l'esprit d'entreprise.
(Suite page 3)
L'OFFICE DU NIGER CONTINUE
-
La mission parlementaire envoyée à
Segou par le ministre des Colonies,
au début de ce mois, a terminé son
enquête, et ne tardera pas à remettre
à M. Mandel son rapport..-
D'ores et déjà, nous pouvons dire
que ses conclusions sont favorables à
là continuation des travaux de l'Office.
n n'y aura pas de modifications
immédiates dans le financement des
dits travaux, et le projet d'emprunt
envisagé un moment, n'est pas retenu.
Dans l'avenir, la Métropole serait
appelée à prendre les dépenses de
l'Office à sa charge et un program-
me décennal, divisé en 2 périodes
serait prévu. Au bout de la première
période allant de 1942 à 1947, un' con-
trôlè serait fait pour juger dans quelles
mesures serait poursuivi ce programme.
A
Signalons qu'après un voyage fertile
en incidents, une partie de la mission
a regagné Paris par la voie des airs.
Ce sont MM. Geistdoerfer, député des
Côtes-du-Nord ; Castagnez, député du
Nord ; Susset. député de Paris et Mi-
chel, député de la Haute-Loire.
(Suite page 3)
rART-RUPESTm W HOGGAR
PEINTURES
D'ANCETRES
par Henri MENJAUD
massif de l'Atakor. Les c alpinistes du
Hoggar », tels furent en effet baptisés
les membres de cette expédition qui
comprenait : le lieutenant, Coche,, al-
im
* £ « -erum'P«cté n»»9e -- Otterf Mertoetak
piiâtê de- famille et Sàhàrten. de mé-
tier; Pierre Lewden, journaliste et an-
cién chatfipion 1 d'athlétisme; Frisin-
Rëéhe, un 'dé ineiHeurs guides de
Chamonix ; 1 F. - de. Chàsseloup^Laubat,
ethnographe, et Pierre Ichac, cinéaste
et grand grimpeur de ciipes. alpestres
et himalayennes. ;
Mais lé plus beau gibier de-la mis-
sion, ce ne furent ni les mouflons de
la Tefedest, ni même les « garet '»
inviolées de la Saôuïnan et de Ma-
man mais bien les c tifinâr » de
l'oued Mertoutek. > (
On sait que sous ce vocable de « ti-
finar », les Touareg englobent toutes
les représentations écrites ou dessinées
sur les rochers. En réalité, comme, on
le verra, il s'agissait de bien autre
chose que de vulgaires signes alpha-
bétiques dont les montagnes touareg
sont remplies et. où s'exprime la senti-
mentalité.populaire (Totor aime Titine
etc.) selon; les règles d'une tradition
graphique valable en tous lieux et en
tout temps. -
(Suite page-3)
: L'ACTUALITÉ
-o-o- -!-!--m - l i p - -s-p - -r~-g"u
UAL-ITÉ
: COLONIALE
A PARIS : -
♦ M. Jean Zay ministre de l'Educa-
tion" nationale - a ouvert la première
réunion pleinière du Comité de coor-
dination de la recherche scientifique
dans les Colonies.' : 3 -
A ORAN , '!' -.:
♦ On attend pour , le ,10. janvier 200
pèlerins Nord-Africains et 200 Musul-
< mans - d'A.O.F. devant s'embarquer le.
13, pour La Mecque, sur le c Sinaia ».
A TUNIS
♦ Le Congrès des HObous études
Lieux Saints de l'islam a tenu ses assi-
ses sous la présidence de S. Exc. Si
Kaddour ben Ghabrit. - r
A DAKAR
♦ Il a été procédé à l'immersion du
premier bloc de la nouvelle jetée des-
tinée à abriter les nouveaux cuirassés,
du programme naval.
A UTUROA
.♦ Un appontement de 72 mètres va
être construit, pour permettre l'accos-
tage des navires desservant- Raiatea,
centre principal dés Iles sous le Vent.
A SAINT-PIERRE - --",
ET MIQUELON
L'équipement de la station aéro-
nautique se poursuit. La construction
du bâtiment destiné à recevoir un radio-
goniomètre d'atterrissage est achevée.
A Casablanca, le Général Noguèi a inauguré la semaine dernière une Maison d'Accueil, où le touriste trouvero ns
MM dwbMqtMment teMt ,III renseignements '- nécessaires à son voyage à l'intérieur du Protectorat.
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- Ban ! Mala alars isa^aa aampran»
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; c - - (L'Œuvre)
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DIRECTION
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ADMINISTRATION
PUBLICITÉ - -
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Vram •t.CÛflajM.4..M>^MUMt» 1 ta r MiftaiiM tasti : SOfranoa :.
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LA SÉCURITÉ ÔE LA FRANCE
1 F -R ANC- E
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EXIGE
LA MAITRISE
DE L'ATLANTIQUE
- 1.. :'-
ET DAKAR EN EST LA CLE
- f '.,
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, rapporteur du Budget di la Marina Militaire
député, ancien ministre, : .', ;: :
Au moment où la Commission des Finances -va .aborder la
discussion du Budget de la Marine Militaire, il-n'est pas sans
Intérêt de rappeler le rôle de la Marine dans la Défense Nationale.
La nécessité évidente d'une armée assez-fârfa^pbûr interdire
à des ennemis éventuels Yaccès dtt
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que la Marine est, dans l'organisation, de la Défense Nationale,
un élément primordial, car c'est à elle qu'incombe la protection
dés-communications entre les diverses parties de l'empire, celle
du ravitaillement. de la Nation et des armées. Pour. ne citer
qu'un exemple, si la Marine n'est pas en mesure d'assurer l'arri-
vage régulier des produits pétroliers que la France ne peut trouver
sur son territoire, c'est l'armée, c'est l'aviation, condamnées au
bout d'un temps très court, à l'inaction, à la paralysie. Quels que
eoient le nombre, la puissance et la perfection des. engins que
nous posséderons, ils seront comme s'ils n'existaient pas, si nous
lie pouvons les alimenter en combustibles et carburants.
H ne peut être-question d'éviter ce risque mortel, en accumulant
des stocks. Sans compter les énormes difficultés d'ordre techni.
que ou financier que rencontre-
rait la constitution de stocks très
importants, il est clair que, s'il
n'est pas possible de les recons-
tituer au fur et à mesure des con-
sommations, ils ne tarderont pas
à s'épuiser, nous laissant à la
merci de l'adversaire.
La presque totalité de notre ra-j
viiçdilement ne pouvant nous par-
venir que par mer/la maîtrise-de
fcw
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ce ravitaillemènt doit suivre, nous
est Indispensable. Cette maîtrise
de la mer ne peut être assurée
que par la Flotte, car les appa-
reils aériens n'ont pas encore, en
l'état actuel de la technique, les
moyens dé se maintenir assez
longtemps au large loin de leurs
bases. (Suite page 3)
PROPAGANDE
COLONIAl £
.- .Non loin d'un lac aux
mystérieuses légendes, cet
; humble village d'une quin-
zaine de feux a son sorcier.
C'est un vieux chasseur ha-
- bitué à hanter la forêt et
réputé comme Jeteur de
1 sorts. On le dit capable de
1 décimer les troupeaux de
tous ceux qui n'ont pas
l'heur de lui plaire !
Mais à toute puissance,
rivalité ! Le vieux sorcier
oralnt lui-même les sorti-
lèges de son beau-frère,
également wersé en magie
notre.
Pour protéger son propre
troupeau, Il commence par
recourir aux rites habituels:
Incantations sur la tête des
! bêtes lors de l'ouverture de
1 l'étable, lavages variés au
f moyen de liquides consa-
1 crés, etc.
Et puis, un Jour, Il faut
du sang. Alors, selon le pré-
cepte qui dit « qu'un de la
maison tient lieu du maî-
tre n, il abat froidement le
petit vaoher de son parent,
un Jeune garçon d'une di-
zaine d'années I
.Eh bien non, oela ne
s'est passé ni en Afrique, ni
en Asie, ni dans aucune
brousse d'outre-mer. Ce- ,
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l'instruction obligatoire et 1
le suffrage universel. (
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LIBRES
OJPIIVIONS
Fidèles t la tradition tde:votre jour»
nul, dont la tribune demeure aoùissi-
ble à toutes les opinions, nous nous
faisons un devoir, de, publier in .-ex-
tenso le document qu'on va lire.
Adressée au directeur' de PEcote Co-
loniale, cette - lettre ouverte soulève
un problème, très grave:qvi'préoccupe
à juste titre les milieux coloniaux : ce-
lui du mode de recrutement-actuel des
administrateurs des ̃colonies. 1
L'opinion qu'émet notre collabora-
teur occasionnel ne faMera, certet pas,
tous les suffrages. On s'en doute. On
lui recotMM&fa du moins -la 'marque
d'un esprit libre, qui, soucietix d'ex-
primer intégralement sa vérité, ne jnd-
che pas ses mots fussent-ils .- les
moins agréables à entendre.
Est-il besoin Rajouter que nos co-
lonnes restent ouvertes à la contra-
diction, estimant qu'un tel sujet est
de ceux dont il est le plus urgent qu'ils
soient librement discutés ?
Lettre ouverte à Monsieur le. Direc-
teur de lecole-de-le France d'Outre-
Mer :
Monsieur le'Directeur, je nai pas
l'avantage de vous connaître. Ce que
je sais de vous et qui me permet de
me faire une idée de votre personna-
lité, c'est à la fou le souvenir que vous
avez laissé comme fonctionnaire'à la
I!Empereiir lU"
L'Empereur d'Annam
est blessé à la chasse
Un télégramme, de M. Brévié, gou-
verneur général de l'Indochine, a
appris au ministère des Colonies. la
nouvelle d'un accident de chasse dont
vient d'être victime S.M. Bao-Daï sur
le plateau de Darlac, à 400 km., au
nord de Saïgon.
L'empereur est atteint d'une frac-
ture à la jambe.
L'avion sanitaire qui. avait été en-
voyé aussitôt pour amener le blessé
à Saïgon, n'a, pu atterrir par suite
d'une violente bourrasque, près du
lieu de l'accident, et a fait demi-tour.
Un médecin, s'est alors rendu auprès
ie l'empereur pour réduire la frac-
ture sur place.
çâlotûe du Niger, où j'ai moi-même
servi, et la lecture de vos ouvrages.
; De ceux-ci je n'ai à faire ni ta cri-
tique, ni l'éloge ; d'autres plus qua-
lifiés que moi s'en sont déjà acquit-
nie soit permis simplement
de dire qu'à côté des affabulations in-
génieuses que ces livres contiennent
destinées à rendre plus vivante et à
vulgariser dans l'esprit public l'idée
coloniale,, ils livreraient, si on prenait
lapeine d'effectuer suf~eux:-eè'-tr#vifl
d'exégèse, une véritable- c Somme «P-
loniale "africaine «^ Permettant de ,: dé-
gager des leçons d'une expéirence es-
sentielle un véritable système dè colo-
nisation, applicable à nos possessions
tgAfrique noire, ils donneraient ce 4ul
noufs toujours, le plus manqué sur
ce terraiâ,-uhé iréelle et- valable doc.
tnne.
(Suite page 5) - .: ,"::'1
Le souvenir de Mermoz au Maroc
D i m a ne ha
Jemier, sous
.e patronage
de l'A é r.o -
Club da Cd-
lablanca «Les
Áil.. - moro-
Ailes - maro-
caines », le
Général No-
guis a luu-
guré un mo-
niinient com-
mémorarif,
dont nous
publions ci';'
contre la mé-
loilion, élevé
V la mémoire
le Jean Mer-
lIios - et - de
kous tas pilo-
tes da l'At-
'afttf.SucI.
Ainsi, lt Ma-
"OC n'oublie
w que son
iol - fut la j
tremplin d'où
s'élancèrent
es pionniers
de radropos.
tale.
I M. TRBITARD,
, gouverneur de la Réunion
est rentré en France
Le-paquebot c Chantilly.., courrier
de l'Océan Indien arrivé le 10 décem-
bre, a ramené M. Truitart, gouverneur
de la Réunion, qui rentre en France
avec sa femme et son fils.
M. Truitard, qui est appelé en mis-
sion sur sa demande après 27 mois de
séjour dans l'île, a laissé à la Réunion
le souvenir d'un excellent administra-
teur.
Au moment de mon départ, a-t-il
bien voulu nous dire, la situation était
parfaite. Le budget était bien établi.
On enregistrait de bonnes rentrées
d'impôts.
< Je n'ai donc rien d'extraordinaire
à vous déclarer. La Réunion est un
pays captivant, intéressant à tous
égards. Il y règne un calme complet
qui permet d'envisager l'avenir sous de
bons auspices. »
Signalons, que c'est la gouverneur
Truitard qui a installé dans l'ile de la
Réunion les foires-commerciales. La
première de ces manifestations qu'il
présidait dernièrement attira de nom-
breux visiteurs et obtint le plus grand
succès. -, -.
CONFERENCE
DES GOUVERNEURS DES JINTILLES
ET DE LA GUYANE
M. Veber,. gouverneur de la Guyane
Française, accompagné de son chef de
cabinet, M. Collât, est arrivé à Fort-
de-France dans l'intentionné prendre
part à la conférence économique pré-
vue et organisée par les gouverneurs
de la Martinique et de la Guadeloupe.
UN DISCOURS DE M. BREVŒ
aux Anciens Combattants
,'HI IUIQCDI WIII~,..
de flndodline
Au cours du banquet annuel, des
Anciens Combattants delindochine
qu'il présidait, M. Brévié, Gouverneur
général de..l'Indochine, a fait une
courte allocution. n a déclaré notam-
ment que l'idéal de fraternité fran-
çaise devait dominer tous
et toutes les classes. Les combattants
coloniaux de l'Yser, des Dardanelles
et du Cameroun sont le vivant sym-
bole de l'empire indivisible. S'il est
difficile de forger use patrie, il est
encore plus difficile, de la garder forte.
Ce doit être la tAdie fraternelle des
anciens combattants coloniaux dans
l'emp|re qui est Je. patrie agrandie., j
-: ",' -,? <',{': eT
Ûne^iiouVfQe
vri é. ,. no
réalisation
':,' de Léon."
:. POIRIER
OTJ
L'ÊFOPÉE DO CONGO
M. Léon POIRIER
ntr«S IECHEILLIS
« .La Croisière
Noire m'w donné la
pauion de l'Afrique'
et de ses grands
exemples.
« Nous avons besoin de pro^
fesseurs d'énergie et dê. profes-
seurs d'humanite.
C'est pourquoi,
après avoir évoqué
le Père de Foucaùld,
je vois m'ottacher
à restituer - aux Français la
grande figure de Brazxa ».
Pourquoi Léon Pairiet entreprend-
il de faire revivre l'épiée attachée
au nom de Savorgnan de B9razza ? Ndus
le savons déjà par les déclarations qu'il
a faites à divers quotidiens parisiens*
à la - vérité, il devait primitivement
<
françaises ». Mais il pensa aider plus
puissamment au rayonnement de no-
tre pays en travaillant sur un sujet
mieux délimite, mais aussi plus, signi-
ficatif : celui d'une de nos conquêtes
coloniales les plus pures puisque vier-
ge de sang humain et les pluis fécondes
puisqu'elle donna naissance a FAïri-
que Equatoriale d'aujourd'hui.
Quant au- reste, Léon- Poirier écri-
vait lui-même récemment t
Pierre Savorgnan de Brazza ! Ce nom
évoque encore pour certains de beaux
moments, d'enuiousiasmei. mais pour
beaucoup, hélas l il n'est plus qu'une
expression , géographique, ou plutôt
que la racine du notii de-Brazzaville,
capitale du Congo.
Pourtant des témoins sont. encore
là: Mme de. Brazza d'abord,. qui vit
sous le ciel clément de VAlgérut, non
loin -du lieu de repos où,, rir la tombe
de .Yhérdique explorateur qui fut son
compagnon, on peut lire, cette -agni-.
fiqve éjjttàphe. : -
« SA MEMOIRE EST PTOE DE SANG HUMAIN 9
H y a aussi son secrétaire particu-
lier, Charles de Chavannes, qui.,a plus
de quatre-vingta ans, conserve une
admirable jeunesse de .coeur : l'énergie
ne. vieillit pas lorsqu'elle a son origine
dans la force spirituelle.
H-y a .encore d'autres collaborateurs
des temps héroïques, de la. naissance
du Congo : Bobichon, Pobéguin. Bruel,
Veistroffër.».
Néanmoins, la jeunesse, c'est-à-dire
l'avenir, dirigée vers la lutte des clas-
ses et des buts de jouissance maté^
rielle dont est banni tout idéal com-
me tout noble désintéressement, ignoré
Braçza qu'elle devait pourtant prendre
comme exemple.
Que nous restait-il dès lors à de-
mander au réalisateur de a L'Appel
du Silence * ?
- Pourriez-vous nous dire ce qui a
déterminé chez vous cette vocation
coloniale que nous retrouvons dans
vos principales œuvres, magnifiait nos
tichés outre-mer ? -
Cela remonte incontestablement à
cette « Croisière, Noire D, réalisée en
19KS et au cours de laquelle je décou-
vris que. l'on pouvait entendre parler
français durant deux mou de voyage
et, sur des. mllliera de kilomètres, en-
tj^.lesjiirâ*-fe ItP'MécBterranée et
~&~hm~ -.-'. -~
; c&afà^iïiiHetêfàuKëtic
pelait pas encore- notre7 Empire, mais
qui était déjà une immense réussite
dè nos pionniers. «
Au-dessus des solitudes sahariennes
et des décors prestigieux du Hoggar
s'était dressée la grande, figure du Père
deToucauld. Plus au sud j'allais ren-
contrer celle de Brazza.
- Dès cette époque, et ayant compris
quelles immenses leçons, se dégageaient
de tels efforts, je. pensai que l'écran
devait servir de memoire à ceux qui
n'en ont pas.
Je ne me place donc pas sur le
plan purement cinématographique- Le
film que je vais réaliser avec le con-
cours de quelques artistes éprouvés
et endurants ne sera pas un a film à
vedette » mais une véritable restitu-
tion. ,-
Mon intention est de montrer aux
Français d'aujourd'hui qui se lamen-
tent, qu'il y eut- avant eux des Fran-
çais. qui agissaient Je veux montrer
à la jeunesse surtout, qui hésite, ce
que" peut l'esprit d'entreprise.
(Suite page 3)
L'OFFICE DU NIGER CONTINUE
-
La mission parlementaire envoyée à
Segou par le ministre des Colonies,
au début de ce mois, a terminé son
enquête, et ne tardera pas à remettre
à M. Mandel son rapport..-
D'ores et déjà, nous pouvons dire
que ses conclusions sont favorables à
là continuation des travaux de l'Office.
n n'y aura pas de modifications
immédiates dans le financement des
dits travaux, et le projet d'emprunt
envisagé un moment, n'est pas retenu.
Dans l'avenir, la Métropole serait
appelée à prendre les dépenses de
l'Office à sa charge et un program-
me décennal, divisé en 2 périodes
serait prévu. Au bout de la première
période allant de 1942 à 1947, un' con-
trôlè serait fait pour juger dans quelles
mesures serait poursuivi ce programme.
A
Signalons qu'après un voyage fertile
en incidents, une partie de la mission
a regagné Paris par la voie des airs.
Ce sont MM. Geistdoerfer, député des
Côtes-du-Nord ; Castagnez, député du
Nord ; Susset. député de Paris et Mi-
chel, député de la Haute-Loire.
(Suite page 3)
rART-RUPESTm W HOGGAR
PEINTURES
D'ANCETRES
par Henri MENJAUD
massif de l'Atakor. Les c alpinistes du
Hoggar », tels furent en effet baptisés
les membres de cette expédition qui
comprenait : le lieutenant, Coche,, al-
im
* £ « -erum'P«cté n»»9e -- Otterf Mertoetak
piiâtê de- famille et Sàhàrten. de mé-
tier; Pierre Lewden, journaliste et an-
cién chatfipion 1 d'athlétisme; Frisin-
Rëéhe, un 'dé ineiHeurs guides de
Chamonix ; 1 F. - de. Chàsseloup^Laubat,
ethnographe, et Pierre Ichac, cinéaste
et grand grimpeur de ciipes. alpestres
et himalayennes. ;
Mais lé plus beau gibier de-la mis-
sion, ce ne furent ni les mouflons de
la Tefedest, ni même les « garet '»
inviolées de la Saôuïnan et de Ma-
man mais bien les c tifinâr » de
l'oued Mertoutek. > (
On sait que sous ce vocable de « ti-
finar », les Touareg englobent toutes
les représentations écrites ou dessinées
sur les rochers. En réalité, comme, on
le verra, il s'agissait de bien autre
chose que de vulgaires signes alpha-
bétiques dont les montagnes touareg
sont remplies et. où s'exprime la senti-
mentalité.populaire (Totor aime Titine
etc.) selon; les règles d'une tradition
graphique valable en tous lieux et en
tout temps. -
(Suite page-3)
: L'ACTUALITÉ
-o-o- -!-!--m - l i p - -s-p - -r~-g"u
UAL-ITÉ
: COLONIALE
A PARIS : -
♦ M. Jean Zay ministre de l'Educa-
tion" nationale - a ouvert la première
réunion pleinière du Comité de coor-
dination de la recherche scientifique
dans les Colonies.' : 3 -
A ORAN , '!' -.:
♦ On attend pour , le ,10. janvier 200
pèlerins Nord-Africains et 200 Musul-
< mans - d'A.O.F. devant s'embarquer le.
13, pour La Mecque, sur le c Sinaia ».
A TUNIS
♦ Le Congrès des HObous études
Lieux Saints de l'islam a tenu ses assi-
ses sous la présidence de S. Exc. Si
Kaddour ben Ghabrit. - r
A DAKAR
♦ Il a été procédé à l'immersion du
premier bloc de la nouvelle jetée des-
tinée à abriter les nouveaux cuirassés,
du programme naval.
A UTUROA
.♦ Un appontement de 72 mètres va
être construit, pour permettre l'accos-
tage des navires desservant- Raiatea,
centre principal dés Iles sous le Vent.
A SAINT-PIERRE - --",
ET MIQUELON
L'équipement de la station aéro-
nautique se poursuit. La construction
du bâtiment destiné à recevoir un radio-
goniomètre d'atterrissage est achevée.
A Casablanca, le Général Noguèi a inauguré la semaine dernière une Maison d'Accueil, où le touriste trouvero ns
MM dwbMqtMment teMt ,III renseignements '- nécessaires à son voyage à l'intérieur du Protectorat.
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