Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1938-10-03
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 03 octobre 1938 03 octobre 1938
Description : 1938/10/03 (A38,N40). 1938/10/03 (A38,N40).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62721047
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
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Lundi 3 octobre 193®«'
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,i gäf u r -- e r-
7 FbnHaFeur-: Marcel: RUEDELV'
Edition hebdomadafre. Prix du numero : Un franc
Je" annge. - N* 40.
« Aucun de nous ne veut plus de guerre
avec la France ; nous ne vöulons rien de
la France, absolument rien. Depuis le re-
tour de la Sarre au Reich, tous les litiges
• territoriaux entre l'Allemagne et la
France sont supprimes.
« Nous sommes deux grands peuples
qui veulent travailler et vivre, et qui peu-
vent vivre en collaborant. »
Adolf HITLER.
(Discours de Berlin.)
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Les Annales Cnloniales
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- * FOND1gES EN 1900 - * -
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DIRECTION
REDACTION
- 12, rue Le Mrihfi Parti (9'V. :
Telephone : Provence 49.81 et 82. C. Cvpos taux Parjs- 147385.
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Correspondants particuliers dans tout l'Emplre >et -. dans les- ports-de , la-Mitrooole.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
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par la Sockte Africaine de Publicity et d'Edltions frängaises.
«ABONNEMENT!
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1. -
5'Fhäce et colonies 1 an :, 50 francs 0 mois r* 30 frärtcs
_JStranger et Colonies.- .j, 1 an : 70 fraiics 6 mois -40ffraTics
France, et CoIODies.,.,.: 1 an : 200 francs par 5
Etranger et- Colonles. * 1 an : 300 f..anc.' JtUrn6rc»
,: PROPAGANDA
LE PLUS PAMSIEN
1 U PtitS COLQMIAL
AUCONGRES DE L'UNION INTERPARLEMENTAIRE
-. ",' ':.. ',' !-'.
LE PROBLEME
COLONIA L
par Mario ROUSTAN, senafeur, ancien ministre, president de
6 Commission senatoriale des Colonies et du groupe fran^ais
de l'Union interparlementaire
Le Bulletin quotidien du Service intercolonial d']nformation et
de Documentation publiait, iD y a quelques jours, la note suiyante :
Au cours du Congres de l'Union interparlementaire qui vient
de se tenir ä La Haye, un debat s'est engage sur « la participation
1 l'exploitation des ressources coloniales ».
: Au moment du vote, les delegations italienne et polonaise se
teparerent des autres. L'attitude des delegues de Varsovie est jus-
tifiee par son desir de posseder des colonies. - -
En verite, la question des matieres premieres coloniales, celle
des « concessions » coloniales, de quelque facon qu'on l'envisage, ne
peut se poser et ne s'est posee ä La Haye - qu'en, fonction du
Probleme eeneral de la paix.
- President du groupe francais de 1 Union interparlementaire,
chef de la delegation francaise a La Haye, je voudraisapporter quel-
ques commentaires precis ä cette note exacte; mais breve. Je laisse-
rai d'ailleurs le plus souvent les taits parler tout setils.
- Avant que mes collegues franqais iussent- invites a prendre la
parole ä Jatribune, un certain nombre d'orateurs avaient pris part a
la discussion. :,'
Le rapporteur, M. Serrarens (Pays-Bas), avait excellemment
montri les dangtrs d'une disciission de cette importance si elle
debordait du cadre dans lequel nous avions tous (au moins en appa-
rence) la ferme intention de la limiter. 77 ne s'agissait nullement
d'une Ziouvelle repartition des territoires coloniaux. Les travaux pre-
paratoires de Nice avaient bien degage cette idee essentielle qu'il y
avait sans doute. < des haves et des have nots », mais qu il ^.avait
aussi « les territoires coloniaux avec leur population ihdigene, avec
leur Sconomie propre » ; en. consequence, il n'etäit nullement ques-
tion de « procurer des avantages ä tel QU tel Etat, au deiriment des
interets des populations qui sont les premieres en cause •»..Le prin-
cipe etait pose tres nettement. : J Union lnterpariememxite uc ~c
teconnait pas le droit de perdre de vue les interets des indigenes :
ces intirets passent avant tout
> C'est cequi a donne le ton, .pour ainsi parier, aux discoyrs qui
ont suivi. Desormais, il n'y avait plus de peril a defehdre une reso-
lution qui proclamait la ni-cessiti de la libre cifaulatio,n. des hpjn~
mrsi fit" das marchandi&e&*-äux; eoiemes^jqu -aifüvnm
notre im. dans l'utilite de la Cooperation internationale dans l inte-
ret mime des populations indigenis. Nulin'etait tefite. de proposer
- oo'oo 'I -
une revision de la carte du monae.
Paulo nusiora canamus. A Jofd
Marley (Grande-Bretagne), qui
montrait que la question. de l'ac-
ces aux matieres prtmieres etait
non seulement une question eco-
nomique, mais une question stra-
tegique et qui, a son tüur, faisait
bien entehdre qu'un debät sur un
remaniement des territoires colo-
niaux etait hors de saison, nul ne
songeait a opposer des objections
ou des critiques.
Ni M. Mohoritch, qui nous rap-
pelait qu'en Yougoslävie le nom-
bre des naissances etant le double
de celui des deces, son pays a trop
de main-d'ceuvre, ne pröduit pas
assez pour sa population, mais qui
se contenterait de reclamer un ac-
ces plus large aux matieres pre-
mIeres.
(LIRE LA SVITE PAGE MOM)
Ire,
pe (onnaissaient pas.
De la 'crise, que-noiis venons de tra-
verser nous' ne retiendrons qu'un as-
pect qui devra derrieurer'dans lai me-'
moire-des Francais.' :.
Guerre ou paix ? On ne saväit. Mais
on a constate que l'Empi're, toüt*PEm-'
pire, ayänt mesure le danger de: guer-
re, a pathetiquemebt affirme son unite"
morale et sa resoiiition de sacrifice.
De toütes parts onfafftue les adres-
ses de leyalisme envers. la- metropole
placee devant le probleme pose au
Monde par le bon plaisir du chef ra-
ciste aflemand. Tout ce qui commande,
tout ce qui travaille, tout ce qui vit
sous le pavillon de France s'est unani-
mement dresse aux cötes de la mere-
patrie pour lui affirmer sä sotidarite et
lui offrir un concours iUir'ni'te. r". "•
Que de:campagnes cependant ! Que
de propagandes, que. de sollicitations,
s'etaient employees depuis des annees
dans nos'diverses possessions pour sa-
per l'autofite.de la France, mettre en
doute saHnission et d'scuter son ceu-
vre
Unanime: dans la. fidelitti, l'Afrique
du Nord,;'qui s.füt sans: coriteste le plus
«' travai It&e'» par ces* excitatiön's inte-
!!M!M!M~M!ßM~
: ÜNE GIRGULAIRE; ','
DE M; GEORGES MANDEL
L'ECOLE JNÖIGENE
Äü SERVICE ,',
DE LA SAMTE PUBUQUE
M. Mandel vife'ut.id.'adresäfer aux di-
vers chet's de. nos ppssessions d'butre-
mer une impoi-üuite. cii:culaiiv relativt
iI. la sante et 'l'hygiene de nos popula-
tions colmJ,iales. -
Le ministi-e iusiste particuliei-ement
sur l'actiön ä meuer a l'ecole pour une
meilleure applicatioh des- nötions d'hy-
|fi^nb :/̃<:Lt&colg,est un
ble u l'ßf isofi te.
'äisp'ens'alte- Jotil 'faHie d'im taif/iv eii-
semble&ur. J'dm&wraJion'et la dtijentst:
de la :cie\induiiiYe. ,
11 coniiii!lt' donc de ..pousser hmsci-
griement.de rhygiMM frlemeiitaire.dans
tous les etablissements scolaires et
cela par des moyens pratiques instal-
lations saintaires modales, soins sur-
yeillös de proprete, hygieue du vete-
ment, etc.
-Une niention speciale est faite en ce
quiconcerne l'edueaüun des tHles :
« L'ecole dts filles est d'ubprd l'ecole
de'la- mcclsön et du foyer indit/enes.
Autour d'elle pourront etre creis * des
centres de: puericulture et' d'education
menagere qui dönneront ä lä famille
indigene plus de ressoürces et ue, secu-
rite. >
11 va- de soi- que pour permettre. pa-
reille action,- il conviendra - avant tout
de donner, daps les ecoles normales,
une importance-particuliere a - rensei-
gnement pratique de .l'hygiene. L'insti-
tdteur n'est ni un medecin ni un .infir-
mier, mais un. educateur qui doit: etre
mis a meme de donner un exemple effi-
cace et de faire de son ecole un vrai
centre d'action. -
ressees, vient de prouver la vanite de
pareilles manbeuvres. ,
11 se confirme une fois de plus que
nos adversaires eventuels ont manque
de psychologie (et c'est lä une faute
qui coüte eher, en general !.). Tout
comme en 1914 ils avaient mise sur nos
divisions. nationales, ils ont -- cru, cette
annee, ä nos difficultes d'Empire !.
La Nation de cent millions d'habi-
tants proclamee par Mangin L. un
ieurre !.
Vcici pourtant que ce Ieurre prend
redoutablement corps et que, faisant
treve ä-toutes les revendications d'or-
dre politique, economique, social, ces
multitudes de toutes origines et de tou-
tes couleurs que l'< credit pretes a la
rövolte, affirment avant tout leur vo-
lonte farouche de ne point changer de
drapeau !.
« 5a, c'est quelque chose ! » eüt dit
Briand.
C'est quelque chose d'immenäe !
ajouterons-nous, quelque chose que les
Frangais de demain n'auront' pas le
droit de meconnaitre.
Inlassableme'nt –systematiquement
.:..-. nous avons soutenu dans ce jour-
riäl, sous les signaltu'res-les plus auto-
risees commeä travers les plus ano-
nymes rubriques, la necessite pour la
France de coristrLiire, de proteger et
surtout de comprendre l'Empire.
Mais, du fait meme que nous postu-
lions l'existence de celui-ci nöus temoi-
gnions de notre foi en ses destins, füt-
ce contre une incomprehension ou une
meconnaissance mömentanees de l'opi-
nion publique metropolitaine.
L'cvenement nous a donne raison.
La France n'a meme pas' eu ä faire
appel aux liommes de l'outre-mer :
C'est eux qui, spontatiement, unaoims-
ment, ont cotnpris ses angoiss.es et lui
ont offert leur concours.
Cela, nous le repetons, ne devra pas
etre oublie, qyoiqu'il advienne !
Nous avons traverse des heures trop
graves pour retomber. dans l'indiffev
eenfte.;v9U^-l'ignWaoce, pasSees. H faut
npt»s> «ty
accorde que tes Francais de Fran-
ce, instruits par Pepreuve, se souvien-
hent de ces hommes qui, de toutss
parts, au nom d'un meme ideal, s'ap-
pretaient ä. passer tes mers pour se
battre sur un sol repute digne de tous
les sacrifices.
CE SOL : LE VOTRE, FRAN-
CAIS !. CES HOMMES : LES HOM-
MES DE CES COLONIES, DONT
VOUS AVEZ TROP MESESTIME
JUSQU'A PRESENT ET L'ETENDUE
ET LA RICHESSE, ET SURTOUT
L'IMMENSE VALEUR HUMAINE !
Admettrez-vous desormais que tout
cela vaut mieux que vos petites qus-
relles de clocher et vos mesquins cal-
cuis de politique ?
Admettrez-vous la realite vivante
de l'Empire ? Si oui, alors vous serez
enfin dignes de cet Empire qui, apres
tout, reste votre oeuvre et releve de
votre responsabilite.
Les Annales
Coloniales
JUSQU AU SACRIFICE SUPREME !
0
Les jeunes Marocains
ont fait le ur ch'oix : i /s seront
ont faif leur choix : ils seronf
aux cotes de la France !
par Jean SERMAYE
Ce n'est pas, comme ils I'ont ecrit,
une declaration de circonstarice, incons-
ciente de. l'avenir qu'elle engage ou,
exprimee, d'enthousiasme, dans un de
ces moments d'alarme oü l'on extßrio-
rise ses forces de jeunesse. C'est une
affirmation mürement pesee, dont les
termes sont depuis longtemps ancres
en eux, si solidement, qu'ils ont tres-
sailli de fierte lorsqu'ils ont entendu la
voix veneree de leur souverain formu-
ler hautement, au.nom de son peuple,
sa decision de se dresser aux cötes de
la France.
A cette voix, la jeunesse intellectuelle
du Maroc, cette elite grandie sur les
banes de nos lycees et Colleges, cette
elite eprise d'ideal. frondeuse comme
l'est notre jeunesse ä nous, subversive
parfois dans ses 61ans vers la justice
et la liberte, cette jeunesse marocaine
eprouve l'invincible besoin de repondre
en 6cho et de crier les raisons de son
choix.
Elle les crie, ä la France, ä fetran-
ger, dans ses journaux de langue arabe
et de langue francaise. Elle les crie,
pour que nul n'en ignore et comme en
defi ä cette propagande deversee sur
l'fclam par des adversaires peu psycho-
logues et qui, d'avance, par la presse
du Caire et de Tetouan, assuraient
« qu'en cas de conflit la France se
trouverait en face d'une population
nord-africaine detachee d'elle et ne
pensant qu'ä une chose : se liberer de
!̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃
sa domination au risque de retombef
sous un autre joug. »
Alors, cette population visee par cen
lignes lourdes d'esp £ rances germani-
ques, cette population pour qui la pro-
pagande en langue arabe Iitteraire
n'est perceptible que pour les jeunes
generations intellectuelles, laisse a ces
jeunes le soin de faire connaitre sa
pensee et avec eile, ses aspirations les
plus secretes.
Elle est nette, cette pensee. Elle s'ex.
prime en peu de mots, mais des mots
qui portent, au moment oü ils sont
prononces : le peuple marocain, le peu-
ple total, saura le cas echeant, aller
jusqu'au sacrifice supreme pour la de-
rense « de son sol natal et de la civi.
[isation. »
(LIRE LA SUITE PAGE TROIS)
M. Chamberlain, vieillard de bon sens, a sauve I'Europe. Le concours de trois AN-
CIENS COMBATTANTS DE 1914 : Hitler, Mussolini, Daladier, lui a ete precieux en la cir-
constance.
La « generation du feu » n'a pas dit son dernier mot.
11 faut qu'aux colonies aussi ceux qui ont fait tout leur devoir reprennent la place
quj leurest due.
Notre ministre Georges Mandel, qui a ete le collaborateur intime du « Pere la ^c«
toire » aux heures tragiques de 1918, le sait mfeux que quiconque. :
11 aura a coeur, dans le prochain mouvement, de mettre aux postes de commande
ceux qui ont « fait » la Grande Guerre et qui le meritent par leur expenence, leur con-
rage et leiir modestie.
H debarrasser iiotre Empire des incapables poltron* et plem^^e pretentions
qui ne se sont elefii que par l'inirigue - politique et la frequentation de salons « mtef-
lectuels » äü moment oü les vrais Frangais se faisaient casser la figiire. ',:
̃ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ ( -
i
- "l4gssgss 5 5 s :;~m~
L'ACTUALITE
COLONIALE
A MARSEILLE -. U
* La 16. Conference 'des Cihambres
- commerce de la MMHerfänee qui,
4evait s'ouvrir le 1er ootobre, nt ajour-
IM « sine die ».
A HEYRQUTH
* La Chambre des deputes a prie
DI. de Mariel, haut-commiasaire, de
trammettre au gouvernement fransais
rasaurance du loyalisme total du peu-
ple Itbanais. '- , ,
A NZERTE
* On demande qu'un monument
commemoratif de Ja premidre traver-
»6t aerienne de la Mediterranee solt
erille i l'endroit oü Garros attsrrit il
y a 25 ans.
A ALGER
* Sous la direction personnelie du
gouverneur general Le Beau, les Servi-
ces mettent au point les dispositions
decoulant de la loi sur l'organisation
de la Nation en temps de guerre.
* Les services de la ligne Alger-
Congo, auurds- par la Societe des
Transports Tropicaux, reprtndront ä
partir d'oetobre. La traversie du Tchad
̃'effectuera 'en vedette ä moteur.
A OUARGLA
La Muste saharien cree par le
eölonel Carbillet, sera inaugure, au dö-
but de nevembre, par le general Nid-
ger, aneien - collaborateur de Laperrine.
Ä ATAR
.,Li Conseil des notables de l'Adrftr
s^et rtuni tout la presldence du com-
mandant de territoire.
A POINTE-NOIRE
̃jf Un^Syndicat d'initiative vient
d'atre oree en vue de l'embelllssement
de ia SHIle et du developpement touris-
tlquejle 'la region.
A SHANGHAI
* Dans J'ignorarice oü Tön est des
Intention* du Japon en cas de conflit
europten diw mesures de defense ont
du "prit" dans la cöncession francaise.
A NOUMEA
if iL'enseignement technique vient
d'ltw rtorgani*« en vue d'offrir plus
de dÄbouchis a la jeuneste catedo.
nlenne.
A PAPEETE -
* Diverses ceremonies ont marqü6
le 25* annlversalre de la defense de la
ville contre Ja flotte d" von Speten
3»14. , -
–M~ :;::::::: ::::!:::: ;;:::,:::::
Les freres Lagarde ä Djibouti
Un timbre vient de commemorer,
cinquante ans apres la foiidation de
Djibouti, l'inoubnable ngure du gouver-
neur Uonce Lagarde qui enfut le-fon-
dateur. C'est une heureuse cothcidence,
et l'annonce de justes rtparationa dues
t l'initiative des milieux coloniaux. Tan.
dis que le comite « Djibouti », prösidö
par l'öcrivain Marius Leblond se pro-
pose de faireeriger, au coeur de la
grande ville coloniale, une statue du
gouverneur Lagarde, les informateurs
de la France d'outre-mer dnt entrepris,
d'accord avec le frere du dSfunt, de
placer zur la maison - natale un midiil-
ie cotonei Lncouin,
lon. Leur presldent; le coionei UlCCDlII,
est entre en relations avec le colonel
Lagarde, brillant cadet du gouverneur.
La maison de famille donnü sur lan
grand'rae d'une bourgäde d'Auvergne
(Lempde$),.' situee, ä mi-foute- entre
Clermont et Brioude. Cest une de ces
maisons-fortes comme on en batiaaait
äutrefois, et la commune de Lempdes,
detacbee ä. l'extröme limite de Ja
Haute-Lolre et du Puy-de-D6me, abrite
debui» plusieurs siöcles la llgnöe^des
Lagarde : grands serviteurs de - l'Etat
depuis 1613, - les alnds oht tqujoürs ©c-
cup6 de hautes fonetions" administrati-
ves. Les cadets- adlai'ent aux, armöes.
Fidile ä., cette traditiön, le pere du fu-
tur .gouverneur 6tait prüfet du Second
Empire. C'est dans cette administration
J; Hf:': !1!nrr
LE LOYALISME
DES IWPICEIIES DE L'fcO.F.
,
Les prineipaux notables de l'Afrique
Occidentale francaise ont pri^ le gou-
vemeur gtodral de Itt FÄdiratiön de
transmettre au gouvernement francais
« l'hommage de leur loyalisme et l'as-
surance que la population indigine
etalt tout entiere pr6te ä l'ultime sa-
crifice pour la defense de la mfcre-j>a-
trie :t."
par F. SOULIER-VALBERT
Zf.
que Leonce Lagarde fit ses debuts com-
me attache de cabinet, .tandis que son
frere Albert,. dernier sürvivaiit de la
famille, entrait aux hussards, et ne tar-
dait pas ä. gagner ses galöns de sous-
iieutenant. II' de.vait,; comme son frere
aine, faire une belle-carriere coloniale,
le suivant dans chacune des colonies oü
sa destinSe le condüisit. Le, prüfet La-
garde, qui.termina sa.carriere ä Paris
en quaUte. de conseiUer d'Etat, secre-
taire general du Grand Conseil de la
Legion. d'honneur, avait epouse, Mlle
Louise Assollant, sceur de l'ecrivain, Al-
fred - Assollant, descendants par leur
mere des Grellet.de Beauregard, mar-
quis de la. Girardiere. Mme Lagarde
avait herite de sa. famille des goüts lit-
teraires qu'elle transmit a- son fils
ainä. -
iLlRE'LA-SUITE PAGE, TROIS)
," I
M. Graiiten- Candace estiarrive retemmerit i' Pointe4-Pitre. La population guadeloupeenne
:e~thöu'5iaSte,',qLu~' beauc'oup, de, parlementaires envieront '::
; « tiB>n.u^^faire^'Son eluiUrFe^receptiön-enthöusiasfe, que'beaueoup de par l ementaires envieront
.,,\ : '::,,' .- ',,''
Mgr FORTINEAU
repart pour Madagascar
apres 40 ans d'apostolat
dans la Grande Ile
(De notre correspondunt particuliet
ä Marseille).– En 1898, epoque de la
fameuse campagne, arrivaient ä Mada-
gascar quatre pretres. L'un d'eux ac-
complissait son service militaire. De-
puis, il est reste dans la grande ile, oü
il a fonde le vicariat de Diego-Suarez,
et oü il a consacre quarante annees de
devouement ä la cause sacree du ca-
tholicisme.
Nous avons rencontre Mgr Fortineau
ä Marseille. Il rentrait du Maroc et
s'appretait ä regagner sa r6sidence
lointaine, apres avoir passe cinq mois
en France, ä l'occasion de l'ölection de
Mgr Le Hunsec.
II fallut un peu d'insistance pour ob-
tenir. de l'eminent missionnaire du
Saint-Esprit des details sur son ceuvre
immense;
Le vicariat de Diego-Suarez nous
dit-il, cömprenait en 1898 de 4.000 ä
5.000 catholiques. II en compte aujour-
d'hui 32.000, dont 11.000 eatechumenes
« Dans le cötg est de l'ile et jusqu'ä
la ligne de partage des eaux, les pre-
tres ont beaucoup travaille, mais i
reste tant d'efforts a accomplir !
« Nous possedons 200 kilometres de
routes environ pour une superficie qu:
egale celles de la France, de la Belgi.
que et de la Hollande reunies. C'esl
dire que les communications sont as3e2
defectueuses. Comment aller ä Tana-
narive en auto, sinon en passant par
Majunga, et en faisant un detour de
800 icilomötres ? C'est la encore une
colonie qui est trop loiil de la France
pöur qu'on puisse y esperer des ame-
liörations rapides de transport. »
Cependant, Mgr Fortineau se fait un
devöir de renure hommage a l'excel-
lente administration du gouverneur ge-
neral Cayla, puis il ajoute :
En ces quarante annees, 393 egli-
ses et chapelles ont ete elevees et sont
assidüment frequentees; 28 mission-
naires se partagent les residences ad-
ministratives.
« Malheureusement, les indigenes
sont assez refractaires a toute civilisa-
tion. L'hygiene a encore un grand pas
ii franchir, en depit du devouement des
religieuses europeennes et principale7
ment frangaises qui se prodiguent in-
[assablement.
La propagande communiste
a-t-elle contraria vos efforts ?
- A Madagascar comme ailleurs,
elle a tenti des ravages. Des journaux
ont iti publiäs - par. des agitateurs,
meme en langue indigene. Mais aujour-
d'hui, cette infiuence nefaste a disparu.
On travaille donc dans le calme,
dans, votre grand vicariat ?
Mgr Fortineau, theureux dans sa
mansudtude de trouver un sujet moins
dangereux, souligne la richesse des groc
districts d'Antahana et de Sambava,
oü des creoIes venus de La Reunion et
de Maurice cultivent la vanille, le cafe,
aides par un climat tres chaud et des
pluies abondantes.
En. terminant, l'eveque de Diego-
Suarez esquisse un parallele entre Ma-
dagascar et le Maroc. D'un cöt.4, on a
tout fait pour l'indigane. De l'autre, on
a aide ä la magnificence du pays mais
on ne fait qu'aborder le proirramme
d'amelioration du aort de
- -------------- -- --- - - --.,---.
Mgr Fortineau se difend de donnei
une opinion k ee sujet. Son voyage fui
tropcourt.
Le 28 septembre, le noble prelat est
reparti pour Madagasear: oü son long
apostolat a marqug uue empreinte pro-
fonde d'altruisine..
C'est une simple halte qu'il a effec-
tu6e en France.-
'Alain LUBEAN.Q,
PROPAGANDE
COLONlALl
« En amont, autour du Roc
de la Paix, se tenalt le gardien
de la Treve, Hathi, Täiphant
sauvage, avec ses fils. Un peu
au-dessous de lui on voyait
I'avant-garde des cerfs et, au-
dessous encore, le sangüer et !e
buffle.
« Sur la rive opposee etait la
place reservee aux mangeurs de
chair : le tigre, les loups, Ba-
gheera, la panthere, I'ours et les
autres.
« Nous voilä pour le coup
sous le joug d'une seule loi, dit
Bagheera.
« Ce disant eHe promenait son
regard sur les lignes de comes et
d'yeux effares oü le cerf et le
sanglier se poussaient de c8t6
et d'autre. Et, se couchant taut J
de son long, eile ajouta :
« Bonne chasse, vous tous -
de mon sang! '-
« Puis entre ses dents :
« N'etait-ce la Loi, eda fe.
rait une tres, tres boime dHIase I
« Les oreilles vite dress&s des
cerfs saisirent la fin de la phraSe
et un murmure de frayeur cou« <
rut dans leurs rangs.
« La Treve! Rappelez-yous, :
la Treve!
« Paix lä 1 Paix! barit Ha-
thi. La Treve est decJaNe; Ba-
gheera. Ce n'est pas le moment
de parier de chasse.
« Qui le saurait mieux que
moi ? repondit Bagheera en
rouiant ses yeux jaunes vers
l'amont Je suis un mangeur de
tortues, un pecheur de gre-
nouilles ! Je voudrais profiter en
ne mächant que des branches I
« Et nous, nous le souhal-
terions de grand coeur I bila un
jeune faon ne ce printemps-ta :'
seulement et qui ne s'en louait
auere,
« Bien parle ! ronronna Ba-
gheera. Quand la Treve prendra
fin, on se souviendra de toi, pe..
tite come en bouton.
« Et elle darda sur lui son re-
gard ä travers l'obscuritt pour
etre sür de reconnaitre Je faon- »
Ce passage est tire d'un conte
de KipUng intitule : « Comment
vint la crainte ».
B fallalt bien, n'est-ce pas ?
remplir cette rubrique et trouver
dans le monde imaginaire du
« Livre de la Jungle » un ddd.
vatif ä nos soucis d'hommes vi-
vant, - helas 1 dans un mondt,
d'hommes I v - ,'- - - ;
Lundi 3 octobre 193®«'
: :. ̃ ; 1 • • P
,i gäf u r -- e r-
7 FbnHaFeur-: Marcel: RUEDELV'
Edition hebdomadafre. Prix du numero : Un franc
Je" annge. - N* 40.
« Aucun de nous ne veut plus de guerre
avec la France ; nous ne vöulons rien de
la France, absolument rien. Depuis le re-
tour de la Sarre au Reich, tous les litiges
• territoriaux entre l'Allemagne et la
France sont supprimes.
« Nous sommes deux grands peuples
qui veulent travailler et vivre, et qui peu-
vent vivre en collaborant. »
Adolf HITLER.
(Discours de Berlin.)
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Les Annales Cnloniales
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., -, , ,. - o'
.,
- * FOND1gES EN 1900 - * -
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REDACTION
- 12, rue Le Mrihfi Parti (9'V. :
Telephone : Provence 49.81 et 82. C. Cvpos taux Parjs- 147385.
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Correspondants particuliers dans tout l'Emplre >et -. dans les- ports-de , la-Mitrooole.
Les manuscrits ne sont pas rendus.
Les annonces sont .re?ues ä Paris, 12,. rue Le Peletier (9').
par la Sockte Africaine de Publicity et d'Edltions frängaises.
«ABONNEMENT!
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5'Fhäce et colonies 1 an :, 50 francs 0 mois r* 30 frärtcs
_JStranger et Colonies.- .j, 1 an : 70 fraiics 6 mois -40ffraTics
France, et CoIODies.,.,.: 1 an : 200 francs par 5
Etranger et- Colonles. * 1 an : 300 f..anc.' JtUrn6rc»
,: PROPAGANDA
LE PLUS PAMSIEN
1 U PtitS COLQMIAL
AUCONGRES DE L'UNION INTERPARLEMENTAIRE
-. ",' ':.. ',' !-'.
LE PROBLEME
COLONIA L
par Mario ROUSTAN, senafeur, ancien ministre, president de
6 Commission senatoriale des Colonies et du groupe fran^ais
de l'Union interparlementaire
Le Bulletin quotidien du Service intercolonial d']nformation et
de Documentation publiait, iD y a quelques jours, la note suiyante :
Au cours du Congres de l'Union interparlementaire qui vient
de se tenir ä La Haye, un debat s'est engage sur « la participation
1 l'exploitation des ressources coloniales ».
: Au moment du vote, les delegations italienne et polonaise se
teparerent des autres. L'attitude des delegues de Varsovie est jus-
tifiee par son desir de posseder des colonies. - -
En verite, la question des matieres premieres coloniales, celle
des « concessions » coloniales, de quelque facon qu'on l'envisage, ne
peut se poser et ne s'est posee ä La Haye - qu'en, fonction du
Probleme eeneral de la paix.
- President du groupe francais de 1 Union interparlementaire,
chef de la delegation francaise a La Haye, je voudraisapporter quel-
ques commentaires precis ä cette note exacte; mais breve. Je laisse-
rai d'ailleurs le plus souvent les taits parler tout setils.
- Avant que mes collegues franqais iussent- invites a prendre la
parole ä Jatribune, un certain nombre d'orateurs avaient pris part a
la discussion. :,'
Le rapporteur, M. Serrarens (Pays-Bas), avait excellemment
montri les dangtrs d'une disciission de cette importance si elle
debordait du cadre dans lequel nous avions tous (au moins en appa-
rence) la ferme intention de la limiter. 77 ne s'agissait nullement
d'une Ziouvelle repartition des territoires coloniaux. Les travaux pre-
paratoires de Nice avaient bien degage cette idee essentielle qu'il y
avait sans doute. < des haves et des have nots », mais qu il ^.avait
aussi « les territoires coloniaux avec leur population ihdigene, avec
leur Sconomie propre » ; en. consequence, il n'etäit nullement ques-
tion de « procurer des avantages ä tel QU tel Etat, au deiriment des
interets des populations qui sont les premieres en cause •»..Le prin-
cipe etait pose tres nettement. : J Union lnterpariememxite uc ~c
teconnait pas le droit de perdre de vue les interets des indigenes :
ces intirets passent avant tout
> C'est cequi a donne le ton, .pour ainsi parier, aux discoyrs qui
ont suivi. Desormais, il n'y avait plus de peril a defehdre une reso-
lution qui proclamait la ni-cessiti de la libre cifaulatio,n. des hpjn~
mrsi fit" das marchandi&e&*-äux; eoiemes^jqu -aifüvnm
notre im. dans l'utilite de la Cooperation internationale dans l inte-
ret mime des populations indigenis. Nulin'etait tefite. de proposer
- oo'oo 'I -
une revision de la carte du monae.
Paulo nusiora canamus. A Jofd
Marley (Grande-Bretagne), qui
montrait que la question. de l'ac-
ces aux matieres prtmieres etait
non seulement une question eco-
nomique, mais une question stra-
tegique et qui, a son tüur, faisait
bien entehdre qu'un debät sur un
remaniement des territoires colo-
niaux etait hors de saison, nul ne
songeait a opposer des objections
ou des critiques.
Ni M. Mohoritch, qui nous rap-
pelait qu'en Yougoslävie le nom-
bre des naissances etant le double
de celui des deces, son pays a trop
de main-d'ceuvre, ne pröduit pas
assez pour sa population, mais qui
se contenterait de reclamer un ac-
ces plus large aux matieres pre-
mIeres.
(LIRE LA SVITE PAGE MOM)
Ire,
pe (onnaissaient pas.
De la 'crise, que-noiis venons de tra-
verser nous' ne retiendrons qu'un as-
pect qui devra derrieurer'dans lai me-'
moire-des Francais.' :.
Guerre ou paix ? On ne saväit. Mais
on a constate que l'Empi're, toüt*PEm-'
pire, ayänt mesure le danger de: guer-
re, a pathetiquemebt affirme son unite"
morale et sa resoiiition de sacrifice.
De toütes parts onfafftue les adres-
ses de leyalisme envers. la- metropole
placee devant le probleme pose au
Monde par le bon plaisir du chef ra-
ciste aflemand. Tout ce qui commande,
tout ce qui travaille, tout ce qui vit
sous le pavillon de France s'est unani-
mement dresse aux cötes de la mere-
patrie pour lui affirmer sä sotidarite et
lui offrir un concours iUir'ni'te. r". "•
Que de:campagnes cependant ! Que
de propagandes, que. de sollicitations,
s'etaient employees depuis des annees
dans nos'diverses possessions pour sa-
per l'autofite.de la France, mettre en
doute saHnission et d'scuter son ceu-
vre
Unanime: dans la. fidelitti, l'Afrique
du Nord,;'qui s.füt sans: coriteste le plus
«' travai It&e'» par ces* excitatiön's inte-
!!M!M!M~M!ßM~
: ÜNE GIRGULAIRE; ','
DE M; GEORGES MANDEL
L'ECOLE JNÖIGENE
Äü SERVICE ,',
DE LA SAMTE PUBUQUE
M. Mandel vife'ut.id.'adresäfer aux di-
vers chet's de. nos ppssessions d'butre-
mer une impoi-üuite. cii:culaiiv relativt
iI. la sante et 'l'hygiene de nos popula-
tions colmJ,iales. -
Le ministi-e iusiste particuliei-ement
sur l'actiön ä meuer a l'ecole pour une
meilleure applicatioh des- nötions d'hy-
|fi^nb :/̃<:Lt&colg,est un
ble u l'ßf isofi te.
'äisp'ens'alte- Jotil 'faHie d'im taif/iv eii-
semble&ur. J'dm&wraJion'et la dtijentst:
de la :cie\induiiiYe. ,
11 coniiii!lt' donc de ..pousser hmsci-
griement.de rhygiMM frlemeiitaire.dans
tous les etablissements scolaires et
cela par des moyens pratiques instal-
lations saintaires modales, soins sur-
yeillös de proprete, hygieue du vete-
ment, etc.
-Une niention speciale est faite en ce
quiconcerne l'edueaüun des tHles :
« L'ecole dts filles est d'ubprd l'ecole
de'la- mcclsön et du foyer indit/enes.
Autour d'elle pourront etre creis * des
centres de: puericulture et' d'education
menagere qui dönneront ä lä famille
indigene plus de ressoürces et ue, secu-
rite. >
11 va- de soi- que pour permettre. pa-
reille action,- il conviendra - avant tout
de donner, daps les ecoles normales,
une importance-particuliere a - rensei-
gnement pratique de .l'hygiene. L'insti-
tdteur n'est ni un medecin ni un .infir-
mier, mais un. educateur qui doit: etre
mis a meme de donner un exemple effi-
cace et de faire de son ecole un vrai
centre d'action. -
ressees, vient de prouver la vanite de
pareilles manbeuvres. ,
11 se confirme une fois de plus que
nos adversaires eventuels ont manque
de psychologie (et c'est lä une faute
qui coüte eher, en general !.). Tout
comme en 1914 ils avaient mise sur nos
divisions. nationales, ils ont -- cru, cette
annee, ä nos difficultes d'Empire !.
La Nation de cent millions d'habi-
tants proclamee par Mangin L. un
ieurre !.
Vcici pourtant que ce Ieurre prend
redoutablement corps et que, faisant
treve ä-toutes les revendications d'or-
dre politique, economique, social, ces
multitudes de toutes origines et de tou-
tes couleurs que l'< credit pretes a la
rövolte, affirment avant tout leur vo-
lonte farouche de ne point changer de
drapeau !.
« 5a, c'est quelque chose ! » eüt dit
Briand.
C'est quelque chose d'immenäe !
ajouterons-nous, quelque chose que les
Frangais de demain n'auront' pas le
droit de meconnaitre.
Inlassableme'nt –systematiquement
.:..-. nous avons soutenu dans ce jour-
riäl, sous les signaltu'res-les plus auto-
risees commeä travers les plus ano-
nymes rubriques, la necessite pour la
France de coristrLiire, de proteger et
surtout de comprendre l'Empire.
Mais, du fait meme que nous postu-
lions l'existence de celui-ci nöus temoi-
gnions de notre foi en ses destins, füt-
ce contre une incomprehension ou une
meconnaissance mömentanees de l'opi-
nion publique metropolitaine.
L'cvenement nous a donne raison.
La France n'a meme pas' eu ä faire
appel aux liommes de l'outre-mer :
C'est eux qui, spontatiement, unaoims-
ment, ont cotnpris ses angoiss.es et lui
ont offert leur concours.
Cela, nous le repetons, ne devra pas
etre oublie, qyoiqu'il advienne !
Nous avons traverse des heures trop
graves pour retomber. dans l'indiffev
eenfte.;v9U^-l'ignWaoce, pasSees. H faut
npt»s> «ty
accorde que tes Francais de Fran-
ce, instruits par Pepreuve, se souvien-
hent de ces hommes qui, de toutss
parts, au nom d'un meme ideal, s'ap-
pretaient ä. passer tes mers pour se
battre sur un sol repute digne de tous
les sacrifices.
CE SOL : LE VOTRE, FRAN-
CAIS !. CES HOMMES : LES HOM-
MES DE CES COLONIES, DONT
VOUS AVEZ TROP MESESTIME
JUSQU'A PRESENT ET L'ETENDUE
ET LA RICHESSE, ET SURTOUT
L'IMMENSE VALEUR HUMAINE !
Admettrez-vous desormais que tout
cela vaut mieux que vos petites qus-
relles de clocher et vos mesquins cal-
cuis de politique ?
Admettrez-vous la realite vivante
de l'Empire ? Si oui, alors vous serez
enfin dignes de cet Empire qui, apres
tout, reste votre oeuvre et releve de
votre responsabilite.
Les Annales
Coloniales
JUSQU AU SACRIFICE SUPREME !
0
Les jeunes Marocains
ont fait le ur ch'oix : i /s seront
ont faif leur choix : ils seronf
aux cotes de la France !
par Jean SERMAYE
Ce n'est pas, comme ils I'ont ecrit,
une declaration de circonstarice, incons-
ciente de. l'avenir qu'elle engage ou,
exprimee, d'enthousiasme, dans un de
ces moments d'alarme oü l'on extßrio-
rise ses forces de jeunesse. C'est une
affirmation mürement pesee, dont les
termes sont depuis longtemps ancres
en eux, si solidement, qu'ils ont tres-
sailli de fierte lorsqu'ils ont entendu la
voix veneree de leur souverain formu-
ler hautement, au.nom de son peuple,
sa decision de se dresser aux cötes de
la France.
A cette voix, la jeunesse intellectuelle
du Maroc, cette elite grandie sur les
banes de nos lycees et Colleges, cette
elite eprise d'ideal. frondeuse comme
l'est notre jeunesse ä nous, subversive
parfois dans ses 61ans vers la justice
et la liberte, cette jeunesse marocaine
eprouve l'invincible besoin de repondre
en 6cho et de crier les raisons de son
choix.
Elle les crie, ä la France, ä fetran-
ger, dans ses journaux de langue arabe
et de langue francaise. Elle les crie,
pour que nul n'en ignore et comme en
defi ä cette propagande deversee sur
l'fclam par des adversaires peu psycho-
logues et qui, d'avance, par la presse
du Caire et de Tetouan, assuraient
« qu'en cas de conflit la France se
trouverait en face d'une population
nord-africaine detachee d'elle et ne
pensant qu'ä une chose : se liberer de
!̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃
sa domination au risque de retombef
sous un autre joug. »
Alors, cette population visee par cen
lignes lourdes d'esp £ rances germani-
ques, cette population pour qui la pro-
pagande en langue arabe Iitteraire
n'est perceptible que pour les jeunes
generations intellectuelles, laisse a ces
jeunes le soin de faire connaitre sa
pensee et avec eile, ses aspirations les
plus secretes.
Elle est nette, cette pensee. Elle s'ex.
prime en peu de mots, mais des mots
qui portent, au moment oü ils sont
prononces : le peuple marocain, le peu-
ple total, saura le cas echeant, aller
jusqu'au sacrifice supreme pour la de-
rense « de son sol natal et de la civi.
[isation. »
(LIRE LA SUITE PAGE TROIS)
M. Chamberlain, vieillard de bon sens, a sauve I'Europe. Le concours de trois AN-
CIENS COMBATTANTS DE 1914 : Hitler, Mussolini, Daladier, lui a ete precieux en la cir-
constance.
La « generation du feu » n'a pas dit son dernier mot.
11 faut qu'aux colonies aussi ceux qui ont fait tout leur devoir reprennent la place
quj leurest due.
Notre ministre Georges Mandel, qui a ete le collaborateur intime du « Pere la ^c«
toire » aux heures tragiques de 1918, le sait mfeux que quiconque. :
11 aura a coeur, dans le prochain mouvement, de mettre aux postes de commande
ceux qui ont « fait » la Grande Guerre et qui le meritent par leur expenence, leur con-
rage et leiir modestie.
H debarrasser iiotre Empire des incapables poltron* et plem^^e pretentions
qui ne se sont elefii que par l'inirigue - politique et la frequentation de salons « mtef-
lectuels » äü moment oü les vrais Frangais se faisaient casser la figiire. ',:
̃ ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ ( -
i
- "l4gssgss 5 5 s :;~m~
L'ACTUALITE
COLONIALE
A MARSEILLE -. U
* La 16. Conference 'des Cihambres
- commerce de la MMHerfänee qui,
4evait s'ouvrir le 1er ootobre, nt ajour-
IM « sine die ».
A HEYRQUTH
* La Chambre des deputes a prie
DI. de Mariel, haut-commiasaire, de
trammettre au gouvernement fransais
rasaurance du loyalisme total du peu-
ple Itbanais. '- , ,
A NZERTE
* On demande qu'un monument
commemoratif de Ja premidre traver-
»6t aerienne de la Mediterranee solt
erille i l'endroit oü Garros attsrrit il
y a 25 ans.
A ALGER
* Sous la direction personnelie du
gouverneur general Le Beau, les Servi-
ces mettent au point les dispositions
decoulant de la loi sur l'organisation
de la Nation en temps de guerre.
* Les services de la ligne Alger-
Congo, auurds- par la Societe des
Transports Tropicaux, reprtndront ä
partir d'oetobre. La traversie du Tchad
̃'effectuera 'en vedette ä moteur.
A OUARGLA
La Muste saharien cree par le
eölonel Carbillet, sera inaugure, au dö-
but de nevembre, par le general Nid-
ger, aneien - collaborateur de Laperrine.
Ä ATAR
.,Li Conseil des notables de l'Adrftr
s^et rtuni tout la presldence du com-
mandant de territoire.
A POINTE-NOIRE
̃jf Un^Syndicat d'initiative vient
d'atre oree en vue de l'embelllssement
de ia SHIle et du developpement touris-
tlquejle 'la region.
A SHANGHAI
* Dans J'ignorarice oü Tön est des
Intention* du Japon en cas de conflit
europten diw mesures de defense ont
du "prit" dans la cöncession francaise.
A NOUMEA
if iL'enseignement technique vient
d'ltw rtorgani*« en vue d'offrir plus
de dÄbouchis a la jeuneste catedo.
nlenne.
A PAPEETE -
* Diverses ceremonies ont marqü6
le 25* annlversalre de la defense de la
ville contre Ja flotte d" von Speten
3»14. , -
–M~ :;::::::: ::::!:::: ;;:::,:::::
Les freres Lagarde ä Djibouti
Un timbre vient de commemorer,
cinquante ans apres la foiidation de
Djibouti, l'inoubnable ngure du gouver-
neur Uonce Lagarde qui enfut le-fon-
dateur. C'est une heureuse cothcidence,
et l'annonce de justes rtparationa dues
t l'initiative des milieux coloniaux. Tan.
dis que le comite « Djibouti », prösidö
par l'öcrivain Marius Leblond se pro-
pose de faireeriger, au coeur de la
grande ville coloniale, une statue du
gouverneur Lagarde, les informateurs
de la France d'outre-mer dnt entrepris,
d'accord avec le frere du dSfunt, de
placer zur la maison - natale un midiil-
ie cotonei Lncouin,
lon. Leur presldent; le coionei UlCCDlII,
est entre en relations avec le colonel
Lagarde, brillant cadet du gouverneur.
La maison de famille donnü sur lan
grand'rae d'une bourgäde d'Auvergne
(Lempde$),.' situee, ä mi-foute- entre
Clermont et Brioude. Cest une de ces
maisons-fortes comme on en batiaaait
äutrefois, et la commune de Lempdes,
detacbee ä. l'extröme limite de Ja
Haute-Lolre et du Puy-de-D6me, abrite
debui» plusieurs siöcles la llgnöe^des
Lagarde : grands serviteurs de - l'Etat
depuis 1613, - les alnds oht tqujoürs ©c-
cup6 de hautes fonetions" administrati-
ves. Les cadets- adlai'ent aux, armöes.
Fidile ä., cette traditiön, le pere du fu-
tur .gouverneur 6tait prüfet du Second
Empire. C'est dans cette administration
J; Hf:': !1!nrr
LE LOYALISME
DES IWPICEIIES DE L'fcO.F.
,
Les prineipaux notables de l'Afrique
Occidentale francaise ont pri^ le gou-
vemeur gtodral de Itt FÄdiratiön de
transmettre au gouvernement francais
« l'hommage de leur loyalisme et l'as-
surance que la population indigine
etalt tout entiere pr6te ä l'ultime sa-
crifice pour la defense de la mfcre-j>a-
trie :t."
par F. SOULIER-VALBERT
Zf.
que Leonce Lagarde fit ses debuts com-
me attache de cabinet, .tandis que son
frere Albert,. dernier sürvivaiit de la
famille, entrait aux hussards, et ne tar-
dait pas ä. gagner ses galöns de sous-
iieutenant. II' de.vait,; comme son frere
aine, faire une belle-carriere coloniale,
le suivant dans chacune des colonies oü
sa destinSe le condüisit. Le, prüfet La-
garde, qui.termina sa.carriere ä Paris
en quaUte. de conseiUer d'Etat, secre-
taire general du Grand Conseil de la
Legion. d'honneur, avait epouse, Mlle
Louise Assollant, sceur de l'ecrivain, Al-
fred - Assollant, descendants par leur
mere des Grellet.de Beauregard, mar-
quis de la. Girardiere. Mme Lagarde
avait herite de sa. famille des goüts lit-
teraires qu'elle transmit a- son fils
ainä. -
iLlRE'LA-SUITE PAGE, TROIS)
," I
M. Graiiten- Candace estiarrive retemmerit i' Pointe4-Pitre. La population guadeloupeenne
:e~thöu'5iaSte,',qLu~' beauc'oup, de, parlementaires envieront '::
; « tiB>n.u^^faire^'Son eluiUrFe^receptiön-enthöusiasfe, que'beaueoup de par l ementaires envieront
.,,\ : '::,,' .- ',,''
Mgr FORTINEAU
repart pour Madagascar
apres 40 ans d'apostolat
dans la Grande Ile
(De notre correspondunt particuliet
ä Marseille).– En 1898, epoque de la
fameuse campagne, arrivaient ä Mada-
gascar quatre pretres. L'un d'eux ac-
complissait son service militaire. De-
puis, il est reste dans la grande ile, oü
il a fonde le vicariat de Diego-Suarez,
et oü il a consacre quarante annees de
devouement ä la cause sacree du ca-
tholicisme.
Nous avons rencontre Mgr Fortineau
ä Marseille. Il rentrait du Maroc et
s'appretait ä regagner sa r6sidence
lointaine, apres avoir passe cinq mois
en France, ä l'occasion de l'ölection de
Mgr Le Hunsec.
II fallut un peu d'insistance pour ob-
tenir. de l'eminent missionnaire du
Saint-Esprit des details sur son ceuvre
immense;
Le vicariat de Diego-Suarez nous
dit-il, cömprenait en 1898 de 4.000 ä
5.000 catholiques. II en compte aujour-
d'hui 32.000, dont 11.000 eatechumenes
« Dans le cötg est de l'ile et jusqu'ä
la ligne de partage des eaux, les pre-
tres ont beaucoup travaille, mais i
reste tant d'efforts a accomplir !
« Nous possedons 200 kilometres de
routes environ pour une superficie qu:
egale celles de la France, de la Belgi.
que et de la Hollande reunies. C'esl
dire que les communications sont as3e2
defectueuses. Comment aller ä Tana-
narive en auto, sinon en passant par
Majunga, et en faisant un detour de
800 icilomötres ? C'est la encore une
colonie qui est trop loiil de la France
pöur qu'on puisse y esperer des ame-
liörations rapides de transport. »
Cependant, Mgr Fortineau se fait un
devöir de renure hommage a l'excel-
lente administration du gouverneur ge-
neral Cayla, puis il ajoute :
En ces quarante annees, 393 egli-
ses et chapelles ont ete elevees et sont
assidüment frequentees; 28 mission-
naires se partagent les residences ad-
ministratives.
« Malheureusement, les indigenes
sont assez refractaires a toute civilisa-
tion. L'hygiene a encore un grand pas
ii franchir, en depit du devouement des
religieuses europeennes et principale7
ment frangaises qui se prodiguent in-
[assablement.
La propagande communiste
a-t-elle contraria vos efforts ?
- A Madagascar comme ailleurs,
elle a tenti des ravages. Des journaux
ont iti publiäs - par. des agitateurs,
meme en langue indigene. Mais aujour-
d'hui, cette infiuence nefaste a disparu.
On travaille donc dans le calme,
dans, votre grand vicariat ?
Mgr Fortineau, theureux dans sa
mansudtude de trouver un sujet moins
dangereux, souligne la richesse des groc
districts d'Antahana et de Sambava,
oü des creoIes venus de La Reunion et
de Maurice cultivent la vanille, le cafe,
aides par un climat tres chaud et des
pluies abondantes.
En. terminant, l'eveque de Diego-
Suarez esquisse un parallele entre Ma-
dagascar et le Maroc. D'un cöt.4, on a
tout fait pour l'indigane. De l'autre, on
a aide ä la magnificence du pays mais
on ne fait qu'aborder le proirramme
d'amelioration du aort de
- -------------- -- --- - - --.,---.
Mgr Fortineau se difend de donnei
une opinion k ee sujet. Son voyage fui
tropcourt.
Le 28 septembre, le noble prelat est
reparti pour Madagasear: oü son long
apostolat a marqug uue empreinte pro-
fonde d'altruisine..
C'est une simple halte qu'il a effec-
tu6e en France.-
'Alain LUBEAN.Q,
PROPAGANDE
COLONlALl
« En amont, autour du Roc
de la Paix, se tenalt le gardien
de la Treve, Hathi, Täiphant
sauvage, avec ses fils. Un peu
au-dessous de lui on voyait
I'avant-garde des cerfs et, au-
dessous encore, le sangüer et !e
buffle.
« Sur la rive opposee etait la
place reservee aux mangeurs de
chair : le tigre, les loups, Ba-
gheera, la panthere, I'ours et les
autres.
« Nous voilä pour le coup
sous le joug d'une seule loi, dit
Bagheera.
« Ce disant eHe promenait son
regard sur les lignes de comes et
d'yeux effares oü le cerf et le
sanglier se poussaient de c8t6
et d'autre. Et, se couchant taut J
de son long, eile ajouta :
« Bonne chasse, vous tous -
de mon sang! '-
« Puis entre ses dents :
« N'etait-ce la Loi, eda fe.
rait une tres, tres boime dHIase I
« Les oreilles vite dress&s des
cerfs saisirent la fin de la phraSe
et un murmure de frayeur cou« <
rut dans leurs rangs.
« La Treve! Rappelez-yous, :
la Treve!
« Paix lä 1 Paix! barit Ha-
thi. La Treve est decJaNe; Ba-
gheera. Ce n'est pas le moment
de parier de chasse.
« Qui le saurait mieux que
moi ? repondit Bagheera en
rouiant ses yeux jaunes vers
l'amont Je suis un mangeur de
tortues, un pecheur de gre-
nouilles ! Je voudrais profiter en
ne mächant que des branches I
« Et nous, nous le souhal-
terions de grand coeur I bila un
jeune faon ne ce printemps-ta :'
seulement et qui ne s'en louait
auere,
« Bien parle ! ronronna Ba-
gheera. Quand la Treve prendra
fin, on se souviendra de toi, pe..
tite come en bouton.
« Et elle darda sur lui son re-
gard ä travers l'obscuritt pour
etre sür de reconnaitre Je faon- »
Ce passage est tire d'un conte
de KipUng intitule : « Comment
vint la crainte ».
B fallalt bien, n'est-ce pas ?
remplir cette rubrique et trouver
dans le monde imaginaire du
« Livre de la Jungle » un ddd.
vatif ä nos soucis d'hommes vi-
vant, - helas 1 dans un mondt,
d'hommes I v - ,'- - - ;
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