Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-28
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 janvier 1929 28 janvier 1929
Description : 1929/01/28 (A30,N16). 1929/01/28 (A30,N16).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6280494b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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LUNDI SaWi',, i'if JANVIER 1U^V)
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Rédaction & Atiministratim:
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PARIS on
llûw. 1 MUVRK tt-17
-- Riemuiu IT-M
Les Annales Coloniales
- - 11. -
Lei annonces et réclames sont reçues ou
buteau du (oumat.,
0iRCCTeMR« 8 .i. _*iJItL vt L.-Q. THfcBAULT
Tout les articles publiés p/lns noire tournai ne peuvent
éb'e 'reproduits qu'en citant les ANNALES CULOSIALES.
gr -f. - --
-
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4vec la-Revue enonçiietlo:'
yau" Mot. 8lol.
France et £ t. -
Colonies *.l0O^ 50 »
Étranger 24(Tb 125 » 70 »
On s'abonne sans frais dans
tous les bureaux de poste.
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Dans l'interpellation qu'il développait ces
D. ~s l'iPteipeUatldt1 qu'il dévcl()ppnit ces
jours derniers au Sénat, mon collègue- et
ami, il.-- Henry Lémery, sénateur de la
Martinique, insistait sur ce que pouvait pré-
senter ainquiétant pour nos AntHles fran-
çaises l'extension de ce panaméricanisme qui
a trouvé sa formule la plus enveloppante,
parce que la plus souple, dans fa déjà sécu-
laire doctrine de Monroë : « l'Amérique aux
Américains. * :
Avec l'émotion de son éloquence, M. Lé-
mery montrait au Sénat français l'emprise
grandissante des Etats-Unis sur l'Amérique
Centale et sur l'Amérique du Sud, à la fa-
veur de ce « Monroïsme 9, qui fut d'abord
un texte de liberté mais qui tend aujourd'hui
à devenir un texte d'impérialisme. Et il
demandait des précisions à notre Ministre
des Affaires Etrangères sur le caractère d'un
Pacte qui n'avait pas exclu ledit Monroïs-
me de ses Tables de la Paix.
A quoi M. Driand sut répondre que la
Paix proclamée en septembre dernier -
Pacte de Paris était une paix intercontinen-
tale, réservant l'indépendance et les droits
de toutes les nations de la planète, les plus
pètites Aussi bien que les plus grandes. Et
lUfue Ministre des Affaires' Etrangères con-
clut ainsi : 8 Il n'y, a Pas une^aix de V Attiè-
« rigue, il n'y a pas utte patx de l'Europe,
m il v a une -baix du monde. »
,. J W' -. ,-.- --- .--- .--- - - n
Chacun des deux orateurs était dans son
rôle. Et c'est l'honneur d'une assemblée
comme le Sénat qu'un pareil débat ait pu se
découler sçms. tous ses aspects, sans rien
d'irritant ni d'excessif, pour la plus grande
clarté des directions de notre politique mon-
diale.
Conune sénateur de la Guadeloupe, j ai,
approuvé à la fois la question de mon col-
lègue de la. Martinique et la: réponse de notre
Ministre, des Affaires Etrangères.
Martinique et Guadeloupe sont, en effet,
nos 'deux départements-frontières aux avan-
céea de r Amérique, et, comme tous les dé-
partements-frontières, leur patriotisme est
d'autant plus .sensitif qu'il est plus alerté
Nous ressentons toujours avec déplaisir cer-
tainés manifestations, oratoires ou journa-
listiques. venues dé Washington ou de Chi-
cago. Bien que ces manifestations soient
rares, isolées, sans écho sérieux, nous pré-
férerions qu'elles nous fussent épargnées par
un - yankeeisme » sans aucun rapport aveu
la-jvttlfcfeftl&< politique traditionnelle ies
Elais^UnOTB'Àmérique.
Il est régrettable que, de temps eu temps,
au Capitale du Congrès ou dans un journal
de la.. presse jaune », quelque énergu-
mène de « l'américanisme cerit-pour-cent »
vienne réclamer l'annexion des Antilles fran-
çaisbl, ou anglaises, ou hollandaises, en in-
voquant à la fois la doctrine de Monroe
et la défense du Canal de Panama. Mais
ce sont la les licences de la liberté, et nous
ne pouvons pas plus en rendre responsable
la nation américaine dans son ensemble que
celle-ci ne pourrait rendre la nation fran-
çaise-responsable des rodomontades inter-
mittentes de tel ou tel super-gaulois da
notre Parlement ou de notre presse à pro-
pos du règlement des dettes ou du désarme-
ment naval.
Ayant eu naguère l'avantage, unique
et symbolique dans notre histoire nationale
et cdloniale, d'être en même temps sénateur
de la Guadeloupe au Parlement français et
ambassadeur de la France aux Etats-Unis
d'Amérique, je puis et je dois affirmer bien
haut que jamais le Parlement ni le Gouver-
nement américain n'ont envisagé. la. Marti-
nique et la Guadeloupe autrement que com-
me des départements de la France dans
l'archipel international de ces mers antil-
laises que notre Elisée Reclus baptisa le
premier, voici près d'un demi-siècle, du
grand nom de « Méditerranée Américaine ».
Méditerranée Américaine t Quel racour-
ci d'histoire dans ces deux mots joints !
Quel rapprochement de destins 1 Quelle
Droohétie d'avenir faillissant du passé 1
Certes, fa. Méditerranée Européenne n'a
pas dit son dernier mot dans l'histoire du
monde. Bien des phares se sont rallumés
sur ses rivages dans ce dernier siècle. Bien
d'autres lèvent déjà leurs rayons éclatants
sur l'Afrique désobscurcie et sur l'Asie ré-
veillée. Mais voici qu'après le Canal de
Suez s'est ouvert de Canal de Panama. Et
la Méditerranée Américaine ouvre mainte-
nant sur la planète un gigantesque centre
d'attraction en face de la Méditerranée Eu-
ropéenne. La Havane n'était-elle pas, l'an
dernier la Genève d'une Société de Nations
où toutes les races jadis issueS d'Europe et
d'Afrique s'affrontaient en Républiques in-
dépendantes mais solidaires ?
Dans cette Méditerranée Américaine, am.
phithéâtre des nations où tant de races ont
mêlé lëuYS sangs comme tant de drapeaux
leurs couleurs, dans cette humanité de de-
main faite de. toutes les humanités d'hier, la
France a" ses devoirs et ses responsabilités
Là comme ailleurs, elle se tient à l'avant-
garde de la démocratie coloniale. Mais le
progrès matériel doit accompagner le pro-
grès social. Nos deux Antilles sont dans cet
archipel international les déléguées histori-
ques de la France. La France ne doit donc
rien négliger pour en faire des déléguées mo-
dèles.
C'eet pourquoi le Gouvernement et le
Parlement français ont été bien inspirés en
décidant de restaurer matériellement la
imdetoups après le cyclône de igrô
cumin ils avaient relevf la Martinique après
le WiâManttrt de terre de 1909.
- Du dfusn* passager doit ressusciter une
çfcUiSBtton plus belle et plu& forte.
ûm tan ttaty'GHt mie choyais frw
çais et leurli six cents millions de thincs en
balance commerciale, Martinique et Guadc- |
loupe, demain comme hier," indissoluble-
ment associées aux libertés nationales, doi-
vent être et seront mises à mêmes de porter
le plus entier témoignage pour la France
coloniale dans la Méditerranée Améri-
caine.
ffefn*y Sérenffer,
Sénateur dq la Guadeloupe, Amüas-
sadeur de Franoe, Rapporteur des
Commissions des Finances. des
Affaires étrangères et des Colonies.
Les adifl" de H incita Saisi
à fa TMMe
̃ «♦« ̃
M. Lucien Saint, arrivé ce matin
à Marseille par le paquebot Gouverneur-
Général GrÇvy, a pris le rapide de 9 h. 40
pour Paris où il arrivera à 20 heures.
Samedi matin, M. -Lucien Saint, résident
général, s'est rendu à la. Marsa pour pren-
dre congé du bey. L'entrevue a été particu-
lièrement émouvante. Le souverain, entouré
de ses lils et de toute sa cour, des minis-
tres et des dignitaires, a exprimé ses pro-
fonds regrets à l'occasion du , dépaft du re-
présentant de la France avec qui, durant
plusieurs années, il avait poursuivi, en com-
plet accord, une œuvre utile à la Régence.
De son cqté, le ministre a dit la peine qu'il
ressentait en quittant un pays auquel il
s'était profondément attaché et un souverain
pour qui il ressentait des sentiments de sin-
cère amitié. Au moment de la séparation, le
bey, dont l'émotion était visible, étreignit
le résident général et lui donna une très
cordiale accolade.
Une prise d'armes générale des troupes
de Turiis a eu lieu ensuite. Les honneurs
ont été rendus sur le parcours, de la Mai-
son de France au quai d'embarquement, où
un salon de réception avait été installé dans
le bâtiment de la Compagnie Transatlan-
tique.
Au cours de la prise d'armes, la Légion
d'honneur et des médailles militaires ont
été remises, sur le front des troupes, aux
nouveaux promus.
Le Bey avait tenu à se faire représenter
par ses fils et par le directeur du proto-
cole
Les ministres et les chefs de service du 1
protectorat assistaient au départ du Rési- I
dent général aiosi que les < troupes et de
nombreuses personnalités françaises:, tuni-
siennes et étrangères, des délégations de di-
vers groupements, des confréries religieuses
et musulmanes.
Cette manifestation a témoigné de l'estime
et de la respectueuse sympathie de la co-
lonie française, ainsi que de tous les élé-
ments de la population, envers M. Lucien
Saint, qui laisse en Tunisie d'unanimcs rc-.
grets.
<>»
» M. Manceron quitte Metz
La Chambre de commerce de Metz a tenu
samedi matin à 11 heures une séance solen-
nelle pour faire ses adieux à M. Manceron,
préfet de la Moselle, nommé résident gêné-
ral de France en Tunisie.
M. Humbert de Wendel, président, lui a
adressé une allocution dans laquelle il s'est
fait l'interprète des sentiments de la Com-
pagnie, s'inclinant devant le choix appelant
M. Manceron, administrateur éminent, à ce
poste avancé de la culture française qu'est
la résidence générale en Tunisie. Mais, en
même temps, éprouvant un vif regret de le
perdre.
Sur la proposition de son président, la
Chambre a adopté à l'unanimité une réso-
lution témoignant à M. Manceron sa recon-
naissance avec les regrets que cause son dé-
part et le nommant membre d'honneur à vie
de la Chambre de commerce.
Dans sa réponse, M. Manceron s'est dit
profondément touché de la manifestation
dont il a été l'objet. Il emportera le meil-
leur souvenir des rapports 'lU'U a entrete-
nus avec la Chambre de commerce et en
général de son séjour en Moselle. Il a fait
en particulier l'éloge de M. Humbert de
Wendel.
Un diplôme et un magnifique vase de
cristal ont été offerts à M. Manceron.
DftPAST
i» ̃
M. Bonnecarrère, gouverneur des Colo-
nies, commissaire de la République au To-
go, quittera Paris ce soir à st h. 50 par la
gare d'Orsay pour rejoindre Bordeaux où
il s'embarquera demain à bord de VAméri-
que,
I
w
L'office chérifien des phosphates annonce
que le Maroc a exporté, en 1928, 1.337.100
tonnes de phosphates.
La répartition des exportations s'établit
comme suit :
France, 224.631 tonnes ; Espagne, 234.824
tonnes ;
France, Portugal, 18.634 tonnes ; Royau-
me-Uni, 47.141 tonnes ; Hollande, 15&54H
tonnes : Belgique, 21.668 tonnes : Dane-
mark, 07.021 tonnes ; Suède, 3.179 tonnes ;
Norvège, 6.935 tonnes ; Allemagne, 90.729
tonnes ; Suisse, 4.869 tonnes ; Italie, 63.647
tonnes : Hongrie, 47,281 tonnes ; Rouma-
nie, 2.236. tonnas ; Tchécoslovaquie, 50.085
tonnes : Yougoslavie, 3,540 tonnes ; Pays
̃ baltes, JJ4.060 tonnes ; Polwno, 7.3f4 ton-
nes ; Russie, 18.406 tonnés ; Etats-unis,
80.69g tonnes ; Auglr>lle«Nouvellc»Zélande,
ft8.8D) tonnes ; Jfljjon, 7.745 tonnes ; Ame
TITO tan SqffrftiBLtWBws ; Maroc, 11,"
toMM ; dlvjfllf iW fMQVBS,
L8 aB i;~e
Les swrioss aux Coloeitf|
-' - l
Il est admis que la politfouc d
"/J'lIsse verser <
Celui-ci, pourtant, en - certain*cas,
ptnt êlre un excellent guide de la mtsdty
̃ J'at sous les yeux une mince bromure :
Les Missions Catholiques Françaises. C'est
une sèche nomenclature' de faits et de chif-
fres, surtout de chiffres. Elhymonfre d'une
façon saisissante la diminution des éléments
d'influence française dans le -inonde. Plus
saisissante encore est la.' carte en couleurs
qui y est jointe. Des taches rouges repré-
sentent les Missions françaises cédées de-
puis 1901. Une large, tpc/ic couvre une par-
tie de la Uautv-Volta, le Bénin et la Nige-
ria méridionale^ N'eu} autres se succèdent,
de VAfrique ofientale portugaise à. Port-
Elisabeth (pr.Oyiike du Cap). Une, impor-
tante, orne 'la cvte ouest de Madagascar.
Et partout : en Turquief dans V Inde, à
Ceylan, au- Cambodge, en Chine, au Japon,
en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux Iles
Havaï, comme au Venezuela et au Canada,
partout la France a cédé du terrain.
Or, que lit-oll, dès la page 2 de l'opus.
cule ? Ceci : La Société des Missions Etratl-
gères de Paris (exclusivement française par
son origine et par son recrutement), qui a
- des missions, notamment, au Cambodge, en
Cochinchine, au Ton khi, au Kouang-Teheou, ,
âtl Ywinan, a envoyé, 'en Extrême-Orient
depuis sa fondation jtttyù'a *899^ 2.3*)^
missionnaires, dont « 26 ont été mis à mort,
après condamnation par les tribunaux
païens, et une cinquantaine ont été massa-
crés P. Plus loin, on apprend qu'en trente
ans, 150 Pères Blancs sont morts sur le
champ de leur apostolat. 9
Voilà donc des hommes qui, vouant- leur
vie et, à Voccasion, la sacrifiant à une idée,
représentent une grande force. Il est dit.
fieile f dÍ abord, de ne pas s'incliner devant
eux, avec autant d'émotion que de respect.
Mais, si l'on veut s'en tenir au froid rai.
sonnement, est-il permis de laisser détruire,
au bénéfice de l'Etranger, cette force si pré-
cieuse les témoignages abondent à
notre pays 1
Laissons parler les intérêts économiques :
L'Union économique de Syrie demande
aux pouvoirs publics de faciliter à tous
égards le recrutement et l'entretien de tous
ceux qui, laïques ou religieux, ont l'âme assez
haute pour consacrer leur activité aux œu-
vres françaises d'instruction et de charité
dans les territoires sous mandat. ; elle les
adjurc, dans cet ordre d'idées, laissant de
côté toute préoccupation de politique inté-,
rieure putir. - .pir que les intérêts de _hr
France au dehors, d'autoriser les noviciats
de missionnaires, sans en excepter aucun or-
dre.
Le groupement qui émet ce van repré-
sente, à très peu près, tous les intérêts ma-
tériels français en Syrie, au Liban, dans
l'Etat des Alaouites et du Djcbel-Druzc. Il
est présidé par M. André Lebon, ancien
ministre des Colonies.
L'intérêt le plus évident nous dicte donc
notre conduite.
la France a besoin aussi bien dans les
pays étrangers lointains que dans ses colo-
nies, des missionnaires qui souvent seuls,
font la propagande française cet même temps
que la propagation de la foi.
Pierre Taittingei',
Député de Paris,
Président de la Commission do
l'Algérie, des Colonies et des Protectorats,
el. -
M. Maginot chez les agronomes 1
M. Maginot, ministre des Colonies, a as-
sisté au bal de l'Association des anciens élè-
ves de l'Institut agronomique.
%aie
M. A. Nunzi
Cumutim in la Lépen f Hinear
M. A. Nunzi, administrateur-directeur
de la Compagnie Paquet, est promu com-
mandeur de la Légion d'honneur.
La physionomie de M. Nunzi est trop con-
nue dans le monde de l'armement pour qu'il
soit besoin aujourd'hui - de -- tracer - -- la -- carrière
si brillante de cet homme prodigieusement ;
actif, aimable et disert, qui s'est créé dans 1
les milieux maritimes une place de premier
plan. Sa compétence lui a valu dans les heu-
res tragiques de la guerre de jouer un rôle
très important quand il s'est agi du ravi-
taillement par mer de la Métropole. Il s'est
tiré à son honneur des passes les plus dif-
ficiles et a bien souvent sauvé la mise aux
plus grands services d'Etat.
A la têté de la Compagnie Paquet, il a
continué et développé des traditions de tra-
vail, de bon ordre et de confort, qui assu-
rent aux services de navigation de cette So-
ciété une clientèle touristique chaque jour
plus nombreuse.
- Quant aux frets, est-il besoin de rappeler
que la Compagnie est à la base des trans-
pbrts français au Maroc, dès avant l'occu-
pation et depuis. -::-
effl - -M
DANS LA LSGION D'HONNEUR
SOUS-SECRETARIAT 1 DE LA MARINE
MARCHANDE
Sont nbmmés Chevaliers :
M. Momy, agent de la Compagnie (jénô-
rale Transatlantique à Constantine.
M. Deros, agent maritime à Oran.
M. Kapp, secrétaire de la Chambre de
commerce de PhilippeVille.
MINlHTERIi DES TRAVAUX PUBLICS
Est nommé Chevalier ;
M." Pflsqueron de Fommervaull (Slfred),
administrateur de ace" mtIIIlnI.
M. Pasqvenn de Fomrnerwmtt Mêsur-
tout connu pour les nombreuse a 4 £
ttochtnoisvs qu'il a lancée» : lU;¡ mit At
fafféps A tour entier par nos mmfrëm a»
ewc M n wt te 1wgtm
(JU off OV( u0 fl Wt pus JWrwPr
L'Aviation Coloniale
* 1
Un raid postal vers l'indochine
L'éajrpagc l'aviob .postal, o.veç lequel
V -Îltoee Coaics doit se Rendre en Indo-
eifmc compreridra : deuy pilotes, Dieu-
donné Costos et le pilote de TAis-Union
Paul Cotlos ; un navigateur-mécanicien-
radiotélégraphiste, Bcllonte ; enfin, un
journaliste, connu.
Le départ est fixé au dimanche soir 19
févt'lérl vers 22 heures. L'avion gagnera
SaIgon dans le plus bref délai, avec vols
de jour et de nuit. Les deux pilotes et le
navigateur étudient en ce, moment leur iti-
néraire et les points d'escale.
Un décret, qui sera signé incessamment
par. les njinistreç, intéressés, autorisera
l'avion à emporter du courrier privé pour
l'Indochine, moyennant une surtaxe dont
le prix sera publié incessamment par le
service de l'exploitation des P. T. T.
Casablanca-Toulouse
Un avion postal qui descendait en vol
plané pour atterrir sur l'aérodrome de
Francazal, près de Toulouse, a dépasse le
terrain d'aviation et est allé s écraser
dans les jardins, après avoir arraché en
partie les toitures de deux maisons. Le
pilote est indemne.
L'appareil est complètement détruit.
Le voyage du comte de la Vaulx
Le comte de la Vaulx, premier passager
do AtQvion aéropostal, a etteri à lUo-de-
fflhéiro hier. Il a été salué par le comte
Dejean, amfaesadeur de France, et plus-
sieurs personnalités françaises et brésilien-
nes. Des toasts ont été portés à la frater-
nité franco-brésilienne et 3e nom de M.
Suntos-Dumont a été particulièrement ap-
plaudi.
.-
L'ANTENNE COLONIALE
-.--
La T. S. F. à Addie Abbaba
La Morning Post annonce que le négus
Taffari d'Abyssinie a décidé de faire instal-
ler à Addis-Abbaba une station de T.S.F.
puissante et un poste d'émission pouvant
travailler en permanence avec Berlin, Lon-
dres, Paris et Rome, ainsi qu'un poste de
réception pouvant recevoir les messages
d'Amérique.
L tlposiiiOn coloniale de Paris
>»« ̃̃
Aménagement des voies d'accès
Le programme des travaux à exécuter cette
année., en conformité de la loi du 19 avril
1919, pour l'aménagement du terrain des an-
ciennes fortifications, vient d'être arrêté par
fa Conseil -municipal.
Il comporte, outre la niise en état de via-
bilite d'un certain nombre de voies, l'élar-
gissement à 70 mètres de la Porte Dorée,
qui doit servir d'entrée principale à l'Ex-
position Coloniale et l'aménagement du bou-
levard Poniatowski. en bordure duquel se-
ront édifiés les bâtiments de la Section Mé-
tropolitaine de l'Exposition.
Ces constructions constitueront la façade
de l'Exposition tournée vers Paris. Elles
s'élèveront sur les terrains aujourd'hui ni-
velés des fortifications, ovi elles seront les
premières à accueillir les visiteurs et à leur
présenter tout ce que l'industrie française
peut produire pour augmenter le bien-être
de sa clientèle coloniale.
Les vastes dégagements qui vont être
aménagés assureront l'accès de ces bâtiments
au public amené par le Métropolitain et par
l'avenue Daumesnil, dont la chaussée sera
élargie.
A l'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres
- ̃«!
Les fouilles en Syrie
te secrétaire perpétuel, M. R. Cagnat,
annonce qu'il a reçu une note concernant la
découverte, à Soueïda, par M. André Parrot,
d'une mosaïque chrétienne et la mise au
jour, à Kanaouat, d'une canalisation romaine
de trois kilomètres et demi. Ce document est
transmis pour étude à * M. Diebl.
Adoptant les propositions de la Commis-
si e Syrie, l 'Op')S'ti >n~ le la Comniis-
sion de Syrie, l Académie délègue M. Dus-
saud aux fouilles de Doura-Europos en 1929.
Elle accorde une somme de 20.000 francs à
1 M, Dunand pour la mission qu'il projette
d'effectuer au Safa et environs. Elle charge
enfin MM. Georges Salles et Eustache de
Lorcy d'une mission à Eské-Meskené, l'an-
cienne Ballis, dans le vilayet d'Alep, et de-
mande que leur soit adjoint M. Sauvaget,
pensionnaire de l'Institut de Damas.
L'AUnagM ej les maa ab cololliall
:.' -
La Gazette de Voss déclare que le projet
anglais tendant à la désignation d'un haut
commissaire pour le mandat colonial du
fanganyika, est en opposition avec les
traités de paix et avec le statut de la Société
des Nations.
En sa, qualité de membre de la Socié, té,
des Nations et de la Commission des man-
dats, l'Allemagne a le droit et le devoir de
protester contre ce projet.
1.. <1»
Coutumes Kabyles
Comme nous le relations dans les Annales
Coloniales du 26 janvier, certaines tribus ka-
byles considèrent la femme, tantôt comme une
esclave, tantôt comme un objet de négoce.
Ces moeurs sont évidemment fâcheuses, et
ç'. pourquoi M. Gaston Doumergua vient de
[aire présenter au Parlement, par MM. Bar-
thOu et, Tardieu, un projet de loi qui obligera
désormais les Kabyles à annoncer leurs han-
çriûles à l'administration et à obtenir d elle une
sotte de consentement, ce qui, du moins nous
l'espérer», signifie « que surveillance ».
Le TAUX in I& PIASTRE
1. wmt 25 »!°d0 la
: asalfOll éf4\t ftG 11 ft!. 44.1, 1 -
M. Varenne est réintégré
dans le parti socialiste
',t.
La;"Fédération socialiste du Puy-de-Dome a
tejiu nier, à Clermont, sous la présidence de
M. Darteyrë-, sénateur, une réuWbn, et a voté
la réintégration dans le parti de M. Alexandre
Varenne.
On sait que ta Fédération socialiste du Puy-
de-Dôme avait exclu M. Varenne parce qu'il
avait accepté les fonctions de Gouverneur de
l'Indochine.
Une lettre de M. Varenne
à r« Echo de Paris »
En réponse à une violente attaque de M. de
Kérillis, M. Alexandre Varenne, député du
Puy-de- Dôme, vient de lui adresser la lettre
.uivantc;: que public l'Echo de Paris :
Paris, le 25 janvier 1929.
1Monsieur,
L'elllreIilel paru sous votre signâtuie dans
l Echo de Paris de ce matin me met en cause
dans ces termes injurieux :
« l'empereur déchu d'Indochine, le socia-
liste expulsé Varenne, Tun des hommes les plus
louches du Parlement. »
« Empereur déchu, socialiste expulsé », c'est
de la polémique, et le ne m'en émeus point.
Alais « homme louche », c'est une imputa-
tion calomnieuse qui louche à l' honneur et vaut
d'être relevée.
VoUs ne serez donc pas surpris que je vous
tomme de préciser publiquement sur quels faits
vous vous fondez pour porter contre moi une
appréciation aussi outrageante.
Et vous êtes prévenu que je ne vous per-
mettrai pas de Vous dérober.
Recevez, Monsieur, l'assurance provisoire Je
ma considération,
VARENNE.
P.-S. Il va sans dire que j'exige d'abord
l > insertion de cette lettre.
«M»
La France, 11ndofbifte et la Chine
AI. de Martel, ministre de France, est ar-
rivé à Changhaï. Au cours de trois conféren-
ces qui ont été tenues à Nankin ces jours
dentiers, un projet de convention en dôme
l'objet présenté par les Cltfllois, a fait
articles, d'un échange de vues préliminaire.
Des modifications importantes sont envi-
sagées qui permettront d'établir un contre-
projet dont la discussion reprendra ultériett-
rement.
Malgré certaines divergences, les cmlté-
rences se sont déroulées dans une atmos-
phère de courtoisie et de cordialité qui fait
prévoir une conclusion favorable.
(Par dépêche),
:
AU WHARF DE GRAND-BASSAM
»♦»
Personne n'ignore les pertes, les vols de
toutes sortes qui ont été maintes fois cons-
tatés dans les magasins ou en cours de ma-
nutention au wharf de Grand-Bassam. Inci-
dents fort regrettables, mais dont certaine-
ment la direction dudit wharf était irrespon-
sable car le Journal Officiel de la Côte
d'Ivoire du fer janvier 1929 nous apprend
que, par décision du Lieutenant-Gouverneur
en date du 21 décembre 1928, les gratifica-
tions exceptionnelles suivantes sont accor-
dées au personnel de direction :
MM. Abadie-Gasquin, directeur du wharf:
10.000 francs; Planct, sous-directeur, 3.000
francs.
«4#
Un pionnier britannique africain
1
Sir Charles Metcalfe qui vient de mourir
ii Busbridge, dans le Surrey, était l'un des
plus en vue parmi ceux qui entreprirent la
grande conceptiOlf de Cecil Rhodes, le che-
min de fer du Cap au Caire.
Avec les visions d'un prophètc, et la con-
naissance approfondie des régions sud-afri-
caines, celui qui fut l'ami intime de Cecil
Rhodes sut réaliser le vaste projet de liaison
du Nil au Cap de Bonne-Espérance et de
l'Angola à l'Océan Indien.
Tandis que la plupart de ses frères et
sœurs restèrent aux Indes où ils étaient nés,
Charles Herbert Théophile Metcalfe fut en-
voyé dès 1867 à Harrow et entrait en 1874,
à Oxford et se liait peu après avec Cecil
Rhodes qui l'emmena en Rhodésia, en fit son
principal ingénieur.
Sous la haute direction de sir Charles
Metcalfe, on prolongea la voie ferrée de
Kimberley au Congo (Elisa'bethville), le
Bcira et Mashonaland Railwav fut construit
pour relier la Rhodésia à la colonie portu-
gaise de l'Est Afrique et le splendide pont
sur le Zambèze à Victoria Fall's fut lancé
avec succès.
C'est donc un des grands pionniers de l'ex-
pansion britannique en Afrique qui vient de
disparaître, emportant d'unanimes regrets
et laissant le souvenir d'un grand voyageur,
SpoTtman, bon vivant, et toujours prêt
à de nouveaux efforts aidés par une remar-
quable énergie.
La tempête en Méditerranée
-–
Le mistial , qui soufflait depuis avant-hier, en
rafale, a gêné considérablement le mouvement
du port. Seuls l'André-Lebon et le Gouver-
neur-Gértéral-Guevdon ont pu quitter le port,
Ile premier pour l'Extrême-Orient, le second
pour Tunis. Mais nul navire n'a pu entrer, si
ce n'est un petit voilier chargé d'oranges, le
Roberlo.
Les vapeurs restent mouillé* en rade. Parmi
eux, se trouve le Rajpoulana, courrier des In-
des, dont les passagers n'ont pu débarquer, ce
qui a motivé la suppression du train spécial
Marseille-Calais.
Une douzaine de navires attendent à l' Esta-
que de pouvoir franchir la passe.
Le paquebot Théophile-Gautier, courrier du
Levant, arrivé l'après-midi, n'a pu, en Taison
de la tempête, entrer dans le port. Il a mouille
de la tempête1, E stique.
également à l'Estaque,
Détail pittoresque à signaler : le Belgremo
avant eu ffjn voyage prolongé de façon inatten-
due par suite dû llliuvala temps, et le charbon
manquant, 1. iquJease dut avoir recours à la car-
gaisond srachiaK comme eorgtapitible pour
..mftinttldr 1" PMU".
La vaccination des nourrissons
par le B. C. G.
•+«
La Conférence Internationale organisée par
la Société des Nations pour l'étude du B. C.
G. a tenu dernièrement ses assises ; elle a
conclu à l'innocuité et à l'efficacité préventives
du vaccin.
Cette méthode obtient ainsi une consécration
mondiale : il n'est donc pas sans intérêt de
montrer les efforts déjà accomplis, à ce sujet,
dans les colonies françaises.
En A. O.F., les vaccinations des nourrissons
par le B.C.G. ont été mises en oeuvre à Dakar
depuis le mois de mai 1924 : jusqu'à l'heure
présente, 1.763 vaccinations ont été pratiquées,
portant sur 323 enfants européens et 1.440 en-
fants indigènes.
A Madagascar, la vaccination est en vigueur
depuis le lur décembre 1926. Au cours de
l'année 1927, 1.538 primo-vaccinations ont été
effectuées, dont 3 sur enfants européens.
En Inclochinc, la vaccination a cours en Co-
chinchine et au Tonkin. On a dénombré : en
Cochinchine, au cours des années 1925, 1926
et 1927 : 27.196 vaccinés; au Tonkin, au
cours des années 1927 et 1928 : 4.743 vac-
cinés.
Les vaccins utilisés sont préparés aux Insti-
tuts Pasteur de Dakar, de Tananarive, de Saï-
gon, d'Hanoï, avec des souches de l'Institut
Pasteur de Paris.
En A.O.F., chaque colonie de la Fédération
est dotée ou sera incessamment dotée d'un
iabnratoire de bactériologie. Les médecins-chefs
de ces laboratoires sont déjà venus (Sénégal,
Guinée) ou viendront faire un stage à l'Institut
Pasteur de Dakar pour y apprendre la méthode
de fabrication du B.C.G. Ainsi, cette vacci-
nation sera bientôt étendue aux principaux cen-
tres africains où la tuberculose semble prendre
de l'extension.
Tous les médecins vaccinateurs sont d'accord
pour constater la facilité de cette vaccination
qui se pratique par voie buccale et son inno-
cuité.
Mais avec la mobilité et la légèreté de ca-
ractère des indigènes, le' service médical
éprouve les plus grandes difficultés pour con-
trôler les résultats obtenus, c'est-à-dire retrou-
ver à des époques régulières les enfants vacci-
nés, suivre leur état de santé, surtout pour ceux
qui continuent à vivre en milieu tuberculeux.
déterminer exactement les causes de décès des
vaccinés.
On y parviendra en poussant l'organisation
d'un corps ri infirmières visiteuses européennes
et indigènes, en accentuant les liaisons entre le
service vaccinateur et les services médicaux
administratifs ou municipaux.
Toutefois, on a obtenu quelques résultats lo-
caux qui permettent déjà d'affirmer que la
généralité des enfants vaccinés se trouve en bon
état et que la mortalité générale des vaccinés
est descendue à un taux inférieur à la mortalité
générale des non-vaccinés.
..e –-–
La case aux livres
–0–
Ecrivains coloniaux. et d'ailleurs
Par MARIE-LOUISE SICARD.
L'ORCHIDEE NOIRE
par Louis Charbonneau
L'Aréopage du prix Goncouit a mis douze
mois pour accomplir cet important périple
(c Norvège-Canada ». Parti du « 6o° degré
de latitude Nord JI, il s'est aventuré jus-
qu'aux environs du Lac Winnipeg, sous les
auspices des deux nouveaux champions de
la. littérature française : Maurice Bedel.
Constantin Weyer. -
Certes, nous sommes loin de la manière
d'un Marcel Proust, grand gagnant d'an-
tan!. On ne comprend pas bien, à moins
d'invoquer une fièvre d'exploration au pays
de Nanouk, que l'illustre Académie ait ou-
blié à l'escale un Roger Martin Du Gard,
dont les valises pourtant, étaient lourdes des
fameux « Cahiers gris ».
Puisqu'il s'agit d'une ronde autour du
monde, je me demande pourquoi, à mérite
égal, nul n'a fait entrer dans la danse, au-
tour du prix Goncourt, les gracieuses héroï-
nes de M. Louis Gharbonneau.
Aryizé, la jeune sauvage, pouvait soutenir
la comparaison avec Uni, Norvégienne ci-
vilisée, aussi amoureuse de caviar que des
garçons du Sud et Diana-la-noiie iiest pas
inférieure à la blonde Hannah. Tala N'Zavo
aussi, se penche sur sou passé, et ce qu'il
voit surgir du fond de l'Eyo cl des profon-
des forêts gabonaises est infiniment émou-
vant. Peuplades balinguis, gorilles. vieux
monde d'aujourd'hui encore, que le temps
emporte et qui bientôt peut-être ne sera plus
vivant que dans les pages colorées d'un
Louis Charbonneau. L'Orchidée Noire est
l'heureuse suite iVAzisâ. M. Louis Char-
bonneau possède la qualité qui fait les vrais
romanciers : savoir sortir de soi afin de
comprendre les âmes des autres; son roman
est composé, l'intérêt en ert soutenu jus-
qu'à la dernière page. Une belle œuvre qui
honore grandement la littérature coloniale,
(/. Fèratcsi et Fils, éditeurs).
CHEZ LES CHRETIENS D'ORIENT
par Jean Mélia
Un livre utile à distribuer dans les cou-
loirs de la Chambre avant la discussion de
certains articles!. On , peut y recueillir les
salutaires leçons données par de vrais répu-
blicains : Jules Ferry et Waldeck-Rousseau.
C'est une étude d'une brûlante actualité
mais que son auteur a placée au-dessus de
tout parti-pris politique ou religieux.
Ces pages très documentées du rôle' des
diverses congrégations, démontrent qu'elles
sont, dans de nombreux cas, les précieuses
propagatrices de l'influence française aussi
bien en Orient que dans la France des cinq
parties du monde.
N'oublions pas la réponse, devenue histo-
rique, de Gambetta à son ami le célèbre car-
dinal Lavillerie :
« L'anticléricalisme, c'c--t pour la France,
Monseigneur, mais ce n'est pas un article
d'exportation. »
(Eugène Fasquelie, éditeu,',.
LA FEMME ANTILOPE
par François Valdt
Triste ci poignantE histoire,,, faits di t,;r.,
de la iTTOtffSç cftlî fftHDiçrreirt tvffp pjff^n^n-
LUNDI SaWi',, i'if JANVIER 1U^V)
JQVRMlJjiOTIOIER
Rédaction & Atiministratim:
utmmwmrnm
PARIS on
llûw. 1 MUVRK tt-17
-- Riemuiu IT-M
Les Annales Coloniales
- - 11. -
Lei annonces et réclames sont reçues ou
buteau du (oumat.,
0iRCCTeMR« 8 .i. _*iJItL vt L.-Q. THfcBAULT
Tout les articles publiés p/lns noire tournai ne peuvent
éb'e 'reproduits qu'en citant les ANNALES CULOSIALES.
gr -f. - --
-
i JbBOp'EBlTlïir
4vec la-Revue enonçiietlo:'
yau" Mot. 8lol.
France et £ t. -
Colonies *.l0O^ 50 »
Étranger 24(Tb 125 » 70 »
On s'abonne sans frais dans
tous les bureaux de poste.
fna~
Frucl 1 cotaule
l .-.',' > m%m < .,' .J
- - - - *-
- ., ?-
Dans l'interpellation qu'il développait ces
D. ~s l'iPteipeUatldt1 qu'il dévcl()ppnit ces
jours derniers au Sénat, mon collègue- et
ami, il.-- Henry Lémery, sénateur de la
Martinique, insistait sur ce que pouvait pré-
senter ainquiétant pour nos AntHles fran-
çaises l'extension de ce panaméricanisme qui
a trouvé sa formule la plus enveloppante,
parce que la plus souple, dans fa déjà sécu-
laire doctrine de Monroë : « l'Amérique aux
Américains. * :
Avec l'émotion de son éloquence, M. Lé-
mery montrait au Sénat français l'emprise
grandissante des Etats-Unis sur l'Amérique
Centale et sur l'Amérique du Sud, à la fa-
veur de ce « Monroïsme 9, qui fut d'abord
un texte de liberté mais qui tend aujourd'hui
à devenir un texte d'impérialisme. Et il
demandait des précisions à notre Ministre
des Affaires Etrangères sur le caractère d'un
Pacte qui n'avait pas exclu ledit Monroïs-
me de ses Tables de la Paix.
A quoi M. Driand sut répondre que la
Paix proclamée en septembre dernier -
Pacte de Paris était une paix intercontinen-
tale, réservant l'indépendance et les droits
de toutes les nations de la planète, les plus
pètites Aussi bien que les plus grandes. Et
lUfue Ministre des Affaires' Etrangères con-
clut ainsi : 8 Il n'y, a Pas une^aix de V Attiè-
« rigue, il n'y a pas utte patx de l'Europe,
m il v a une -baix du monde. »
,. J W' -. ,-.- --- .--- .--- - - n
Chacun des deux orateurs était dans son
rôle. Et c'est l'honneur d'une assemblée
comme le Sénat qu'un pareil débat ait pu se
découler sçms. tous ses aspects, sans rien
d'irritant ni d'excessif, pour la plus grande
clarté des directions de notre politique mon-
diale.
Conune sénateur de la Guadeloupe, j ai,
approuvé à la fois la question de mon col-
lègue de la. Martinique et la: réponse de notre
Ministre, des Affaires Etrangères.
Martinique et Guadeloupe sont, en effet,
nos 'deux départements-frontières aux avan-
céea de r Amérique, et, comme tous les dé-
partements-frontières, leur patriotisme est
d'autant plus .sensitif qu'il est plus alerté
Nous ressentons toujours avec déplaisir cer-
tainés manifestations, oratoires ou journa-
listiques. venues dé Washington ou de Chi-
cago. Bien que ces manifestations soient
rares, isolées, sans écho sérieux, nous pré-
férerions qu'elles nous fussent épargnées par
un - yankeeisme » sans aucun rapport aveu
la-jvttlfcfeftl&< politique traditionnelle ies
Elais^UnOTB'Àmérique.
Il est régrettable que, de temps eu temps,
au Capitale du Congrès ou dans un journal
de la.. presse jaune », quelque énergu-
mène de « l'américanisme cerit-pour-cent »
vienne réclamer l'annexion des Antilles fran-
çaisbl, ou anglaises, ou hollandaises, en in-
voquant à la fois la doctrine de Monroe
et la défense du Canal de Panama. Mais
ce sont la les licences de la liberté, et nous
ne pouvons pas plus en rendre responsable
la nation américaine dans son ensemble que
celle-ci ne pourrait rendre la nation fran-
çaise-responsable des rodomontades inter-
mittentes de tel ou tel super-gaulois da
notre Parlement ou de notre presse à pro-
pos du règlement des dettes ou du désarme-
ment naval.
Ayant eu naguère l'avantage, unique
et symbolique dans notre histoire nationale
et cdloniale, d'être en même temps sénateur
de la Guadeloupe au Parlement français et
ambassadeur de la France aux Etats-Unis
d'Amérique, je puis et je dois affirmer bien
haut que jamais le Parlement ni le Gouver-
nement américain n'ont envisagé. la. Marti-
nique et la Guadeloupe autrement que com-
me des départements de la France dans
l'archipel international de ces mers antil-
laises que notre Elisée Reclus baptisa le
premier, voici près d'un demi-siècle, du
grand nom de « Méditerranée Américaine ».
Méditerranée Américaine t Quel racour-
ci d'histoire dans ces deux mots joints !
Quel rapprochement de destins 1 Quelle
Droohétie d'avenir faillissant du passé 1
Certes, fa. Méditerranée Européenne n'a
pas dit son dernier mot dans l'histoire du
monde. Bien des phares se sont rallumés
sur ses rivages dans ce dernier siècle. Bien
d'autres lèvent déjà leurs rayons éclatants
sur l'Afrique désobscurcie et sur l'Asie ré-
veillée. Mais voici qu'après le Canal de
Suez s'est ouvert de Canal de Panama. Et
la Méditerranée Américaine ouvre mainte-
nant sur la planète un gigantesque centre
d'attraction en face de la Méditerranée Eu-
ropéenne. La Havane n'était-elle pas, l'an
dernier la Genève d'une Société de Nations
où toutes les races jadis issueS d'Europe et
d'Afrique s'affrontaient en Républiques in-
dépendantes mais solidaires ?
Dans cette Méditerranée Américaine, am.
phithéâtre des nations où tant de races ont
mêlé lëuYS sangs comme tant de drapeaux
leurs couleurs, dans cette humanité de de-
main faite de. toutes les humanités d'hier, la
France a" ses devoirs et ses responsabilités
Là comme ailleurs, elle se tient à l'avant-
garde de la démocratie coloniale. Mais le
progrès matériel doit accompagner le pro-
grès social. Nos deux Antilles sont dans cet
archipel international les déléguées histori-
ques de la France. La France ne doit donc
rien négliger pour en faire des déléguées mo-
dèles.
C'eet pourquoi le Gouvernement et le
Parlement français ont été bien inspirés en
décidant de restaurer matériellement la
imdetoups après le cyclône de igrô
cumin ils avaient relevf la Martinique après
le WiâManttrt de terre de 1909.
- Du dfusn* passager doit ressusciter une
çfcUiSBtton plus belle et plu& forte.
ûm tan ttaty'GHt mie choyais frw
çais et leurli six cents millions de thincs en
balance commerciale, Martinique et Guadc- |
loupe, demain comme hier," indissoluble-
ment associées aux libertés nationales, doi-
vent être et seront mises à mêmes de porter
le plus entier témoignage pour la France
coloniale dans la Méditerranée Améri-
caine.
ffefn*y Sérenffer,
Sénateur dq la Guadeloupe, Amüas-
sadeur de Franoe, Rapporteur des
Commissions des Finances. des
Affaires étrangères et des Colonies.
Les adifl" de H incita Saisi
à fa TMMe
̃ «♦« ̃
M. Lucien Saint, arrivé ce matin
à Marseille par le paquebot Gouverneur-
Général GrÇvy, a pris le rapide de 9 h. 40
pour Paris où il arrivera à 20 heures.
Samedi matin, M. -Lucien Saint, résident
général, s'est rendu à la. Marsa pour pren-
dre congé du bey. L'entrevue a été particu-
lièrement émouvante. Le souverain, entouré
de ses lils et de toute sa cour, des minis-
tres et des dignitaires, a exprimé ses pro-
fonds regrets à l'occasion du , dépaft du re-
présentant de la France avec qui, durant
plusieurs années, il avait poursuivi, en com-
plet accord, une œuvre utile à la Régence.
De son cqté, le ministre a dit la peine qu'il
ressentait en quittant un pays auquel il
s'était profondément attaché et un souverain
pour qui il ressentait des sentiments de sin-
cère amitié. Au moment de la séparation, le
bey, dont l'émotion était visible, étreignit
le résident général et lui donna une très
cordiale accolade.
Une prise d'armes générale des troupes
de Turiis a eu lieu ensuite. Les honneurs
ont été rendus sur le parcours, de la Mai-
son de France au quai d'embarquement, où
un salon de réception avait été installé dans
le bâtiment de la Compagnie Transatlan-
tique.
Au cours de la prise d'armes, la Légion
d'honneur et des médailles militaires ont
été remises, sur le front des troupes, aux
nouveaux promus.
Le Bey avait tenu à se faire représenter
par ses fils et par le directeur du proto-
cole
Les ministres et les chefs de service du 1
protectorat assistaient au départ du Rési- I
dent général aiosi que les < troupes et de
nombreuses personnalités françaises:, tuni-
siennes et étrangères, des délégations de di-
vers groupements, des confréries religieuses
et musulmanes.
Cette manifestation a témoigné de l'estime
et de la respectueuse sympathie de la co-
lonie française, ainsi que de tous les élé-
ments de la population, envers M. Lucien
Saint, qui laisse en Tunisie d'unanimcs rc-.
grets.
<>»
» M. Manceron quitte Metz
La Chambre de commerce de Metz a tenu
samedi matin à 11 heures une séance solen-
nelle pour faire ses adieux à M. Manceron,
préfet de la Moselle, nommé résident gêné-
ral de France en Tunisie.
M. Humbert de Wendel, président, lui a
adressé une allocution dans laquelle il s'est
fait l'interprète des sentiments de la Com-
pagnie, s'inclinant devant le choix appelant
M. Manceron, administrateur éminent, à ce
poste avancé de la culture française qu'est
la résidence générale en Tunisie. Mais, en
même temps, éprouvant un vif regret de le
perdre.
Sur la proposition de son président, la
Chambre a adopté à l'unanimité une réso-
lution témoignant à M. Manceron sa recon-
naissance avec les regrets que cause son dé-
part et le nommant membre d'honneur à vie
de la Chambre de commerce.
Dans sa réponse, M. Manceron s'est dit
profondément touché de la manifestation
dont il a été l'objet. Il emportera le meil-
leur souvenir des rapports 'lU'U a entrete-
nus avec la Chambre de commerce et en
général de son séjour en Moselle. Il a fait
en particulier l'éloge de M. Humbert de
Wendel.
Un diplôme et un magnifique vase de
cristal ont été offerts à M. Manceron.
DftPAST
i» ̃
M. Bonnecarrère, gouverneur des Colo-
nies, commissaire de la République au To-
go, quittera Paris ce soir à st h. 50 par la
gare d'Orsay pour rejoindre Bordeaux où
il s'embarquera demain à bord de VAméri-
que,
I
w
L'office chérifien des phosphates annonce
que le Maroc a exporté, en 1928, 1.337.100
tonnes de phosphates.
La répartition des exportations s'établit
comme suit :
France, 224.631 tonnes ; Espagne, 234.824
tonnes ;
France, Portugal, 18.634 tonnes ; Royau-
me-Uni, 47.141 tonnes ; Hollande, 15&54H
tonnes : Belgique, 21.668 tonnes : Dane-
mark, 07.021 tonnes ; Suède, 3.179 tonnes ;
Norvège, 6.935 tonnes ; Allemagne, 90.729
tonnes ; Suisse, 4.869 tonnes ; Italie, 63.647
tonnes : Hongrie, 47,281 tonnes ; Rouma-
nie, 2.236. tonnas ; Tchécoslovaquie, 50.085
tonnes : Yougoslavie, 3,540 tonnes ; Pays
̃ baltes, JJ4.060 tonnes ; Polwno, 7.3f4 ton-
nes ; Russie, 18.406 tonnés ; Etats-unis,
80.69g tonnes ; Auglr>lle«Nouvellc»Zélande,
ft8.8D) tonnes ; Jfljjon, 7.745 tonnes ; Ame
TITO tan SqffrftiBLtWBws ; Maroc, 11,"
toMM ; dlvjfllf iW fMQVBS,
L8 aB i;~e
Les swrioss aux Coloeitf|
-' - l
Il est admis que la politfouc d
"/J'lIsse verser <
Celui-ci, pourtant, en - certain*cas,
ptnt êlre un excellent guide de la mtsdty
̃ J'at sous les yeux une mince bromure :
Les Missions Catholiques Françaises. C'est
une sèche nomenclature' de faits et de chif-
fres, surtout de chiffres. Elhymonfre d'une
façon saisissante la diminution des éléments
d'influence française dans le -inonde. Plus
saisissante encore est la.' carte en couleurs
qui y est jointe. Des taches rouges repré-
sentent les Missions françaises cédées de-
puis 1901. Une large, tpc/ic couvre une par-
tie de la Uautv-Volta, le Bénin et la Nige-
ria méridionale^ N'eu} autres se succèdent,
de VAfrique ofientale portugaise à. Port-
Elisabeth (pr.Oyiike du Cap). Une, impor-
tante, orne 'la cvte ouest de Madagascar.
Et partout : en Turquief dans V Inde, à
Ceylan, au- Cambodge, en Chine, au Japon,
en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux Iles
Havaï, comme au Venezuela et au Canada,
partout la France a cédé du terrain.
Or, que lit-oll, dès la page 2 de l'opus.
cule ? Ceci : La Société des Missions Etratl-
gères de Paris (exclusivement française par
son origine et par son recrutement), qui a
- des missions, notamment, au Cambodge, en
Cochinchine, au Ton khi, au Kouang-Teheou, ,
âtl Ywinan, a envoyé, 'en Extrême-Orient
depuis sa fondation jtttyù'a *899^ 2.3*)^
missionnaires, dont « 26 ont été mis à mort,
après condamnation par les tribunaux
païens, et une cinquantaine ont été massa-
crés P. Plus loin, on apprend qu'en trente
ans, 150 Pères Blancs sont morts sur le
champ de leur apostolat. 9
Voilà donc des hommes qui, vouant- leur
vie et, à Voccasion, la sacrifiant à une idée,
représentent une grande force. Il est dit.
fieile f dÍ abord, de ne pas s'incliner devant
eux, avec autant d'émotion que de respect.
Mais, si l'on veut s'en tenir au froid rai.
sonnement, est-il permis de laisser détruire,
au bénéfice de l'Etranger, cette force si pré-
cieuse les témoignages abondent à
notre pays 1
Laissons parler les intérêts économiques :
L'Union économique de Syrie demande
aux pouvoirs publics de faciliter à tous
égards le recrutement et l'entretien de tous
ceux qui, laïques ou religieux, ont l'âme assez
haute pour consacrer leur activité aux œu-
vres françaises d'instruction et de charité
dans les territoires sous mandat. ; elle les
adjurc, dans cet ordre d'idées, laissant de
côté toute préoccupation de politique inté-,
rieure putir. - .pir que les intérêts de _hr
France au dehors, d'autoriser les noviciats
de missionnaires, sans en excepter aucun or-
dre.
Le groupement qui émet ce van repré-
sente, à très peu près, tous les intérêts ma-
tériels français en Syrie, au Liban, dans
l'Etat des Alaouites et du Djcbel-Druzc. Il
est présidé par M. André Lebon, ancien
ministre des Colonies.
L'intérêt le plus évident nous dicte donc
notre conduite.
la France a besoin aussi bien dans les
pays étrangers lointains que dans ses colo-
nies, des missionnaires qui souvent seuls,
font la propagande française cet même temps
que la propagation de la foi.
Pierre Taittingei',
Député de Paris,
Président de la Commission do
l'Algérie, des Colonies et des Protectorats,
el. -
M. Maginot chez les agronomes 1
M. Maginot, ministre des Colonies, a as-
sisté au bal de l'Association des anciens élè-
ves de l'Institut agronomique.
%aie
M. A. Nunzi
Cumutim in la Lépen f Hinear
M. A. Nunzi, administrateur-directeur
de la Compagnie Paquet, est promu com-
mandeur de la Légion d'honneur.
La physionomie de M. Nunzi est trop con-
nue dans le monde de l'armement pour qu'il
soit besoin aujourd'hui - de -- tracer - -- la -- carrière
si brillante de cet homme prodigieusement ;
actif, aimable et disert, qui s'est créé dans 1
les milieux maritimes une place de premier
plan. Sa compétence lui a valu dans les heu-
res tragiques de la guerre de jouer un rôle
très important quand il s'est agi du ravi-
taillement par mer de la Métropole. Il s'est
tiré à son honneur des passes les plus dif-
ficiles et a bien souvent sauvé la mise aux
plus grands services d'Etat.
A la têté de la Compagnie Paquet, il a
continué et développé des traditions de tra-
vail, de bon ordre et de confort, qui assu-
rent aux services de navigation de cette So-
ciété une clientèle touristique chaque jour
plus nombreuse.
- Quant aux frets, est-il besoin de rappeler
que la Compagnie est à la base des trans-
pbrts français au Maroc, dès avant l'occu-
pation et depuis. -::-
effl - -M
DANS LA LSGION D'HONNEUR
SOUS-SECRETARIAT 1 DE LA MARINE
MARCHANDE
Sont nbmmés Chevaliers :
M. Momy, agent de la Compagnie (jénô-
rale Transatlantique à Constantine.
M. Deros, agent maritime à Oran.
M. Kapp, secrétaire de la Chambre de
commerce de PhilippeVille.
MINlHTERIi DES TRAVAUX PUBLICS
Est nommé Chevalier ;
M." Pflsqueron de Fommervaull (Slfred),
administrateur de ace" mtIIIlnI.
M. Pasqvenn de Fomrnerwmtt Mêsur-
tout connu pour les nombreuse a 4 £
ttochtnoisvs qu'il a lancée» : lU;¡ mit At
fafféps A tour entier par nos mmfrëm a»
ewc M n wt te 1wgtm
(JU off OV( u0 fl Wt pus JWrwPr
L'Aviation Coloniale
* 1
Un raid postal vers l'indochine
L'éajrpagc l'aviob .postal, o.veç lequel
V -Îltoee Coaics doit se Rendre en Indo-
eifmc compreridra : deuy pilotes, Dieu-
donné Costos et le pilote de TAis-Union
Paul Cotlos ; un navigateur-mécanicien-
radiotélégraphiste, Bcllonte ; enfin, un
journaliste,
Le départ est fixé au dimanche soir 19
févt'lérl vers 22 heures. L'avion gagnera
SaIgon dans le plus bref délai, avec vols
de jour et de nuit. Les deux pilotes et le
navigateur étudient en ce, moment leur iti-
néraire et les points d'escale.
Un décret, qui sera signé incessamment
par. les njinistreç, intéressés, autorisera
l'avion à emporter du courrier privé pour
l'Indochine, moyennant une surtaxe dont
le prix sera publié incessamment par le
service de l'exploitation des P. T. T.
Casablanca-Toulouse
Un avion postal qui descendait en vol
plané pour atterrir sur l'aérodrome de
Francazal, près de Toulouse, a dépasse le
terrain d'aviation et est allé s écraser
dans les jardins, après avoir arraché en
partie les toitures de deux maisons. Le
pilote est indemne.
L'appareil est complètement détruit.
Le voyage du comte de la Vaulx
Le comte de la Vaulx, premier passager
do AtQvion aéropostal, a etteri à lUo-de-
fflhéiro hier. Il a été salué par le comte
Dejean, amfaesadeur de France, et plus-
sieurs personnalités françaises et brésilien-
nes. Des toasts ont été portés à la frater-
nité franco-brésilienne et 3e nom de M.
Suntos-Dumont a été particulièrement ap-
plaudi.
.-
L'ANTENNE COLONIALE
-.--
La T. S. F. à Addie Abbaba
La Morning Post annonce que le négus
Taffari d'Abyssinie a décidé de faire instal-
ler à Addis-Abbaba une station de T.S.F.
puissante et un poste d'émission pouvant
travailler en permanence avec Berlin, Lon-
dres, Paris et Rome, ainsi qu'un poste de
réception pouvant recevoir les messages
d'Amérique.
L tlposiiiOn coloniale de Paris
>»« ̃̃
Aménagement des voies d'accès
Le programme des travaux à exécuter cette
année., en conformité de la loi du 19 avril
1919, pour l'aménagement du terrain des an-
ciennes fortifications, vient d'être arrêté par
fa Conseil -municipal.
Il comporte, outre la niise en état de via-
bilite d'un certain nombre de voies, l'élar-
gissement à 70 mètres de la Porte Dorée,
qui doit servir d'entrée principale à l'Ex-
position Coloniale et l'aménagement du bou-
levard Poniatowski. en bordure duquel se-
ront édifiés les bâtiments de la Section Mé-
tropolitaine de l'Exposition.
Ces constructions constitueront la façade
de l'Exposition tournée vers Paris. Elles
s'élèveront sur les terrains aujourd'hui ni-
velés des fortifications, ovi elles seront les
premières à accueillir les visiteurs et à leur
présenter tout ce que l'industrie française
peut produire pour augmenter le bien-être
de sa clientèle coloniale.
Les vastes dégagements qui vont être
aménagés assureront l'accès de ces bâtiments
au public amené par le Métropolitain et par
l'avenue Daumesnil, dont la chaussée sera
élargie.
A l'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres
- ̃«!
Les fouilles en Syrie
te secrétaire perpétuel, M. R. Cagnat,
annonce qu'il a reçu une note concernant la
découverte, à Soueïda, par M. André Parrot,
d'une mosaïque chrétienne et la mise au
jour, à Kanaouat, d'une canalisation romaine
de trois kilomètres et demi. Ce document est
transmis pour étude à * M. Diebl.
Adoptant les propositions de la Commis-
si e Syrie, l 'Op')S'ti >n~ le la Comniis-
sion de Syrie, l Académie délègue M. Dus-
saud aux fouilles de Doura-Europos en 1929.
Elle accorde une somme de 20.000 francs à
1 M, Dunand pour la mission qu'il projette
d'effectuer au Safa et environs. Elle charge
enfin MM. Georges Salles et Eustache de
Lorcy d'une mission à Eské-Meskené, l'an-
cienne Ballis, dans le vilayet d'Alep, et de-
mande que leur soit adjoint M. Sauvaget,
pensionnaire de l'Institut de Damas.
L'AUnagM ej les maa ab cololliall
:.' -
La Gazette de Voss déclare que le projet
anglais tendant à la désignation d'un haut
commissaire pour le mandat colonial du
fanganyika, est en opposition avec les
traités de paix et avec le statut de la Société
des Nations.
En sa, qualité de membre de la Socié, té,
des Nations et de la Commission des man-
dats, l'Allemagne a le droit et le devoir de
protester contre ce projet.
1.. <1»
Coutumes Kabyles
Comme nous le relations dans les Annales
Coloniales du 26 janvier, certaines tribus ka-
byles considèrent la femme, tantôt comme une
esclave, tantôt comme un objet de négoce.
Ces moeurs sont évidemment fâcheuses, et
ç'. pourquoi M. Gaston Doumergua vient de
[aire présenter au Parlement, par MM. Bar-
thOu et, Tardieu, un projet de loi qui obligera
désormais les Kabyles à annoncer leurs han-
çriûles à l'administration et à obtenir d elle une
sotte de consentement, ce qui, du moins nous
l'espérer», signifie « que surveillance ».
Le TAUX in I& PIASTRE
1. wmt 25 »!°d0 la
: asalfOll éf4\t ftG 11 ft!. 44.1, 1 -
M. Varenne est réintégré
dans le parti socialiste
',t.
La;"Fédération socialiste du Puy-de-Dome a
tejiu nier, à Clermont, sous la présidence de
M. Darteyrë-, sénateur, une réuWbn, et a voté
la réintégration dans le parti de M. Alexandre
Varenne.
On sait que ta Fédération socialiste du Puy-
de-Dôme avait exclu M. Varenne parce qu'il
avait accepté les fonctions de Gouverneur de
l'Indochine.
Une lettre de M. Varenne
à r« Echo de Paris »
En réponse à une violente attaque de M. de
Kérillis, M. Alexandre Varenne, député du
Puy-de- Dôme, vient de lui adresser la lettre
.uivantc;: que public l'Echo de Paris :
Paris, le 25 janvier 1929.
1Monsieur,
L'elllreIilel paru sous votre signâtuie dans
l Echo de Paris de ce matin me met en cause
dans ces termes injurieux :
« l'empereur déchu d'Indochine, le socia-
liste expulsé Varenne, Tun des hommes les plus
louches du Parlement. »
« Empereur déchu, socialiste expulsé », c'est
de la polémique, et le ne m'en émeus point.
Alais « homme louche », c'est une imputa-
tion calomnieuse qui louche à l' honneur et vaut
d'être relevée.
VoUs ne serez donc pas surpris que je vous
tomme de préciser publiquement sur quels faits
vous vous fondez pour porter contre moi une
appréciation aussi outrageante.
Et vous êtes prévenu que je ne vous per-
mettrai pas de Vous dérober.
Recevez, Monsieur, l'assurance provisoire Je
ma considération,
VARENNE.
P.-S. Il va sans dire que j'exige d'abord
l > insertion de cette lettre.
«M»
La France, 11ndofbifte et la Chine
AI. de Martel, ministre de France, est ar-
rivé à Changhaï. Au cours de trois conféren-
ces qui ont été tenues à Nankin ces jours
dentiers, un projet de convention en dôme
l'objet présenté par les Cltfllois, a fait
articles, d'un échange de vues préliminaire.
Des modifications importantes sont envi-
sagées qui permettront d'établir un contre-
projet dont la discussion reprendra ultériett-
rement.
Malgré certaines divergences, les cmlté-
rences se sont déroulées dans une atmos-
phère de courtoisie et de cordialité qui fait
prévoir une conclusion favorable.
(Par dépêche),
:
AU WHARF DE GRAND-BASSAM
»♦»
Personne n'ignore les pertes, les vols de
toutes sortes qui ont été maintes fois cons-
tatés dans les magasins ou en cours de ma-
nutention au wharf de Grand-Bassam. Inci-
dents fort regrettables, mais dont certaine-
ment la direction dudit wharf était irrespon-
sable car le Journal Officiel de la Côte
d'Ivoire du fer janvier 1929 nous apprend
que, par décision du Lieutenant-Gouverneur
en date du 21 décembre 1928, les gratifica-
tions exceptionnelles suivantes sont accor-
dées au personnel de direction :
MM. Abadie-Gasquin, directeur du wharf:
10.000 francs; Planct, sous-directeur, 3.000
francs.
«4#
Un pionnier britannique africain
1
Sir Charles Metcalfe qui vient de mourir
ii Busbridge, dans le Surrey, était l'un des
plus en vue parmi ceux qui entreprirent la
grande conceptiOlf de Cecil Rhodes, le che-
min de fer du Cap au Caire.
Avec les visions d'un prophètc, et la con-
naissance approfondie des régions sud-afri-
caines, celui qui fut l'ami intime de Cecil
Rhodes sut réaliser le vaste projet de liaison
du Nil au Cap de Bonne-Espérance et de
l'Angola à l'Océan Indien.
Tandis que la plupart de ses frères et
sœurs restèrent aux Indes où ils étaient nés,
Charles Herbert Théophile Metcalfe fut en-
voyé dès 1867 à Harrow et entrait en 1874,
à Oxford et se liait peu après avec Cecil
Rhodes qui l'emmena en Rhodésia, en fit son
principal ingénieur.
Sous la haute direction de sir Charles
Metcalfe, on prolongea la voie ferrée de
Kimberley au Congo (Elisa'bethville), le
Bcira et Mashonaland Railwav fut construit
pour relier la Rhodésia à la colonie portu-
gaise de l'Est Afrique et le splendide pont
sur le Zambèze à Victoria Fall's fut lancé
avec succès.
C'est donc un des grands pionniers de l'ex-
pansion britannique en Afrique qui vient de
disparaître, emportant d'unanimes regrets
et laissant le souvenir d'un grand voyageur,
SpoTtman, bon vivant, et toujours prêt
à de nouveaux efforts aidés par une remar-
quable énergie.
La tempête en Méditerranée
-–
Le mistial , qui soufflait depuis avant-hier, en
rafale, a gêné considérablement le mouvement
du port. Seuls l'André-Lebon et le Gouver-
neur-Gértéral-Guevdon ont pu quitter le port,
Ile premier pour l'Extrême-Orient, le second
pour Tunis. Mais nul navire n'a pu entrer, si
ce n'est un petit voilier chargé d'oranges, le
Roberlo.
Les vapeurs restent mouillé* en rade. Parmi
eux, se trouve le Rajpoulana, courrier des In-
des, dont les passagers n'ont pu débarquer, ce
qui a motivé la suppression du train spécial
Marseille-Calais.
Une douzaine de navires attendent à l' Esta-
que de pouvoir franchir la passe.
Le paquebot Théophile-Gautier, courrier du
Levant, arrivé l'après-midi, n'a pu, en Taison
de la tempête, entrer dans le port. Il a mouille
de la tempête1, E stique.
également à l'Estaque,
Détail pittoresque à signaler : le Belgremo
avant eu ffjn voyage prolongé de façon inatten-
due par suite dû llliuvala temps, et le charbon
manquant, 1. iquJease dut avoir recours à la car-
gaisond srachiaK comme eorgtapitible pour
..mftinttldr 1" PMU".
La vaccination des nourrissons
par le B. C. G.
•+«
La Conférence Internationale organisée par
la Société des Nations pour l'étude du B. C.
G. a tenu dernièrement ses assises ; elle a
conclu à l'innocuité et à l'efficacité préventives
du vaccin.
Cette méthode obtient ainsi une consécration
mondiale : il n'est donc pas sans intérêt de
montrer les efforts déjà accomplis, à ce sujet,
dans les colonies françaises.
En A. O.F., les vaccinations des nourrissons
par le B.C.G. ont été mises en oeuvre à Dakar
depuis le mois de mai 1924 : jusqu'à l'heure
présente, 1.763 vaccinations ont été pratiquées,
portant sur 323 enfants européens et 1.440 en-
fants indigènes.
A Madagascar, la vaccination est en vigueur
depuis le lur décembre 1926. Au cours de
l'année 1927, 1.538 primo-vaccinations ont été
effectuées, dont 3 sur enfants européens.
En Inclochinc, la vaccination a cours en Co-
chinchine et au Tonkin. On a dénombré : en
Cochinchine, au cours des années 1925, 1926
et 1927 : 27.196 vaccinés; au Tonkin, au
cours des années 1927 et 1928 : 4.743 vac-
cinés.
Les vaccins utilisés sont préparés aux Insti-
tuts Pasteur de Dakar, de Tananarive, de Saï-
gon, d'Hanoï, avec des souches de l'Institut
Pasteur de Paris.
En A.O.F., chaque colonie de la Fédération
est dotée ou sera incessamment dotée d'un
iabnratoire de bactériologie. Les médecins-chefs
de ces laboratoires sont déjà venus (Sénégal,
Guinée) ou viendront faire un stage à l'Institut
Pasteur de Dakar pour y apprendre la méthode
de fabrication du B.C.G. Ainsi, cette vacci-
nation sera bientôt étendue aux principaux cen-
tres africains où la tuberculose semble prendre
de l'extension.
Tous les médecins vaccinateurs sont d'accord
pour constater la facilité de cette vaccination
qui se pratique par voie buccale et son inno-
cuité.
Mais avec la mobilité et la légèreté de ca-
ractère des indigènes, le' service médical
éprouve les plus grandes difficultés pour con-
trôler les résultats obtenus, c'est-à-dire retrou-
ver à des époques régulières les enfants vacci-
nés, suivre leur état de santé, surtout pour ceux
qui continuent à vivre en milieu tuberculeux.
déterminer exactement les causes de décès des
vaccinés.
On y parviendra en poussant l'organisation
d'un corps ri infirmières visiteuses européennes
et indigènes, en accentuant les liaisons entre le
service vaccinateur et les services médicaux
administratifs ou municipaux.
Toutefois, on a obtenu quelques résultats lo-
caux qui permettent déjà d'affirmer que la
généralité des enfants vaccinés se trouve en bon
état et que la mortalité générale des vaccinés
est descendue à un taux inférieur à la mortalité
générale des non-vaccinés.
..e –-–
La case aux livres
–0–
Ecrivains coloniaux. et d'ailleurs
Par MARIE-LOUISE SICARD.
L'ORCHIDEE NOIRE
par Louis Charbonneau
L'Aréopage du prix Goncouit a mis douze
mois pour accomplir cet important périple
(c Norvège-Canada ». Parti du « 6o° degré
de latitude Nord JI, il s'est aventuré jus-
qu'aux environs du Lac Winnipeg, sous les
auspices des deux nouveaux champions de
la. littérature française : Maurice Bedel.
Constantin Weyer. -
Certes, nous sommes loin de la manière
d'un Marcel Proust, grand gagnant d'an-
tan!. On ne comprend pas bien, à moins
d'invoquer une fièvre d'exploration au pays
de Nanouk, que l'illustre Académie ait ou-
blié à l'escale un Roger Martin Du Gard,
dont les valises pourtant, étaient lourdes des
fameux « Cahiers gris ».
Puisqu'il s'agit d'une ronde autour du
monde, je me demande pourquoi, à mérite
égal, nul n'a fait entrer dans la danse, au-
tour du prix Goncourt, les gracieuses héroï-
nes de M. Louis Gharbonneau.
Aryizé, la jeune sauvage, pouvait soutenir
la comparaison avec Uni, Norvégienne ci-
vilisée, aussi amoureuse de caviar que des
garçons du Sud et Diana-la-noiie iiest pas
inférieure à la blonde Hannah. Tala N'Zavo
aussi, se penche sur sou passé, et ce qu'il
voit surgir du fond de l'Eyo cl des profon-
des forêts gabonaises est infiniment émou-
vant. Peuplades balinguis, gorilles. vieux
monde d'aujourd'hui encore, que le temps
emporte et qui bientôt peut-être ne sera plus
vivant que dans les pages colorées d'un
Louis Charbonneau. L'Orchidée Noire est
l'heureuse suite iVAzisâ. M. Louis Char-
bonneau possède la qualité qui fait les vrais
romanciers : savoir sortir de soi afin de
comprendre les âmes des autres; son roman
est composé, l'intérêt en ert soutenu jus-
qu'à la dernière page. Une belle œuvre qui
honore grandement la littérature coloniale,
(/. Fèratcsi et Fils, éditeurs).
CHEZ LES CHRETIENS D'ORIENT
par Jean Mélia
Un livre utile à distribuer dans les cou-
loirs de la Chambre avant la discussion de
certains articles!. On , peut y recueillir les
salutaires leçons données par de vrais répu-
blicains : Jules Ferry et Waldeck-Rousseau.
C'est une étude d'une brûlante actualité
mais que son auteur a placée au-dessus de
tout parti-pris politique ou religieux.
Ces pages très documentées du rôle' des
diverses congrégations, démontrent qu'elles
sont, dans de nombreux cas, les précieuses
propagatrices de l'influence française aussi
bien en Orient que dans la France des cinq
parties du monde.
N'oublions pas la réponse, devenue histo-
rique, de Gambetta à son ami le célèbre car-
dinal Lavillerie :
« L'anticléricalisme, c'c--t pour la France,
Monseigneur, mais ce n'est pas un article
d'exportation. »
(Eugène Fasquelie, éditeu,',.
LA FEMME ANTILOPE
par François Valdt
Triste ci poignantE histoire,,, faits di t,;r.,
de la iTTOtffSç cftlî fftHDiçrreirt tvffp pjff^n^n-
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