Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-12-31
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 décembre 1929 31 décembre 1929
Description : 1929/12/31 (A30,N192). 1929/12/31 (A30,N192).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62806622
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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THENTIEME ANNEE. - N1 192. LF NUMERO : 30 CENTIMES ->! MAHDI SOIn. 31 DM KMHUV IA*V
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Réduction & Administration :
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Les Annales Coloniales
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France et
lolonies 1*0 • 100 » S0 t
Etranger.. 2*0* llf i * -
On s'abonne ««ai ïuu àw.,is
tous les burrritT fit ~OM~.
Le Transafricain
-
La question se puse - les Annales Co-'
loniales en ont déjà parlé - entre le Trans-
saharien et le Transafricain. Le Transafri-
cain aurait l'avantage sur le Transsaharien
de réunir, non seulement l'Afrique du Nord
à l'Afrique équatoriale et à l'Afrique occi-
dentale trançalscs, mais de rejoindre les co-
lonies anglaises de t Afrique et de se pro-
longer jusqua la colonie du Cap.
Mais - - question première - le Transsa-
harien se fera-t-il ? Y a-t-il avantage à ce
qu'il se fasse? M. Steeg, qui préside le
Comité c'unsultatif a déclaré au Comité :
« Nous ferons le Transsaharien P.
Il a ses défenseurs. Il a ses détracteurs.
M. E. Beau frère résumait dernièrement ses
possibilités de trafic; du sud au nord, la
viande réfrigérée, la laine, les peaux, le
coton, les fruits, le sucre, l'arachidc, les
huill's, les Lois précieux. Du nord au sud,
les matériaux de construction, les mcuhles,
les étoffes, la quincaillerie, la machinerie,
les outils, les machines agricoles, les com-
hustibll's. les armes, les vins. Les voyageurs
seraient également nombreux (touristes, com-
merçants, fonctionnaires, officiers).
Voilà des évaluations optimistl's. Il y a
lieu toutefois de retenir que du manganèse a
été découvert à Bou-Arfa, du charhon à Ke-
nadsa. du sel à Taoudenit.
M. E. Beline, de Sdn côté. inspecteur de
l'Hydraulique agricole de l'A.<).!•'., estime
que dans dix ans d'id. l'irrigation permet-
tra de livrer à la culture 700.000 hectares
de hautes terres favorables au coton et
je.000 hectares de rizières qui fourniront
N 100.000 tonnes de coton et 300.000 tonnes
de riz. Dans une vingtaine d'années, la val-
lée du Niger pourrait rivaliser avec les
1.500.000 hectares cultivables du delta du
Nil.
guettes admirables jierspectives ! Mais
aussi quelles subtiles hypothèses!
Pour nous en tenir au coton, M. H irsch,
directeur de la Société Cotonnière de
l'Afrique Occidentale, déclarait que quel-
ques espoirs que puissent faire naître la
culture du coton, il fallait ne la considérer
que comme une expérience et qu'il faudra
des années avant de pouvoir se faire une
Opinion définitive.
On avance également que le mil constitue
une culture facile, donnant un rendement
consiclfrablc, et que sa valeur industrielle
est importante (fabrication d'alcool). Tout
cela est vrai, mais il est non moins vrai que
la production du mil suffit tout juste pour
l'instant à assuser l'alimentation indigène.
N'a-t-il pas fallu, il y a quelques mois, ap-
provisionner le Soudan en riz indochinois
pour parer au déficit de la dernière récolte.
Les partisans du Transsaharien lui accor-
dent volontiers à bref délai un trafic de
3 millions de tonnes, parce qu'ils entre-
voient, grâce au chemin de fer, un dévelop-
pement de l'élevage au Soudan, de la cul-
ture du coton au Niger, de lapruduction du
mil au Moyen-Niger, et la naissance de
cultures nouvelles comme le riz, le chanvre,
le sisal et l'orge.
Mais pour toute cette culture agricole
grosse objection - il faut de la main-d'œu-
vre. Or dans la vallée du Niger, la popu-
lation ne dépasse pas 5 à 6 habitants par
kilomètre carré. M. Camille Vallaux a in-
sisté, 1 l'autre part, sur la pauvreté de ce
pays. En 19^6, elit-il, le commerce général
de l'Afrique Occidentale s'est établi, en
chiffres ronds, à 1. 550 millions à l'importa-
tion et à 1.412 millions à J'exportation.
Là-dessus, le Sénégal a lui seul compte,
à cause «les arachides, pour 909 et 885 mil-
lions, donc pour les 3i Sl'. Il s'ensuit que
pour les adversaires du Transsaharien, le
peuplement et la mise en valeur du pays
doivent précéder la construction du chemin
de fer. Cest toutefois là une pétition de
principes, parce que les partisans de la voie
ferrée peuvent répondre qu'un des premiers
éléments de la mise en valeur d'un pays,
c'est la pénétration de la voie ferrée, et que
c'est faute de voies de communication que
la vallée du Niger et le Soudan sont restés
des pays pauvres.
La « Commission consultative de l'orga-
nisme détudes », constituée le 26 janvier
1929 par le ministre des Travaux publics,
présidée por M. le Sénateur Steeg, ancien
Résident général au Maroc, aura à exami-
ner la question à fond avant de prendre ses
conclUSions. Dans tous les cas, elle pourra
s'inspirer des réflexions de M. Carde, gou-
verneur général de l'A. O.F. Nos colo-
nies d'Afrique, a-t-il dit, sont des greniers,
mais non des greniers d'abondance dans les-
quels on puisse puiser de suite. 11 faut les
remplir, et, pour cela, l'effort sera pénible,
et surtout très long.
C'est à notre avis une raison de plus pour
qu'ayant de s'engager dans une tlépcnse de
plusieurs milliards, on envisage avec sang-
froid quels résultats positifs on pourra obte-
nir de la dépense.
Dans tous les cas, ce qui est essentiel,
c'est que l'on demande à nos colonies des
matières (pic la Métropole ne donne pas et
qu'elle est ainsi (»'• irée d'acheter à l'étran-
ger à prix d'or : laine, coton, soie, caout-
chouc, pétrole, etc.
Ce serait, en effet, un non-sens écono-
mique pour la France, que de se concur-
rencer elle-même, comme elle le fait aujour-
d'hui, à propos des vins du Midi et des vins
d'Algérie et Tunisie.
CM JBeMerra,
Sénateur du Nord,
Membre de la Commission des Affaires
Etrangères.
Le Centenaire de l'Algérie
C'est demain que commencent les grandes
manifestations préparées à l'occasion du cen-
tenaire de l'Algérie.
Pour parer à l'affluence considérablement
de touristes, de visiteurs et de congressistes
annoncés, il a été prévu non seulement le
redoublement des services de navigation de
Marseille et de Port-Vendres sur Alger,
Oran, Bône et Philippeville, mais encore
la collaboration aux moments de la plus
grande affluenec des grandes compagnies
de Navigation qui n'ont pas l'habitude de
desservir l'Afrique du Nord ; c'est ainsi
que les Messageries Maritimes affecteront
pour la traversée Marseille-Alger au cours
du printemps .prochain .quelques-uns de leurs
beaux paquebots.
Haits fractionnaires tunisiens
l l
M. Mourgnot, Directeur Général des
Travaux Publics de la Régence, prend sa
retraite au i'r janvier, a compter du i"
avril.
11 est remplacé par M. Kavière, Direc-
teur-Adjoint des Travaux Publics, Ingé-
* nieur en chef des Ponts et Chaussées, M.
Favière est un spécialiste des questions
ferroviaires.
M. Grancier. Directeur Général des Fi-
nances de la Régence, va. prendre égale-
ment incessamment sa retraite ; il a fait ses
adieux à la dernière session du grand con-
seil qui s'est terminé, il y a quelques jours.
La Foire de Tripoli
1 -
Une grande foire a été organisée par l'Admi-
nistration italienne pour l'année prochaine ; elle
se tiendra du 20 février au 20 avril.
Toute l'Afrique du Nord et toutes nos colo-
nies y seront représentées ; à cet effet, la délé-
gation de toute la représentation de la France
d'outre-mer a été confiée à M. René d'Or Rê-
val chef du service de propagande, de Presse
et de Tourisme du Protectorat français en Tu-
nisie.
nHMMMtn~tt~NM
̃ Ri> k On
-
te îninwtère des Postes, Télégraphes et
Téléphones fait connattre qu'à partir tlu
1er janvier prochain une communication ra-
diotélégrapiiique fonctionnera entre Port
Etienne-Villa Cîisneros-Cap Juby pour
réchangri des télégrammes ordinaires, de
presse et delot, avec lç Mo de Oro.
M. LacieB Saint chez I. Briaml
.8.. -
M. Aristide Briand a reçu hier MM.
Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne;
Manzoni, ambassadeur d'Italie, et Lucien
Saint, résident général de France au Maroc.
-001
La rencontre France-Afrique du Nord
Demain, ier janvier, aura lieu à Alger,
une rencontre entre l'équipe représentative
de l'Afrique du Nord (Alger, Oran, Cons-
tantine et Maroc) et une équipe de France.
Le football est très populaire en Afrilluc
du Nord. L'ambition de nos compatriotes
transméditerranéens est de se montrer meil-
leurs. que les Français de la mère-patrie. Ils
voudraient que plusieurs des leurs aient leur
place indiquée dans l'équipe de France. Ils
y sont déjà parvenus d'ailleurs, à vrai dire
sans grand succès, car l'acclimatation et
J'adaptation à notre équipe nationale leur est
difficilc. Ils n'ont pas la même conception
de jeu que les métropolitains. Le climat les
dépayse aussi assez facilement.
Mais peu importe. Le critérium des foot-
halleurs africains, c'est leur rencontre avec
la sélection de la Métropole. Ce contact leur
fut parfois funeste; mais parfois aussi, il fut
heureux. Qu'adviendra-t-il demain de cette
rencontre que l'on peut maintenant qualifier
de classique. L'on ne sait trop à vrai dire,
car la sélection africaine est presque exclusi-
vement composée de joueurs d'Oran et du
Maroc.
L'équipe de la Métropole présente la plus
grande diversité. Elle ne peut être cluahfiéc
d'équipe de France, ni même de réserve de
l'équipe de France. C'est une juxtaposition
de bons joueurs du Sud-Est, de Paris, du
Nord, d Alsace, disponibles en ce moment.
Cette variété d'origine tendrait à faire croire
qu'il s'agit bel et bien d'une véritable équipe
représentative de France. Nous savons qu il
n'en est rien et que si dans l'équipe envoyée
à Alger, certains joueurs" sont des internatio-
naux presque certains, d autres sont loin
d'être confirmés.
Voici la composition des deux équipes :
France. - Thépot (Red Star), Anatol (Ra-
cîng), Durbec (Marseille), Dubois (Boulo-
gne), Ranide (Strasbourg), Villaplane (Ra-
cing), Libcrati (Amiens), Bardot (Cannes),
Dubus (Sète), Veinante (Racing), Korb
(Mulhouse).
Afrique du Nord. - But : Desbats (Oran) ;
arrières : A. Clément (Alger), Rouyer (Ma-
roc) ; demis : Baron (Alger), Lopez (Oran),
Ctoffel (Maroc); avants : Jarry (Maroc),
Mattéo (Oran), Alcocel (Oran), Desbats
(Oran), Deschifeaux (Alger).
TAUX DE LA HMTOE
A la date du 28 décembre, le taux de la pias-
tre à Saigon était de 10 franca.
Le Gouverneur général de l'Indochine vient
de faire connaître au ministre des Colonies qu'à
la date du 30 décembre 1M9, le taux offidel de
la piastre était de 9 fr. 90.
Cafés
«♦» -
1 &
AI lu attentive m ait
le très remarquable
rapport sur l c
mouvement du café
présente au nom du
Syndicat général
des Maisons d ali-
mentation à suc-
cursales par M.
Pierre François.
e Le Brésil paie ses erreurs de dix clII-
nées; on ne prospère pas indéfiniment et par
des moyens artificiels If. Tels sont les pre-
mières phrases de cette étude. Le marché du
café était en mauvaise situation depuis un
certain temps; depuis deux mois c'est l'ef-
fondrement brutal.
L Institut du Café de l'lit al de Sao Pau-
lo, créé en mars 1925, avait pour but de ré-
glementer l'exportation des cafés brésiliens,
d'avancer aux producteurs les sommes né-
cessaires pour le développement de cette
cHlture, de payer des services importants de
propagande. IL lui a fallu emprunter des
sommes considérables, notamment en 1925,
10 millions de livres sterling, Les préteurs
de fonds étaient des banquiers britanniques
qui « consentaient à appuyer une spéculation
dont rAmérique et lEurope devaient faire
les frais ». y avaient-ils pas toutes les ga
ratifies/ Sur les 22.600.000 sacs (60 kilos)
de la récolte du café dans le monde en
1927-1928, la production brésilienne ne fi-
gurait-dlt, pas pour 1 5.200.000 sacs, soit
pour les 2/3? Les statistiques ne faisaient-
elles pas apparaître une augmentation crois-
sante de la consommation, puisque de 1914.
à nos jours elle s'est accrue de 9.000.000 de
sacs 1
Or. Veffondrement s'est produit; comment
trouver de l'argent frais? La confiance est
partie, et il y aurait quelque imprudence à
s'imaginer que les pays consommateurs sont
disposés à soutenir de leur argent une valo-
risation dont ils font eux-mêmes les frais.
Je n'insiste pas sur les prévisions que
M. Pierre François fait pour demain. En
deux mois, les pertes subies par le commerce
du café an Brésil, atteignent 3 milliards.
Dcmaill, de quoi sera-t-il fait ? Des calculs
serrés montrent qu'il y a au Brésil 27 mil-
lions de sacs, de quoi suffire aux exporta-
tions tendant trois années; à ces chiffres
vont s ajouter - ceux des récoltes des trois an-
nées qui vont suivre. Et alors f
M. Pierre François arrive à ces deux
conclusions ;
10 Qu'il convient, par tous les moyens,
d'encourager la vente des bons cafés du Bré-
sil, auxquels le consommateur s'habituera vo-
lontiers en raison de la baisse brusque qui
vient de se produire et des prix avantageux
qui peuvent être faits au consommateur;
20 qu'il conviendrait, par des mesures utiles,
de rendre au marché du Havre l'autorité
qu'il avait avant-guerre et qu'à cet égardt
les relations amicales que la France et le
Brésil ont toujours entretenues ensemble sont
de nature à favoriser l'exportation des pro-
duits français au Brésil et une large impor-
tation du Café Brésilien en France.
Soit. Mais ce n'est qu'un côté du pro-
blème. Il y en a un autre. M. Pierre Fran-
çois lui-même n'a fait que l'entrevoir quand
il a reproche aux banquiers britanniques,
bailleurs de fonds, de n'avoir pas réfléchi
que les autres pays chercheraient, par tous
les moyens, à accroître leur production, et
que le développement des plantations de café
dans les pays les plus divers « risque de
gêner très longtemps les résultats qui provi-
soirement pourraient être acquis par le liré-
sil ».
Parmi ces pays, il en est un qui nous est-
plus cher que les autres : la plus grande
France. Et certes, nous souhaitons que tôt
ou tard, les colonies françaises puissent
fournir aux délicats les plus difficiles des
variétés de cafés capables de charmer leur
palais; mais nous avons montré qu'elles
étaient, dès maintenant, capables de nous
apporter des cafés de valeur courante qui ne
nous feraient pas regretter ceux du Brésil
el d'aillettrs. Et c'est pourquoi, M. Pierre
François ayant souhaite que le Brésil trou-
vât en France les appuis financiers néces-
saires pour se sortir d'embarras, j'aimerais
mieux pour ma part que le Brésil les obtint
ailleurs et que l'argent français allât plutôt
aux plalltatiom françaises des colonies fran-
çaises.
Marte* JtoM«fasi.
r Sénateur de VHZraull,
Ancien Ministre, Vice-président de la
Commission des Colonies.
-–
Sentiment ou instinct ?
On a entretenu ici même nos lecteurs des
mœurs curieuses des termites, des éléphants,
des singes, aujourd'hui nous leur dirons une
anecdote que les chameliers du Sahara racon-
tent sur les instincts bizarres - et qui laissent
les hommes songeurs - des chameaux.
Si une caravane vient à passer à proximité
d'un squelette de chameau nettoyé par le soleil
et les sables, et que le vent souffle du côté
qu'il faut, tous les frères vivants du mort à la
peine se jettent vers lui sans que rien ne puisse
les retenir.
Ils s'emparent d'un os qu'ils fixent entre leurs
puissantes mâchoires, ne consentent à reprendre
leur chemin qu'une fois ce devoir accompli.
Ils emportent avec eux, dans leur course con
tinue, cet ossement qui aurait pourtant pu sou-
haiter le repos définitif. Ils l'emporteront mm*
jamais l'abandonner, jusqu'au jour où le cha-
melier pouna réussir à s en emparer par Re-
prise pow l'enterrer aussitôt profondément.
V
A l'Académie des Sciences
Candidats
Par scrutin, l'Académie des Sciences a dési-
gné hier comme candidats : A la direction de
l'Observatoire d'Alger, M. Danjon en pre
mière ligne, et M. Lagrula en seconde ligne ;
à la direction de l'Observatoire de Besançon,
M. R. Baillaud en première ligne, et M. Vé.
ronnet en seconde ligne.
La spirochétose
M. Mesnil présente une double note où M.
Colas-Bel cour démontre l'identité de deux ti-
ques inoculatrices de spirochétose et connues
l' une en Afrique mineure, l' autre au Maroc
et en Espagne, tandis que MM. Nicolle, An-
dersen et Colas-Belcour font remarquer que la
spirochétose espagnole, dont l'existence est re-
levée au Maroc, est à rechercher dans toute
l'Afrique du Nord.
Le plankton du Tonkin
M. Caullery expose les résultats des études
de M. Davydoff sur le plankton du Tonkin.
RUE OUDINOT
La Conférence hcbd«>madaii e des Direc-
teurs et Inspecteurs (Généraux s'est réunie
hier lundi, sous la présidence de M. l'ictri.
assisté de M. Delmont.
Elle s'est consacrée à l'étude d'un pro-
blème important dont l'examen avait été de-
mandé récemment au Ministère des Colonies
par la Commission des Mines de la Cham-
re : celui des carburants nationaux aux
colonies.
Elle s'est attachée successivement aux
deux aspects que revêt la question : d'une
part la recherche et les possibilités de mise
m truvre de gisements pétrolifères dans nos
possessions d'outre-mer; d'autre part, l'uti-
lisation, aux colonies, de carburants natio-
naux (gazogène, etc.) à la fois par certaines
industries fixes et pour les transports auto-
mobiles.
La Conférence a pu constater qu'en CC"
matières des initiatives ont déjà été prises,
en accord entre le Département des Colonies
et l'Office national des combustibles liquides,
à Madagascar, au Gabon et au Cameroun,
où des missions procèdent aux travaux de re-
connaissance voulus. Il en est de même en
Nouvelle-Calédonie et à la Martinique.
A Madagascar, notamment, l'Office natio-
nal des combustibles liquides et la Colonie
se sont adjoints un troisième associé parti-
cipant à l'investissement des capitaux en vue
de procéder aux derniers sondages de recon-
naissance et, s'il y a lieu, au commencement
d'exploitation.
Tout ce programme de recherches et de
travaux sera activement poursuivi.
Par ailleurs, et là encore comme suite aux
résolutions d'une Commission parlementaire,
celle des boissons, des études seront faites
pour dégager les possibilités de production
d'alcools carburants par traitement du sisal
et d'autres végétaux tropicaux.
L'Aviation Coloniale
•+«
La liaison aérienne métropole
Afrique du Nord
Voici 1rs vt nix drrniiTrinriit émis par In
( .liambrc de Commerce de lii/.ci te :
C.onsidérnut le dt'îYi'iMppeiiienl croissant
du niinmeivit Nord->Afi irniu, qui u pour
<'oroli>»ire rinlciisilicidoit des correspondan-
ces cl. la nécessité do déplacements rapi-
des pour tiailer left affaires dans un mini-
mum de temps.
C.onsidérant que l'avion répond à ces
IWHlliIlH, Pt. que les lignes exploitées en
Fiance et duns Il S pays voisina offrent uu-
jourd'hui une .sécurité aussi glande «pie les
autres moyens de locomotion.
Considérant qu-j le réseau fené île l'Afri-
que «lu Nord, peu développé el souvent de
profil montueux, rend les transports pos-
taux et de voyageurs lents par nij.port à
In rapidité do. l'avion.
Considérant que le rendement déticitaire
d'une partie do ligin' ne doit pas faire obs-
tacle fi la i-éalisution de relations nérien-
11 es ù grand parcours, comme celle pouvant
tvlier l'unis, IMno, Alger, (Iran cl Casa-
blanca, t't qu'il appartient aux Pouvoirs
publics d'encourn.uer el de subventionner
largement, de telles cnlivpi is«;s.
C.onsidérant que les délégations tinan-
cières d'Algérie, el le * louverneinent «lu
Maroc, ont. déjà \ote une subvention en
faveur do «:ell<» ligne. Mais considérant,
que cette subvention est insuffisante pour
permettre d'assurer le service tri-hebdoma-
daire projeté.
Lu Conférence des Chambres cIl' Com-
merce Fruimiises de la Méditerranée émet
le vœu :
1° Que soit téaliséo à bref délai la liaison
aérienne Iri-holKlomndaire Tunis, Mône, Al-
ger, Oran, Cusnhlnnen, aye«: ramification
vt;rs l'intérieur s'il y n li«!U.
ir» Que les Pouvoirs publics, les dé Ulu-
lions financières d'Algérie, les (îouxerne-
incnls du Martx- et de Tunisie fournissent
l«îs subventions nécessaires ù l'exploitation
de la ligne projetée, jusqu'au jour prochain
oÙ ees services aériens pourront se suffire
à eux-mêmes par l'importunee de leur
Ira tic.
La mission Caillol
Les aviateurs Caillol Roux et nodemenl,
qui font route vers Madagascar à bord
d'un avion de tourisme Farman 190, mo-
teur Lorraine 230 chevaux, avaient quitté
Banaui pour Coquithatville, (Congo belge)
le 20 décembre dernier. Depuis, aucune
nouvelle n'était parvenue de la mission aé-
rienne, mais on savait bien que le vol se
poursuivait vers le but lointain.
C'est ainsi que Caillol et ses compagnons
sont arrivés le 27 décembre, à 14 heures, à
QuHlimane, sur lu» bords- du canal de
Mozambique. Ils repartirent pour Tana-
narive dès que 16 temps le permettra.
L'effervescence de l'Empire
Britannique
Le fakir s'agite. Le fellah murmure. Le Do-
minion du Cap est en ébullition. Le noir nigé-
rien montre les dents. Et Albion doit cacher les
siennes et se parer des plus conciliants sourires
pour conserver les fragiles profits de son turbu-
lent empire colonial.
Le gouvernement travailliste, aux yeux de
certainn, paraît arriver à point pour hâter la
réalisation d' un programme de concessions poli-
tiques à l'égard des indigènes. L' avenir dira
sans doute que c'était là une erreur.
A la grande indignation de l'opinion con-
servatrice et libérale anglaise. Lord Irvin. vice.
roi des Indes, à peine rentré à Delhi d'un
long séjour en Angleterre, proclama que le pro-
grès constitutionne l de l'Inde appelait le statut
du dominion.
Le gouvernement, de son côté, décidait la
prochaine convocation à Londres d'une confé-
rence anglo-hindoue pour discuter du nouveau
statut hindou.
A cet effet, cinq leaders nationalistes étaient
appelés par le vice-roi, mais celui-ci n'ayant pu
leur affirmer que le 3eul but de la conférence
était l'établissement du dominion, les nationa-
listes rompirent les relations.
Les choses en sont là, et. cependant, à La-
hore, une foule innombrable se presse au Con-
grès panhindou où son président, Jawahar dal
Nehru, se propose d'exhorter la population au
boycottage général des institutions anglaises, et
où l'indépendance complète de l'Inde vient
d'être réclamée par son grand leader mystique :
Gandhi.
L'Egypte ne laisse pas non plus de donner
à l' Angleterre les plus graves soucis. Lente-
ment et sûrement. elle progresse dans son ac-
tion nationaliste et s'achemine peu à peu vers
une complète indépendance. Un débat mouve-
menté a mis aux prises, à la Chambre des Com -
munes. Sir Austen Chamberlain contre M. Ar-
thur Henderson. ce 4ernier se voyant reprocher
les récentes propositions faites en vue d'un nou-
veau traité anglo-égyptien.
L'abandon du contrôle de plusieurs grandes
voies de communication, le retrait des troupes
britanniques du Caire à Alexandrie et l'écra-
sante majorité des nationalistes aux dernières
élections sont, en effet, de lourdes menaces
pour l'autorité anglaise déjà si entamée, et
l'opinion s'inquiète déjà de Suez, la route des
Inaes. -
In L'Empire britannique est une formule trom-
peuse qui ne traduit en fait qu'une très pré-
caire unité économique et morale. On sait peu
tous les prodiges ae diplomatie déployés par
l'Angleterre pour conserver le Canada qui
tend de plus en plus à resserrer les liens éco-
nomiques avec les Etats-Unis.
Pour ce qui est de l'Australie, le régime
du commonwealth en a fait le gouffre des finan-
ces anglaises.
La Nigéria vient d'être le théâtre d'assez
meurtrières réactions anglophobes, et aujour-
d'hui même, nous apprenons que les îles Sa-
moa sont agitées de séditions partielles.
Il serait puéril sans doute de conclure à 1 ef-
fondrement prochain de l'empire colonial bri-
tannique. L'Angleterre a déjà triomphé
d'épreuves plus dangereuses encore, et l'avène-
ment du parti travailliste au pouvoir n'est qu'une
menace apparente, car il demeure, malgré tout,
entre les différents dogmes politiques anglais
une commune mesure qui est l'intérêt national.
Mais la méthode coloniale anglaise, pour
brillante qu'elle fût dans la période des con-
quêtes, paraît s'avérer médiocre dans la sau-
vegarde des liens économiques et sentimentaux
entre la métropole et ses possessions.
La formule anglo-saxonne du « big stick »,
reprise par les Américains aux Philippines et
à Haïti, exige, dans ses applications, infini-
ment d'esprit critique et un sens très sûr de
l'opportunité.
Le « big stick » est parfois nécessaire, mais
il est bon d'avoir dans l'autre main quelques
friandises. C'est la judicieuse utilisation de ces
deux procédés qui fait l'efficacité d'une poli-
tique coloniale.
/acqites Perrel.
Noie
Dépêches de Hndochine
111
La mort d'un Missionnaire
l.e doyen des licligieux de la Mission à
Hanoi, le P. Gadro, est mort le 25 décembre
rourant à lçiist), province d'lia-Nam, âgrf
de 8i ans. Arrivé au Tonkin en 1809, il
n'avait jamais quitté la t'olonie, sauf pour
un court sijout. au sanatorium de Hong-
Kong. Très populaire parmi les indigènes
catholiques du Tonkin, il traduisit de nom-
breux ouvrages de propagande religieuse.
La Commission de l'opium à Hué
La Commission de l'opium est arrivée à
lIué le 27, à 17 Iwures, venant de Saigon.
Elle reçoU l'hospitalité du Ilésident Supé-
rieur J a bouille, qui a offert en son honneur
un banquet où se trouvaient réunis tous les
hauts dignitaires de la Cour. Le 29, a eu lieu
une réunion de la Commission, à laquelle
étaient convoqués le chef du service de la
douane, les mandarins, les chefs de congré-
gations chinoises. Après avoir visité les
tombeatu, les Palais et les Musées, la
Commission repartira pour Hanoï par l'ex-
press dit Nord. - -
Le traité sino-indochinois
Le secrétaire de la légation de France
est parti pour Nankin, précédant le minis-
tre, de Martel, pour engager les nouvelles
négociations relatives au traité sino-indo-
chinois. suivant les instructions reçues de
Paris.
(Indopacift).
Ce matin a été distribué h t ourna
postal aérien parti dlud icbine le 19
.- -
Ce matin a été distribu f h P. ri«. le pr( mi.»r
courrier aérien régulier per, J }w.' 19 courant par le servic( tr.vi.iï ho'landais
transporté au cours du si\'è;rw vn~- f~ •
effectué pendant le quatn>>ni«.- ~m<: 19- 1
Les précédents voyages - ti (i c<>ir>nu.'rt
par ces Compagnies à la seiic -Je 1kc* t(: mi-c:
venu entre les gouvernements ~rc'tM et U/l ar-
dais ont été parfaitement r<''mrier n' avait pu êtfe encore f-j c t" o
chine en France, les con vent io.it p^lsicf cor-
respondantes n'étant pas sauves
Le courrier arrivé ce jour. e\ (.d'i yn <"'
expédié de France en Indochn* U li (("1.,:,'
ont mis dix jours pour parv
soit un gain de temps de plus «ta 1 ? ,:;'¡ur.. nu
la durée actuelle de transnn.-Mon A", correspon-
dances.
Ce service sera continué pendant ie ni^i*
de janvier 1930 et des négociations :.oN actuel-
lement engagées en vue de sa repris r an cow"
de l'année prochaine.
A LA CIHÀMiii
- -
DEBATS
Le raj ustement des t~to~utu
l/ordre du jour de diiiMiiChto lu
suite de lu discussion du i«>jel i«.*i jv.vr-
l;ml uùverlme d'un civd i .ie t'. itrL'iMM.s
de l'iuncs sur l'exercice P :*.» u"l e «In ra-
justement îles traitements •! d « et
du relèvement des indeuini.-.*'. iMJr oi.Ol -
gr.s de t'anii '.c et pour fraM
de tournées (les persolUl ̃* 'vil d, PltH-
luire «le IT'.lal.
M. ( jI'utien ( '.and are e^: > Ml d ii. s
ce début «munie il suit :
M. (iralicn 'audace. .le d unie u M. le
ministre des Finances de sir>-r à s">n col-
lègue d''s Colonies de liiiiv I en- !̃« i- r autmiKjU-
(lucmcnt les fonctionnaires d« «t»*.- dé-
positions (|iic nous \otons c i ci moment te
pense aussi likn aux foivtio.'iii iu• s 1 -s <.-:uP«S
locaux qu'aux fonctionnaire-; .1- -
tachés aux colonies, qui se .s
parce qu'il-, ne bénéficient, p", j-ar e\"U'i)>V
dans toutes nos possessions, •(••.s irsoe'nn-Kis (. te-
nons avons votées pour char^-.-* d"
I*it,'rrc Tnillinaer. (','»•>: très juste.
M. Gratien Cundacc. #Vvigoureuvis et
justes protestations lonnuiees p' v or-
des représentants des colonies s;;'. pv 't-rje ic
des commissions des Colonies, de la Ch/cil CII'e d
du Sénat, le ministère des Colonies re',v>u jours que ces fonctionnaires re^-v .iji neurs des colonies. On oubli< d" «lire que le1
gouverneurs sont *les agents n',.(t,'n:j\JJl '!
pouvoir central qui relève de uoltu -ionlr'.fe.
t.e Gouvernement et le Pucïotï".-ut ucv.riu\ri»
donner des indications précises ,., r-'~-ije~ en
faveur de ces fonctionnaires. \'1 f!h t-m l 'i>?s
bien 1) Ce n'est pas parce qu'ils servoru fui loin
qu'it faut jeg oublier. Ils sont près de tT/p-H^u'/,
H est vrai, mais loin cl'\ eo ••• i "'H)IIC'.l"",,',
(Sourire$.)
Vous narlez souvent, t cet Ifc d ibund j IL
grande France et de l'oeuvre accomplie dr)u:.' los
colonies lointaines. Les meiltours pionnier* de
la grande France, ce sont les les petits fonctionnaires et les uu/'vûicr* Invn. Ms,
qui sont d'autant plus intéressai*r>* u'/i).? son!,
plus éloignés de nous. Ils tr.t'.iulh-r diins te
silence de la brousse ou sous les climats m«»ins
cléments que ceux de la monopole peur le
rayonnement de l'influence fi m, k->c. {.[yplav-
(lisfwinrnts.)
C'est par nos colonies, ne I nuwions r-i.s, «ji.e
nous arriverons à asseoir notvî nidei (..nuance
économique. Si la France pm-i.i ,•;« ► .-Iro
forte, si elle veut être puissnute dor. u;, e'ic.
ne peut l'être que par ses colonie.-. U U:v(. d r
penser à ces vaillants pionniers de i .;>;m!isi: v
française que .sont nos personnels 'i«'I mili
alix (\ ifs (tppb'nabsjr»'
,\ /i' tuiiiislri' M. Candace a. parlé tic la situa I'm .(,j i
naires des Colonies. Il sait. ni.ci:; qu :i >i o i
les colonies ont l'autonomie i;-s;.ncv' v il >
appartient il ceux qui les ailm.:ii»ir d le "î!u,
tire les décisions* qu'ils jugent opj.unv. •
Cette observation faite, je tr iu-m;--'/ wl'«a-
tiers, ii \1. le ministre des Ccijui» ; v* .v i
de l'honorable M. Candace. (trts
bien 1)
Le dégrèvement d cpOl *
La discussion du projel V) ivre-mt
dégrèvement d'inipùls a d» .me îi*t'. à '.IIW
intéressnmte intervention de V.. Nai'eîiJ
sur les articles 10 et 17.
Le président lit l'urticle Iailles •:< u.'o :
Il Les intérêts, arrérages el toi;.:1 ui'kv
produits des emprunts conL'Acté.-:, a j)t.;l".: l'
do renflée eu vigueur de lit }>:v-s«; il<. k>:
pur les départements, conuaiMo"-. syi i] -
ents de communes et étal ;> i
blics auprès de la cuisse des ( t ,-,.\],.
signalions, du Crédit l'on itr, t'.q ,',,\ AH
national et des caisses d'épi <: ->
nérés de l'impôt sur le revei'i 'ie$ai.vl.ii
mobiliers.
Il Les intérêts .arrérages M. «• i c :,mri*J
produits des emprunts éi"ts ')t'-t-"K:!) t
dans le public par les niéni :s c-^'l v:u* d.é;v
à partir de l'entrée en \igi.ev.i (Of \9 piv.
sente ici. bénélicionl de la ai'me -a .( i'Jî-
lion, à concurrence de ceux le inl-i'éU,
payés .sur des obligations îi'- iuin/tU"*;.!. c u
a endos. »
MAI. ( ieorges Nouelle et -l'i^f > .11 ï
titi
nier les derniers mos de cet. r.u.î'.e .tl ,)
concurrence de ces intérêts, u ri éra
tous autres produits qui soid paYI:'¡ "HU
des obligations nominatives, ou h endos ».
M. XourUe. Messieurs. Its uvli
drs bi et 17 sont excessivement. importariLi
pour les nuances de nos deparnyruMiU, de no;.-
communes et de nos colonies.
Ces deux arliclt's tendent à exoneiVr ie l'im-
pôt sur le revenu les emprunts c/ntract- s par
ces diNerses collectivités.
Mais on a mis fi cette exonération «.rteii.vs
restrictions qui la rendent il peu prtv uii pe-
lante.
Celle exonération a été réclamée pnr l'una-
nimité des maires de France et, pur tcu^ Us
Consrils généraux.
Dans sa dernière reunion, I'osm. :idtioa gé-
nérale des moires de France a u uiande. que
1 exonération soit totale.
L'article 16 dispose que les itdferéi-s, arré-
rages et tous autres produits des emprunts
conlrtictés par les départements, commnnef «t
établissements publics auprès de -a caisse des
dépôts et consignations, du Crédit foncier, Rii-
près du Crédit National, des caisses d'opangne,
sont exonérés de l'impôt sur le revenu des ca-
pitaux mobiliers.
C'egt une exonération qui 1}f\, 'xfitn (ms très
cher il M. le Ministre des Finance.
Les emprunts contractés au -Védil. Foncier
seront dit.on, exonérés, dorénavant, de fim.
pôt.
On oublie qu'actuellement, il n'existe aucun
'\, -' ",. '!
THENTIEME ANNEE. - N1 192. LF NUMERO : 30 CENTIMES ->! MAHDI SOIn. 31 DM KMHUV IA*V
nualat QueylviEs
- 1
Réduction & Administration :
14, IM II «Ml-TttUr
PARIS en
TtLtfPN. t LOUVVUI 1M7
- RICHBLIBU1144
i~ ~i 1 ~C 0 l
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Lee annonces et réclame» sont reçues au
bureau du tournai.
DiRftCTftUR.FoNDATiuit : Maroe. RUEDEL
Tous les articles pubLU. dans notre journal ne peuvent
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H0Mfciie«m
avec la Rtone lm
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France et
lolonies 1*0 • 100 » S0 t
Etranger.. 2*0* llf i * -
On s'abonne ««ai ïuu àw.,is
tous les burrritT fit ~OM~.
Le Transafricain
-
La question se puse - les Annales Co-'
loniales en ont déjà parlé - entre le Trans-
saharien et le Transafricain. Le Transafri-
cain aurait l'avantage sur le Transsaharien
de réunir, non seulement l'Afrique du Nord
à l'Afrique équatoriale et à l'Afrique occi-
dentale trançalscs, mais de rejoindre les co-
lonies anglaises de t Afrique et de se pro-
longer jusqua la colonie du Cap.
Mais - - question première - le Transsa-
harien se fera-t-il ? Y a-t-il avantage à ce
qu'il se fasse? M. Steeg, qui préside le
Comité c'unsultatif a déclaré au Comité :
« Nous ferons le Transsaharien P.
Il a ses défenseurs. Il a ses détracteurs.
M. E. Beau frère résumait dernièrement ses
possibilités de trafic; du sud au nord, la
viande réfrigérée, la laine, les peaux, le
coton, les fruits, le sucre, l'arachidc, les
huill's, les Lois précieux. Du nord au sud,
les matériaux de construction, les mcuhles,
les étoffes, la quincaillerie, la machinerie,
les outils, les machines agricoles, les com-
hustibll's. les armes, les vins. Les voyageurs
seraient également nombreux (touristes, com-
merçants, fonctionnaires, officiers).
Voilà des évaluations optimistl's. Il y a
lieu toutefois de retenir que du manganèse a
été découvert à Bou-Arfa, du charhon à Ke-
nadsa. du sel à Taoudenit.
M. E. Beline, de Sdn côté. inspecteur de
l'Hydraulique agricole de l'A.<).!•'., estime
que dans dix ans d'id. l'irrigation permet-
tra de livrer à la culture 700.000 hectares
de hautes terres favorables au coton et
je.000 hectares de rizières qui fourniront
N 100.000 tonnes de coton et 300.000 tonnes
de riz. Dans une vingtaine d'années, la val-
lée du Niger pourrait rivaliser avec les
1.500.000 hectares cultivables du delta du
Nil.
guettes admirables jierspectives ! Mais
aussi quelles subtiles hypothèses!
Pour nous en tenir au coton, M. H irsch,
directeur de la Société Cotonnière de
l'Afrique Occidentale, déclarait que quel-
ques espoirs que puissent faire naître la
culture du coton, il fallait ne la considérer
que comme une expérience et qu'il faudra
des années avant de pouvoir se faire une
Opinion définitive.
On avance également que le mil constitue
une culture facile, donnant un rendement
consiclfrablc, et que sa valeur industrielle
est importante (fabrication d'alcool). Tout
cela est vrai, mais il est non moins vrai que
la production du mil suffit tout juste pour
l'instant à assuser l'alimentation indigène.
N'a-t-il pas fallu, il y a quelques mois, ap-
provisionner le Soudan en riz indochinois
pour parer au déficit de la dernière récolte.
Les partisans du Transsaharien lui accor-
dent volontiers à bref délai un trafic de
3 millions de tonnes, parce qu'ils entre-
voient, grâce au chemin de fer, un dévelop-
pement de l'élevage au Soudan, de la cul-
ture du coton au Niger, de lapruduction du
mil au Moyen-Niger, et la naissance de
cultures nouvelles comme le riz, le chanvre,
le sisal et l'orge.
Mais pour toute cette culture agricole
grosse objection - il faut de la main-d'œu-
vre. Or dans la vallée du Niger, la popu-
lation ne dépasse pas 5 à 6 habitants par
kilomètre carré. M. Camille Vallaux a in-
sisté, 1 l'autre part, sur la pauvreté de ce
pays. En 19^6, elit-il, le commerce général
de l'Afrique Occidentale s'est établi, en
chiffres ronds, à 1. 550 millions à l'importa-
tion et à 1.412 millions à J'exportation.
Là-dessus, le Sénégal a lui seul compte,
à cause «les arachides, pour 909 et 885 mil-
lions, donc pour les 3i Sl'. Il s'ensuit que
pour les adversaires du Transsaharien, le
peuplement et la mise en valeur du pays
doivent précéder la construction du chemin
de fer. Cest toutefois là une pétition de
principes, parce que les partisans de la voie
ferrée peuvent répondre qu'un des premiers
éléments de la mise en valeur d'un pays,
c'est la pénétration de la voie ferrée, et que
c'est faute de voies de communication que
la vallée du Niger et le Soudan sont restés
des pays pauvres.
La « Commission consultative de l'orga-
nisme détudes », constituée le 26 janvier
1929 par le ministre des Travaux publics,
présidée por M. le Sénateur Steeg, ancien
Résident général au Maroc, aura à exami-
ner la question à fond avant de prendre ses
conclUSions. Dans tous les cas, elle pourra
s'inspirer des réflexions de M. Carde, gou-
verneur général de l'A. O.F. Nos colo-
nies d'Afrique, a-t-il dit, sont des greniers,
mais non des greniers d'abondance dans les-
quels on puisse puiser de suite. 11 faut les
remplir, et, pour cela, l'effort sera pénible,
et surtout très long.
C'est à notre avis une raison de plus pour
qu'ayant de s'engager dans une tlépcnse de
plusieurs milliards, on envisage avec sang-
froid quels résultats positifs on pourra obte-
nir de la dépense.
Dans tous les cas, ce qui est essentiel,
c'est que l'on demande à nos colonies des
matières (pic la Métropole ne donne pas et
qu'elle est ainsi (»'• irée d'acheter à l'étran-
ger à prix d'or : laine, coton, soie, caout-
chouc, pétrole, etc.
Ce serait, en effet, un non-sens écono-
mique pour la France, que de se concur-
rencer elle-même, comme elle le fait aujour-
d'hui, à propos des vins du Midi et des vins
d'Algérie et Tunisie.
CM JBeMerra,
Sénateur du Nord,
Membre de la Commission des Affaires
Etrangères.
Le Centenaire de l'Algérie
C'est demain que commencent les grandes
manifestations préparées à l'occasion du cen-
tenaire de l'Algérie.
Pour parer à l'affluence considérablement
de touristes, de visiteurs et de congressistes
annoncés, il a été prévu non seulement le
redoublement des services de navigation de
Marseille et de Port-Vendres sur Alger,
Oran, Bône et Philippeville, mais encore
la collaboration aux moments de la plus
grande affluenec des grandes compagnies
de Navigation qui n'ont pas l'habitude de
desservir l'Afrique du Nord ; c'est ainsi
que les Messageries Maritimes affecteront
pour la traversée Marseille-Alger au cours
du printemps .prochain .quelques-uns de leurs
beaux paquebots.
Haits fractionnaires tunisiens
l l
M. Mourgnot, Directeur Général des
Travaux Publics de la Régence, prend sa
retraite au i'r janvier, a compter du i"
avril.
11 est remplacé par M. Kavière, Direc-
teur-Adjoint des Travaux Publics, Ingé-
* nieur en chef des Ponts et Chaussées, M.
Favière est un spécialiste des questions
ferroviaires.
M. Grancier. Directeur Général des Fi-
nances de la Régence, va. prendre égale-
ment incessamment sa retraite ; il a fait ses
adieux à la dernière session du grand con-
seil qui s'est terminé, il y a quelques jours.
La Foire de Tripoli
1 -
Une grande foire a été organisée par l'Admi-
nistration italienne pour l'année prochaine ; elle
se tiendra du 20 février au 20 avril.
Toute l'Afrique du Nord et toutes nos colo-
nies y seront représentées ; à cet effet, la délé-
gation de toute la représentation de la France
d'outre-mer a été confiée à M. René d'Or Rê-
val chef du service de propagande, de Presse
et de Tourisme du Protectorat français en Tu-
nisie.
nHMMMtn~tt~NM
̃ Ri> k On
-
te îninwtère des Postes, Télégraphes et
Téléphones fait connattre qu'à partir tlu
1er janvier prochain une communication ra-
diotélégrapiiique fonctionnera entre Port
Etienne-Villa Cîisneros-Cap Juby pour
réchangri des télégrammes ordinaires, de
presse et delot, avec lç Mo de Oro.
M. LacieB Saint chez I. Briaml
.8.. -
M. Aristide Briand a reçu hier MM.
Quinones de Léon, ambassadeur d'Espagne;
Manzoni, ambassadeur d'Italie, et Lucien
Saint, résident général de France au Maroc.
-001
La rencontre France-Afrique du Nord
Demain, ier janvier, aura lieu à Alger,
une rencontre entre l'équipe représentative
de l'Afrique du Nord (Alger, Oran, Cons-
tantine et Maroc) et une équipe de France.
Le football est très populaire en Afrilluc
du Nord. L'ambition de nos compatriotes
transméditerranéens est de se montrer meil-
leurs. que les Français de la mère-patrie. Ils
voudraient que plusieurs des leurs aient leur
place indiquée dans l'équipe de France. Ils
y sont déjà parvenus d'ailleurs, à vrai dire
sans grand succès, car l'acclimatation et
J'adaptation à notre équipe nationale leur est
difficilc. Ils n'ont pas la même conception
de jeu que les métropolitains. Le climat les
dépayse aussi assez facilement.
Mais peu importe. Le critérium des foot-
halleurs africains, c'est leur rencontre avec
la sélection de la Métropole. Ce contact leur
fut parfois funeste; mais parfois aussi, il fut
heureux. Qu'adviendra-t-il demain de cette
rencontre que l'on peut maintenant qualifier
de classique. L'on ne sait trop à vrai dire,
car la sélection africaine est presque exclusi-
vement composée de joueurs d'Oran et du
Maroc.
L'équipe de la Métropole présente la plus
grande diversité. Elle ne peut être cluahfiéc
d'équipe de France, ni même de réserve de
l'équipe de France. C'est une juxtaposition
de bons joueurs du Sud-Est, de Paris, du
Nord, d Alsace, disponibles en ce moment.
Cette variété d'origine tendrait à faire croire
qu'il s'agit bel et bien d'une véritable équipe
représentative de France. Nous savons qu il
n'en est rien et que si dans l'équipe envoyée
à Alger, certains joueurs" sont des internatio-
naux presque certains, d autres sont loin
d'être confirmés.
Voici la composition des deux équipes :
France. - Thépot (Red Star), Anatol (Ra-
cîng), Durbec (Marseille), Dubois (Boulo-
gne), Ranide (Strasbourg), Villaplane (Ra-
cing), Libcrati (Amiens), Bardot (Cannes),
Dubus (Sète), Veinante (Racing), Korb
(Mulhouse).
Afrique du Nord. - But : Desbats (Oran) ;
arrières : A. Clément (Alger), Rouyer (Ma-
roc) ; demis : Baron (Alger), Lopez (Oran),
Ctoffel (Maroc); avants : Jarry (Maroc),
Mattéo (Oran), Alcocel (Oran), Desbats
(Oran), Deschifeaux (Alger).
TAUX DE LA HMTOE
A la date du 28 décembre, le taux de la pias-
tre à Saigon était de 10 franca.
Le Gouverneur général de l'Indochine vient
de faire connaître au ministre des Colonies qu'à
la date du 30 décembre 1M9, le taux offidel de
la piastre était de 9 fr. 90.
Cafés
«♦» -
1 &
AI lu attentive m ait
le très remarquable
rapport sur l c
mouvement du café
présente au nom du
Syndicat général
des Maisons d ali-
mentation à suc-
cursales par M.
Pierre François.
e Le Brésil paie ses erreurs de dix clII-
nées; on ne prospère pas indéfiniment et par
des moyens artificiels If. Tels sont les pre-
mières phrases de cette étude. Le marché du
café était en mauvaise situation depuis un
certain temps; depuis deux mois c'est l'ef-
fondrement brutal.
L Institut du Café de l'lit al de Sao Pau-
lo, créé en mars 1925, avait pour but de ré-
glementer l'exportation des cafés brésiliens,
d'avancer aux producteurs les sommes né-
cessaires pour le développement de cette
cHlture, de payer des services importants de
propagande. IL lui a fallu emprunter des
sommes considérables, notamment en 1925,
10 millions de livres sterling, Les préteurs
de fonds étaient des banquiers britanniques
qui « consentaient à appuyer une spéculation
dont rAmérique et lEurope devaient faire
les frais ». y avaient-ils pas toutes les ga
ratifies/ Sur les 22.600.000 sacs (60 kilos)
de la récolte du café dans le monde en
1927-1928, la production brésilienne ne fi-
gurait-dlt, pas pour 1 5.200.000 sacs, soit
pour les 2/3? Les statistiques ne faisaient-
elles pas apparaître une augmentation crois-
sante de la consommation, puisque de 1914.
à nos jours elle s'est accrue de 9.000.000 de
sacs 1
Or. Veffondrement s'est produit; comment
trouver de l'argent frais? La confiance est
partie, et il y aurait quelque imprudence à
s'imaginer que les pays consommateurs sont
disposés à soutenir de leur argent une valo-
risation dont ils font eux-mêmes les frais.
Je n'insiste pas sur les prévisions que
M. Pierre François fait pour demain. En
deux mois, les pertes subies par le commerce
du café an Brésil, atteignent 3 milliards.
Dcmaill, de quoi sera-t-il fait ? Des calculs
serrés montrent qu'il y a au Brésil 27 mil-
lions de sacs, de quoi suffire aux exporta-
tions tendant trois années; à ces chiffres
vont s ajouter - ceux des récoltes des trois an-
nées qui vont suivre. Et alors f
M. Pierre François arrive à ces deux
conclusions ;
10 Qu'il convient, par tous les moyens,
d'encourager la vente des bons cafés du Bré-
sil, auxquels le consommateur s'habituera vo-
lontiers en raison de la baisse brusque qui
vient de se produire et des prix avantageux
qui peuvent être faits au consommateur;
20 qu'il conviendrait, par des mesures utiles,
de rendre au marché du Havre l'autorité
qu'il avait avant-guerre et qu'à cet égardt
les relations amicales que la France et le
Brésil ont toujours entretenues ensemble sont
de nature à favoriser l'exportation des pro-
duits français au Brésil et une large impor-
tation du Café Brésilien en France.
Soit. Mais ce n'est qu'un côté du pro-
blème. Il y en a un autre. M. Pierre Fran-
çois lui-même n'a fait que l'entrevoir quand
il a reproche aux banquiers britanniques,
bailleurs de fonds, de n'avoir pas réfléchi
que les autres pays chercheraient, par tous
les moyens, à accroître leur production, et
que le développement des plantations de café
dans les pays les plus divers « risque de
gêner très longtemps les résultats qui provi-
soirement pourraient être acquis par le liré-
sil ».
Parmi ces pays, il en est un qui nous est-
plus cher que les autres : la plus grande
France. Et certes, nous souhaitons que tôt
ou tard, les colonies françaises puissent
fournir aux délicats les plus difficiles des
variétés de cafés capables de charmer leur
palais; mais nous avons montré qu'elles
étaient, dès maintenant, capables de nous
apporter des cafés de valeur courante qui ne
nous feraient pas regretter ceux du Brésil
el d'aillettrs. Et c'est pourquoi, M. Pierre
François ayant souhaite que le Brésil trou-
vât en France les appuis financiers néces-
saires pour se sortir d'embarras, j'aimerais
mieux pour ma part que le Brésil les obtint
ailleurs et que l'argent français allât plutôt
aux plalltatiom françaises des colonies fran-
çaises.
Marte* JtoM«fasi.
r Sénateur de VHZraull,
Ancien Ministre, Vice-président de la
Commission des Colonies.
-–
Sentiment ou instinct ?
On a entretenu ici même nos lecteurs des
mœurs curieuses des termites, des éléphants,
des singes, aujourd'hui nous leur dirons une
anecdote que les chameliers du Sahara racon-
tent sur les instincts bizarres - et qui laissent
les hommes songeurs - des chameaux.
Si une caravane vient à passer à proximité
d'un squelette de chameau nettoyé par le soleil
et les sables, et que le vent souffle du côté
qu'il faut, tous les frères vivants du mort à la
peine se jettent vers lui sans que rien ne puisse
les retenir.
Ils s'emparent d'un os qu'ils fixent entre leurs
puissantes mâchoires, ne consentent à reprendre
leur chemin qu'une fois ce devoir accompli.
Ils emportent avec eux, dans leur course con
tinue, cet ossement qui aurait pourtant pu sou-
haiter le repos définitif. Ils l'emporteront mm*
jamais l'abandonner, jusqu'au jour où le cha-
melier pouna réussir à s en emparer par Re-
prise pow l'enterrer aussitôt profondément.
V
A l'Académie des Sciences
Candidats
Par scrutin, l'Académie des Sciences a dési-
gné hier comme candidats : A la direction de
l'Observatoire d'Alger, M. Danjon en pre
mière ligne, et M. Lagrula en seconde ligne ;
à la direction de l'Observatoire de Besançon,
M. R. Baillaud en première ligne, et M. Vé.
ronnet en seconde ligne.
La spirochétose
M. Mesnil présente une double note où M.
Colas-Bel cour démontre l'identité de deux ti-
ques inoculatrices de spirochétose et connues
l' une en Afrique mineure, l' autre au Maroc
et en Espagne, tandis que MM. Nicolle, An-
dersen et Colas-Belcour font remarquer que la
spirochétose espagnole, dont l'existence est re-
levée au Maroc, est à rechercher dans toute
l'Afrique du Nord.
Le plankton du Tonkin
M. Caullery expose les résultats des études
de M. Davydoff sur le plankton du Tonkin.
RUE OUDINOT
La Conférence hcbd«>madaii e des Direc-
teurs et Inspecteurs (Généraux s'est réunie
hier lundi, sous la présidence de M. l'ictri.
assisté de M. Delmont.
Elle s'est consacrée à l'étude d'un pro-
blème important dont l'examen avait été de-
mandé récemment au Ministère des Colonies
par la Commission des Mines de la Cham-
re : celui des carburants nationaux aux
colonies.
Elle s'est attachée successivement aux
deux aspects que revêt la question : d'une
part la recherche et les possibilités de mise
m truvre de gisements pétrolifères dans nos
possessions d'outre-mer; d'autre part, l'uti-
lisation, aux colonies, de carburants natio-
naux (gazogène, etc.) à la fois par certaines
industries fixes et pour les transports auto-
mobiles.
La Conférence a pu constater qu'en CC"
matières des initiatives ont déjà été prises,
en accord entre le Département des Colonies
et l'Office national des combustibles liquides,
à Madagascar, au Gabon et au Cameroun,
où des missions procèdent aux travaux de re-
connaissance voulus. Il en est de même en
Nouvelle-Calédonie et à la Martinique.
A Madagascar, notamment, l'Office natio-
nal des combustibles liquides et la Colonie
se sont adjoints un troisième associé parti-
cipant à l'investissement des capitaux en vue
de procéder aux derniers sondages de recon-
naissance et, s'il y a lieu, au commencement
d'exploitation.
Tout ce programme de recherches et de
travaux sera activement poursuivi.
Par ailleurs, et là encore comme suite aux
résolutions d'une Commission parlementaire,
celle des boissons, des études seront faites
pour dégager les possibilités de production
d'alcools carburants par traitement du sisal
et d'autres végétaux tropicaux.
L'Aviation Coloniale
•+«
La liaison aérienne métropole
Afrique du Nord
Voici 1rs vt nix drrniiTrinriit émis par In
( .liambrc de Commerce de lii/.ci te :
C.onsidérnut le dt'îYi'iMppeiiienl croissant
du niinmeivit Nord->Afi irniu, qui u pour
<'oroli>»ire rinlciisilicidoit des correspondan-
ces cl. la nécessité do déplacements rapi-
des pour tiailer left affaires dans un mini-
mum de temps.
C.onsidérant que l'avion répond à ces
IWHlliIlH, Pt. que les lignes exploitées en
Fiance et duns Il S pays voisina offrent uu-
jourd'hui une .sécurité aussi glande «pie les
autres moyens de locomotion.
Considérant qu-j le réseau fené île l'Afri-
que «lu Nord, peu développé el souvent de
profil montueux, rend les transports pos-
taux et de voyageurs lents par nij.port à
In rapidité do. l'avion.
Considérant que le rendement déticitaire
d'une partie do ligin' ne doit pas faire obs-
tacle fi la i-éalisution de relations nérien-
11 es ù grand parcours, comme celle pouvant
tvlier l'unis, IMno, Alger, (Iran cl Casa-
blanca, t't qu'il appartient aux Pouvoirs
publics d'encourn.uer el de subventionner
largement, de telles cnlivpi is«;s.
C.onsidérant que les délégations tinan-
cières d'Algérie, el le * louverneinent «lu
Maroc, ont. déjà \ote une subvention en
faveur do «:ell<» ligne. Mais considérant,
que cette subvention est insuffisante pour
permettre d'assurer le service tri-hebdoma-
daire projeté.
Lu Conférence des Chambres cIl' Com-
merce Fruimiises de la Méditerranée émet
le vœu :
1° Que soit téaliséo à bref délai la liaison
aérienne Iri-holKlomndaire Tunis, Mône, Al-
ger, Oran, Cusnhlnnen, aye«: ramification
vt;rs l'intérieur s'il y n li«!U.
ir» Que les Pouvoirs publics, les dé Ulu-
lions financières d'Algérie, les (îouxerne-
incnls du Martx- et de Tunisie fournissent
l«îs subventions nécessaires ù l'exploitation
de la ligne projetée, jusqu'au jour prochain
oÙ ees services aériens pourront se suffire
à eux-mêmes par l'importunee de leur
Ira tic.
La mission Caillol
Les aviateurs Caillol Roux et nodemenl,
qui font route vers Madagascar à bord
d'un avion de tourisme Farman 190, mo-
teur Lorraine 230 chevaux, avaient quitté
Banaui pour Coquithatville, (Congo belge)
le 20 décembre dernier. Depuis, aucune
nouvelle n'était parvenue de la mission aé-
rienne, mais on savait bien que le vol se
poursuivait vers le but lointain.
C'est ainsi que Caillol et ses compagnons
sont arrivés le 27 décembre, à 14 heures, à
QuHlimane, sur lu» bords- du canal de
Mozambique. Ils repartirent pour Tana-
narive dès que 16 temps le permettra.
L'effervescence de l'Empire
Britannique
Le fakir s'agite. Le fellah murmure. Le Do-
minion du Cap est en ébullition. Le noir nigé-
rien montre les dents. Et Albion doit cacher les
siennes et se parer des plus conciliants sourires
pour conserver les fragiles profits de son turbu-
lent empire colonial.
Le gouvernement travailliste, aux yeux de
certainn, paraît arriver à point pour hâter la
réalisation d' un programme de concessions poli-
tiques à l'égard des indigènes. L' avenir dira
sans doute que c'était là une erreur.
A la grande indignation de l'opinion con-
servatrice et libérale anglaise. Lord Irvin. vice.
roi des Indes, à peine rentré à Delhi d'un
long séjour en Angleterre, proclama que le pro-
grès constitutionne l de l'Inde appelait le statut
du dominion.
Le gouvernement, de son côté, décidait la
prochaine convocation à Londres d'une confé-
rence anglo-hindoue pour discuter du nouveau
statut hindou.
A cet effet, cinq leaders nationalistes étaient
appelés par le vice-roi, mais celui-ci n'ayant pu
leur affirmer que le 3eul but de la conférence
était l'établissement du dominion, les nationa-
listes rompirent les relations.
Les choses en sont là, et. cependant, à La-
hore, une foule innombrable se presse au Con-
grès panhindou où son président, Jawahar dal
Nehru, se propose d'exhorter la population au
boycottage général des institutions anglaises, et
où l'indépendance complète de l'Inde vient
d'être réclamée par son grand leader mystique :
Gandhi.
L'Egypte ne laisse pas non plus de donner
à l' Angleterre les plus graves soucis. Lente-
ment et sûrement. elle progresse dans son ac-
tion nationaliste et s'achemine peu à peu vers
une complète indépendance. Un débat mouve-
menté a mis aux prises, à la Chambre des Com -
munes. Sir Austen Chamberlain contre M. Ar-
thur Henderson. ce 4ernier se voyant reprocher
les récentes propositions faites en vue d'un nou-
veau traité anglo-égyptien.
L'abandon du contrôle de plusieurs grandes
voies de communication, le retrait des troupes
britanniques du Caire à Alexandrie et l'écra-
sante majorité des nationalistes aux dernières
élections sont, en effet, de lourdes menaces
pour l'autorité anglaise déjà si entamée, et
l'opinion s'inquiète déjà de Suez, la route des
Inaes. -
In L'Empire britannique est une formule trom-
peuse qui ne traduit en fait qu'une très pré-
caire unité économique et morale. On sait peu
tous les prodiges ae diplomatie déployés par
l'Angleterre pour conserver le Canada qui
tend de plus en plus à resserrer les liens éco-
nomiques avec les Etats-Unis.
Pour ce qui est de l'Australie, le régime
du commonwealth en a fait le gouffre des finan-
ces anglaises.
La Nigéria vient d'être le théâtre d'assez
meurtrières réactions anglophobes, et aujour-
d'hui même, nous apprenons que les îles Sa-
moa sont agitées de séditions partielles.
Il serait puéril sans doute de conclure à 1 ef-
fondrement prochain de l'empire colonial bri-
tannique. L'Angleterre a déjà triomphé
d'épreuves plus dangereuses encore, et l'avène-
ment du parti travailliste au pouvoir n'est qu'une
menace apparente, car il demeure, malgré tout,
entre les différents dogmes politiques anglais
une commune mesure qui est l'intérêt national.
Mais la méthode coloniale anglaise, pour
brillante qu'elle fût dans la période des con-
quêtes, paraît s'avérer médiocre dans la sau-
vegarde des liens économiques et sentimentaux
entre la métropole et ses possessions.
La formule anglo-saxonne du « big stick »,
reprise par les Américains aux Philippines et
à Haïti, exige, dans ses applications, infini-
ment d'esprit critique et un sens très sûr de
l'opportunité.
Le « big stick » est parfois nécessaire, mais
il est bon d'avoir dans l'autre main quelques
friandises. C'est la judicieuse utilisation de ces
deux procédés qui fait l'efficacité d'une poli-
tique coloniale.
/acqites Perrel.
Noie
Dépêches de Hndochine
111
La mort d'un Missionnaire
l.e doyen des licligieux de la Mission à
Hanoi, le P. Gadro, est mort le 25 décembre
rourant à lçiist), province d'lia-Nam, âgrf
de 8i ans. Arrivé au Tonkin en 1809, il
n'avait jamais quitté la t'olonie, sauf pour
un court sijout. au sanatorium de Hong-
Kong. Très populaire parmi les indigènes
catholiques du Tonkin, il traduisit de nom-
breux ouvrages de propagande religieuse.
La Commission de l'opium à Hué
La Commission de l'opium est arrivée à
lIué le 27, à 17 Iwures, venant de Saigon.
Elle reçoU l'hospitalité du Ilésident Supé-
rieur J a bouille, qui a offert en son honneur
un banquet où se trouvaient réunis tous les
hauts dignitaires de la Cour. Le 29, a eu lieu
une réunion de la Commission, à laquelle
étaient convoqués le chef du service de la
douane, les mandarins, les chefs de congré-
gations chinoises. Après avoir visité les
tombeatu, les Palais et les Musées, la
Commission repartira pour Hanoï par l'ex-
press dit Nord. - -
Le traité sino-indochinois
Le secrétaire de la légation de France
est parti pour Nankin, précédant le minis-
tre, de Martel, pour engager les nouvelles
négociations relatives au traité sino-indo-
chinois. suivant les instructions reçues de
Paris.
(Indopacift).
Ce matin a été distribué h t ourna
postal aérien parti dlud icbine le 19
.- -
Ce matin a été distribu f h P. ri«. le pr( mi.»r
courrier aérien régulier per, J }w.'
transporté au cours du si\'è;rw vn~- f~ •
effectué pendant le quatn>>ni«.- ~m<: 19- 1
Les précédents voyages - ti (i c<>ir>nu.'rt
par ces Compagnies à la seiic -Je 1kc* t(: mi-c:
venu entre les gouvernements ~rc'tM et U/l ar-
dais ont été parfaitement r<''m
chine en France, les con vent io.it p^lsicf cor-
respondantes n'étant pas sauves
Le courrier arrivé ce jour. e\ (.d'i yn <"'
expédié de France en Indochn* U li (("1.,:,'
ont mis dix jours pour parv
soit un gain de temps de plus «ta 1 ? ,:;'¡ur.. nu
la durée actuelle de transnn.-Mon A", correspon-
dances.
Ce service sera continué pendant ie ni^i*
de janvier 1930 et des négociations :.oN actuel-
lement engagées en vue de sa repris r an cow"
de l'année prochaine.
A LA CIHÀMiii
- -
DEBATS
Le raj ustement des t~to~utu
l/ordre du jour de diiiMiiChto lu
suite de lu discussion du i«>jel i«.*i jv.vr-
l;ml uùverlme d'un civd i .ie t'. itrL'iMM.s
de l'iuncs sur l'exercice P :*.» u"l e «In ra-
justement îles traitements •! d « et
du relèvement des indeuini.-.*'. iMJr oi.Ol -
gr.s de t'anii '.c et pour fraM
de tournées (les persolUl ̃* 'vil d, PltH-
luire «le IT'.lal.
M. ( jI'utien ( '.and are e^: > Ml d ii. s
ce début «munie il suit :
M. (iralicn 'audace. .le d unie u M. le
ministre des Finances de sir>-r à s">n col-
lègue d''s Colonies de liiiiv I en- !̃« i- r autmiKjU-
(lucmcnt les fonctionnaires d« «t»*.- dé-
positions (|iic nous \otons c i ci moment te
pense aussi likn aux foivtio.'iii iu• s 1 -s <.-:uP«S
locaux qu'aux fonctionnaire-; .1- -
tachés aux colonies, qui se .s
parce qu'il-, ne bénéficient, p", j-ar e\"U'i)>V
dans toutes nos possessions, •(••.s irsoe'nn-Kis (. te-
nons avons votées pour char^-.-* d"
I*it,'rrc Tnillinaer. (','»•>: très juste.
M. Gratien Cundacc. #Vvigoureuvis et
justes protestations lonnuiees p' v or-
des représentants des colonies s;;'. pv 't-rje ic
des commissions des Colonies, de la Ch/cil CII'e d
du Sénat, le ministère des Colonies re',v>u
gouverneurs sont *les agents n',.(t,'n:j\JJl '!
pouvoir central qui relève de uoltu -ionlr'.fe.
t.e Gouvernement et le Pucïotï".-ut ucv.riu\ri»
donner des indications précises ,., r-'~-ije~ en
faveur de ces fonctionnaires. \'1 f!h t-m l 'i>?s
bien 1) Ce n'est pas parce qu'ils servoru fui loin
qu'it faut jeg oublier. Ils sont près de tT/p-H^u'/,
H est vrai, mais loin cl'\ eo ••• i "'H)IIC'.l"",,',
(Sourire$.)
Vous narlez souvent, t cet Ifc d ibund j IL
grande France et de l'oeuvre accomplie dr)u:.' los
colonies lointaines. Les meiltours pionnier* de
la grande France, ce sont les
qui sont d'autant plus intéressai*r>* u'/i).? son!,
plus éloignés de nous. Ils tr.t'.iulh-r diins te
silence de la brousse ou sous les climats m«»ins
cléments que ceux de la monopole peur le
rayonnement de l'influence fi m, k->c. {.[yplav-
(lisfwinrnts.)
C'est par nos colonies, ne I nuwions r-i.s, «ji.e
nous arriverons à asseoir notvî nidei (..nuance
économique. Si la France pm-i.i ,•;« ► .-Iro
forte, si elle veut être puissnute dor. u;, e'ic.
ne peut l'être que par ses colonie.-. U U:v(. d r
penser à ces vaillants pionniers de i .;>;m!isi: v
française que .sont nos personnels 'i«'I mili
alix (\ ifs (tppb'nabsjr»'
,\ /i' tuiiiislri'
naires des Colonies. Il sait. ni.ci:; qu :i >i o i
les colonies ont l'autonomie i;-s;.ncv' v il >
appartient il ceux qui les ailm.:ii»ir d le "î!u,
tire les décisions* qu'ils jugent opj.unv. •
Cette observation faite, je tr iu-m;--'/ wl'«a-
tiers, ii \1. le ministre des Ccijui» ; v* .v i
de l'honorable M. Candace. (trts
bien 1)
Le dégrèvement d cpOl *
La discussion du projel V) ivre-mt
dégrèvement d'inipùls a d» .me îi*t'. à '.IIW
intéressnmte intervention de V.. Nai'eîiJ
sur les articles 10 et 17.
Le président lit l'urticle Iailles •:< u.'o :
Il Les intérêts, arrérages el toi;.:1 ui'kv
produits des emprunts conL'Acté.-:, a j)t.;l".: l'
do renflée eu vigueur de lit }>:v-s«; il<. k>:
pur les départements, conuaiMo"-. syi i] -
ents de communes et étal ;> i
blics auprès de la cuisse des ( t ,-,.\],.
signalions, du Crédit l'on itr, t'.q ,',,\ AH
national et des caisses d'épi <: ->
nérés de l'impôt sur le revei'i 'ie$ai.vl.ii
mobiliers.
Il Les intérêts .arrérages M. «• i c :,mri*J
produits des emprunts éi"ts ')t'-t-"K:!) t
dans le public par les niéni :s c-^'l v:u* d.é;v
à partir de l'entrée en \igi.ev.i (Of \9 piv.
sente ici. bénélicionl de la ai'me -a .( i'Jî-
lion, à concurrence de ceux le inl-i'éU,
payés .sur des obligations îi'- iuin/tU"*;.!. c u
a endos. »
MAI. ( ieorges Nouelle et -l'i^f > .11 ï
titi
nier les derniers mos de cet. r.u.î'.e .tl ,)
concurrence de ces intérêts, u ri éra
tous autres produits qui soid paYI:'¡ "HU
des obligations nominatives, ou h endos ».
M. XourUe. Messieurs. Its uvli
drs bi et 17 sont excessivement. importariLi
pour les nuances de nos deparnyruMiU, de no;.-
communes et de nos colonies.
Ces deux arliclt's tendent à exoneiVr ie l'im-
pôt sur le revenu les emprunts c/ntract- s par
ces diNerses collectivités.
Mais on a mis fi cette exonération «.rteii.vs
restrictions qui la rendent il peu prtv uii pe-
lante.
Celle exonération a été réclamée pnr l'una-
nimité des maires de France et, pur tcu^ Us
Consrils généraux.
Dans sa dernière reunion, I'osm. :idtioa gé-
nérale des moires de France a u uiande. que
1 exonération soit totale.
L'article 16 dispose que les itdferéi-s, arré-
rages et tous autres produits des emprunts
conlrtictés par les départements, commnnef «t
établissements publics auprès de -a caisse des
dépôts et consignations, du Crédit foncier, Rii-
près du Crédit National, des caisses d'opangne,
sont exonérés de l'impôt sur le revenu des ca-
pitaux mobiliers.
C'egt une exonération qui 1}f\, 'xfitn (ms très
cher il M. le Ministre des Finance.
Les emprunts contractés au -Védil. Foncier
seront dit.on, exonérés, dorénavant, de fim.
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