Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-31
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1929 31 janvier 1929
Description : 1929/01/31 (A30,N18). 1929/01/31 (A30,N18).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62804965
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
TilBNTIEME ANNEE. - N* 18.
LIS NUMERO p H CJMTIittS
JEUDI SOIR, 31 .1 :\N\' 1,..:.n 19*9.
JOMMLQMTtDtM
Rédaction & Administration :
14, IM II Mllt-TMfeir
- PARIS d")
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Les Annales Coloniales
J ~* .!
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L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN INDOCHINE
D'APRÈS LES TEXTES RÉCENTS
:" Mon ancien élève, G. Tafconlet, qui fut
« cagneux » dans ma classe de rhétorique su-
périeure, est aujourd'hui chef dû service de
l'Enseignement en Cochinchine. Comme les
années passent, mon cher ami ! Ou plutôt
comme elles ont passé ! Mais Taboulet a la
mémoire fidèle, et il veut bien, de temps à
autre, écrire à son vieux maître pour le tenir
au courant des progrès de l'instruction dans le
pays qu'il administre. Aujourd'hui, il fait
mieux encore. Il a rassemblé les textes relatifs
au développement de l'enseignement en Cochin-
xhine pendant les années 1927-1928. Il les a
fait imprimer à l'imprimerie Ardin, de Setaoo.
J'ai lu attentivement cette brochure de 73 pa-
ges. Je considère comme un devoir d'en dire
quelques mots.
Je commence par I Enseignement primaire.
C'est le plus important, et de beaucoup. M.
de la Brosse était homme à comprendre son
collaborateur et à estimer, lui aussi, que « la
France considère le développement des oeuvres
d'éducation et d'instruction comme un élément
capital de sa mission civilisatrice ». Le Gou-
vernement n' a rien négligé pour aider le chef
du service de l'enseignement. Les résultats sont
remarquables : de mai 1927 à mai 1928, le
nombre des cours moyens et supérieurs passe
de 307 à 390. celui des classes élémentaires
passe de 2.233 à 2.396. le nombre des éco-
liers fréquentant les écoles primaires publiques
passe de 94.500 à 105.300, soit un accroisse-
ment de II sur l'effectif de l'année précé-
dente.
Se féliciter de l'œuvre accomplie ? Il s'agit
bien de ça. Le Gouverneur, le chef du service
de l' Enseignement, pensent moins à ce qui a
été fait qu à ce qui reste à faire. « La France
ne tiendra pas sa tâche scolaire pour terminée
ta: t qu'elle n' aura pas couvert ce pays d'un
.réseau serré d'écoles élémentaires, assurant à
tous les enfants un minimum de cdnnaissances,
et c'est dans ce but (Monsieur mon ancien
élève, combien de fois vous ai-je répété qu'on
n'écrivait pas : dans ce but ?) qu'a été posé
l'an dernier, le principe de l'Enseignement
obligatoire ».
Et. eh effet, l'arrêté du 27 juin 1927 est
ainsi rédigé : Article 2 : L'instruction élémen-
taire est obligatoire ; les parents sont tenus de
faire instruire leurs enfants pendant trois ans au
tnoins, entre l'âge de 8 ans et l'ftge de 13 ans.
Les articles 8 à 18 règle nt les moyens d'exé-
ution, de contrôle, les «ardioos contre les pa-
tents, etc.
; plus d"uri de mm t~t<" *.>ur«re « Arn-
IrttKMs vraiment erfagerées, ,*n»ew\ls ! Sont
elles même sérieuses >- (dli fai* l»;cn. mr le
rtapier. Mais l'enseiKnemeM oKi.-tfitoire, (om.
ment songer à l'organiser en Cochinchu-ie quand
nous avons été incftlJ)hhie! de l'organiser défi-
nitivement en France ? Il existe un projet sur
la fréquentation scolaire que le Sénat a voté,
il y a quelques années. Il dort encore dans
quelque oubliette d'une Commission de la
Chambre des députés. Tous les ans, paraissent
des articles sur les illettrés, sur les analpha-
bètes, comme on dit quand on veut avoir l'air
d'être plus savant que le voisin ! Et vous nous
ferez croire que vous prétendez sérieusement
faire aboutir dans les contrées que baignent le
Dong-naï et le Mékong, des réformes qui ont
échoué sur les bords fleuris qu' arrosent la Seine
et la Loire, et que vous réussirez à Mytho,
Vinh-long et Chaudoc, quand vous n' avez pas
réussi à Lyon, Marseille et Bordeaux !
Ironie facile, trop facile. Je pourrais répon-
dre que la France aurait accompli une oeuvre
merveilleuse si elle parvenait à rendre en Co-
chinchine le principe de l'obligation scolaire
aussi respecté qu'il l' est dans la métropole. Il
y aurait, apparemment, quelque chose de
changé. Je n écris pas que la tâche scolaire de
la France serait terminée, elle ne le sera ja-
mais. Mais pas un peuple colonial au monde
ne pourrait être rapproché de nous, même longo
Inlervallo.
En attendant, il faut louer sans réserves ceux
qui, mesurant 1 activité d'un pays « qui s'orga-
nise pour la production intensive, qui entre avec
une rapidité sans cesse accrue dans le cycle des
échanges mondiaux, et qui a, au point de vue
intellectuel ou technique, des besoins nouveaux
que les autorités, responsables de la prospérité
générale, ne peuvent négliger de prendre en
considération », ont déclaré : L'heure est ve-
nue ; allons-y courageusement ; décrétons l'ins-
truction obligatoire, et tâchons de la réaliser.
S'ils avaient eu la faiblesse de prêter quelque
crédit aux railleries possibles, aux critiques pro-
bables, aux objections certaines, ils n auraient
rien fait. Félicitons-les d'avoir agi en ne regar-
dant que leur devoir.
Cela ne les a pas empêchés de regarder aussi
les difficultés matérielles. Elles sont incompa-
rablement plus grandes que celles qu'ont ren-
contrées en France ceux qui ont fondé l'ensei.
gnement obligatoire : population disséminée
parfois sur des espaces immenses, nombre très
élevé des enfants assujettis à l'obligation, tra-
vail d'appoint fourni par les enfants aux champs
ou à la maison, insuffisance des ressources com-
munales, recrutement des maîtres, sans compter
l'absence de - locaux.
Mais à tout cela on a songé. L'article 2 fait
une exception pour les enfants dont la demeure
est à plus de 4 kilomètres de toute école pu-
blique ; l'article 16 prévoit qu'à l'époque des
travaux saisonniers, le Conseil des Notables
pourra accorder aux enfants, lorsque les parents
ou le tuteur de ceux-ci en feront la demande
motivée, des dispenses de fréquentation sco-
laire ne pouvant dépasser au total trois mois
pendant Tannée ; les communes trop pauvres
peuvent, en vertu de l'article 4, être autorisées
sur la proposition du chef t de province, à se
grouper pour l'édification d'écoles à frais com-
muns, 1 entretien des maîtres ; le Conseil de
perfectionnement de l'En sei guettent franeo-in-
digène proposera aux communes pauvres des
modèles de construction à très bon marché (ar-
ticle 5) ; une circulaire du 9 mai 1928 déclare :
« Pour si difficile qu'il soit (attention 1 atten-
tion, Monsieur mon ancien élève), le problème
des maîtres n'est pas plus insoluble que celui
des locaux » ; faire appel aux certifiés pri
maires, aux 160 instituteurs « auxil iaire" » que
peuvent fournir les cours normaux auxiliaires de
Giadinh et des chefs-lieux aux anciens fonction-
naires et agents de l'Administration, presque
toujours pourvus de diplôme, aidés par le jour-
nal pédagogique local et les manuels en quoc-
ngu de la Direction générale de t Instruction
publique, voilà de quoi compléter les troupes
fournies par les écoles normales dans lesquelles
les promotions sont portées au maximum. -
Dans la circulaire du 9 mai 1928, le Gou.
verneur précise qu'il n'a jamais été question de
la réalisation. « immédiate » de l'obligation
scolaire en Cochinchine. Mais, dit-il. il estime
« qu'une progression très rapide vers la réali-
sation complète peut et doit être obtenue ».
Application progressive, mais résolue. Déjà,
les provinces de Baclieu, Giadinh, Cholon,
Tanan, Gocong, Cantho n'ont pas hésité à
s' imposer de lourds sacrilica; les autres feront
de même, et les grandes cités aussi. « J' es-
time, déclarait le Gouverneur dans son dis.
cours d' inauguration à la réunion du Conseil
colonial de 1928, que le problème de l'obliga-
tion scolaire élémentaire peut être entièrement
résolu dans trois ou quatre ans en ce qui touche
les garçons, et quelques années plus tard en
ce qui concerne les filles. Si les familles et les
communes apportent à l'Administration le
concours que celle-ci est en droit d'attendre,
tous les jeunes enfants de Cochinchine auront,
vers 1935, une école à proximité de leur de-
meure familiale. » En 1935 ? Nous en accep-
tons l' augure. Vous venez que ce jour-là, pe-
tits et grands crieront : Vive la France ! Et ils
sauront pourquoi.
1 Mario JKouafan,
.Sénalcur de l'Hérault, ancien minithe
Vice-présidnent de la Commission
de l'Algérie, des Colonies et des
Protectorats.
RUE OUDINOT
C'est M. Georges Leygues, ministre de la
Marine, qui, en l'absence de M. Maginot, est
chargé
000*-- -.-
M. Gaston Joseph
Directeur des Affaires Pobiiques
AviintMinistre cIcj> Colonies, a sibnc un décret
nommant directeur des Affaires Politi-
ques M. Gaston Joseph,actuellement di-
recteur des Affaires Economiques et de
la Comptabilité.
Le sympathique directeur du cabinet
de M. Maginot est un jeune, à peine
45 ans. Il compte dans l'administration
coloniale les plus brillants services et
son amabilité n"a d'égale que sa grande
modestie. -------
Très au courant des multiples ques-
tions qui intéressent notre domaine
d'outre-mer, il a longtemps séjourné en
Afrique Ocidentale et en Afrique
Equatoriale, oit il a gravi tous les éche-
lons de l'Administration Coloniale jus-
qu'au grade de gouverneur.
Devenu le collaborateur apprécié de
Léon Perrier, il est resté auprès
de M. Maginot dans les ab-
sorbantes fonctions de directeur
du Cabinet et de directeur du
Personnel où il a donné toute la mesure
de sa vive intelligence et de sa vaste
érudition.
,.0 Nous lui adressons nos très cordiales
félicitations et nous sommes certains
que sa nomination au plus haut poste
administratif de la rue Oudinot sera
accueillie avec faveur par tout le person-
nel colonial où il ne compte que des
sympathies.
1, -C. Thébfliilf.
M. Duchêne
M. Duchêne, qui quitte aujourd'hui
la direction politique du Ministère des
Colonies pour prendre la présidence du
Conseil d'administration de la nouvelle
Banque de l'Afrique Occidentale, était
entré en 1887 à l'Administration cen-
trale des Colonies. Esprit brillant,
d'une culture encyclopédique, il a été
depuis trente ans le Conseil écouté des
ministres des Colonies.
Il est Grand-Officier de la Légion
d'honneur. Il rendra d'éminents services
dans ses hautes fonctions au nouvel
organisme financier de l'A. O. F.
A G. Till.
- 8..
A l'Académie de Médecine
»•«
La pneumonie chez les Noirs
MM. Legendre et Phiquepal d'Aresmond,
dans le traitement de la pneumonie des
Noirs, en Haute-Volta, ont'obtenu 50 de
guérisons par le sérum antipneumococcique
et 88 par le sérum antivenimeux ou anti-
diphtérique. Ils ont communiqué leur opi-
Dion sur la sPEcifité des sérum**
UNE CROISIÈRE MUE
–- .11
dfftr Au début de 1927 nous assistions
FIl en rade de Brest' au départ du
Primauguet pour VIndochine. Â
Vémotion habituelle du déport se mêlait L aa-,
goisse du lendemain car la situation CM Chiné
était critique et les affaires européennes
allaient plutôt mal.
Aujourd'hui le Primauguet est rentre ci
son port après avoir accompli sa mission.
Et voici qu'à son tour le Duquesne quitte
le bassin de Tannion pour prendre son corps-
mort en rade de Brest avant de prendre la
haute tuer.
Mais cette fois-ci il s'agit d'une croisière
pacifique 1
Ce grand torpilleur, bien armé, très rapide,
où le confortable ne le cède pas à l'arme-
ment doit visiter des régions où nos couleurs
ne s'étaient pas montrées depuis longtemps.
Les croisières de cette nature sont fertiles
en heureux résultats. C'est à la mer que se
forment les équipages et le commandement
et le vrai marin désire la mer, le voyage,
l'inconnu, le mouvement.
Quant aux colonies elles attendent avec
impatience le navire qui vient leur apporter
pour un temps un peu de la France.
Le. Duquesne doit faire une croisière de
six mois.
Après avoir pris à son bord M. Maginot,
ministre des Colonies, et l'avoir laisse à
Dakar, le 17 février, il doit faire le tour
de l'Afrique, toucher Madagascar, remonter.
en Egypte, en Turquie et en Grèce et revenir
à Brest pour le 7 août.
Le nombre de ses escales est de vingt-trois,
c'est dire que toutes nos possessions afri-
caines verront, cette fois-ci, notre pavillon.
Les Annales Coloniales ont donné la liste
de ces escales.
Il est bon que déjà dans chaque port visité
on accueille nos marins comme ils le méritent.
Il serait même utile qu'dies profitassent dit
contact passager de nos marins pour se
« mettre en valeur 9 et pour leur montrer ce
qu'elles petroent laire pour les colons, les
situations possibles, les besoins qu'elles ont
en hommes et en IIIarcltalldiscs.
Ainsi, rentrés Cil France, nos marins con-
serveraient un heureux souvenir des ports où
ils ont débarqué.
Ils rapporteraient aussi des renseignements
utiles et surtout le désir de retourner dant
les colonies visitées, peut-être mime pour s'y
établir.
On ne doit pas oublier, en effet, que les
marins se décident le plus sot/vent en écou-
tant les récit.* de voyage et en se fiant aux
imfressions de ceux qrri « débarquent ».
A ce point de vue, un( croisière comme
celle du DnqucsnH peu! cire fret utth: peur
(et colonisation elle-m 't u\
Micrlteë G,',"'doe.-/er
Uépulfi des Çôtes-du-Sord,
Mi'milf.' rf.î III t'ommlstlon
de la Marine Marchande.
a -ve-
Vers le Niger
M. Maginot s'est embarqué aujourd'hui
M. André Maginot, ministre des Cotoniea,
s'est embarqué aujourd'hui à Brest, ainsi j
que nous l'avions annoncé, à bord du croi-
seur Duquesne, se rendant en Afrique Occi-
dentale française.
Après l'inauguration à Dakar, le 7 février,
du monument élevé aux morts de la grande
guerre et aux combattants de l'A.O,F., le
ministre des Colonies, accompagné du Gou-
verneur général Carde, partira pour le Sou-
dan. Il empruntera la voie ferrée du Thiès-
Kayes-Niger et sera à Bamako le ii février.
Après l'inauguration du canal de Sotuba,
M. André Maginot doit atteindre Tombouc-
tou où il trouvera le maréchal Franchet
d'Espérey, venu d'Algérie ;l sa rencontre. Le
ministre, le maréchal et le Gouverneur gé-
néral de l'A.O.F. prendront passage à bord
du vapeur (Jallicni et descendront le Niger
jusqu'à Gao où ils comptent arriver le 18 fé-
vrier.
C'est la première fois qu'un ministre des
Colonies parcourra un itinéraire aussi long
dans l'intérieur de notre Afrique. M. André
Maginot désire se rendre compte sur place
des travaux d'intérêt général à poursuivre
au Sénégal et au Soudan en vue de hâter
l'essor économique de ces deux bcHes colo-
nies.
Le ministre des Colonies sera de retour h
Paris à la fin de féviier.
Le départ de la mission
La mission qui doit accompagner le minis.
tre des Colonies dans son voyage en A.O. F.
s'est embarquée hier matin à Marseille pour
Dakar, à bord du paquebot Médie-Il) cour-
rier de l'Afrique Occidentale.
Rappelons que cette mission, composée de
34 personnes, doit inaugurer un monument
élevé à la mémoire des soldats de cette ville,
morts au champ d'honneur. La mission re-
montera ensuite le Niger pour inaugurer le
nouveau barrage dans le canal de Sotuba
destiné à assurer l'irrigation de la vallée du
grand fleuve. Au nombre des membres de
la. mission qui a quitté Marseille, se trouvent
notre éminent collaborateur Etienne Anto-
nelli, député de la Haute-Savoie; MM. Le.
brun, sénateur; Adolphe Messimy, sénateur;
Diagne, député du Sénégal ; nelessale, Au-
guste Brunet, député, ancien Gouverneur du
Soudan; Ricolfi, député; Talon-Vassal, dé-
pute; le Dr Péchin, député ; le peintre Henry
Cayon, l'intendant général Lallier du Cou-
dray, You, directeur honoraire, Du Vivier de
Streel, Paul Bourdarie, Rousseau, délégué du
Comité central des Armateurs ; Philippe Roy,
représentant de l'Association cotonnière co-
loniale; Jérôme Tharaud, le littérateur bien
connu et divers représentants de la presse
| française.
1 .,.
La Banque de I.A. 0.
00
La loi portant renouvellement du privi-
lège d'émission de la Banque de l'Afrique
Occidentale a paru au Journal Officiel d'au-
jourd'hui.
Au Conseil des Ministres -
i
MM. fdaginot et Chéron ont présenté au
Conseil des Ministres, qui les a approuvés,
les textes de deux avant-projets de conven-
tion qui seront soumis au Crédit Foncier de
France et au Crédit National, et qui ont
pour objet de faciliter la réparation dès dorii-
mages causés à la Guadeloupe par le cyclone
du 12 septembre 1928.
D'autre part, M. Maginot vient, par ar-
rêté, de créer une série spéciale de timhres-
poste pour venir en aide aux sinistrés de
notre vieille colonie.
--- .1.
DÉPART
ces
Le Président de la République a reçu,
hier après-midi, M. Manccron, Résident gé-
néral à Tunis.
M. Manceron est parti aujourd'hui pour.
Metz et reviendra lundi soir à Paris où il
restera quelques jours avant de rejoindre
son poste.
Il se rendra à Tunis via Alger, entre le
9 et le 15 février.
- «a$*-
LtAviation Coloniale
Belgique-France-Madagascar
L'ttviuleur Lalolleltc - accompagné du
navigateur Richard et du mécanicien Cor-
don nier - qui s'est envolé avant-hier à
0 h. iO, de Toussus-Ie-Noble vers Madrid,
avait du atterrrir à Il h. 'Mo sur l'aéro-
drome ae ¡,.arçay-MœI..o.Yl près de Tours1,
Car èttlté e des conditions atmosphériques
\rès défavorables.
La mission a milité Tours dans la nuili-
n à 14 h. 2U.
Congo belge
L'avion 0 Bahr, de la Sabenu, piloté
par M. Van Ackere, ayant comme mécani-
cien M. Schoonjans, a quitté Elisubethville,
le 17 décembre à destination de Luebo em-
menant comme passagers MM. lladoux, sa
femme et sa jeune fille, et Kroll, rentrant
en Europe, et Luprez, à destination de
Kanda-Kandu.
L'avion a embarqué, en outre, à Kami-
nu, M. Curas, directeur de la Slieel Cie, à
Londres, en destination de Lucbo.
Les avions de la Sabena ont effectué au
Congo belge, pendant le mois c'e décembre
192S, un total de 167 heures de vol.
Ils ont parcouru 20.(MO kilomètres et
transporté 104 passagers, 11)20 kilos de
courrier et 864 kilos de marchandises.
Les services ont fonctionné avec le
maximum de régularité.
A la Société française
de navigation aérienne
TA 1
t;n'ue de mivigution nérionne, tenue hier
soir dan s IPi grand amphithé-Mte ..le j
l'Hi t^l dea Ingénieurs CivU« do LYunre.
sous IiI présidence de M. Caquot, directeur
g«'\nérui des services techniques et iiflus-
IrielB de raércnafti-iue, {J""I! attiré u'jti
nssistumv IrY's noi'ibffîusc.
Pttttn) ~jst:uu'n';<'!'!s l' i\ ,1"':\:1'1\1",:1 Il
Parmi tos laurcM's (tes pi\ l -'- e rt u d à
In construction aéronautique, M. Louis Re-
nault, s'est vu décerner le grand, prix de
la Société.
Antibes-Tunis
L'hydrllvion de la ligne Antibes-Tunis,
dont on était sans nouvelles, n été retrouvé
à Port-Ccrbatant, en Sardni^ne, près du cap
Uellu- Vista.
Tunis-Bône
Une ligne aérienne entre Tunis et Donc
sera prochainement installée. Ce nouveau
service aura lieu le dimanche en concor-
dant' avec les arrivées de navires à Tunis
Un démenti
On dément qu'un avion espagnol du caït
Juby ait bombardé un groupe de cavaliers
maures de la tribu de U'dueibat, sur la
limite de la colonie de l\io*de-Oro, fait qui
Signitlerait le début d'une action espagnole
contre les Maures de cette région, avec les-
quels on entretient de bons rapports, ce
sont (tu reste les intermédiaires entre les
Espagnols et les autres tribus pour le ravi-
taillement général.
L'exposition coloniale
de 1931
M. Léon Perrier, sénateur, ancien ministre
des Colonies, est nommé membre du Conseil
des Colonies, l'Exposition Coloniale Internatio-
Supér i eur de
nale de Paris.
Un décret vient de modifier comme il suit la
composition du Conseil Supérieur de l'Exposi-
tion Coloniale Internationale de Paris.
Les alinéas 1 et 2 de l'article 8 du décret
du 26 juillet 1927 sont remplacés par les dis-
positions suivantes :
- Il Il est institué, sous la présidence du mi-
« rustre des Colonies, un Conseil Supérieur de
H l'Exposition Coloniale, composé, indépen-
« damment du Commissaire Général et des
« Commissaires généraux-adjoints de l' Exposi-
« tion, membres de droit, de 24 membres nom-
« mes par décret rendu sur la proposition du
« ministre des Colonies.
« Le vice-président et le secrétaire général
Il du Conseil Supérieur sont désignés dans les
« mêmes formes. »
L'alinéa 4 de l'article 9 du même décret est
: modifié comme suit :
« La Commission permanente se compose du
» président, du vice-président, du secrétaire gé-
« néral, des membres de droit et de cinq mem-
« bres du Conseil supérieur nommés par le
« ministre des Colonies. »
Paris Côte-d'Ivoire
en automobile
Venant de Port-Vcndres, la mission Loi-
seau est arrivée avant-hier à Oran par le
Elle a été reçue dans les salons de la
Chambre de commerce d'Oran, et après un
léger repos, s'est immédiatement mise en
route vers Oudjda, afin d'être demain à Co-
lomb-Béchar et le soir à Beni-Abbè«.
Dépêches de Hndcchme
L'impression d'un écrivain
L'écrivain Luc Durtain est parti da
Saigon pour Java. Il a déclaré arqir
éprouvé 4m Indochine l'impression qu'une
amwe imm&nse, -encore inconnue efi
France, s'était déjà réalisée, et s'être ren-
du compte» de la place que doit occuper la
colonie dans le Pacifique, au nom de la
Métropole et des diverses races consti-
tucmtes.
M. Pasquier visitera Java
Le Consul général de France à Jaeu, M.
liodard, est arrivé à Saigon par le SIS
Tjilivong. Il s0 rend à lIaflol, pour pren-
dre contact avec le Gouverneur Général
Pasquier, et envisager le programme de
sa visite officielle à Java, prévue pour la
première quinzaine d'avril. Au couvs
d'une interview, M. Bodard a montré tout
l'intérét que présente le resserrement des
relations politiques et économiques entre
les Indes Néerlandaises et l'Indochine, et
les progrés récemment réalisés en ce
soos, (Indopacifi.)
- .-
Une déclaration de M. Pasquier
M. Pasquier, Gouverneur général de l'In-
dochille, a f:'it. à notre confrère l'Opinion
de Saigon, la déclaration suivante au su-
jet des relations de l'Indochine avec la
Chine nouvelle.
tën l'état trouble et agité où se trouve
la Chine, notre devoir est de surveiller nos
frontières ; n'agons pas cependant ilïu-
quiétude, les forées dont nous disposons
sont en mesure de répondre à une incur-
sion. D'ailleurs, nous avons aussi à con-
clura vn traité, et ceci très prochainement,
t'en éprouve quelque satisfaction, car
< 'esi III seconde fois que l'Indochine (nu
figure île fille ai née de la France, et "Ti-
/JlJ.liC,'(r. en. son nom une signature an "IH
d'un traité.
Il est probable qw ce traité prévoira
tmlmissiun l'n Indocltine de. consuls chi-
nois qui remplaceront dans les relations
officielles les actuels chefs de congréga-
tion. Je pense I/IW les Chinois d'Indochine
comprendront que leur attitude doit de-
meurer correcte ; ils vivent chez nous
dans une atmosphère de paix dont ils bé-
néficient largement et ils ne l'ignorent,
InI,>:, Le traité que nous allons conclure,
permettra aussi, je l'espère* de régler dé-
finitivement une question qui m'a beau-
coup préoccupé défi, comme Ilésident Su-
périeur en Annam ; favais proposé que
fut appliquée une toi aux termes de ta-
H'i.elle tout enfant né do t'unira (r,t/',;
(<•ntiih: diivamil? ri d'i.n Asia'^fua i}lran-
ger doit gdnier /«t nationalité aenarniie.
Il faut des ports maritimes
en Indochine
- (-,' 1' -tutor 1 !.iltioti
Un paquebot ayant demandé l'autorisation
de débarquer au cap Saint-Jacques quatre
cents touristes à destination de Saigon, la
sacro-sainte corporation des pilotes de la
rivière du Donnai s'est émue; elle est tom-
bée en pâmoison ; elle l'a fait savoir. Com-
ment ! sous prétexte --de faire gagner du
temps ;t des c.retins de payants, et, comble
d'horreur, île leur éviter quelques fra"is, on
allait retirer le pain, tout au moins le riz (ou
si vous voulez le coktail) de la bouche de
ces pauvres malheureux lamant.'urs? Qu'al-
laient devenir les petites choristes du théâ-
tre, dont ces loups. de rivière sont le plus
sérieux et le plus commode appui? On voit
d'ici l'embarras de l'administration.
Cette petite histoire doit appeler l'atten-
tion sur la question du port du cap Saint-
Jacques, qui semble enterrée, malgré l'inté-
rêt d'ordre général qu'elle présente, tant se
sont ligués contre un tel projet d'intérêts
particuliers, sans compter ceux de .MM. les
pilotes de la rivière.
Il est honteux qu'à notre époque, pour de
pareils motifs, on hésite a hâter la création,
même de toutes pièces, d'un port vraiment
maritime dans les. pays où, par suite de l'in-
sécurité des premiers temps ou de l'insuffi-
sance momentanée des moyens finaitcierg,
ont dû être installés, en rivière les primitifs
entrepôts d'échange. De tels travaux, à l'op-
posé des travaux somptuaires, loin de grever
les finances d'une colonie, sont pour elle la
source de profits tellement assurés, qu'on
doit les considérer comme de nature à four-
nir à eux seuls le gage de nouveaux travaux.
Ce que nous disons pour Saigon, nous le
répéterons pour Haïphong.
Il faut une annexe maritime, au cap
Saint- Jacques, pour le port fluvial de Sai-
gon, comme on a dû en créer une pour Nau-
tes à Saint-Nazaire, sans nuire à Nantes,
dont au contraire le commerce total a aug-
menté.
Il faut un vrai port dans ta. haie d'Along,
pour remplacer le bief à bateaux-mouches
installé, à Haïphong, à l'endioit où la ple-
mière baleinière du premier amiral a jeté en
pleine boue son premier grappin.
Les Anglais n'ont pas fait tant de maniè-
res pour transférer à Colombo le port mal
placé de Pointe de Cal les.
M. René Legrand
Officier de la Légion d'Honneur
«♦«
Dans la promotion de la Légion d' Hon-
neur du ministère des Colonies nous som-
mes heureux de voir la nomination de M.
René Legrand, administrateur des Colonies
en congé au grade d'officier.
Après avoir rempli une brillante et labo-
rieuse carrière en Afrique occidentale il a
pris la direction de la Compagnie Générale
des Colonies qui sous son impulsion a con-
quis une ptace de choix dans les grandes en-
treprises coloniales.
En le nommant M. André Maginot a tenu
à marquer sa sympathie, non seulement pour
M. René Lcgrand-, administrateur actif, in-
telligent, habile et intègie, niais russi pour
l'importante firme qu'il dirige.
Les souvenirs de P ierre Loti
00"
Cette vente des souvenirs rapportés par Pierre
Loti de ses voyages en Chine, en Océanie, aux
îles de Pâques, Marquises, n'est certes pas sans
émouvoir ses camarades de bord et les admi-
rateurs de son si grand talent descriptif. ,.
Et à revoir dispersés aux quatre vents des
objets qui furent de son intimité, on éprouve,
certes, ce que j'ai ressenti moi-même à la vente
de la collection congolaise de mon bon ami lé
commandant Jacquier. L'on aura tenu à em-
porter un objet du pays où se passe le roman
que l'on a préféré.
Deux cents lots d objets d art de peuplades
primitives produisirent 101.000 francs. Un boo-
merang en bois sculpté trouvé en 1882 par Loti,
lors d'un séjour à l'île de Pâques, est adjugé
1.120 francs. Une tête d'homme montée sur
une pierre polie provenant également de l'île
de Pâques atteint 2.100 francs. Un trône im-
périal en bois sculpté et ajouré se cote 6.600
francs. Six fauteuils de temple en bois de fer
sculpté, 6.500 francs. Un grand masque de
cérémonie en bois sculpté représentant un visage
humain à nez de perroquet (Nouvelle-Calédo-
nie), 1.500 francs.
Il n'y avait, hélas ! aucun objet sénégalais
qui m'aurait rappelé le Roman du Spahi qui fut
situé par Loti dans la maison dite du « spahi »
que j'habitai pendant trois ans à Saint-Louis-
du-Sénégal, près de la pointe Nord.
," La promotion
de la Légion d'Honneur
lu Ministère des Colonies
r. ,
Sont, promus ou noninns :
,'lIlft/IIIHIIl"IlI,.;
M. Marcliaii'l' Tln'.io«lor(,-l>aul-H«'iii,i, Gouver-
neur du lro dCa.ssi; des Colonies. < lonunissuire dr
la HôpuMique Fiiin<,aise au Cameroun.
M. Vivien l'iuil-lidniond, l'uMicisU». Président
du Syndicat de la J'russe Coloniale.
Officiers
M. Br"\ï'" Ju!e>, Gouverneur de 2e fiasse des
Colonies. Lieutenant-Gouverneia* du Niger.
M. Dekniele l'ierro-liu^ène-Marie-Josepn, HOTM-
111e de lettres.
M. Le Fol Arislide-Ku^ène, IV^ideiH .Supé-
rieur de il" ciUisst» en IudocihiiK.
M. Lu^rand Hené, Ailmiinistrateiir des Colo-
nies, en service détaché. Directeur de-lu (>iai-
pngnie Générale des Colonies.
M. Montagnon Félix-Pierre, Président de III,
section de Snint-Iitienne de 'la Société de Géo-
gruphie conuneiviale. Préddeiit du Comité de
Pmpugntride coloniale.
AI. Peyrouton Bernard-Miiivel
••u Ghe £ •! - >
M. S' 1 Ion.- i;. u -̃>. ,.\ "!JI, (“.u.
vet 'h. : • > ••̃.la:-*' -ie.-i ¡,' ,', -v-. ••'•«uverneut
ùr." •' -se:- -,.'s Fi'i»uyj: ','Ci'»;Ue.
>t. yitfnaoïr r • ) *0 i*0.3J'Y -r C-'-ii<-»-';tJ.
(-h r cm .1 udi'anre ~.)!. N'euvt A'.AÀilO-
J 'fl!0
t, Il,,.:
V. Vi.'ir' t'-.\t!u'i''-J~s<.;').nf\ ,g.:n'
:r,,< r » f'' ''T.- ^OThl/Ulbks
des Matières de.s i.V>!onios.
M. Archainheaud Pienv •F.doiiard-Aufîustin
Docteur en Médecine. Mau-.j de Saint-Pierre
Uléunionj.
lit
de.oupe. Maire de M-une-à-l'Kim.
M. '-,\vignon M ur i t'-J os o] >h - Pa u I -\ lu rcel, Adnu-
m-drateiir eu Chef des Coi au ies.
M. Avont.s-Saint-L.ager Pa ul-gmhlr..Georges,
Administrateur dû Ire classe Colonies.
M. Hallande Antoine-Mapc-Pierre-André, Né-
gociant armateur <\ Bordeaux.
M. Haudon Alfred-Franeois-Ga.ston, Adminis-
trateur de t™ classe des Colonies.
M. Hfcttudii WiMitmi-Joseph-ÊdJiiond, l'rocu.
reur Général Chef du Servie.) JiKliciai.ro A L'l
n<'nni'in.
IV'iaud il ["^îblicisUr
Ihiinme de lettres.
M. Plot André-Mnrie-F.mile, Importateur. Pré-
sident du Syndicat, des (Commissionnaires en
Cuirs et Peaux du H&vre.
M. Bob i eh on Auguste, chef iiKVanieien Hors
cJas.se îles Flottilles de l'Indochine,
M. Horniaves Paul, adjoint, nrirn-.ipnl de eio-se
exceptionnelle des Services jtvi's en Afrique
( )<;< kl ci 11 a 1 e F ron (,a ise.
M. Bure! Ciiarles-Ernest, Planteur et éfleveui*-
au Tonkin.
M. Boulin F.lionel-Folicide, Administrateur d'"»
t"1 r lasse des Colonies.
M. Braconner .Vleide. Commis principal hors
classe d'Ordre et île Comptabilité à l'Adminis-
trai ion Centrai; du Ministère des Colonies.
M. Catalan Louis-Frnest-Marie, Négociant en
NouvoMe-Ciilédonie.
M. Cheîiiet Char'.es-lILvp'Vy1.. Inspecteur en
Chef de -J" classe l'Indochine, <-n retraite.
M. Parrieux André-Maxime. Négneiant. Mem-
bre du Con>el'l Snoerieur des .U'ii-S.
M. Hubo-ij Pierre. Industriel. AiTinini jt-rateur
de sociétés en Iil< 1- Chine.
M. Fa]ire Eug\\ne..JII,..;tin, Prèlfo desservant à
.Miint>inéry (Guyana Française).
M. Foudin Frnest, Juge île Paix à compétence
(il retraite.
M. Gire--.se .Ii :an-Frnneois-Riiyinand-Rcmard,
Administrateur en Chef «les Colonies.
M. Ilurbault F>lounrd-Gusta\e-Pierre, Avoca',
défenseur à Dakar (Sénégal).
M. Jeanton Henri, Administrateur de '2° classe
des Colonies.
M..lui'.ienne, dit Caftie Homère, Répétiteur de
1re elnssi». Professeur délégué de Lettres ail Ly-
cée de Fort-de-Frnnce (Martinique^.
M. r.alvourdette François. Administrateur de
P" ehsse «les Colonies.
M. LnmberMi Henri, Trésorier Payeur de Sl-
Pierrc-et-M iipieloii. - - - ,
M. Le Hoidangcr Paul-Baymond-nctnve, Ad-
ministrateur de ira classe dt's Services Civils de
l'Indochine.
M. Leffros Emile-Auguste-Marie, Administra-
leur de tf" classe des Services Civils de Vlndo-
dhine.
Mgr Lerouge Raymond-René, F.vèquo dfl .;)
Guinée Française.
M. Lola Alexandre. Receveur de dlar.se exc*| -
tionue'le d,« rFinegi>trenient à Madagascar.
M. Masest l.ouls, Inrénieur de classe de-i
Travaux Publies de l'F.tat.
M. M M\VW\ Gabriel-Jean. lndn-,tpi->l Tanan.-*
rive Madagascar).
M. \{di<.:.;n,miPI' C.harles-F.rnest, dit Lucien.
Sous-Chef de Bureau :\!',\dwinistr'ntinn Coti
tnile du Ministère tles Colonies. CJief des Détail-
Administratifs du service Colonial do Marseille
Morvan F.nnle-Thé(*i<>re. Instituteur de 1' cl.
du cadre nii:t.iY>polilain en service détaché au
Cameroun.
M. Nattvel F.m^ivAtiehel, Avocat défenseur *
Tamatave , Madagascar!.
M. Nicolas Celestin-Franeots-Vinconl, Adrn.-
nistrâleur de 1r" classe «les Colonie-,
NT. Nireî Charles-F.miV. lYé^id^nt d<ï Chaini-hve,
la Cour d'Any.iel de Saïgon.
M Pautin Rolert-L.o..lit M-'rope. Proprié-
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JEUDI SOIR, 31 .1 :\N\' 1,..:.n 19*9.
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L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE EN INDOCHINE
D'APRÈS LES TEXTES RÉCENTS
:" Mon ancien élève, G. Tafconlet, qui fut
« cagneux » dans ma classe de rhétorique su-
périeure, est aujourd'hui chef dû service de
l'Enseignement en Cochinchine. Comme les
années passent, mon cher ami ! Ou plutôt
comme elles ont passé ! Mais Taboulet a la
mémoire fidèle, et il veut bien, de temps à
autre, écrire à son vieux maître pour le tenir
au courant des progrès de l'instruction dans le
pays qu'il administre. Aujourd'hui, il fait
mieux encore. Il a rassemblé les textes relatifs
au développement de l'enseignement en Cochin-
xhine pendant les années 1927-1928. Il les a
fait imprimer à l'imprimerie Ardin, de Setaoo.
J'ai lu attentivement cette brochure de 73 pa-
ges. Je considère comme un devoir d'en dire
quelques mots.
Je commence par I Enseignement primaire.
C'est le plus important, et de beaucoup. M.
de la Brosse était homme à comprendre son
collaborateur et à estimer, lui aussi, que « la
France considère le développement des oeuvres
d'éducation et d'instruction comme un élément
capital de sa mission civilisatrice ». Le Gou-
vernement n' a rien négligé pour aider le chef
du service de l'enseignement. Les résultats sont
remarquables : de mai 1927 à mai 1928, le
nombre des cours moyens et supérieurs passe
de 307 à 390. celui des classes élémentaires
passe de 2.233 à 2.396. le nombre des éco-
liers fréquentant les écoles primaires publiques
passe de 94.500 à 105.300, soit un accroisse-
ment de II sur l'effectif de l'année précé-
dente.
Se féliciter de l'œuvre accomplie ? Il s'agit
bien de ça. Le Gouverneur, le chef du service
de l' Enseignement, pensent moins à ce qui a
été fait qu à ce qui reste à faire. « La France
ne tiendra pas sa tâche scolaire pour terminée
ta: t qu'elle n' aura pas couvert ce pays d'un
.réseau serré d'écoles élémentaires, assurant à
tous les enfants un minimum de cdnnaissances,
et c'est dans ce but (Monsieur mon ancien
élève, combien de fois vous ai-je répété qu'on
n'écrivait pas : dans ce but ?) qu'a été posé
l'an dernier, le principe de l'Enseignement
obligatoire ».
Et. eh effet, l'arrêté du 27 juin 1927 est
ainsi rédigé : Article 2 : L'instruction élémen-
taire est obligatoire ; les parents sont tenus de
faire instruire leurs enfants pendant trois ans au
tnoins, entre l'âge de 8 ans et l'ftge de 13 ans.
Les articles 8 à 18 règle nt les moyens d'exé-
ution, de contrôle, les «ardioos contre les pa-
tents, etc.
; plus d"uri de mm t~t<" *.>ur«re « Arn-
IrttKMs vraiment erfagerées, ,*n»ew\ls ! Sont
elles même sérieuses >- (dli fai* l»;cn. mr le
rtapier. Mais l'enseiKnemeM oKi.-tfitoire, (om.
ment songer à l'organiser en Cochinchu-ie quand
nous avons été incftlJ)hhie! de l'organiser défi-
nitivement en France ? Il existe un projet sur
la fréquentation scolaire que le Sénat a voté,
il y a quelques années. Il dort encore dans
quelque oubliette d'une Commission de la
Chambre des députés. Tous les ans, paraissent
des articles sur les illettrés, sur les analpha-
bètes, comme on dit quand on veut avoir l'air
d'être plus savant que le voisin ! Et vous nous
ferez croire que vous prétendez sérieusement
faire aboutir dans les contrées que baignent le
Dong-naï et le Mékong, des réformes qui ont
échoué sur les bords fleuris qu' arrosent la Seine
et la Loire, et que vous réussirez à Mytho,
Vinh-long et Chaudoc, quand vous n' avez pas
réussi à Lyon, Marseille et Bordeaux !
Ironie facile, trop facile. Je pourrais répon-
dre que la France aurait accompli une oeuvre
merveilleuse si elle parvenait à rendre en Co-
chinchine le principe de l'obligation scolaire
aussi respecté qu'il l' est dans la métropole. Il
y aurait, apparemment, quelque chose de
changé. Je n écris pas que la tâche scolaire de
la France serait terminée, elle ne le sera ja-
mais. Mais pas un peuple colonial au monde
ne pourrait être rapproché de nous, même longo
Inlervallo.
En attendant, il faut louer sans réserves ceux
qui, mesurant 1 activité d'un pays « qui s'orga-
nise pour la production intensive, qui entre avec
une rapidité sans cesse accrue dans le cycle des
échanges mondiaux, et qui a, au point de vue
intellectuel ou technique, des besoins nouveaux
que les autorités, responsables de la prospérité
générale, ne peuvent négliger de prendre en
considération », ont déclaré : L'heure est ve-
nue ; allons-y courageusement ; décrétons l'ins-
truction obligatoire, et tâchons de la réaliser.
S'ils avaient eu la faiblesse de prêter quelque
crédit aux railleries possibles, aux critiques pro-
bables, aux objections certaines, ils n auraient
rien fait. Félicitons-les d'avoir agi en ne regar-
dant que leur devoir.
Cela ne les a pas empêchés de regarder aussi
les difficultés matérielles. Elles sont incompa-
rablement plus grandes que celles qu'ont ren-
contrées en France ceux qui ont fondé l'ensei.
gnement obligatoire : population disséminée
parfois sur des espaces immenses, nombre très
élevé des enfants assujettis à l'obligation, tra-
vail d'appoint fourni par les enfants aux champs
ou à la maison, insuffisance des ressources com-
munales, recrutement des maîtres, sans compter
l'absence de - locaux.
Mais à tout cela on a songé. L'article 2 fait
une exception pour les enfants dont la demeure
est à plus de 4 kilomètres de toute école pu-
blique ; l'article 16 prévoit qu'à l'époque des
travaux saisonniers, le Conseil des Notables
pourra accorder aux enfants, lorsque les parents
ou le tuteur de ceux-ci en feront la demande
motivée, des dispenses de fréquentation sco-
laire ne pouvant dépasser au total trois mois
pendant Tannée ; les communes trop pauvres
peuvent, en vertu de l'article 4, être autorisées
sur la proposition du chef t de province, à se
grouper pour l'édification d'écoles à frais com-
muns, 1 entretien des maîtres ; le Conseil de
perfectionnement de l'En sei guettent franeo-in-
digène proposera aux communes pauvres des
modèles de construction à très bon marché (ar-
ticle 5) ; une circulaire du 9 mai 1928 déclare :
« Pour si difficile qu'il soit (attention 1 atten-
tion, Monsieur mon ancien élève), le problème
des maîtres n'est pas plus insoluble que celui
des locaux » ; faire appel aux certifiés pri
maires, aux 160 instituteurs « auxil iaire" » que
peuvent fournir les cours normaux auxiliaires de
Giadinh et des chefs-lieux aux anciens fonction-
naires et agents de l'Administration, presque
toujours pourvus de diplôme, aidés par le jour-
nal pédagogique local et les manuels en quoc-
ngu de la Direction générale de t Instruction
publique, voilà de quoi compléter les troupes
fournies par les écoles normales dans lesquelles
les promotions sont portées au maximum. -
Dans la circulaire du 9 mai 1928, le Gou.
verneur précise qu'il n'a jamais été question de
la réalisation. « immédiate » de l'obligation
scolaire en Cochinchine. Mais, dit-il. il estime
« qu'une progression très rapide vers la réali-
sation complète peut et doit être obtenue ».
Application progressive, mais résolue. Déjà,
les provinces de Baclieu, Giadinh, Cholon,
Tanan, Gocong, Cantho n'ont pas hésité à
s' imposer de lourds sacrilica; les autres feront
de même, et les grandes cités aussi. « J' es-
time, déclarait le Gouverneur dans son dis.
cours d' inauguration à la réunion du Conseil
colonial de 1928, que le problème de l'obliga-
tion scolaire élémentaire peut être entièrement
résolu dans trois ou quatre ans en ce qui touche
les garçons, et quelques années plus tard en
ce qui concerne les filles. Si les familles et les
communes apportent à l'Administration le
concours que celle-ci est en droit d'attendre,
tous les jeunes enfants de Cochinchine auront,
vers 1935, une école à proximité de leur de-
meure familiale. » En 1935 ? Nous en accep-
tons l' augure. Vous venez que ce jour-là, pe-
tits et grands crieront : Vive la France ! Et ils
sauront pourquoi.
1 Mario JKouafan,
.Sénalcur de l'Hérault, ancien minithe
Vice-présidnent de la Commission
de l'Algérie, des Colonies et des
Protectorats.
RUE OUDINOT
C'est M. Georges Leygues, ministre de la
Marine, qui, en l'absence de M. Maginot, est
chargé
000*-- -.-
M. Gaston Joseph
Directeur des Affaires Pobiiques
Aviint
nommant directeur des Affaires Politi-
ques M. Gaston Joseph,actuellement di-
recteur des Affaires Economiques et de
la Comptabilité.
Le sympathique directeur du cabinet
de M. Maginot est un jeune, à peine
45 ans. Il compte dans l'administration
coloniale les plus brillants services et
son amabilité n"a d'égale que sa grande
modestie. -------
Très au courant des multiples ques-
tions qui intéressent notre domaine
d'outre-mer, il a longtemps séjourné en
Afrique Ocidentale et en Afrique
Equatoriale, oit il a gravi tous les éche-
lons de l'Administration Coloniale jus-
qu'au grade de gouverneur.
Devenu le collaborateur apprécié de
Léon Perrier, il est resté auprès
de M. Maginot dans les ab-
sorbantes fonctions de directeur
du Cabinet et de directeur du
Personnel où il a donné toute la mesure
de sa vive intelligence et de sa vaste
érudition.
,.0 Nous lui adressons nos très cordiales
félicitations et nous sommes certains
que sa nomination au plus haut poste
administratif de la rue Oudinot sera
accueillie avec faveur par tout le person-
nel colonial où il ne compte que des
sympathies.
1, -C. Thébfliilf.
M. Duchêne
M. Duchêne, qui quitte aujourd'hui
la direction politique du Ministère des
Colonies pour prendre la présidence du
Conseil d'administration de la nouvelle
Banque de l'Afrique Occidentale, était
entré en 1887 à l'Administration cen-
trale des Colonies. Esprit brillant,
d'une culture encyclopédique, il a été
depuis trente ans le Conseil écouté des
ministres des Colonies.
Il est Grand-Officier de la Légion
d'honneur. Il rendra d'éminents services
dans ses hautes fonctions au nouvel
organisme financier de l'A. O. F.
A G. Till.
- 8..
A l'Académie de Médecine
»•«
La pneumonie chez les Noirs
MM. Legendre et Phiquepal d'Aresmond,
dans le traitement de la pneumonie des
Noirs, en Haute-Volta, ont'obtenu 50 de
guérisons par le sérum antipneumococcique
et 88 par le sérum antivenimeux ou anti-
diphtérique. Ils ont communiqué leur opi-
Dion sur la sPEcifité des sérum**
UNE CROISIÈRE MUE
–- .11
dfftr Au début de 1927 nous assistions
FIl en rade de Brest' au départ du
Primauguet pour VIndochine. Â
Vémotion habituelle du déport se mêlait L aa-,
goisse du lendemain car la situation CM Chiné
était critique et les affaires européennes
allaient plutôt mal.
Aujourd'hui le Primauguet est rentre ci
son port après avoir accompli sa mission.
Et voici qu'à son tour le Duquesne quitte
le bassin de Tannion pour prendre son corps-
mort en rade de Brest avant de prendre la
haute tuer.
Mais cette fois-ci il s'agit d'une croisière
pacifique 1
Ce grand torpilleur, bien armé, très rapide,
où le confortable ne le cède pas à l'arme-
ment doit visiter des régions où nos couleurs
ne s'étaient pas montrées depuis longtemps.
Les croisières de cette nature sont fertiles
en heureux résultats. C'est à la mer que se
forment les équipages et le commandement
et le vrai marin désire la mer, le voyage,
l'inconnu, le mouvement.
Quant aux colonies elles attendent avec
impatience le navire qui vient leur apporter
pour un temps un peu de la France.
Le. Duquesne doit faire une croisière de
six mois.
Après avoir pris à son bord M. Maginot,
ministre des Colonies, et l'avoir laisse à
Dakar, le 17 février, il doit faire le tour
de l'Afrique, toucher Madagascar, remonter.
en Egypte, en Turquie et en Grèce et revenir
à Brest pour le 7 août.
Le nombre de ses escales est de vingt-trois,
c'est dire que toutes nos possessions afri-
caines verront, cette fois-ci, notre pavillon.
Les Annales Coloniales ont donné la liste
de ces escales.
Il est bon que déjà dans chaque port visité
on accueille nos marins comme ils le méritent.
Il serait même utile qu'dies profitassent dit
contact passager de nos marins pour se
« mettre en valeur 9 et pour leur montrer ce
qu'elles petroent laire pour les colons, les
situations possibles, les besoins qu'elles ont
en hommes et en IIIarcltalldiscs.
Ainsi, rentrés Cil France, nos marins con-
serveraient un heureux souvenir des ports où
ils ont débarqué.
Ils rapporteraient aussi des renseignements
utiles et surtout le désir de retourner dant
les colonies visitées, peut-être mime pour s'y
établir.
On ne doit pas oublier, en effet, que les
marins se décident le plus sot/vent en écou-
tant les récit.* de voyage et en se fiant aux
imfressions de ceux qrri « débarquent ».
A ce point de vue, un( croisière comme
celle du DnqucsnH peu! cire fret utth: peur
(et colonisation elle-m 't u\
Micrlteë G,',"'doe.-/er
Uépulfi des Çôtes-du-Sord,
Mi'milf.' rf.î III t'ommlstlon
de la Marine Marchande.
a -ve-
Vers le Niger
M. Maginot s'est embarqué aujourd'hui
M. André Maginot, ministre des Cotoniea,
s'est embarqué aujourd'hui à Brest, ainsi j
que nous l'avions annoncé, à bord du croi-
seur Duquesne, se rendant en Afrique Occi-
dentale française.
Après l'inauguration à Dakar, le 7 février,
du monument élevé aux morts de la grande
guerre et aux combattants de l'A.O,F., le
ministre des Colonies, accompagné du Gou-
verneur général Carde, partira pour le Sou-
dan. Il empruntera la voie ferrée du Thiès-
Kayes-Niger et sera à Bamako le ii février.
Après l'inauguration du canal de Sotuba,
M. André Maginot doit atteindre Tombouc-
tou où il trouvera le maréchal Franchet
d'Espérey, venu d'Algérie ;l sa rencontre. Le
ministre, le maréchal et le Gouverneur gé-
néral de l'A.O.F. prendront passage à bord
du vapeur (Jallicni et descendront le Niger
jusqu'à Gao où ils comptent arriver le 18 fé-
vrier.
C'est la première fois qu'un ministre des
Colonies parcourra un itinéraire aussi long
dans l'intérieur de notre Afrique. M. André
Maginot désire se rendre compte sur place
des travaux d'intérêt général à poursuivre
au Sénégal et au Soudan en vue de hâter
l'essor économique de ces deux bcHes colo-
nies.
Le ministre des Colonies sera de retour h
Paris à la fin de féviier.
Le départ de la mission
La mission qui doit accompagner le minis.
tre des Colonies dans son voyage en A.O. F.
s'est embarquée hier matin à Marseille pour
Dakar, à bord du paquebot Médie-Il) cour-
rier de l'Afrique Occidentale.
Rappelons que cette mission, composée de
34 personnes, doit inaugurer un monument
élevé à la mémoire des soldats de cette ville,
morts au champ d'honneur. La mission re-
montera ensuite le Niger pour inaugurer le
nouveau barrage dans le canal de Sotuba
destiné à assurer l'irrigation de la vallée du
grand fleuve. Au nombre des membres de
la. mission qui a quitté Marseille, se trouvent
notre éminent collaborateur Etienne Anto-
nelli, député de la Haute-Savoie; MM. Le.
brun, sénateur; Adolphe Messimy, sénateur;
Diagne, député du Sénégal ; nelessale, Au-
guste Brunet, député, ancien Gouverneur du
Soudan; Ricolfi, député; Talon-Vassal, dé-
pute; le Dr Péchin, député ; le peintre Henry
Cayon, l'intendant général Lallier du Cou-
dray, You, directeur honoraire, Du Vivier de
Streel, Paul Bourdarie, Rousseau, délégué du
Comité central des Armateurs ; Philippe Roy,
représentant de l'Association cotonnière co-
loniale; Jérôme Tharaud, le littérateur bien
connu et divers représentants de la presse
| française.
1 .,.
La Banque de I.A. 0.
00
La loi portant renouvellement du privi-
lège d'émission de la Banque de l'Afrique
Occidentale a paru au Journal Officiel d'au-
jourd'hui.
Au Conseil des Ministres -
i
MM. fdaginot et Chéron ont présenté au
Conseil des Ministres, qui les a approuvés,
les textes de deux avant-projets de conven-
tion qui seront soumis au Crédit Foncier de
France et au Crédit National, et qui ont
pour objet de faciliter la réparation dès dorii-
mages causés à la Guadeloupe par le cyclone
du 12 septembre 1928.
D'autre part, M. Maginot vient, par ar-
rêté, de créer une série spéciale de timhres-
poste pour venir en aide aux sinistrés de
notre vieille colonie.
--- .1.
DÉPART
ces
Le Président de la République a reçu,
hier après-midi, M. Manccron, Résident gé-
néral à Tunis.
M. Manceron est parti aujourd'hui pour.
Metz et reviendra lundi soir à Paris où il
restera quelques jours avant de rejoindre
son poste.
Il se rendra à Tunis via Alger, entre le
9 et le 15 février.
- «a$*-
LtAviation Coloniale
Belgique-France-Madagascar
L'ttviuleur Lalolleltc - accompagné du
navigateur Richard et du mécanicien Cor-
don nier - qui s'est envolé avant-hier à
0 h. iO, de Toussus-Ie-Noble vers Madrid,
avait du atterrrir à Il h. 'Mo sur l'aéro-
drome ae ¡,.arçay-MœI..o.Yl près de Tours1,
Car èttlté e des conditions atmosphériques
\rès défavorables.
La mission a milité Tours dans la nuili-
n
Congo belge
L'avion 0 Bahr, de la Sabenu, piloté
par M. Van Ackere, ayant comme mécani-
cien M. Schoonjans, a quitté Elisubethville,
le 17 décembre à destination de Luebo em-
menant comme passagers MM. lladoux, sa
femme et sa jeune fille, et Kroll, rentrant
en Europe, et Luprez, à destination de
Kanda-Kandu.
L'avion a embarqué, en outre, à Kami-
nu, M. Curas, directeur de la Slieel Cie, à
Londres, en destination de Lucbo.
Les avions de la Sabena ont effectué au
Congo belge, pendant le mois c'e décembre
192S, un total de 167 heures de vol.
Ils ont parcouru 20.(MO kilomètres et
transporté 104 passagers, 11)20 kilos de
courrier et 864 kilos de marchandises.
Les services ont fonctionné avec le
maximum de régularité.
A la Société française
de navigation aérienne
TA 1
t;n'ue de mivigution nérionne, tenue hier
soir dan s IPi grand amphithé-Mte ..le j
l'Hi t^l dea Ingénieurs CivU« do LYunre.
sous IiI présidence de M. Caquot, directeur
g«'\nérui des services techniques et iiflus-
IrielB de raércnafti-iue, {J""I! attiré u'jti
nssistumv IrY's noi'ibffîusc.
Pttttn) ~jst:uu'n';<'!'!s l' i\ ,1"':\:1'1\1",:1 Il
Parmi tos laurcM's (tes pi\ l -'- e rt u d à
In construction aéronautique, M. Louis Re-
nault, s'est vu décerner le grand, prix de
la Société.
Antibes-Tunis
L'hydrllvion de la ligne Antibes-Tunis,
dont on était sans nouvelles, n été retrouvé
à Port-Ccrbatant, en Sardni^ne, près du cap
Uellu- Vista.
Tunis-Bône
Une ligne aérienne entre Tunis et Donc
sera prochainement installée. Ce nouveau
service aura lieu le dimanche en concor-
dant' avec les arrivées de navires à Tunis
Un démenti
On dément qu'un avion espagnol du caït
Juby ait bombardé un groupe de cavaliers
maures de la tribu de U'dueibat, sur la
limite de la colonie de l\io*de-Oro, fait qui
Signitlerait le début d'une action espagnole
contre les Maures de cette région, avec les-
quels on entretient de bons rapports, ce
sont (tu reste les intermédiaires entre les
Espagnols et les autres tribus pour le ravi-
taillement général.
L'exposition coloniale
de 1931
M. Léon Perrier, sénateur, ancien ministre
des Colonies, est nommé membre du Conseil
des Colonies, l'Exposition Coloniale Internatio-
Supér i eur de
nale de Paris.
Un décret vient de modifier comme il suit la
composition du Conseil Supérieur de l'Exposi-
tion Coloniale Internationale de Paris.
Les alinéas 1 et 2 de l'article 8 du décret
du 26 juillet 1927 sont remplacés par les dis-
positions suivantes :
- Il Il est institué, sous la présidence du mi-
« rustre des Colonies, un Conseil Supérieur de
H l'Exposition Coloniale, composé, indépen-
« damment du Commissaire Général et des
« Commissaires généraux-adjoints de l' Exposi-
« tion, membres de droit, de 24 membres nom-
« mes par décret rendu sur la proposition du
« ministre des Colonies.
« Le vice-président et le secrétaire général
Il du Conseil Supérieur sont désignés dans les
« mêmes formes. »
L'alinéa 4 de l'article 9 du même décret est
: modifié comme suit :
« La Commission permanente se compose du
» président, du vice-président, du secrétaire gé-
« néral, des membres de droit et de cinq mem-
« bres du Conseil supérieur nommés par le
« ministre des Colonies. »
Paris Côte-d'Ivoire
en automobile
Venant de Port-Vcndres, la mission Loi-
seau est arrivée avant-hier à Oran par le
Elle a été reçue dans les salons de la
Chambre de commerce d'Oran, et après un
léger repos, s'est immédiatement mise en
route vers Oudjda, afin d'être demain à Co-
lomb-Béchar et le soir à Beni-Abbè«.
Dépêches de Hndcchme
L'impression d'un écrivain
L'écrivain Luc Durtain est parti da
Saigon pour Java. Il a déclaré arqir
éprouvé 4m Indochine l'impression qu'une
amwe imm&nse, -encore inconnue efi
France, s'était déjà réalisée, et s'être ren-
du compte» de la place que doit occuper la
colonie dans le Pacifique, au nom de la
Métropole et des diverses races consti-
tucmtes.
M. Pasquier visitera Java
Le Consul général de France à Jaeu, M.
liodard, est arrivé à Saigon par le SIS
Tjilivong. Il s0 rend à lIaflol, pour pren-
dre contact avec le Gouverneur Général
Pasquier, et envisager le programme de
sa visite officielle à Java, prévue pour la
première quinzaine d'avril. Au couvs
d'une interview, M. Bodard a montré tout
l'intérét que présente le resserrement des
relations politiques et économiques entre
les Indes Néerlandaises et l'Indochine, et
les progrés récemment réalisés en ce
soos, (Indopacifi.)
- .-
Une déclaration de M. Pasquier
M. Pasquier, Gouverneur général de l'In-
dochille, a f:'it. à notre confrère l'Opinion
de Saigon, la déclaration suivante au su-
jet des relations de l'Indochine avec la
Chine nouvelle.
tën l'état trouble et agité où se trouve
la Chine, notre devoir est de surveiller nos
frontières ; n'agons pas cependant ilïu-
quiétude, les forées dont nous disposons
sont en mesure de répondre à une incur-
sion. D'ailleurs, nous avons aussi à con-
clura vn traité, et ceci très prochainement,
t'en éprouve quelque satisfaction, car
< 'esi III seconde fois que l'Indochine (nu
figure île fille ai née de la France, et "Ti-
/JlJ.liC,'(r. en. son nom une signature an "IH
d'un traité.
Il est probable qw ce traité prévoira
tmlmissiun l'n Indocltine de. consuls chi-
nois qui remplaceront dans les relations
officielles les actuels chefs de congréga-
tion. Je pense I/IW les Chinois d'Indochine
comprendront que leur attitude doit de-
meurer correcte ; ils vivent chez nous
dans une atmosphère de paix dont ils bé-
néficient largement et ils ne l'ignorent,
InI,>:, Le traité que nous allons conclure,
permettra aussi, je l'espère* de régler dé-
finitivement une question qui m'a beau-
coup préoccupé défi, comme Ilésident Su-
périeur en Annam ; favais proposé que
fut appliquée une toi aux termes de ta-
H'i.elle tout enfant né do t'unira (r,t/',;
(<•ntiih: diivamil? ri d'i.n Asia'^fua i}lran-
ger doit gdnier /«t nationalité aenarniie.
Il faut des ports maritimes
en Indochine
- (-,' 1' -tutor 1 !.iltioti
Un paquebot ayant demandé l'autorisation
de débarquer au cap Saint-Jacques quatre
cents touristes à destination de Saigon, la
sacro-sainte corporation des pilotes de la
rivière du Donnai s'est émue; elle est tom-
bée en pâmoison ; elle l'a fait savoir. Com-
ment ! sous prétexte --de faire gagner du
temps ;t des c.retins de payants, et, comble
d'horreur, île leur éviter quelques fra"is, on
allait retirer le pain, tout au moins le riz (ou
si vous voulez le coktail) de la bouche de
ces pauvres malheureux lamant.'urs? Qu'al-
laient devenir les petites choristes du théâ-
tre, dont ces loups. de rivière sont le plus
sérieux et le plus commode appui? On voit
d'ici l'embarras de l'administration.
Cette petite histoire doit appeler l'atten-
tion sur la question du port du cap Saint-
Jacques, qui semble enterrée, malgré l'inté-
rêt d'ordre général qu'elle présente, tant se
sont ligués contre un tel projet d'intérêts
particuliers, sans compter ceux de .MM. les
pilotes de la rivière.
Il est honteux qu'à notre époque, pour de
pareils motifs, on hésite a hâter la création,
même de toutes pièces, d'un port vraiment
maritime dans les. pays où, par suite de l'in-
sécurité des premiers temps ou de l'insuffi-
sance momentanée des moyens finaitcierg,
ont dû être installés, en rivière les primitifs
entrepôts d'échange. De tels travaux, à l'op-
posé des travaux somptuaires, loin de grever
les finances d'une colonie, sont pour elle la
source de profits tellement assurés, qu'on
doit les considérer comme de nature à four-
nir à eux seuls le gage de nouveaux travaux.
Ce que nous disons pour Saigon, nous le
répéterons pour Haïphong.
Il faut une annexe maritime, au cap
Saint- Jacques, pour le port fluvial de Sai-
gon, comme on a dû en créer une pour Nau-
tes à Saint-Nazaire, sans nuire à Nantes,
dont au contraire le commerce total a aug-
menté.
Il faut un vrai port dans ta. haie d'Along,
pour remplacer le bief à bateaux-mouches
installé, à Haïphong, à l'endioit où la ple-
mière baleinière du premier amiral a jeté en
pleine boue son premier grappin.
Les Anglais n'ont pas fait tant de maniè-
res pour transférer à Colombo le port mal
placé de Pointe de Cal les.
M. René Legrand
Officier de la Légion d'Honneur
«♦«
Dans la promotion de la Légion d' Hon-
neur du ministère des Colonies nous som-
mes heureux de voir la nomination de M.
René Legrand, administrateur des Colonies
en congé au grade d'officier.
Après avoir rempli une brillante et labo-
rieuse carrière en Afrique occidentale il a
pris la direction de la Compagnie Générale
des Colonies qui sous son impulsion a con-
quis une ptace de choix dans les grandes en-
treprises coloniales.
En le nommant M. André Maginot a tenu
à marquer sa sympathie, non seulement pour
M. René Lcgrand-, administrateur actif, in-
telligent, habile et intègie, niais russi pour
l'importante firme qu'il dirige.
Les souvenirs de P ierre Loti
00"
Cette vente des souvenirs rapportés par Pierre
Loti de ses voyages en Chine, en Océanie, aux
îles de Pâques, Marquises, n'est certes pas sans
émouvoir ses camarades de bord et les admi-
rateurs de son si grand talent descriptif. ,.
Et à revoir dispersés aux quatre vents des
objets qui furent de son intimité, on éprouve,
certes, ce que j'ai ressenti moi-même à la vente
de la collection congolaise de mon bon ami lé
commandant Jacquier. L'on aura tenu à em-
porter un objet du pays où se passe le roman
que l'on a préféré.
Deux cents lots d objets d art de peuplades
primitives produisirent 101.000 francs. Un boo-
merang en bois sculpté trouvé en 1882 par Loti,
lors d'un séjour à l'île de Pâques, est adjugé
1.120 francs. Une tête d'homme montée sur
une pierre polie provenant également de l'île
de Pâques atteint 2.100 francs. Un trône im-
périal en bois sculpté et ajouré se cote 6.600
francs. Six fauteuils de temple en bois de fer
sculpté, 6.500 francs. Un grand masque de
cérémonie en bois sculpté représentant un visage
humain à nez de perroquet (Nouvelle-Calédo-
nie), 1.500 francs.
Il n'y avait, hélas ! aucun objet sénégalais
qui m'aurait rappelé le Roman du Spahi qui fut
situé par Loti dans la maison dite du « spahi »
que j'habitai pendant trois ans à Saint-Louis-
du-Sénégal, près de la pointe Nord.
," La promotion
de la Légion d'Honneur
lu Ministère des Colonies
r. ,
Sont, promus ou noninns :
,'lIlft/IIIHIIl"IlI,.;
M. Marcliaii'l' Tln'.io«lor(,-l>aul-H«'iii,i, Gouver-
neur du lro dCa.ssi; des Colonies. < lonunissuire dr
la HôpuMique Fiiin<,aise au Cameroun.
M. Vivien l'iuil-lidniond, l'uMicisU». Président
du Syndicat de la J'russe Coloniale.
Officiers
M. Br"\ï'" Ju!e>, Gouverneur de 2e fiasse des
Colonies. Lieutenant-Gouverneia* du Niger.
M. Dekniele l'ierro-liu^ène-Marie-Josepn, HOTM-
111e de lettres.
M. Le Fol Arislide-Ku^ène, IV^ideiH .Supé-
rieur de il" ciUisst» en IudocihiiK.
M. Lu^rand Hené, Ailmiinistrateiir des Colo-
nies, en service détaché. Directeur de-lu (>iai-
pngnie Générale des Colonies.
M. Montagnon Félix-Pierre, Président de III,
section de Snint-Iitienne de 'la Société de Géo-
gruphie conuneiviale. Préddeiit du Comité de
Pmpugntride coloniale.
AI. Peyrouton Bernard-Miiivel
••u Ghe £ •! - >
M. S' 1 Ion.- i;. u -̃>. ,.\ "!JI, (“.u.
vet 'h. : • > ••̃.la:-*' -ie.-i ¡,' ,', -v-. ••'•«uverneut
ùr." •' -se:- -,.'s Fi'i»uyj: ','Ci'»;Ue.
>t. yitfnaoïr r • ) *0 i*0.3J'Y -r C-'-ii<-»-';tJ.
(-h r cm .1 udi'anre ~.)!. N'euvt A'.AÀilO-
J 'fl!0
t, Il,,.:
V. Vi.'ir' t'-.\t!u'i''-J~s<.;').nf\ ,g.:n'
:r,,< r » f'' ''T.- ^OThl/Ulbks
des Matières de.s i.V>!onios.
M. Archainheaud Pienv •F.doiiard-Aufîustin
Docteur en Médecine. Mau-.j de Saint-Pierre
Uléunionj.
lit
de.oupe. Maire de M-une-à-l'Kim.
M. '-,\vignon M ur i t'-J os o] >h - Pa u I -\ lu rcel, Adnu-
m-drateiir eu Chef des Coi au ies.
M. Avont.s-Saint-L.ager Pa ul-gmhlr..Georges,
Administrateur dû Ire classe Colonies.
M. Hallande Antoine-Mapc-Pierre-André, Né-
gociant armateur <\ Bordeaux.
M. Haudon Alfred-Franeois-Ga.ston, Adminis-
trateur de t™ classe des Colonies.
M. Hfcttudii WiMitmi-Joseph-ÊdJiiond, l'rocu.
reur Général Chef du Servie.) JiKliciai.ro A L'l
n<'nni'in.
IV'iaud il ["^îblicisUr
Ihiinme de lettres.
M. Plot André-Mnrie-F.mile, Importateur. Pré-
sident du Syndicat, des (Commissionnaires en
Cuirs et Peaux du H&vre.
M. Bob i eh on Auguste, chef iiKVanieien Hors
cJas.se îles Flottilles de l'Indochine,
M. Horniaves Paul, adjoint, nrirn-.ipnl de eio-se
exceptionnelle des Services jtvi's en Afrique
( )<;< kl ci 11 a 1 e F ron (,a ise.
M. Bure! Ciiarles-Ernest, Planteur et éfleveui*-
au Tonkin.
M. Boulin F.lionel-Folicide, Administrateur d'"»
t"1 r lasse des Colonies.
M. Braconner .Vleide. Commis principal hors
classe d'Ordre et île Comptabilité à l'Adminis-
trai ion Centrai; du Ministère des Colonies.
M. Catalan Louis-Frnest-Marie, Négociant en
NouvoMe-Ciilédonie.
M. Cheîiiet Char'.es-lILvp'Vy1.. Inspecteur en
Chef de -J" classe l'Indochine, <-n retraite.
M. Parrieux André-Maxime. Négneiant. Mem-
bre du Con>el'l Snoerieur des .U'ii-S.
M. Hubo-ij Pierre. Industriel. AiTinini jt-rateur
de sociétés en Iil< 1- Chine.
M. Fa]ire Eug\\ne..JII,..;tin, Prèlfo desservant à
.Miint>inéry (Guyana Française).
M. Foudin Frnest, Juge île Paix à compétence
(il retraite.
M. Gire--.se .Ii :an-Frnneois-Riiyinand-Rcmard,
Administrateur en Chef «les Colonies.
M. Ilurbault F>lounrd-Gusta\e-Pierre, Avoca',
défenseur à Dakar (Sénégal).
M. Jeanton Henri, Administrateur de '2° classe
des Colonies.
M..lui'.ienne, dit Caftie Homère, Répétiteur de
1re elnssi». Professeur délégué de Lettres ail Ly-
cée de Fort-de-Frnnce (Martinique^.
M. r.alvourdette François. Administrateur de
P" ehsse «les Colonies.
M. LnmberMi Henri, Trésorier Payeur de Sl-
Pierrc-et-M iipieloii. - - - ,
M. Le Hoidangcr Paul-Baymond-nctnve, Ad-
ministrateur de ira classe dt's Services Civils de
l'Indochine.
M. Leffros Emile-Auguste-Marie, Administra-
leur de tf" classe des Services Civils de Vlndo-
dhine.
Mgr Lerouge Raymond-René, F.vèquo dfl .;)
Guinée Française.
M. Lola Alexandre. Receveur de dlar.se exc*| -
tionue'le d,« rFinegi>trenient à Madagascar.
M. Masest l.ouls, Inrénieur de classe de-i
Travaux Publies de l'F.tat.
M. M M\VW\ Gabriel-Jean. lndn-,tpi->l Tanan.-*
rive Madagascar).
M. \{di<.:.;n,miPI' C.harles-F.rnest, dit Lucien.
Sous-Chef de Bureau :\!',\dwinistr'ntinn Coti
tnile du Ministère tles Colonies. CJief des Détail-
Administratifs du service Colonial do Marseille
Morvan F.nnle-Thé(*i<>re. Instituteur de 1' cl.
du cadre nii:t.iY>polilain en service détaché au
Cameroun.
M. Nattvel F.m^ivAtiehel, Avocat défenseur *
Tamatave , Madagascar!.
M. Nicolas Celestin-Franeots-Vinconl, Adrn.-
nistrâleur de 1r" classe «les Colonie-,
NT. Nireî Charles-F.miV. lYé^id^nt d<ï Chaini-hve,
la Cour d'Any.iel de Saïgon.
M Pautin Rolert-L.o..lit M-'rope. Proprié-
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