Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 11726 Nombre total de vues : 11726
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A30,N85). 1929/06/01 (A30,N85).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6280560w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
TraMniMB ANNEE. 'N° J5. fc® MIMEF.O ( W CBNTHittS SAMEDI som, 1" JUIN 1929.
JNMIlJMTIBItl
mm-
Rédaction & AdministrêHnt
fetlNJlËNhflil* -
PARIS O»»
tjCléph* iLOUVR* ie-W
- RICHBLIBU «7*M
~l ale IC 1 0
Les Annales Coloniales
Wk
- t lrotit les arwies pubués 44#à notre fourmi ne pe»ow
lM .Clt mw m Direoteur-Ponoatiur Marecl RUED6L. être reproduils^qu'en citant le» Ainuuui Colonlou.
flu"a. 'ft"-&' ,"EeTEUR.-ONDA,._U 1 - - étro 'tfJJ'Odut'. qu'en Citant 108 ARIALU COLORIAL».
IB0NNE1ENTS
don la Jrn". mensuelle:
Ua il 9 Mai* I Nib
Fra. et
Colonies 119* 1MM*,
étranger.. 241 » 121 » 71 »
On slabonn6 sans frat8 dm
tous les bureaux de poète.
Les colonies et la loi de finances
1 - -
Le projet dè loi portant fixation du bud.
get général de l'exercice 1930» qui vient
bc -gemal -à la'Clutnïb-?e-par-le Gouvl?W-
d'être déptâfâi la Chatflb?6 par le GouVSffië-
ment, contient, -dans sa loi de finances un
certain nombre de dispositions concernant
les Colonies.
Ce sont, sauf erreur, dans l'ordre même
des articles :
L'article 26 qui affranchit de l'impôt sur
le revenu les intérêts, arrérages et tous au-
tres produits des rentes, obligations et au-
tres effets publics émis ou contractés par
les colonies, protectorats, territoires sous
mandat.
L'article 50 qui prévoit la contribution des
colonies à certaines dépenses de la Métro-
pole, dépenses militaires, dépenses d'entre-
tien de 1 Eoole coloniale, de l'Agence géné-
rale des Colonies, etc.
L'article 94 qui permet de transférer, par
décret, au budget de la guerre tout ou partie
des crédits inscrits au budget des Colonies
et relatifs à la participation de l'armée à
l'Exposition Coloniale de 1931.
L'article 108 qui étend aux Colonies des
dispositions légales antérieures relatives au
rétablissement au budget de la guerre du
produit de l'aliénation des immeubles mili-
taires reconnus inutiles à l'armée ou des
fortifications déclassées.
L'article 146 qui fixe à deux le nombie
d'inspecteurs des Colonies à admettre à la
retraite proportionnelle en 1930.
L'article 161 qui fixe le montant des avan-
ces Il accorder en 1930 au chemin de fer et
au port de la Réunion à 3.000.000 de
francs.
Chacune de ces dispositions nécessiterait,
me semble-t-il, une analyse particulière. Je
voudrais pour aujourd'hui, attirer simple-
ment l'attention de mes lecteurs des Annales
sur la première d'entre elles, celle de l'ar-
ticle 26.
- On sait que c'est l'article 31 de la lui
du 29 mars 1914 qui a soumis a l'impôt sur
le revenu des capitaux mobiliers, les inté-
rêts, arrérages et autres produits des rentes,
obligations et effets publics des colonies
françaises; -
Il aura donc fallu attendre 16 ans la
réparation d'une erreur qui eût dû sauter
aux yeux du législateur au premier examen.
On a calculé que, par le jeu de cet ini-
pôt, une colonie, comme l'A.E.Ï"., était
tenue de verser à la Métropole pour un em-
prunt de cent millions de francs, amortis-
UfDle en 60 ans, une somme totale de
tolifâÉfeidûiiïe millions dtf francs. -
itàÙraileAt-ils pas dû
suffire à faire éclater l'absurdité du sys-
thne. ddpuis longtemps.
.N'est-il pas contraire à toute logique et
K tout bon sens d'assimiler des colonies,
qui formènt une pàrtie* du capital économi-
que et social de la nation, à des particuliers,
à des sociétés commerciales ou à des Etats
étrangers.
i. A l'heure où le Gouvernement se pro-
poséA, dit l'exposé des motifs de la loi de
ftnanées, de faire appel à l'épargne fran-
rise - pour recueillir les fonds nécessaires
à la mise en valeùr de notre domaine colp-
niàl, il y aurait intérêt a accorder aux em-
prunts coloniaux le bénéfice de l'exemption
dont profitent les valeurs du Trésor. »
C'est le bon sens même.
Mais, bien entendu, il faut que cet avan-
tage, enfin accordé aux colonies, profite aux
colonies elles-mêmes et non à d'autres.
L'exposé des motifs fait remarquer :
« Le système actuel a pour' effet de soumet-
tre les Colonies à une charge supplémen-
taire ; pour tenir compte de l'impôt fran-
çais, celles-ci doivent ou bien majorer le
taux de l'intérêt de leurs emprunts ou bien
prendre l'impôt à leur charge. »
Il faut que la disparition de la cause en-
traîne là disparition de. l'effet et que les
emprunts coloniaux bénéficiént, sur le mar-
ché des capitaux, des mêmes conditions que
les valeurs du Trésor. lisserait illogique et
scandaleux que la juste mesure prise, enfin,
par le législateur eût seulement pour effet
de permettre aux intermédiaires d'imposer
aux colonies, pour leurs opérations d'em-
prunt, des commissions supplémentaires.
La remarque vaut, peut-être, d'être faite
au moment où l'on prépare un vaste projet
d'emprunts coloniaux devant s'élever à
plusieurs milliards.
- Ne pourrait-on même aller plus loin dans
cç sens ?
On a depuis longtemps fait remarquer
qu'en accordant sa caution aux engagements
de diverses entreprises ou collectivités pu-
bliques, l'Etat se grève paifois d'une charge
plus lourde que s il avait émis un emprunt
à ciel ouvert et qu'il eût versé le produit de
cet emprunt entre les mains de ces sociétés
ou personnes publiques.
Ce sont des exemples classiques que ceux
de la garantie d'intérêts pour les emprunts
des chemins de fer, ou du fameux contrat
de 1865 avec la Société Algérienne pour les
travaux de reboisement, de déssèchement,
de barrages, etc. en Algérie.
Evidemment, il serait absurde de lixer. en
la matière, des règles absolues, à priori.
Tout est, ici, questions d'espèces.
p r -
Il importe seulement de considérer
l'avantage financier immédiat des formes
d'emprunt possibles.
Mais peut-être pourrait-on se demander
si la mise en valeur des colonies, à. l'épo-
que présente, ne pourrait pas être financée
par une vaste opération d'ensemble pour la-
quelle l'Etat, emprunteur principal, S' pour
le compte des colonies, trouverait sur le
marché des capitaux, des conditions plus fa-
vorables que les colonies elles-mêmes.
Je crois que la question a été envisagée.
Elle mérite d'être étudiée.
fifienne Antoneiti,
Député de la Haute-Savoie,
Rapporteur du budget tfe
LOAlgèrie et des Protecto-
rd".
Le centenaire de l'Algérie
- f ♦>––
- M.. Doumergue s'embarquera-t-il à Toulon?
Le Conseil municipal de Toulon, réuni
sous la présidence de M.' Escartefigue, dé-
puté, maire, a adopté, à l'unanimité, une
motion priant M. Doumergue de choisir
Toulon comme point d'embarquement quand
il sè rendra aux fêtes du Centenaire de
l'Algérie.
La croisière du tuesne
Au cours des obsèques du commandant du
Boucheron qui ont eu lieu hier à Tanananve,
les honneurs tnttitaires>ont Mé read.. par tiri
détacheiAent dej$rffcters, < H) ebw-ofifefcrs: et
* 20 marins au Wtthïjf -
Cest le capitaine de vàisferfu Brohan qua est
ttoffimé au cdrtimandéntent du Duqùesne.
: » –i–
ALAIN GERBAULT
!,V ̃
Alain Gerbault, dont on avait annoncé ré-
cemment le passage i datis l Atlantique, près des
côtes françaises, a' été rencontré par dés ba-
teade. pêche au large de BreSt.
Il arrivera sous peu en vue de Cherbourg,
faisant route pour Le Havre. Le port de CheT-
bourg envérta à sa teheptitre 1 aviso A ilettet et
périt-être des Hydravion*,
,
L'escadre de la Méditerranée
Lel bâtiments légers envoyés à Barcelone
ont mouillé en rade d'Alger. Le reste de la
JMtilère escadrè est arrivé à Mers-el-Kibit
et a Otran. Toutes ces forces navales fléiour-
en Algérie mk$juin, date à la*
queue elles Ileront pour leurs ma-
nœuvres. ̃
r r , ,.-IL
À XkeàfÊk ta huntfm
et Mw-ldtro
IF'"
M fonillep «n ftfito
î»e H. P. Poidebard a écrit à l'Académie
= annoncer la découverte en Syrie d'une
inscription Rphauique. Les amateurs de ré-
bus archéologiques auront du psein mit frais
; IUt la planéne, -
'- Notre HauWwimissarigt àlte™rth s'in»
; llfllM aux feuilles archéotagM(av9. u * fmt
8ft A l'AoaiMffiie de la découverte à a
, blof, d'une inscription phénidetoe de dll
lignes et de soixante-quatorze uiurcs et outils
W~htM~
Les tiraillears somalfc 1
'1"
Parmi les troupes noires qui out été engagées
sur le front européeh pendant la guerre de 1914-
1918, les indigènes de la Côte française des So-
mniis, groupes en un bataillon, se sont montrés
dignes des plus ancicnnhes troupes sénégalaises,
comme le prouvent les citations obtenues par
ce bataillon, rappelées par la France Militaire a
l'occasion de la promotion au grade de colonel
de son ancien chef le commandant Bouet, de
l'ifanterie coloniale.
Le 8 mai 1917, pretnière citation à l'ordre de la
division : ,
Le lot bataillon de tirailleurs somalis, sous
l'impulsion vigoureuse de son cltel, le comman-
dant Bouet, lors de l'offensive du 5 mai, a fait
preuve d'un courage et d'un entrain remar-
quables, nettoyant les abris formidablement or-
ganisés, sans sis làisser arrêter par la vive ré-
sistance des 4tlemands et coopérant ainsi de la
facoû, la Mils efficace au succès de la division.
Le 15 novembre, le ter bataillon de Somalis
est cité a l'ordre de la 0° armée : -
Sous le commandement du chel de bataillon
Bouet, a participé, le 23 octobre 1917, aux atta-
ques des bataillons du R. 1. C. M., entre les-
quels, il était réparti ; a rivalisé d'ardeur avec
eux et a triomphé dans les mêmes luttes glo-
tieuses.
dette citation à l'armée remplace et annule la
précédente. ,..
Le 18 août 1918, le commandant Bouet ob-
tient cette cTtation personneUe a l'ordre de la
brigade :
Excellent officier supérieur, qui a fait du ba-
taillon somalt une troupe remarquable par son
entrain et son couragc. S'est lait remarquer par
sés brillantes qutililês militaires et sûn allant
pendant lés opérations du 31 mai au 6 juin et du
18 au t3 juillet tOis. A contribué pour une gr4n-
de part aux tiucéès obtenus, tant par sa bra-
de part atsx tuodès obtenus llespm de dévoue.;
voure personnelle que par t'esprit de cUvoue.
ment et de sacrifice qu'il avait, su cominuniquer
m e,, t e
à ses tffàtUeurs. - -
A la suite de cette citation, la fourragère aux
couleurs de la croix de guerre est conférée au
bataillon sontali.
Enfin le 28 octobre 1018, il ligure dans Un
ordre de l'armée concernant le bataillon so-
ordre
mali :
Bataillon indigène A l'esprit .guerrier, sous
l'énergique commandement du çhéf de batail-
lon Boitât, t'est fait remarquer dans maints com-
bats par son enîtoin, sa bravoure et son esprit
de sacrifice. Du 80 fftai au 4 juin 1918, a lutté
89ju m prix de pertes nombreuses, sur
une proispiltU ion très difficile et a réussi à. arrêter
l'ennemi. :
Récemment, a fait preuve de beUes la
manœuvrières et d'une ttrdéur extrême dans qualités
poursuite de l'ennemi.
Ces Somalis ne sont-ils pas les petits cousins
des hérds de la bataille d'Adoua 7
M. Manceron retour du Sud
M. Mancerpn, rentré comme nous l'avions
«nimicé, r*vnrt-denrièfe nuit à Tunis, accom-
néfiié de Mme Mmcaon « du général de
Qnmbnm, a déel«r€ à sa descente dé wigui
qu'il étàlt "no de w prise de ontact ayeç
tons tes éléttents de la MMdàtienqvri lui a
îHmé fVfCMK raeeoeiï le pins ""hique.
L'ORGANISATION DU PÉCULE
OUYRIR DÀNS. L ES COLORIS.
..f -
m
Avec V Hygiène, V organisrttiàH
du Travail est la question âomb
nante dans nos Colonies. C'est à
Vif fort dccvmfli dans ci domaine qttlon 'peut
Officier la Qualité d'un colonisateur et
plus que lamais les Français, surtout dans
les pays difficiles comme VA.E.F., doivent
veiller tout particulièrement au recrutement
et à la protection de la main-d'œuvre indi-
gèllé.
En Indochine, une intéressante initiative
a été prise par V administration : le Gouver-
neur général par arrêté dit 25 octobre 1927,
a organisé le pécule individuel en faveur
des travailleurs indigènes recrutés par con-
trat pour servir dans les exploitations agri-
coles, industrielles, minières ou commercia-
les des divers pays de l'Union Indochinoise.
A l'heure actuelle, les vlrsements effec-
tués au titre du pécule, pour les nombreux
ouvriers engagés sur les seules exploitations
agricoles du Sud Indochinois, vont attein-
dre, déclare un rapport officiel, dès 1931,
un total importont. Le renouvellement des
contrats passés pour trois ans et l'arrivée de
nouveaux contingents vont encore accroître
Vimportance des versements.
VPour assurer une bonne gestion des fonds
qui restent pendant une assez longue pé-
riode confiés à VAdministration, un décret
pris, le icr mai, vient de créer uite caisse
autonome chargée non Seulement d'afforer
d'une façon claire la gestion des fonds du
pécule mais encore de les faire fructifier
dans Vintérêt même des ouvriers déposants.
Le règlement de la Caisse s'inspire de ce-
lui qui a été établi pour la caisse locale des
Pensions indigènes.
La caisse est administrée par un Conseil
d'administration et gérée par le Directeur
des Postes. Les versements sont constatés an
moyen de l'apposition de timbres dont la
vente et le remboursement sont surveillés
étroitement.
Les fonds disponibles sont employés judi-
cieusement et peuvent être prêtés à des cais-
ses de crédit agricole immobilier ou à des
particuliers pouvant offrir des garanties
hypothécaires : c'est un autre côte intéres-
sant de l'institution.
Quant aux revenus des placements, le
Gouvernement général de VIndochine- en dé-
terminera Vattrtbuiton en faveur des ouvriers
indigènes recrutés sur contrat.
*On juge aisément des services que petit
rendre à plusieurs points de vue une telle
institution et nous ne pouvons que souhaiter
voir se généraliser l'organisation du pécule
ouvrier dans nos colonies.
ÂtUaHet- 6elaMoer/er
Député des Côtes-du-Nord,
Afembrd de la Commission
de la Marine Marchande.
gatob
M. Carde à Genève
M. Carde, Gouverneur général de l'A. O.
F., part ce soir pour Genève où'il prendra part
aux twvaux du Bureau international du Tra-
vail, en ce qui concerne les indigènes.
Son absence sera d'une quinzaine ; il ren-
trera à Paris ppur accompagner ensuite M.
Maginot à Bordeaux.
..- - _&.-..
Thèses coloniales
̃
Les langues négro-africaines
Mlle L. Homburger, chargée de cours à
l'Institut d'ethnologie de l'Université de Paris,
soutiendra les deux thèses suivantes devant la
Faculté des Lettres de Paris, le 13 juin. Thèse
complémentaire : « Les noms des parties du
corps dans les langues négro-africaines » ; thèse
principale : « Les affiles nominaux dans les
angues peule, haous&«4kbantoue. »
Pour le Grand Prix Automobile Saharien
et-
En raison de l'intérêt national du Grand
Prix automobile saharien 1930, dont la créa-
tion et l'initiative reviennent à M. Pierre
Bordes, Gouverneur général de l'Algérie, le
Matin a offert de doter l'épreuve d'un objet
d'art d'une valeur de 25.000 francs.
M. Bordes a accepté l'offre du Matin.
..8
Le trafic maritime
franco-colonial
«»̃
Etudiant dans tiEconomUte. Européen le
trafic maritimp général de la France, M.
André Théry a montré que le trafic franco-
colonial a 616 assuré en 1928 par 0.740
navires (dont 6.093 français et 647 étran-
gers) jaugeant net 10.741.000 tonneaux (dont
0.784.000 pour les français et 967.000 pour
les étrangers), contre, en 1927, un total de
6.278* navires (dont 1 5.651 français et 027
étrangers) jaugeant net 10.040.000 tonneaux
(dont 9.159.000 pour les français et 881.000
pour les étrangers), et contre, en 1913,
seulement 4.987 navires (4.414 irançais et
523 étrangers) jaUgeant net 6.177.000 ton-
neaux (5.645.000 français et 5?2.000 étran-
gers).
Entre 1927 et 1928, ce traiic a augmenté
de 462 navires, ou 7,36 (dont 412 français,
ou 7,55 %, et 20 étrangers, ou 3,19 %), et
de 701.000 tonneaux, ou 7,07 (dont 625.000
ou 6,82 %, pour les français et 76.000, ou
8,63 pour les étrangers). Par rapport ô
1913, la progression est de 1.803 lHw{rcs, ou
36,52 (dont 1.679 français, ou 37,58 %,
et 104 étrangers, ou 23,71 %1. et de 4 rail-
lions 564.000 tonneaux, ou 73,89 (dont
4.139.000, ou 73,33 %, pour les français, et
425.000, ou 79,90 %, pour les étrangers).
Bn Syrie |
La frontière
On mande de Constantinople au Times : Le
ministre des Affaires étrangères lurc a déclaré
que les nêgociaiiow ffWico*mr<ïue«relatives Ata
frontière syrienne et au tJftftfttft.. de fer Atuma
AfBfffifie se poursuivent d'une façon satisfai-
tante et qui des accords fil ~°~S~!J?f!
(Pu loche.)
«
M. Lucieh Saint à Fez
,.Ir
Le résident général, accompagné du gé-
néral Nogûès et de M. Catat, chef du cabi-
njtf oivilf à quitté Rabat hier à 15 heures,
axlestiantion de Fez, oit il est arrivé vers
If heures.
Il a été reçu par les autorités de la ville,
tandis que les troupes avec la musique et
le drapeau, rendaient lès honneurs à la
porte de Bou Djclloud.
M. Lucien Saint se rendra à Marrakech
le 5 fuin prochain ; il visitera la foire et
partira ensuite "pour Ouarzaza. A son re-
tour, il y aura une grande réception à la
Bahia, le lundi.10 juin.
{Par dépêche.)
Li sultan do Maroc à Marseille
»♦« ̃–.
Comme nous l'avions annoncé, S. M. Si
Moulay Mohatned Ben Youssef sera l'hôte
de Marseille le 18 juin prochain. Le pro-
gramme de son voyage en France vient
d'être arrêté.
Le nouveau paquebot Nicolas-Paquet, dont
ce sera le premier voyage, quittera Mar-
seille le 8 juin pour arriver à Casablanca
Je mardi 11.
C'est à bord de ce nouveau paquebot que
Sa Majesté chérifienne s'embarquera, le sa.
medi 15, accompagnée notamment de son
précepteur, S. Exc. Si Mammeri. L'arrivée
aura lieu à Marseille le mardi 18 juin, dans
la matinée.
A A.N GER
,,>
:.'7. Le mandat de quatre ans des membres de
l'assemblée législative de Tanger étant ar-
rivé à expiration, le représentant du Sultan
du Maroc à Tanger, qui préside cette as-
sctnblée, a lu. au cours de la séance du
29 mai, le décret de clôture et de dissolu-
tion de l'assemblée.
Les nouveaux membres seront désignés
par les ministres et les consuls généraux
ayant adhéré au statut de Tanger.
Le ministre de France, notamment, a prié
les groupements français locaux de lui faire
connaître les noms de ceux qu'ils estimaient
les plus susceptibles de les représenter uti-
lement au sein de cette assemblée. En pos-
session de ces noms, le ministre choisira
dans l'ordre de leurs préférences, les quatre
délégués qui constitueront la délégation
française à l'assemblée législative de Tan-
ger.
-
CINÉMA COLONIAL
60
En avion
M. Henri Beauvais, directeur de la loca-
tion France-Film, vient de s'embarquer en
avion à Toulouse pour Casablanca.
Il compte visiter plusieurs villes du Nord-
Africain où doit passer la production de sa
sodiété.
; - Jj.,, , 1 --,
Le contingentement des vins d'Algérie
-
La chambre de commerce de Rouen a
pris la délibération ci-après ;
Lu Chambre de commerce de Rouen,
Agrès avoir pris connaissance des proposi-
tions de lois CuIIort et Castel tendant : la pre-
mière à contingenter l'importation des vins
d'Ailgérje, la deuxième à limiter les plantations
de vignes ;
Considérant que ces mesures, destinées a pro-
voquer la raréfaction du vin pour en maintenir
le prix à un taux élevé, seraient contraires aux
intérêts des consommateurs ; que l'Algérie est
partie intégrante de la France et quil serait
souverainement injuste de lui imposer des res-
trictions ruineuses pour ses habitants, au profit
d'une autre partie du territoire national ; qu'il
importe de maintenir intact le droit de propriété
en laissant aux agriculteurs d'Algérie comme de
la métropole la liberté d'utiliser leurs terres à
leur guise et au mieux de leurs intérôts.
Emet Je vœu : 1° que toute proposition ten.
dant à contingenter l'importation des vins algé-
riens soit repoussée par le Parlement ; 2° qu'il
en soi tde même pour toute proposition tendant
A limiter les plantations de vignes en France
el en Algérie.
-a-
L'atelier de l'orientaliste
«»«
, L'ancien atelier d'Eugène Delacroix, 58,
rue Notre-Dame de Lorette, où le peintre
orientaliste Dumoulin avait succédé au grand
peintre romantique, va être démoli incessam-
ment.
Rappelons, à ce propos, que Louis Dumou-
lin fut le fondateur de.,la Société Coloniale des
Artistes Français, qu'il mena à un haut degré
de prospérité et qui joue maintenant un rôle si
important dans nos milieux artistiques. On sait
que c'est notre éminent collaborateur, M.
Henry Bérenger, qui est maintenant le prési-
dent de la Société.
.1..
-. VERNISSAGE
»+.
Le Hôggar, vu par Paul Elie Dubois
Le 6 juin, à 14 h. 30, au Musée des Arts
Décoratifs, pavillon de Marsan, 107, rue de
Rivoli, aura lieu le vernissage de l'Exposition
des peintures et dessins de notre éminent colla-
borateur Paul-Elie Dubois.
1 8.
Le sultan de Zanzibar
chez Si Kaddôur ben Ghabrit
t Avant-hier; le Sultan de Zanzibar arrivé
à Paris dans la matinée, s'est tendu dans
raprès-midi à la Mosquée. Il a été reçu par
Son Excellence Si Kaddour ben. Ghabrit,
frésident de l'Institut musulman, qui, après
'SLvdir conduit à la salle des prières où le
Sultan fit ses ablutions, lui fit visiter la
Mosquée.
Sa Majesté qui s'exprime exclusivement en
arabe littéraire, qu'il connait à fond, a loué
arabe littéraire, l'iti-,-%titu t ion, les p~ojets de
le but utile de l'institution, les projets de
conférences, de bibliothèque, ainsi que le
Dispensaire, qu'il cônsidère comme une œu-
vre d'humanité.
Le Sultan prit un grand plaisir, et appré-
cia l'architecture de la Mosquée qu'il jugea
être la plus belle du monde musulman.
Après une agréable conversation de quel-
ques heures, le Sultan de Zanzibar a pris
congé de Son Excellence et est parti pour
Londres en se promettant de renouveler sa
visita à son retour d'Angleterre.
Jtoftvtttf Eflwfl Jtftat9,
Le teck en Indochine
-
Des données d'un rapport de mission de
M. Niquet, actuellement chef de Service des
Forêts de l'Annam, h Hué, il résulte qu'il
y a, dans les onze groupements de tecks du
Haut-Mékong français, environ 3.000 tecks
exploitables sur 10.000 ha., ce qui représente
à peu près un arbre tous les trois ha.
M. Roger Ducamp, ancien chef du Ser-
vice Forestier de l'Indochine, en plein ac-
cord à ce sujet, dit-il, avec M. Auguste Che
valier, du Muséum, pose en fait que cette
possibilité de réalisation est sensiblement du
même ordre pour toutes les essences précieu-
ses de la forêt intertropicale sauvage.
Dans de telles forêts « primitives, sau-
vages », il .faut, pour le trouver, « chasser
l'arbre ».
Dans la région de Paklay, les tecks seraient
répartis en deux grands groupes : bassin du
Nam-Yang et bassin du Nanpoum; il appar-
tiennent à la couronne de Luang-Prabang;
20.000 tecks exploitables (diamètre : o m. 70
et au-dessus) auraient été inventoriés sur les
60.000 ha. de leur zone d'occupation. La
densité des arbres exploitables serait, là en-
core, de un arbre pour trois ha.
Qu'est-ce que ces 25.000 arbres sporadi-
ques exploitables éparpillés a l'excès sur
environ 70.000 hectares? Il n'y a donc pas à
se leurrer sur la possibilité actuelle de pro-
duction de cette essence, dans notre colonie
d'Extrême-Orient. Mais il est possible d'af-
firmer, et il faut bien le faire entendre aux
Pouvoirs publics, qu'il y a au Laos urgence
et utilité à organiser les forêts qu'habite le
teck.
Il faut pour cela donner la parole au tech-
nicien, en vue de l'application des règles de
la saine sylviculture, lui dispenser les
moyens d'agir efficacement, avec suite dans
les idées, et, pour commencer, ordonner de
mettre en réserve les plus importantes des
taches constituées de teck déjà reconnues.
Sur les 70.000 ha. mis en valeur, aménagés
en réserve d'exploitation méthodique, il serait
facile, dans un avenir proche (disons 25 an-
nées, compte tenu de la rapidité d'accroisse-
ment en diamètre du teck, et avec l'appoint
des semis et jeunes tecks existants), d'avoir
une possibilité annuelle d'exploitation de
bois ne teck et des autres essences précieuses
que l'ancien chef du Service Forestier a lui-
même fixée à 2 013 de bois par hectare et
par an, soit, pour la superficie envisagée, à
140.000 m3 de bois par an.
Cela représenterait bien près de 80 mil.
lions de francs de bois par an (5 à 6 millions
de piastres).
Ces vues de M. Roger Ducamp semblent
bien être celles qui s affirment au Gouver-
nement général de l'Indochine. C'est du
moins ce que donne à penser la lecture des
quelques lignes que A'oici, extraites de la
note publiée par la Direction des Services
Economiques de la Colonie.
k Des tournées d'études et reconnaissances,
datant déjà d'une dizaine d'années au moins,
ont révélé qu'il existait encore un certain
nombre de groupements de teck, et montré
ainsi le grand intérêt qu'il y aurait à songer
dès maintenant à reconstituer ces peuple-
ments, à les étendre de façon à en aug-
menter l'importance, imitant en' cela ce qui
s'est fait depuis longtemps et se fait encore
au Siam, en Birmanie et aux Indes néerlan-
daises ».
San Francisco-Saïgon I
Il «
Des cargos frigorifiques
D'aptîs des renseignements parvenus des
Etats-Unis, la Matson Navigation Company
(Orielltal et Océanie S/S Branch) installerait
des aménagements frigorifiques pour trans-
port de marchandises périssables sur ses va-
peurs de charge qui font le service de l'Aus-
tralie. Aussitôt ce travail terminé, elle pro-
céderait à des installations analogues sur les
cargos en service sur l'Extrême-Orient et
touchant Saigon. On peut donc espérer
qu'avant la fin de l'année, il sera possible
d'effectuer des transports de marchandises
eh" frigorifique des ports des Etats-Unis sur
Saïgon direct.
Ingénuité
0
Fatah, un nègre du plus beau noir, était
employé dans une ferme des environs de
Tabouanit. Sa principale fonction consistait
à soigner et à traire la vache du directeur
de l'exploitation.
Un jour son maître, pour faciliter le tra-
vail de Fatah, lui fit cadeau d'un petit ta-
bouret et lui dit :
Avec ça, Fatah, tu pourras plus facile-
ment traire la vache.
Fatah répondit :
Merci, sidi! Fatah, il va Essayer tout
de suite.
Le nègre disparut dans l'étable et revint
au bout d'un quart d'heure. Il était tout en
nage et portait tristement le tabouret.
Eh bien 1 ça ne va pas, Fatah ? s'in-
quiète son patron.
Y a pas bon, tajer ! fit Fatah, navré.
La vache, elle veut pas s'asseoir sur le ta-
bouret !
Un nouveau jugement de Pâris
Dans le Djenan el Hartsi, jardin public
de Marrakech, trois dames mûres, maquil-
lées et teintes, causaient avec un petit gar-
çon et riaient de ses réparties. Une des da-
mes, croyant l'embarrasser, dit :
Voici une pomme : donne-là à celle de
nous trois que tu trouves la plus jolie.
Le petit garçon regarda attentivement ces
trois personnes d'âge. Et il mangea la
pomme.
A nnlversaire
»♦»
Aujourd'hui il y, a cinquante ans, le
prlnco impérial, fils de Napoléon III, est
mort à 23 ans, au Zoulouland, dnns 11 ne
embuscade après s'ôlre Ihéroïqucmcnl dé-
tendu. Les derniers survivants parmi li's
compagnons et. amis du jeune prince,élevés
avec lui : le prince Murât, le général Espi-
nnsse ,1e général Gonneau et le général
baron Corvisart, ont fait cèksJirer un ser-
vice à sa mémoire, à midi, à la chapelle
des Invalides,
La culture du riz à Madagascar
mes
Dans une étude sur la culture du riz à la
Côte Ouest de Madagascar, M. J.-H. Leroy
signale la nécessité de l'assolement des riziè-
res qui permettrait de porter à 5 tonnes à
l'hectare le rendement actuel de 1 tonne,
i tonne 5. Non seulement le rendement,
mais aussi la qualité se ressent d'une culture
indéfiniment renouvelée sur le même terrain.
Cette pratique, ajoute M. J. H. Leroy,
dans VAgronomie Coloniale du mois de mars
1929, provoque un appauvrissement progres-
sif du sol allant même, dans certains cas, à
une stérilisation complète.
C'est donc une coutume qu'il faut combat-
tre en indiquant aux indigènes les cultures
d'assolement les plus adéquates au sol hu-
mide de la ôôte Ouest de la Grande Ile.
A LA CHAMBRE
»♦«
DANS LES COMMISSIONS
La convention relative à l'esclavage
Sur le rapport de M. Augagneur, la com-
mission des. affaires étrangères de ia
Chambre a adopté hier le projet de. loi ra-
tifiant ln convention relative à l'esclavage
signée par le gouvernement français, le Il
décembre 1020. le 11
PROJETS DE LOI
M. le ministre des Finances, M. le minis-
Iro de l'Intérieur, M. le ministre du Com-
merce el de l'Industrie ont déposé un projet
de loi ayant pour otbjet de modifier le ré-
gime des succursales algériennes de la
caisse nationale d'épargne.
Le projet de loi a été renvoyé à lu com-
mission de l'Algérie, deM colonies et des
prolcctorals.
Opposition à un vote sans débat
M. Mallarmé u déclaré faire opposition
au vole sans débat du projet de loi concer-
nant la déclaration des fiançailles et le mu-
riugc des Kabyles, ayant des observations
à présenter.
L'Aviation Coloniale
.t.
Dans l'aéronautique navale
Le capitaine de corvetle Boulleau est
nommé au commandement de la bust
d'aéronautique maritime de Sidi-Ahmed.
Italie
La Chambro italienne a approuvé les
budgets de Faéronautique et de la marine.
Le général Balbo, sous-secrétaire d'Etat dt
l'aéronautique, a prononcé un discours
dans lequel, parlant de l'aviation civile, il
a déclaré : CI Il est impossible de se repré*
senter toute l'importance- qu'ont pour IIta.
lie les lignes nouvelles, surtout les lignes
Marseille-Tunisie, établies d'accord avec
le ministre français de l'Air, 110 coure de
lNwitrevue .de Turin, en mars dernier.
« DesnnllienJ CTitatiens qui se trouvent
sur la côte d'Afrique presque isolés tie lu
mère patrie, seront à une heure de dis-
tance de la Sicile, à deux heures de la Sar-
daigne et a quatre heures do Rome. »
Un accident mortel à lava
Un avion privé de tourisme Daimler, pi-
loté par M. Schuett, directeur de la plan-
tation de Thé Gandasoli, et ayant comme
passager M. Aschvanwyk, employé à cette
plantation, s'est écrasé sur le sol, au
champ d'aviation de Bandoeng. M. Schuett
est légèrement blessé. Aschvanwyk a été
tué. Les autorités militaires ont ouvert une
enquête sur les circonstances de l'accident.
-el.. -
Les chemins de fer au Maroc
par Louis LE BARBIER.
Il est facile et agréable de se donner
vis-à-vis des tiers, un vernis d'homme ins-
truit, en compulsant et en démarquant les
travaux des autres. Lorsque l'on avoue la
chose, on a droit au pardon du lecteur. Ce
sera notre cas, espérons-nous aujourd'hui.
Nous allons donc avouer que le fond du
présent. article est tiré de l'ouvrage que vient
de publier sous le même titre, M. Méchin,
ingénieur des pontg$t chaussées.
Ce qui est le plus intéressant, à notre avis,
dans ce. travail, ce ne sont pas les renseigne-
ments statistiques qu'il contient, quoiqu'il ne
soit pas inutile de savoir par exemple que le
nombre de kilomètres actuellement en exploi-
tation est de 700 et qu'il en reste 600 à cons-
truire. C'est le coup d'œil jeté en arrière
arrière quf est d'hier et qui montre toutes
les difficultés qui résultaient pour nous de
l'application des conceptions qui avaient dé-
terminé les accords d'Algésiras. Si nous
n'avions pas pu nous en affranchir, le Maroc
n'existerait pas.
L'Allemagne en reconnaissant par le traité
du 4 novembre 1911, et d'avance le protec-
torat français au Maroc, avait eu soin de sti-
puler que l'on ne construirait aucune voie
ferrée avant que celle internationale du Tan-
ger à Fez ne fût faite; elle avait stipulé de
plus que nous ne pourrions établir que des
voies militaires de o m. 60. Elle croyait bien
ainsi avoir paralysé nos efforts, et en vérité
elle ne se trompait guère. On en eut la
preuve avec le Tanger-Fez.
Il y eut, pour cette ligne, des retards
inouïs, causés par la discussion des projets,
la lenteur de l'exécution des travaux et des
majorations de dépenses incroyables. Les ad-
judications devaient avoir lieu devant une
commission tellement compliquée qu'elle ne
parvenait pas à se mettre d'accord. Il y avait
deux représentants chérifiens, deux diploma-
tes, l'ingénieur des travaux publics de Tan-
ger, un représentant de la Banque d'Etat.
Les décisions étaient longues à intervenir.
Les formalités d'expropriation furent si em-
brouillées que l'on ne put jamais les appli-
quer dans la pratique. Il y eut enfin quantité
d'incidents grotesques comme celui-ci que
raconte M. Méchin :
cc Un tâcheroiv utilisait des wagonnets De-
cauville appartenant à la Compagnie. Com-
me celle-ci voulait les reprendre, le tâcheron
les entoura d'un carré de fils de fer barbe-
lés, planta à chaque sommet un drapeau ita-
lien, et déclara annexer le territoire corres-
pondant à l'Italie. Il monta la garde avec
des amis munis de fusils, et il exigea que les
agents de la Compagnie venus chercher le
matériel saluent le drapeau italien et lui
laissent le matériel. Il fallut l'intervention
JNMIlJMTIBItl
mm-
Rédaction & AdministrêHnt
fetlNJlËNhflil* -
PARIS O»»
tjCléph* iLOUVR* ie-W
- RICHBLIBU «7*M
~l ale IC 1 0
Les Annales Coloniales
Wk
- t lrotit les arwies pubués 44#à notre fourmi ne pe»ow
lM .Clt mw m Direoteur-Ponoatiur Marecl RUED6L. être reproduils^qu'en citant le» Ainuuui Colonlou.
flu"a. 'ft"-&' ,"EeTEUR.-ONDA,._U 1 - - étro 'tfJJ'Odut'. qu'en Citant 108 ARIALU COLORIAL».
IB0NNE1ENTS
don la Jrn". mensuelle:
Ua il 9 Mai* I Nib
Fra. et
Colonies 119* 1MM*,
étranger.. 241 » 121 » 71 »
On slabonn6 sans frat8 dm
tous les bureaux de poète.
Les colonies et la loi de finances
1 - -
Le projet dè loi portant fixation du bud.
get général de l'exercice 1930» qui vient
bc -gemal -à la'Clutnïb-?e-par-le Gouvl?W-
d'être déptâfâi la Chatflb?6 par le GouVSffië-
ment, contient, -dans sa loi de finances un
certain nombre de dispositions concernant
les Colonies.
Ce sont, sauf erreur, dans l'ordre même
des articles :
L'article 26 qui affranchit de l'impôt sur
le revenu les intérêts, arrérages et tous au-
tres produits des rentes, obligations et au-
tres effets publics émis ou contractés par
les colonies, protectorats, territoires sous
mandat.
L'article 50 qui prévoit la contribution des
colonies à certaines dépenses de la Métro-
pole, dépenses militaires, dépenses d'entre-
tien de 1 Eoole coloniale, de l'Agence géné-
rale des Colonies, etc.
L'article 94 qui permet de transférer, par
décret, au budget de la guerre tout ou partie
des crédits inscrits au budget des Colonies
et relatifs à la participation de l'armée à
l'Exposition Coloniale de 1931.
L'article 108 qui étend aux Colonies des
dispositions légales antérieures relatives au
rétablissement au budget de la guerre du
produit de l'aliénation des immeubles mili-
taires reconnus inutiles à l'armée ou des
fortifications déclassées.
L'article 146 qui fixe à deux le nombie
d'inspecteurs des Colonies à admettre à la
retraite proportionnelle en 1930.
L'article 161 qui fixe le montant des avan-
ces Il accorder en 1930 au chemin de fer et
au port de la Réunion à 3.000.000 de
francs.
Chacune de ces dispositions nécessiterait,
me semble-t-il, une analyse particulière. Je
voudrais pour aujourd'hui, attirer simple-
ment l'attention de mes lecteurs des Annales
sur la première d'entre elles, celle de l'ar-
ticle 26.
- On sait que c'est l'article 31 de la lui
du 29 mars 1914 qui a soumis a l'impôt sur
le revenu des capitaux mobiliers, les inté-
rêts, arrérages et autres produits des rentes,
obligations et effets publics des colonies
françaises; -
Il aura donc fallu attendre 16 ans la
réparation d'une erreur qui eût dû sauter
aux yeux du législateur au premier examen.
On a calculé que, par le jeu de cet ini-
pôt, une colonie, comme l'A.E.Ï"., était
tenue de verser à la Métropole pour un em-
prunt de cent millions de francs, amortis-
UfDle en 60 ans, une somme totale de
tolifâÉfeidûiiïe millions dtf francs. -
itàÙraileAt-ils pas dû
suffire à faire éclater l'absurdité du sys-
thne. ddpuis longtemps.
.N'est-il pas contraire à toute logique et
K tout bon sens d'assimiler des colonies,
qui formènt une pàrtie* du capital économi-
que et social de la nation, à des particuliers,
à des sociétés commerciales ou à des Etats
étrangers.
i. A l'heure où le Gouvernement se pro-
poséA, dit l'exposé des motifs de la loi de
ftnanées, de faire appel à l'épargne fran-
rise - pour recueillir les fonds nécessaires
à la mise en valeùr de notre domaine colp-
niàl, il y aurait intérêt a accorder aux em-
prunts coloniaux le bénéfice de l'exemption
dont profitent les valeurs du Trésor. »
C'est le bon sens même.
Mais, bien entendu, il faut que cet avan-
tage, enfin accordé aux colonies, profite aux
colonies elles-mêmes et non à d'autres.
L'exposé des motifs fait remarquer :
« Le système actuel a pour' effet de soumet-
tre les Colonies à une charge supplémen-
taire ; pour tenir compte de l'impôt fran-
çais, celles-ci doivent ou bien majorer le
taux de l'intérêt de leurs emprunts ou bien
prendre l'impôt à leur charge. »
Il faut que la disparition de la cause en-
traîne là disparition de. l'effet et que les
emprunts coloniaux bénéficiént, sur le mar-
ché des capitaux, des mêmes conditions que
les valeurs du Trésor. lisserait illogique et
scandaleux que la juste mesure prise, enfin,
par le législateur eût seulement pour effet
de permettre aux intermédiaires d'imposer
aux colonies, pour leurs opérations d'em-
prunt, des commissions supplémentaires.
La remarque vaut, peut-être, d'être faite
au moment où l'on prépare un vaste projet
d'emprunts coloniaux devant s'élever à
plusieurs milliards.
- Ne pourrait-on même aller plus loin dans
cç sens ?
On a depuis longtemps fait remarquer
qu'en accordant sa caution aux engagements
de diverses entreprises ou collectivités pu-
bliques, l'Etat se grève paifois d'une charge
plus lourde que s il avait émis un emprunt
à ciel ouvert et qu'il eût versé le produit de
cet emprunt entre les mains de ces sociétés
ou personnes publiques.
Ce sont des exemples classiques que ceux
de la garantie d'intérêts pour les emprunts
des chemins de fer, ou du fameux contrat
de 1865 avec la Société Algérienne pour les
travaux de reboisement, de déssèchement,
de barrages, etc. en Algérie.
Evidemment, il serait absurde de lixer. en
la matière, des règles absolues, à priori.
Tout est, ici, questions d'espèces.
p r -
Il importe seulement de considérer
l'avantage financier immédiat des formes
d'emprunt possibles.
Mais peut-être pourrait-on se demander
si la mise en valeur des colonies, à. l'épo-
que présente, ne pourrait pas être financée
par une vaste opération d'ensemble pour la-
quelle l'Etat, emprunteur principal, S' pour
le compte des colonies, trouverait sur le
marché des capitaux, des conditions plus fa-
vorables que les colonies elles-mêmes.
Je crois que la question a été envisagée.
Elle mérite d'être étudiée.
fifienne Antoneiti,
Député de la Haute-Savoie,
Rapporteur du budget tfe
LOAlgèrie et des Protecto-
rd".
Le centenaire de l'Algérie
- f ♦>––
- M.. Doumergue s'embarquera-t-il à Toulon?
Le Conseil municipal de Toulon, réuni
sous la présidence de M.' Escartefigue, dé-
puté, maire, a adopté, à l'unanimité, une
motion priant M. Doumergue de choisir
Toulon comme point d'embarquement quand
il sè rendra aux fêtes du Centenaire de
l'Algérie.
La croisière du tuesne
Au cours des obsèques du commandant du
Boucheron qui ont eu lieu hier à Tanananve,
les honneurs tnttitaires>ont Mé read.. par tiri
détacheiAent dej$rffcters, < H) ebw-ofifefcrs: et
* 20 marins au Wtthïjf -
Cest le capitaine de vàisferfu Brohan qua est
ttoffimé au cdrtimandéntent du Duqùesne.
: » –i–
ALAIN GERBAULT
!,V ̃
Alain Gerbault, dont on avait annoncé ré-
cemment le passage i datis l Atlantique, près des
côtes françaises, a' été rencontré par dés ba-
teade. pêche au large de BreSt.
Il arrivera sous peu en vue de Cherbourg,
faisant route pour Le Havre. Le port de CheT-
bourg envérta à sa teheptitre 1 aviso A ilettet et
périt-être des Hydravion*,
,
L'escadre de la Méditerranée
Lel bâtiments légers envoyés à Barcelone
ont mouillé en rade d'Alger. Le reste de la
JMtilère escadrè est arrivé à Mers-el-Kibit
et a Otran. Toutes ces forces navales fléiour-
en Algérie mk$juin, date à la*
queue elles Ileront pour leurs ma-
nœuvres. ̃
r r , ,.-IL
À XkeàfÊk ta huntfm
et Mw-ldtro
IF'"
M fonillep «n ftfito
î»e H. P. Poidebard a écrit à l'Académie
= annoncer la découverte en Syrie d'une
inscription Rphauique. Les amateurs de ré-
bus archéologiques auront du psein mit frais
; IUt la planéne, -
'- Notre HauWwimissarigt àlte™rth s'in»
; llfllM aux feuilles archéotagM(av9. u * fmt
8ft A l'AoaiMffiie de la découverte à a
, blof, d'une inscription phénidetoe de dll
lignes et de soixante-quatorze uiurcs et outils
W~htM~
Les tiraillears somalfc 1
'1"
Parmi les troupes noires qui out été engagées
sur le front européeh pendant la guerre de 1914-
1918, les indigènes de la Côte française des So-
mniis, groupes en un bataillon, se sont montrés
dignes des plus ancicnnhes troupes sénégalaises,
comme le prouvent les citations obtenues par
ce bataillon, rappelées par la France Militaire a
l'occasion de la promotion au grade de colonel
de son ancien chef le commandant Bouet, de
l'ifanterie coloniale.
Le 8 mai 1917, pretnière citation à l'ordre de la
division : ,
Le lot bataillon de tirailleurs somalis, sous
l'impulsion vigoureuse de son cltel, le comman-
dant Bouet, lors de l'offensive du 5 mai, a fait
preuve d'un courage et d'un entrain remar-
quables, nettoyant les abris formidablement or-
ganisés, sans sis làisser arrêter par la vive ré-
sistance des 4tlemands et coopérant ainsi de la
facoû, la Mils efficace au succès de la division.
Le 15 novembre, le ter bataillon de Somalis
est cité a l'ordre de la 0° armée : -
Sous le commandement du chel de bataillon
Bouet, a participé, le 23 octobre 1917, aux atta-
ques des bataillons du R. 1. C. M., entre les-
quels, il était réparti ; a rivalisé d'ardeur avec
eux et a triomphé dans les mêmes luttes glo-
tieuses.
dette citation à l'armée remplace et annule la
précédente. ,..
Le 18 août 1918, le commandant Bouet ob-
tient cette cTtation personneUe a l'ordre de la
brigade :
Excellent officier supérieur, qui a fait du ba-
taillon somalt une troupe remarquable par son
entrain et son couragc. S'est lait remarquer par
sés brillantes qutililês militaires et sûn allant
pendant lés opérations du 31 mai au 6 juin et du
18 au t3 juillet tOis. A contribué pour une gr4n-
de part aux tiucéès obtenus, tant par sa bra-
de part atsx tuodès obtenus llespm de dévoue.;
voure personnelle que par t'esprit de cUvoue.
ment et de sacrifice qu'il avait, su cominuniquer
m e,, t e
à ses tffàtUeurs. - -
A la suite de cette citation, la fourragère aux
couleurs de la croix de guerre est conférée au
bataillon sontali.
Enfin le 28 octobre 1018, il ligure dans Un
ordre de l'armée concernant le bataillon so-
ordre
mali :
Bataillon indigène A l'esprit .guerrier, sous
l'énergique commandement du çhéf de batail-
lon Boitât, t'est fait remarquer dans maints com-
bats par son enîtoin, sa bravoure et son esprit
de sacrifice. Du 80 fftai au 4 juin 1918, a lutté
89ju m prix de pertes nombreuses, sur
une proispiltU ion très difficile et a réussi à. arrêter
l'ennemi. :
Récemment, a fait preuve de beUes la
manœuvrières et d'une ttrdéur extrême dans qualités
poursuite de l'ennemi.
Ces Somalis ne sont-ils pas les petits cousins
des hérds de la bataille d'Adoua 7
M. Manceron retour du Sud
M. Mancerpn, rentré comme nous l'avions
«nimicé, r*vnrt-denrièfe nuit à Tunis, accom-
néfiié de Mme Mmcaon « du général de
Qnmbnm, a déel«r€ à sa descente dé wigui
qu'il étàlt "no de w prise de ontact ayeç
tons tes éléttents de la MMdàtienqvri lui a
îHmé fVfCMK raeeoeiï le pins ""hique.
L'ORGANISATION DU PÉCULE
OUYRIR DÀNS. L ES COLORIS.
..f -
m
Avec V Hygiène, V organisrttiàH
du Travail est la question âomb
nante dans nos Colonies. C'est à
Vif fort dccvmfli dans ci domaine qttlon 'peut
Officier la Qualité d'un colonisateur et
plus que lamais les Français, surtout dans
les pays difficiles comme VA.E.F., doivent
veiller tout particulièrement au recrutement
et à la protection de la main-d'œuvre indi-
gèllé.
En Indochine, une intéressante initiative
a été prise par V administration : le Gouver-
neur général par arrêté dit 25 octobre 1927,
a organisé le pécule individuel en faveur
des travailleurs indigènes recrutés par con-
trat pour servir dans les exploitations agri-
coles, industrielles, minières ou commercia-
les des divers pays de l'Union Indochinoise.
A l'heure actuelle, les vlrsements effec-
tués au titre du pécule, pour les nombreux
ouvriers engagés sur les seules exploitations
agricoles du Sud Indochinois, vont attein-
dre, déclare un rapport officiel, dès 1931,
un total importont. Le renouvellement des
contrats passés pour trois ans et l'arrivée de
nouveaux contingents vont encore accroître
Vimportance des versements.
VPour assurer une bonne gestion des fonds
qui restent pendant une assez longue pé-
riode confiés à VAdministration, un décret
pris, le icr mai, vient de créer uite caisse
autonome chargée non Seulement d'afforer
d'une façon claire la gestion des fonds du
pécule mais encore de les faire fructifier
dans Vintérêt même des ouvriers déposants.
Le règlement de la Caisse s'inspire de ce-
lui qui a été établi pour la caisse locale des
Pensions indigènes.
La caisse est administrée par un Conseil
d'administration et gérée par le Directeur
des Postes. Les versements sont constatés an
moyen de l'apposition de timbres dont la
vente et le remboursement sont surveillés
étroitement.
Les fonds disponibles sont employés judi-
cieusement et peuvent être prêtés à des cais-
ses de crédit agricole immobilier ou à des
particuliers pouvant offrir des garanties
hypothécaires : c'est un autre côte intéres-
sant de l'institution.
Quant aux revenus des placements, le
Gouvernement général de VIndochine- en dé-
terminera Vattrtbuiton en faveur des ouvriers
indigènes recrutés sur contrat.
*On juge aisément des services que petit
rendre à plusieurs points de vue une telle
institution et nous ne pouvons que souhaiter
voir se généraliser l'organisation du pécule
ouvrier dans nos colonies.
ÂtUaHet- 6elaMoer/er
Député des Côtes-du-Nord,
Afembrd de la Commission
de la Marine Marchande.
gatob
M. Carde à Genève
M. Carde, Gouverneur général de l'A. O.
F., part ce soir pour Genève où'il prendra part
aux twvaux du Bureau international du Tra-
vail, en ce qui concerne les indigènes.
Son absence sera d'une quinzaine ; il ren-
trera à Paris ppur accompagner ensuite M.
Maginot à Bordeaux.
..- - _&.-..
Thèses coloniales
̃
Les langues négro-africaines
Mlle L. Homburger, chargée de cours à
l'Institut d'ethnologie de l'Université de Paris,
soutiendra les deux thèses suivantes devant la
Faculté des Lettres de Paris, le 13 juin. Thèse
complémentaire : « Les noms des parties du
corps dans les langues négro-africaines » ; thèse
principale : « Les affiles nominaux dans les
angues peule, haous&«4kbantoue. »
Pour le Grand Prix Automobile Saharien
et-
En raison de l'intérêt national du Grand
Prix automobile saharien 1930, dont la créa-
tion et l'initiative reviennent à M. Pierre
Bordes, Gouverneur général de l'Algérie, le
Matin a offert de doter l'épreuve d'un objet
d'art d'une valeur de 25.000 francs.
M. Bordes a accepté l'offre du Matin.
..8
Le trafic maritime
franco-colonial
«»̃
Etudiant dans tiEconomUte. Européen le
trafic maritimp général de la France, M.
André Théry a montré que le trafic franco-
colonial a 616 assuré en 1928 par 0.740
navires (dont 6.093 français et 647 étran-
gers) jaugeant net 10.741.000 tonneaux (dont
0.784.000 pour les français et 967.000 pour
les étrangers), contre, en 1927, un total de
6.278* navires (dont 1 5.651 français et 027
étrangers) jaugeant net 10.040.000 tonneaux
(dont 9.159.000 pour les français et 881.000
pour les étrangers), et contre, en 1913,
seulement 4.987 navires (4.414 irançais et
523 étrangers) jaUgeant net 6.177.000 ton-
neaux (5.645.000 français et 5?2.000 étran-
gers).
Entre 1927 et 1928, ce traiic a augmenté
de 462 navires, ou 7,36 (dont 412 français,
ou 7,55 %, et 20 étrangers, ou 3,19 %), et
de 701.000 tonneaux, ou 7,07 (dont 625.000
ou 6,82 %, pour les français et 76.000, ou
8,63 pour les étrangers). Par rapport ô
1913, la progression est de 1.803 lHw{rcs, ou
36,52 (dont 1.679 français, ou 37,58 %,
et 104 étrangers, ou 23,71 %1. et de 4 rail-
lions 564.000 tonneaux, ou 73,89 (dont
4.139.000, ou 73,33 %, pour les français, et
425.000, ou 79,90 %, pour les étrangers).
Bn Syrie |
La frontière
On mande de Constantinople au Times : Le
ministre des Affaires étrangères lurc a déclaré
que les nêgociaiiow ffWico*mr<ïue«relatives Ata
frontière syrienne et au tJftftfttft.. de fer Atuma
AfBfffifie se poursuivent d'une façon satisfai-
tante et qui des accords fil ~°~S~!J?f!
(Pu loche.)
«
M. Lucieh Saint à Fez
,.Ir
Le résident général, accompagné du gé-
néral Nogûès et de M. Catat, chef du cabi-
njtf oivilf à quitté Rabat hier à 15 heures,
axlestiantion de Fez, oit il est arrivé vers
If heures.
Il a été reçu par les autorités de la ville,
tandis que les troupes avec la musique et
le drapeau, rendaient lès honneurs à la
porte de Bou Djclloud.
M. Lucien Saint se rendra à Marrakech
le 5 fuin prochain ; il visitera la foire et
partira ensuite "pour Ouarzaza. A son re-
tour, il y aura une grande réception à la
Bahia, le lundi.10 juin.
{Par dépêche.)
Li sultan do Maroc à Marseille
»♦« ̃–.
Comme nous l'avions annoncé, S. M. Si
Moulay Mohatned Ben Youssef sera l'hôte
de Marseille le 18 juin prochain. Le pro-
gramme de son voyage en France vient
d'être arrêté.
Le nouveau paquebot Nicolas-Paquet, dont
ce sera le premier voyage, quittera Mar-
seille le 8 juin pour arriver à Casablanca
Je mardi 11.
C'est à bord de ce nouveau paquebot que
Sa Majesté chérifienne s'embarquera, le sa.
medi 15, accompagnée notamment de son
précepteur, S. Exc. Si Mammeri. L'arrivée
aura lieu à Marseille le mardi 18 juin, dans
la matinée.
A A.N GER
,,>
:.'7. Le mandat de quatre ans des membres de
l'assemblée législative de Tanger étant ar-
rivé à expiration, le représentant du Sultan
du Maroc à Tanger, qui préside cette as-
sctnblée, a lu. au cours de la séance du
29 mai, le décret de clôture et de dissolu-
tion de l'assemblée.
Les nouveaux membres seront désignés
par les ministres et les consuls généraux
ayant adhéré au statut de Tanger.
Le ministre de France, notamment, a prié
les groupements français locaux de lui faire
connaître les noms de ceux qu'ils estimaient
les plus susceptibles de les représenter uti-
lement au sein de cette assemblée. En pos-
session de ces noms, le ministre choisira
dans l'ordre de leurs préférences, les quatre
délégués qui constitueront la délégation
française à l'assemblée législative de Tan-
ger.
-
CINÉMA COLONIAL
60
En avion
M. Henri Beauvais, directeur de la loca-
tion France-Film, vient de s'embarquer en
avion à Toulouse pour Casablanca.
Il compte visiter plusieurs villes du Nord-
Africain où doit passer la production de sa
sodiété.
; - Jj.,, , 1 --,
Le contingentement des vins d'Algérie
-
La chambre de commerce de Rouen a
pris la délibération ci-après ;
Lu Chambre de commerce de Rouen,
Agrès avoir pris connaissance des proposi-
tions de lois CuIIort et Castel tendant : la pre-
mière à contingenter l'importation des vins
d'Ailgérje, la deuxième à limiter les plantations
de vignes ;
Considérant que ces mesures, destinées a pro-
voquer la raréfaction du vin pour en maintenir
le prix à un taux élevé, seraient contraires aux
intérêts des consommateurs ; que l'Algérie est
partie intégrante de la France et quil serait
souverainement injuste de lui imposer des res-
trictions ruineuses pour ses habitants, au profit
d'une autre partie du territoire national ; qu'il
importe de maintenir intact le droit de propriété
en laissant aux agriculteurs d'Algérie comme de
la métropole la liberté d'utiliser leurs terres à
leur guise et au mieux de leurs intérôts.
Emet Je vœu : 1° que toute proposition ten.
dant à contingenter l'importation des vins algé-
riens soit repoussée par le Parlement ; 2° qu'il
en soi tde même pour toute proposition tendant
A limiter les plantations de vignes en France
el en Algérie.
-a-
L'atelier de l'orientaliste
«»«
, L'ancien atelier d'Eugène Delacroix, 58,
rue Notre-Dame de Lorette, où le peintre
orientaliste Dumoulin avait succédé au grand
peintre romantique, va être démoli incessam-
ment.
Rappelons, à ce propos, que Louis Dumou-
lin fut le fondateur de.,la Société Coloniale des
Artistes Français, qu'il mena à un haut degré
de prospérité et qui joue maintenant un rôle si
important dans nos milieux artistiques. On sait
que c'est notre éminent collaborateur, M.
Henry Bérenger, qui est maintenant le prési-
dent de la Société.
.1..
-. VERNISSAGE
»+.
Le Hôggar, vu par Paul Elie Dubois
Le 6 juin, à 14 h. 30, au Musée des Arts
Décoratifs, pavillon de Marsan, 107, rue de
Rivoli, aura lieu le vernissage de l'Exposition
des peintures et dessins de notre éminent colla-
borateur Paul-Elie Dubois.
1 8.
Le sultan de Zanzibar
chez Si Kaddôur ben Ghabrit
t Avant-hier; le Sultan de Zanzibar arrivé
à Paris dans la matinée, s'est tendu dans
raprès-midi à la Mosquée. Il a été reçu par
Son Excellence Si Kaddour ben. Ghabrit,
frésident de l'Institut musulman, qui, après
'SLvdir conduit à la salle des prières où le
Sultan fit ses ablutions, lui fit visiter la
Mosquée.
Sa Majesté qui s'exprime exclusivement en
arabe littéraire, qu'il connait à fond, a loué
arabe littéraire, l'iti-,-%titu t ion, les p~ojets de
le but utile de l'institution, les projets de
conférences, de bibliothèque, ainsi que le
Dispensaire, qu'il cônsidère comme une œu-
vre d'humanité.
Le Sultan prit un grand plaisir, et appré-
cia l'architecture de la Mosquée qu'il jugea
être la plus belle du monde musulman.
Après une agréable conversation de quel-
ques heures, le Sultan de Zanzibar a pris
congé de Son Excellence et est parti pour
Londres en se promettant de renouveler sa
visita à son retour d'Angleterre.
Jtoftvtttf Eflwfl Jtftat9,
Le teck en Indochine
-
Des données d'un rapport de mission de
M. Niquet, actuellement chef de Service des
Forêts de l'Annam, h Hué, il résulte qu'il
y a, dans les onze groupements de tecks du
Haut-Mékong français, environ 3.000 tecks
exploitables sur 10.000 ha., ce qui représente
à peu près un arbre tous les trois ha.
M. Roger Ducamp, ancien chef du Ser-
vice Forestier de l'Indochine, en plein ac-
cord à ce sujet, dit-il, avec M. Auguste Che
valier, du Muséum, pose en fait que cette
possibilité de réalisation est sensiblement du
même ordre pour toutes les essences précieu-
ses de la forêt intertropicale sauvage.
Dans de telles forêts « primitives, sau-
vages », il .faut, pour le trouver, « chasser
l'arbre ».
Dans la région de Paklay, les tecks seraient
répartis en deux grands groupes : bassin du
Nam-Yang et bassin du Nanpoum; il appar-
tiennent à la couronne de Luang-Prabang;
20.000 tecks exploitables (diamètre : o m. 70
et au-dessus) auraient été inventoriés sur les
60.000 ha. de leur zone d'occupation. La
densité des arbres exploitables serait, là en-
core, de un arbre pour trois ha.
Qu'est-ce que ces 25.000 arbres sporadi-
ques exploitables éparpillés a l'excès sur
environ 70.000 hectares? Il n'y a donc pas à
se leurrer sur la possibilité actuelle de pro-
duction de cette essence, dans notre colonie
d'Extrême-Orient. Mais il est possible d'af-
firmer, et il faut bien le faire entendre aux
Pouvoirs publics, qu'il y a au Laos urgence
et utilité à organiser les forêts qu'habite le
teck.
Il faut pour cela donner la parole au tech-
nicien, en vue de l'application des règles de
la saine sylviculture, lui dispenser les
moyens d'agir efficacement, avec suite dans
les idées, et, pour commencer, ordonner de
mettre en réserve les plus importantes des
taches constituées de teck déjà reconnues.
Sur les 70.000 ha. mis en valeur, aménagés
en réserve d'exploitation méthodique, il serait
facile, dans un avenir proche (disons 25 an-
nées, compte tenu de la rapidité d'accroisse-
ment en diamètre du teck, et avec l'appoint
des semis et jeunes tecks existants), d'avoir
une possibilité annuelle d'exploitation de
bois ne teck et des autres essences précieuses
que l'ancien chef du Service Forestier a lui-
même fixée à 2 013 de bois par hectare et
par an, soit, pour la superficie envisagée, à
140.000 m3 de bois par an.
Cela représenterait bien près de 80 mil.
lions de francs de bois par an (5 à 6 millions
de piastres).
Ces vues de M. Roger Ducamp semblent
bien être celles qui s affirment au Gouver-
nement général de l'Indochine. C'est du
moins ce que donne à penser la lecture des
quelques lignes que A'oici, extraites de la
note publiée par la Direction des Services
Economiques de la Colonie.
k Des tournées d'études et reconnaissances,
datant déjà d'une dizaine d'années au moins,
ont révélé qu'il existait encore un certain
nombre de groupements de teck, et montré
ainsi le grand intérêt qu'il y aurait à songer
dès maintenant à reconstituer ces peuple-
ments, à les étendre de façon à en aug-
menter l'importance, imitant en' cela ce qui
s'est fait depuis longtemps et se fait encore
au Siam, en Birmanie et aux Indes néerlan-
daises ».
San Francisco-Saïgon I
Il «
Des cargos frigorifiques
D'aptîs des renseignements parvenus des
Etats-Unis, la Matson Navigation Company
(Orielltal et Océanie S/S Branch) installerait
des aménagements frigorifiques pour trans-
port de marchandises périssables sur ses va-
peurs de charge qui font le service de l'Aus-
tralie. Aussitôt ce travail terminé, elle pro-
céderait à des installations analogues sur les
cargos en service sur l'Extrême-Orient et
touchant Saigon. On peut donc espérer
qu'avant la fin de l'année, il sera possible
d'effectuer des transports de marchandises
eh" frigorifique des ports des Etats-Unis sur
Saïgon direct.
Ingénuité
0
Fatah, un nègre du plus beau noir, était
employé dans une ferme des environs de
Tabouanit. Sa principale fonction consistait
à soigner et à traire la vache du directeur
de l'exploitation.
Un jour son maître, pour faciliter le tra-
vail de Fatah, lui fit cadeau d'un petit ta-
bouret et lui dit :
Avec ça, Fatah, tu pourras plus facile-
ment traire la vache.
Fatah répondit :
Merci, sidi! Fatah, il va Essayer tout
de suite.
Le nègre disparut dans l'étable et revint
au bout d'un quart d'heure. Il était tout en
nage et portait tristement le tabouret.
Eh bien 1 ça ne va pas, Fatah ? s'in-
quiète son patron.
Y a pas bon, tajer ! fit Fatah, navré.
La vache, elle veut pas s'asseoir sur le ta-
bouret !
Un nouveau jugement de Pâris
Dans le Djenan el Hartsi, jardin public
de Marrakech, trois dames mûres, maquil-
lées et teintes, causaient avec un petit gar-
çon et riaient de ses réparties. Une des da-
mes, croyant l'embarrasser, dit :
Voici une pomme : donne-là à celle de
nous trois que tu trouves la plus jolie.
Le petit garçon regarda attentivement ces
trois personnes d'âge. Et il mangea la
pomme.
A nnlversaire
»♦»
Aujourd'hui il y, a cinquante ans, le
prlnco impérial, fils de Napoléon III, est
mort à 23 ans, au Zoulouland, dnns 11 ne
embuscade après s'ôlre Ihéroïqucmcnl dé-
tendu. Les derniers survivants parmi li's
compagnons et. amis du jeune prince,élevés
avec lui : le prince Murât, le général Espi-
nnsse ,1e général Gonneau et le général
baron Corvisart, ont fait cèksJirer un ser-
vice à sa mémoire, à midi, à la chapelle
des Invalides,
La culture du riz à Madagascar
mes
Dans une étude sur la culture du riz à la
Côte Ouest de Madagascar, M. J.-H. Leroy
signale la nécessité de l'assolement des riziè-
res qui permettrait de porter à 5 tonnes à
l'hectare le rendement actuel de 1 tonne,
i tonne 5. Non seulement le rendement,
mais aussi la qualité se ressent d'une culture
indéfiniment renouvelée sur le même terrain.
Cette pratique, ajoute M. J. H. Leroy,
dans VAgronomie Coloniale du mois de mars
1929, provoque un appauvrissement progres-
sif du sol allant même, dans certains cas, à
une stérilisation complète.
C'est donc une coutume qu'il faut combat-
tre en indiquant aux indigènes les cultures
d'assolement les plus adéquates au sol hu-
mide de la ôôte Ouest de la Grande Ile.
A LA CHAMBRE
»♦«
DANS LES COMMISSIONS
La convention relative à l'esclavage
Sur le rapport de M. Augagneur, la com-
mission des. affaires étrangères de ia
Chambre a adopté hier le projet de. loi ra-
tifiant ln convention relative à l'esclavage
signée par le gouvernement français, le Il
décembre 1020. le 11
PROJETS DE LOI
M. le ministre des Finances, M. le minis-
Iro de l'Intérieur, M. le ministre du Com-
merce el de l'Industrie ont déposé un projet
de loi ayant pour otbjet de modifier le ré-
gime des succursales algériennes de la
caisse nationale d'épargne.
Le projet de loi a été renvoyé à lu com-
mission de l'Algérie, deM colonies et des
prolcctorals.
Opposition à un vote sans débat
M. Mallarmé u déclaré faire opposition
au vole sans débat du projet de loi concer-
nant la déclaration des fiançailles et le mu-
riugc des Kabyles, ayant des observations
à présenter.
L'Aviation Coloniale
.t.
Dans l'aéronautique navale
Le capitaine de corvetle Boulleau est
nommé au commandement de la bust
d'aéronautique maritime de Sidi-Ahmed.
Italie
La Chambro italienne a approuvé les
budgets de Faéronautique et de la marine.
Le général Balbo, sous-secrétaire d'Etat dt
l'aéronautique, a prononcé un discours
dans lequel, parlant de l'aviation civile, il
a déclaré : CI Il est impossible de se repré*
senter toute l'importance- qu'ont pour IIta.
lie les lignes nouvelles, surtout les lignes
Marseille-Tunisie, établies d'accord avec
le ministre français de l'Air, 110 coure de
lNwitrevue .de Turin, en mars dernier.
« DesnnllienJ CTitatiens qui se trouvent
sur la côte d'Afrique presque isolés tie lu
mère patrie, seront à une heure de dis-
tance de la Sicile, à deux heures de la Sar-
daigne et a quatre heures do Rome. »
Un accident mortel à lava
Un avion privé de tourisme Daimler, pi-
loté par M. Schuett, directeur de la plan-
tation de Thé Gandasoli, et ayant comme
passager M. Aschvanwyk, employé à cette
plantation, s'est écrasé sur le sol, au
champ d'aviation de Bandoeng. M. Schuett
est légèrement blessé. Aschvanwyk a été
tué. Les autorités militaires ont ouvert une
enquête sur les circonstances de l'accident.
-el.. -
Les chemins de fer au Maroc
par Louis LE BARBIER.
Il est facile et agréable de se donner
vis-à-vis des tiers, un vernis d'homme ins-
truit, en compulsant et en démarquant les
travaux des autres. Lorsque l'on avoue la
chose, on a droit au pardon du lecteur. Ce
sera notre cas, espérons-nous aujourd'hui.
Nous allons donc avouer que le fond du
présent. article est tiré de l'ouvrage que vient
de publier sous le même titre, M. Méchin,
ingénieur des pontg$t chaussées.
Ce qui est le plus intéressant, à notre avis,
dans ce. travail, ce ne sont pas les renseigne-
ments statistiques qu'il contient, quoiqu'il ne
soit pas inutile de savoir par exemple que le
nombre de kilomètres actuellement en exploi-
tation est de 700 et qu'il en reste 600 à cons-
truire. C'est le coup d'œil jeté en arrière
arrière quf est d'hier et qui montre toutes
les difficultés qui résultaient pour nous de
l'application des conceptions qui avaient dé-
terminé les accords d'Algésiras. Si nous
n'avions pas pu nous en affranchir, le Maroc
n'existerait pas.
L'Allemagne en reconnaissant par le traité
du 4 novembre 1911, et d'avance le protec-
torat français au Maroc, avait eu soin de sti-
puler que l'on ne construirait aucune voie
ferrée avant que celle internationale du Tan-
ger à Fez ne fût faite; elle avait stipulé de
plus que nous ne pourrions établir que des
voies militaires de o m. 60. Elle croyait bien
ainsi avoir paralysé nos efforts, et en vérité
elle ne se trompait guère. On en eut la
preuve avec le Tanger-Fez.
Il y eut, pour cette ligne, des retards
inouïs, causés par la discussion des projets,
la lenteur de l'exécution des travaux et des
majorations de dépenses incroyables. Les ad-
judications devaient avoir lieu devant une
commission tellement compliquée qu'elle ne
parvenait pas à se mettre d'accord. Il y avait
deux représentants chérifiens, deux diploma-
tes, l'ingénieur des travaux publics de Tan-
ger, un représentant de la Banque d'Etat.
Les décisions étaient longues à intervenir.
Les formalités d'expropriation furent si em-
brouillées que l'on ne put jamais les appli-
quer dans la pratique. Il y eut enfin quantité
d'incidents grotesques comme celui-ci que
raconte M. Méchin :
cc Un tâcheroiv utilisait des wagonnets De-
cauville appartenant à la Compagnie. Com-
me celle-ci voulait les reprendre, le tâcheron
les entoura d'un carré de fils de fer barbe-
lés, planta à chaque sommet un drapeau ita-
lien, et déclara annexer le territoire corres-
pondant à l'Italie. Il monta la garde avec
des amis munis de fusils, et il exigea que les
agents de la Compagnie venus chercher le
matériel saluent le drapeau italien et lui
laissent le matériel. Il fallut l'intervention
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.64%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 85.64%.
- Auteurs similaires Ruedel Marcel Ruedel Marcel /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ruedel Marcel" or dc.contributor adj "Ruedel Marcel")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6280560w/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6280560w/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6280560w/f1.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6280560w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6280560w
Facebook
Twitter