Titre : Les Annales coloniales : organe de la "France coloniale moderne" / directeur : Marcel Ruedel
Auteur : France coloniale moderne. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-21
Contributeur : Ruedel, Marcel. Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32693410p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 21 janvier 1929 21 janvier 1929
Description : 1929/01/21 (A30,N11). 1929/01/21 (A30,N11).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6280490p
Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LC12-252
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
TRENTIEME ANNEE. - No 11. LE NUM^B0 sÉD SENTIMES LUNDI SOIR, 21 JANVIER 1929.
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Les AnnalmCMoniaîes
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Tout, les articles publiés dans notre tournai ne pwvîftt
être reproduits qu'on citant les Anraus COLORIALII.
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L'msMgncment m A. E. F.
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4 Lenscignement de% iàaigènes «fcnosUilo-
.MHil4ttfcquestion» IJ«wÉb
du jour. Quelle est, à ce point de vue, la
., situation eq AM. te Liouvemeur due
IQI), discouts à la dernière session du Conseil de
Gouveroevent de 1A.1l.FM n'a pu manqué
d'tu part. '&pI cependant beaucoup insister»
car d aUtres questions plus urgentes devaient
retenir l'attention de lauditoire. Néanmoins
nOto savons, comme récrivait M. Georges
Nouelle dans les AMales Coloniales du 29 dé-
ombre 1926 que dans les quatre colonies du
«loupe, il y a 30 écoles comptant ÏJ classes
et 2.905» élèves. Les deux tiers des maîtres
sont dès moniteurs. indigènes dont le moins
que l'on puisse dire est qu ils sont très inexpé-
A > 'r
ronéotés» -
6j» 1929, les 29 instituteurs et institufrices.
européens seront portés à 33 et 1 t on recherchera
, la meilleure utilisation possible de leurs ser-
,k«, En cWwn de la direction de. telte
utbàines ou régionales qu ils assurent déjà, ils
pourront être appelé à la direction des écoles
de village en voie de réorganisation.
, Il convient, ajouta M. AntQbeÜi, de
les moniteurs indigènes am la directicm pet-
manente d'un maître européen. L*. Pm ~-
forcer la formaUon
- teuts
ves à toum'" aux
Colonie» du groupe ,dè. ^jwr.. qualifiés, et
ce. sous là haute direct*» m inspecteur de
1* Enseignement qu» vient d ^ré n01^' t
Les 30 écoles de r A.E..F tomprennet
1) écoles urbaines ou régionales et 39 éco
- ré,iona'es et 31.} écoles
de,villap. -
- , Au moment même où nous receviont le dis-
coan M. An\odettl, par.lsaalt dans les Ren.
mignoméh COJoftimz du Bulletin du corniié
dè l'Afrique Française (décembre 1928), une
taide de M. Pierre Gamâche, instituteur en
À Ë F -• sur renseignement dans cette colonie,
x Etude dont les concluions sûtit un peu h
méditer d4 après les renseignements plus ré-
SfUV M le Gouverneur généra^
Ahtonètti. mai» dont tl nous para» intéwssant de
âfetfii certains cHapittes dui montrer les difo-
re. blîaseé Par lesquelles est passée cette
n*e oeuvre COIonisattice en Ahi-
, bfàndie de notffe oeuvre' colonisatrice en Afri..
qie aù GnM-fl!» l'ce
< ~aaitat' :l'ëi,.~ 'tàblilÎeDMllts
té que lt
au
- -.- _,,'- ';jI,A"'-," .-
r–fwlpM.» Lih»y«le «J ':''
ndâtoéDièh dfes tentatives, il n y eut guère
au® 1er Frères des Ecolés Chrétiennes qw
quu éçoles plus ou moins soutenues
~'le GouVementent.
^De 1885 à 1900, on signale l'ouverture
d'une école protestante dans FOgooué et quel-
ques écoles de la Mission Catholique de Li-
breyille. 4
11 laut arriver au 15 août 1902 pour trouver
un Arrêté du Commissaire général créant une
école indigène d'apprentissage agricole et cul-
tdrale au Jardin dTEssai de Brazzaville. Le
S'novembre 1902, une école anabgue est eréée
au lardin d Essai de Libreville. Enfin, un
arrêté du 20 janvier 1905 crée à Brazzaville
une école professionnelle indigène; un cours
.1" .L,I.- erd4 -- à Brazzaville (2 octobre
u au.,..,g .v. - -- - -
1904); un autre à Bangui (26 janvier 1907).
Ce cours de Bangui. réglementé par 1 arrêté
du 26 février 190V, constitue un premier essai
d'enseignement officiel laïque régulier dans la
colonie. de r Oubangui-Ojan-Tchad.
L'enseignement officiel est organisé a Libre-
ville par Farrêté du 9 mars 1907 qui institue
une école normale et un cours d adultes.
Cette école normale, dont le fonctionnement
et réglé par rarrêté du 6 mai 1907, a polir but
dé fonner des instituteurs indigènes pour les dit-
fétants centres de la colOtlie ; des écnvawis pour
les service* publics ; des employés pour les fac-
toreries. Il est prévu dans lé même arrêté « que
parmi les plus méritants deux élèves pourront
être désignés pour aller, aux frais de la colonie,
compléter pendant un an dans une école du
Midi de la France leur instruction et leur édu-
cation pédagogique. Dès leur, retour, ils seront
pourvus d'un poste d-instituteur.
Une école primaire laïque à Libreville
(6 avril 1907) remplace le cours d'adultes ins-
titué oar l'arrêté du 9 mars 1901. - - 1
Avec la création du Gouvernement Uénérai
de l'A.E.F“ le 15 janvier 1910, t enseigne-
ment officiel est organisé en enseignement pn.
maire élémentaire, enseignement primaire supé-
rieur, enseignement professionnel.
L'enseignement professiomiel, avait déjà de-
puis quelques années, été l objet des préoccu-
pations d'un chef de circonscription à Haut-
Oubahgui..
En effet, des 1908, le Capitaine Jacquier,
commandant la circonscription de Mobaye.
avait ctéé une remarquable école profession-
nelle qui fit l* admiration du Gouverneur Four-
neau. Ion de son inspection. Cette écble four-
nielail' tous les postes de 1 Qubangui-Chan
tooa- les meubles indispensables. Un contre-
maître sénégalais, François, dirigeait les tra-
vaux et amis le départ du capitaine Jacquier,
ce fut-le sergent Eisposito, de l Infanterie Co-
loniale, ébéniste fort habUe, tué en 1916 sur le
front de Champagne, comme lieutenant qui di-
rigea cette école rattachée depuis par M. le
Gouverneur Linttiin, a l'école rntessinnttene
de Bangui, où se ttwrve comme contre-maître,
lis métis, le jeune Mamice, ancien élevé de
VEcole «e M«fc«ye.
e &'Mobffl.
Quant à Tenreigncment privé (primaire et
professionnel), il est donné par des hsrsotis
catholiques, 4.000 élèves : Pèrei du Ssmt-L-
et Sœurs de Saint-Joseph de Cluny et fu
dés missions es, 2.0m. élèves ï so-
tiété évtm^litttie de Paris (Gabon);. mirtiOn
évangéliciue suédoise (Mc^en-Céngo-Bas^Con-
go); mmioTT Baptiste, suédoise (Moyen Congo
On ne saurait établir de rapprochement enMa
renséignement t en A. O. F. et celui de rA. 1
E. F., en raisog de la différence d'évolution
dès races qui peuplent ces deux groupes de
colonies, et de celle des possibilités budgé-
taires.
Pour 1928. il avait été prévu. 1.420.177
francs 24 pour les services l'A.E.F., soit un excédait de 64.991 sur
l'exercice de 1927, c'était donc un effort ap-
préciable, mais encore insuffisant. Souhaitons
que de plus grande sacrifices soient OMsentis
par kla Métifûpolê pour doter l'Afrique Eîqua-
toriale française du personnel enseignant euro-
péen et indigène qui lui est indispensable.
Il faut en effet donner aux indigènes une
i
bonne instruction primaire et Un ensâgnement
professionnel leur permettant d'être davantage
lès collaborateurs dont nous avons besoin dans
l' œuvre administrative uniquement dirigée en
A.E.F. par les Européens.
BSénateur de ta Ilauee-boare.
Vice-prisidenl ée C4 CommHtum
des Douanes.
at.. !
- L» èrtmuls
1 -- - ---
de rJUriquc Eqaatoriale fraiçaise
>♦ «
Des informations parvenues d'Anvers, par
VAlbertvillei signalent que l'effervescence
parmi les indigènes de l'Oubanghi-Chari ae
serait accrue au cours de ces derniers mois
Dans un article du io janvier 1929, no-
tre collaborateur M. Georges Nouelle, dé-
puté de Saône-et-Loire, évoquait ces rebel-
lions locales sur lesquelles il appelait l'at-
tention de M. Maginot, ministre des Colo-
nies.
On sait que, d'autre part, en compagnie
du général Thiry, commandant supérieur des
troupes de l'A.E.F., du commandant Allut,
chef du cabinet 1nilitaire; de M. Gallet, son
secrétaire, M. le Gouverneur général Anto-
netti s'était embarqué le 19 décembre dernier
sur le Diali, a destination de Oouesso, pour
de là se diriger vers la Haute-Sangha et
l'Oubangui.
A l'origine, on a parlé des agissements
d'un certain sorcier noir nommé Karno qui
se faisait passer pour prophète et prêchait
Ja. iégolte wdAn%>jj? ^•é^ionudeJBa^gui.;, Ses
e&ciàtuàtïs s'àdressaipnt, ne l'oublions pas,
aux indigèneii} des régions où avaient été levés
la plupart des travailleurs employés à la
construction de la route de Bangui à Dotiala
et, auparavant, du rhemin de fer Brazza-
ville-Pointe-Noire. Ces fortes contributions
en hommes avaient déjà souvent provoqué
les protestations dans les villages.
D'abord étouffée, la révolte aurait conti-
nii6 latente, pour reprendre plus vive dans
les derniers mois de 1928, dans un quadri-
latère formé par la région du Laï (200 ki.
lomètres à 1 Ouest de Fort-Archambatid)
et de Baboua (300 kilomètres au Nord-
Ouest de Carnot, sur la frontière du Came-
roun)
Au Ministère des Colonies, on rapproche
toutes ces informations rapportées par les
passagers de V Albertville de celles
transmises par le Gouverneur général An-
tonetti, en faisant remarquer que les événe-
ment signalés sont déjà connus et remontent
à trois mois déjà. Il y a lieu de n'attribuer
qu'un crédit restreint à la plupart de ces in-
formations qui, colportées et grossies dans
les milieux indigènes de l'A.E.F., ont main-
tenant ému l'opinion coloniale française.
Les renseignements câblocrraDbiaues récla-
més d'urgence dès vendredi soir par le Mi-
»
nistre des Colonies. nous. permettront sans
doute de remettre au point des événements
qui paraissent "pour l'instant démesurément
grossis. Nous pouvons .d'ailleurs faire
confiance à M. le Gouverneur général An-
tonetti pour prendre toutes lesj mesures utiles
à assurer la sécufité du prtys.
JC.-C. ria.
<1»
A la commission de l'Algérie,
des Colonies et des Protectorats
, , .,.
La liste remaillée des membres de la Com-
mission de l'Algérie, des Colonies et des
Protectorats a paru dans le numéro de sa-
medi dernier des Annales Coloniales, Com-
me on a pu le voir, tous les membres sor-
tants ont été réélus, à l'exception : de M.
Mourer, du. groupe communiste (12 mem-
bres), remplacé par M. André Berthon, dé-
puté de la Seine, appartenant au même
groupe, et de M. Louis Rolland, député du
Maine-et-Loire, passé du groupe des indé-
pendants de gauche aux « députés n'appar-
tenant à aucun groupe « (43 -membres) et
remplacé p&r M; • Edouard Dalatller, député
cain radical président du groupe républi-
cain raènca) "êt radical-socialiste (121 mem-
bres).-
Rappelons que M. Reille-Soult, député du
Tarn, appartenant au groupe des démocra-
tes populaires (18 membres), avait remplacé
dans la Commission, l'an dernier, M. Pi-
nault, député de l'Ille-et-Vilaine et apparte-
nant au même groupe.
tUÉAMSRÎ
DANS HSS COUSSIONS
Lo Journal of/iciel du 20 janvier public
V erratum suivant :
Commission des affaires étrangères
Remplacer le nom de M, Louis Rollin par
fcolui de M. Jacques Stem.
Propos de nia wh~'
., -. 'f
, ,. le,':t
A. * Il csi aHormal Qve >lloti> estimêy
m/m- en Fratifè< décorder aeH
~'-~ ~<~M~ 'II.!
.., , , l , ~eîlfi, 4.'* 0" 0'" iitif. e ,
simplement des pensions ae retraite, inté,
rieures, en cas d1 assimilation légale, à celles,
far exemple, du capitaine d'hahillement qui
aura, durant. vingt-cinq années, de sq vie,
veillé à ce que la dosi de naphtaline prévue
par les règlements soit bien répandue, à
iort ou à raison, sur les collections numéros
1 ou 2 dont il était comptable. On nous
donne 10/10® en A. E. F., à titre de risque
colonial ; ils ne sont pas volés, croyez-moi ;
en devrait. bonifier notre retraite de
IO/IOG également. » ,
Ce contempteur de la naphtaline et des
capitaines d habillement est, un vieux., co-
lonial que je ne nommerai pas. Il a bien ga-
gné le droit de se reposer. 11. a servi à V épo-
que héroïque, sous des chefs comme Gentil,
Goiiraud, Largcau. Il est le seul survivant
de cette époque dans la colonie qtiil habite ;
il a traverse de longues et redoutables
épreuves grâce à une santé de fer, à une so-
briété rigoureuse, et, dit.il, à une haute
dose de philosophie. Sa famille est en
France, des enfants dont l'un est tout
jeune ; deux, sont morts à la colonie ; les
autres vivent avec leur mère dans, la métro-
pole. La pie est chère j4e père, de famine
ci, pàtir' toute Solde, 6.500 francs fiar mois
et tl en délègue la moitié aux siens.
25 ans de services coloniaux, 4 ans de ser-
vice militaire dont 1 an de guerre comme
offider, 19 ans de présence effective aux
colonies : résultat, moins de 2.000 fraltes
par mois de retraite, pour élever les gosses
et, sans doute, pour, aider les vieux. le
pense aux vers de Corneille, un peu mo-
difiés ; * et fait connaître asscst qu'ils
récompensent, mal les services passés B.
Ecoutons notre colonial :
« Je plaide une cause sacrée avec tm pro-
fond désintéressement. Nous, les vieux,
n'avons jamais compté, nous sommes pau-
vres. Nous avons travaillé, malgré les dé-
ceptions, contre vents et marées, pour la 1
belle cause de la Cendrillon coloniale qui
relève la tête aujourd'hui. On en parlera.
Nous n'avons jamais sollicité grand chose,
et nous sommes servis : on nous oublie ro-
)'aleHlc"t. La poignée de bons serviteurs
qui a doté, malgré elle bien souvent,. la
France d'un magnifique domaine colonial,
a droit à quelques égards. La France est-
aues tiché pour payer (pas tller) sa gloire
coloniale , ne la métropole nous. donne xle*
retraites cMôniàlis anaffl§Ues à nos soldés
coloniales • cela ne lui cetera pas beau-,
coup, car les- 4/S;t que dis-je, les 9/io° de
ceux fini ont contribué à la glorieuse épopée
$Itatrivent pas à la cinquantaine. »
"Voilà ce que ni écrit un de ces vieux colo-
niaux qui me font confiance, et me pren-
nent souvent, comme l'ami lointain et inconnu
auquel on peut dire ses déceptions, ses in-
quiétudesf et aussi ses revendications et ses
espérances. A celui-ci il m'a semblé que je
devais donner la parole, et que le meilleur
avocat de la cause « sacrée » c'était lui-
même. Je lui redonnerai d'ailleurs la parole
une autre, f ois,
Marfo mvoient an.
Sennteur de l'Hérault* ancten ministre
Vioe-vréstdeMt de 14 Commission
de L'A Lflérf.e. de* Colonies et deq
-1 Protectorats. --
-
A QUEL TITRE?
Le Journal Officiel nous informe que M.
Robert, dit /oce/Vf» Robert, a été nommé ad-
joint au maire du XV" arrondissement de
Paris.
Tout semble indiquer qu'il s'agit, en la cir-
constance, de l'ancien Gouverneur de la Gua-
deloupe qui s'est rendu tristement célèbre dans
cette île par les acrobaties de toutes sortes et
les fraudes électorales auxquelles il s'est livré,
fraudes qui ont. ensanglanté la colonie et amené
le Gouvernement à lui passer le lacet.
Sont-ce des titres suffisants pour devenir
maire-adjoint dans la capitale ?
Il est vrai que son rôle consistera surtout à
marier les jeunes fiancés et qu'il sera éloigné
de toute action politique et électorale.
.,
Départs pour la Guadeloupe
- ":" 1 -
M. Eugène Grœve, - député de la Guade-
loupe, s'embarquera le 31 janvier à bord
du paquebot Le-Pèlcrin-dc-la-'J'otlclu:, à
destination de la. Pointe-à-Pitre,
M. Th. Tellier, Gouverneur de la Gua-
deloupe, rejoindra sa colonie dans 'le cou-
rant de mars, après deux mois passés à met-
tre au point différents problèmes relatifs à
la reconstitution de sa colonie.
Enfin, M. Henry Bérenger, sénateur de
la Guadeloupe, quittera la France le 1 ï avril
prochain, à bord du Cuba. L'absence du sé-
nateur de la Guadeloupe sera fort courte. Il
compte être rentré en ..France à lia fin du
mois de mai.
, Les secours aux sinistrés
de la Guadeloupe
̃ >»< «
Au cours de sa dernière réunion, le Co-
mité exécutif du Comité de secours aux vic-
times du cyclone 'des Antilles a décidé de
transférer, par la voie télégraphique et par
l'intermédiaire de la Banque de la Guade-
loupe, une somme de trois cent cinquante
mille francs constituant un premier envoi
de fonds au Gouverneur de cette colonie,
pour être mis immédiatement à la disposi-
tion de ce haut fonctionnaire en vue de ve-
nir en aide aux sinistrés.
Le Comité estime que - ces. fonds doivent
être exclusivement Consacrés' à Soulager des
misères individuelles urgentes.
~~MSM~W~t
j~
««Mine de Ben-Gfeiéfco .copdamnattni
département de la , -
Par convention en dâce du 30 octobre
aado/lë: f Tfifof déHjrfffemçnt: 1re la Seine.)
fratfâiTlf bail à ^rï.* ae Mettrai, lé domaine
de oen-Chlcao (Algérie); il lui confiait,
d'autre part, aux termes de cette conven-
tion; la direction et la gestion de l'établis-
sement d/enfants assistés, dénommé u Ecole
Roudil » installé sur ce domaine. Cette
convention prévoyait, qu'en cas de contra-
vention particulièrement grave du preneur
aux devoirs et charges qui lui incombaient
à l'égard de 'Ses élèves, le directeur de l'As-
sistante publique avait le droit de lui reti-
rer la direction et la gestion de cette école,
et que le bail de la ferme serait résilié par
arrêté du Préfet de la Seine.
Au cours de cette eiplbitation, l'adminis-
tration" de l'Assistance publique, estimant
que M. de Mestral « ne respectait pas certai-
« nés clauses du cahier des chafges » obtenait
du Préfet de la Seine, un arrêté, aux termes
duquel, et à la date du 11 avril 1923, M. de
Mestral était relevé de ses fonctions de di-
recteur de l'Ecole de Roudil et, d autre
part, la résiliation du bail était prononcée.
Déférant cet arrêté au Conseil d'Etat,
M. de Mestral en obtenait l'annulation et
cej par uij arrêt rendu le 3 juillet 1925 at-
tendu. que le « motif invoqué pour Justi-
ce fier la rupture du contrat ne pouvait être
(c tenu pour valable. et que M. de Mes-
cc tral avait droit ù la réparation du préju-
« dice qu'il avait subi du fait de cette rup-
JjJ-UtËM~ ;~ ".,,',," L
^Èf^âernïer, ayant ten Vain réclamé au
Préfet de la Seine l'indemnité à laquelle il
avait droit, iutroduisit alors une requête
au Conseil d'Etat aux fins de l'obtenir.
Cette haute juridiction appelée à juger
cette affaire, dont les Annales Coloniales
ont déjà entreto'iu leurs lecteurs, a donné
entière satisfaction à M. de Mestral en con-
damnant le département de la Seine à lui
payer l'indemnité dont s'agit, s'élevant à la
somme de 1. 500.000 francs.
Le département de la Seine a, en outre,
été condamné aux dépens.
L'Aviation Coloniale
eaublaDca-Dakar
Après avoir survolé le lieu do sa capti-
vité, l'aviateur Serre a atterri avant-hier à
Casablanca à 21 h. 20. Il a été reçu
par l'aviateur Reine et quelques omis.
Belglque-OoDgOolladagucar
A Tlssue de la conférence présidée par
M. Latirént-Eynac, que nous avons annon-
cée et à laquelle assistait M. Lippens, le
thiniatre de l'Air du Gouvernement belge,
iLa été décidé d'organiser cette ligne dès
; le ^S^apa ^llûrtçais,, Son -eicplotta-
ticm sera fâite selon la formule « Pool » et
assuréô alternativement par la compagnie
belge et par la compagnie française.
Une aous-commiasibn, constituée par les
experU belges et français, est chargée de
mettre au point le détail de l'itinéraire, de
l'infrastructure et de l'exploitation.
Les traitements
des fonctionnaires algériens
1 i.
M. Bordes, Gouverneur général de l'Al-
gérie, vient de profiter de son séjour il Paris
pour poursuivre ses négociations au sujet
des traitements des fonctionnaires algériens.
Les délégations financières avaient voté
un projet de péréquation des traitements
auquel le ministère des Finances avait op-
posé de sérieuses objections.
Le Gouverneur général de l'Algérie a eu
personnellement de nouveaux entretiens
avec M. Fournier, Directeur du budget.
Mais celui-ci a maintenu le point de vue de
son administration, la nécessité lui parais-
sant absolue de conserver entre les fonc-
tionnaires algériens et ceux de la Métropole
une assimilation rigoureuse.
• Sur les bases du compromis intervenu,
M. Henri Chéron, ministre des Finances,
fera connaître très prochainement, sa déci.
sion.
Relations télégraphiques
franco-africaines
D'après une statistique récente, la
moyenne journalière des télégrammes trans-
mis par le central télégraphique de la rue
de Grenelle (départ, arrivée et transit) at-
teint 70.000 dans les limites du territoire et
avec l'Afrique du nord dont les tarifs sont
l'és mêmes que ceux de la Métropole.
,
Les valeurs coloniales
• –» • Tt-
M. Henry Chéron, ministre des Finances,
a fait approuver par ses collègues toute une
série de mesures qu'il a prises pour l'assainis-
sement du marché financier et ta protection de
"éoarsme oubliaue.
Parmi ces mesures est à noter l'institution,
au Ministère des Finances, d'une Commission
chargée d'examiner les demandes d'introduction
sur le marché des valeurs mobilières étrangères,
des Valeurs coloniales et des Sociétés « hol-
d&lig )).
Cette Commission devait fonctionner dès au-
jourd'hui.
-
La faillite d'une banque
coloniale Italienne ==
eloo
Le Popolo di Rpma annonce qu'un man-
dat d'arrêt a été lancé par le tribunal de
Naplcs contre l'administrateur de la Ban-
que Méridionale et des Colonies, déclarée en
faillite il y a quelque temps.
La caisse Intercoloniale
.11 ,
La première réunion du Conseil «l'admi-
nistration de la Caisse întercoloniale aura
lieu jeudi prochain,. 24 janvier, nu Minis-
tère (.les Colonies.
Le commerce de Tritste
avec rAfrlqne di Nwd
»♦» *
que lé" commercé de Ttleste avec
l'Afrique du Nord soit en fégression depuis
quelques années, il a encore une-importance
suffisante pour nous intéresser et particuliè-
rement avec l'Algérie qui reste en tête des
autres régions avec 19,376 tonnes 9 en 1927.
(Il était de 78.220 tonnes 7 en 1924.)
Les principaux articles du trafic avec l'Al-
gérie consistaient en: crin végétal (8.276,5
tonnes) ; phosphates naturels (4.2(60,0) ; ta-
bac brut (1.062,3); figues sèches (1.031,3);
liège brut (694,9) aux importations; et sucre
(t. 540,0); bois (773,2); allumettes (568,8) aux
exportations.
Le Maroc vient au second rang au point
de vue du mouvement global avec 11.156,2
tonnes en 1927 contre 13.106,6 en 1924. Les
trafics avec ce pays après la baisse de 1925
ont légèrement progressé et si la reprise
continue, ils ne tarderont pas à atteindre le
niveau ae 1924. Les nombres indices dé-
montrent cette tendance en s'élevant de 80,6
en 1926 à 84,4 en 1927 lisons-nous dans le
« Bulletin Officiel du Commerce et de l'In-
dustrie ».
Les arrivages notamment qui depuis 1926
marquent un mouvement caractéristique de
reprise sont pleins d'espoir îi cet égard. Des-
cendus à 4.139,8 tonnes en 1925, ils remon-
tent à 8.686,8 en 1926 et à 9.150,5 en 1927.
Ils sont constitués par des phosphates natu-
rels des minerais de fer du crin végétal.
Trière, exporte "suf -le Maroé du beurre et
du sucre.
Bien que colonie italienne, la Tripolitaine,
l'actuelle Libye, ne vient qu'au troisième
rang, après l'Algérie et le Maroc. Elle cons-
titue surtout un excellent débouché pour les
articles du trafic triestin.
De 2.537,7 tonnes en 1924, elles sont mon-
tées à 6.292,2 en 1927.
En 1927, le sucre dominait avec 1.889,2
tonnes, suivi par le bois équarri et scié
avec 1.636 tonnes la chaux et le ciment
600,0, le charbon fossile, l'orge, la bière, les
haricots, les tissus et filets de coton, les vé-
hicules automobiles, etc.
On considère qu'étant donné le dévelop-
pement pris au cours des dernières années,
il y a lieu de considérer la Libye comme
devant offrir de plus en plus un champ fa-
vorable aux exportations triestines.
La Tunisie occupe le quatrième rang
après avoir occupé le second rang en 1924
et 1 9:2 5, r à
Elle a exporté en Libye des vins 558,0
tonnes et en a reçu des bois, des machines
agricoles et du sucre pour 2.405,1 tonnes. 1
Transformée de port de transit en port )
industriel. Trieste verra une sérieuse reprise j
de ses relations commerciales avec l'Afrique
du Nord. Le Gouvernement italien vient de
prendre récemment des mesures pour facili-
ter cette transformation; - ",'
MfCNC ACVCMT*
1
Les Seychelles
»»»
Bien que dépendances de "lie Maurice,
possession anglaise de l'Océan Indien, tes
lies Seychelles ne sont pas pour rester dans
l'oubli, car elles furent possession française,
de 1742 à 1814, et notre colonisation y a
laissé des traces durables au point que le tran-
çais y est la langue usuelle.
La British India Line mène de Beira
(Mozambique) à Mahé (île principale de Sey-
chelles) en dix jours. Cet archipel se compose
de neuf îles, dont la plus grande est Mahé, où
se trouve la capitale, Victoria.
Le climat y est- remarquablement favorable,
h malaria et les moustiques y sont inconnus.
A l'opposé de Maurice, les cyclones n'y
ont jamais été signalés.
Grâce h un bon climat et une grande plu-
viosité, tous les produits tropicaux (5° de lati-
tude Sud) y poussent abondamment, et les
indigènes sont largement approvisionnés de
poissons, de fruits et de légumes. Le coût de
la vie y est remarquablement bas.
Pour un amateur de pêche, les Seychelles
sont uniques en leur genre ; plus de quatre-
vingt-dix-neuf sortes de poissons, depuis la
sardine jusqu' au requin.
Les touristes peuvent se livrer à l'alpinisme,
le plus haut pic de Mahé s'élève à 3.000
pieds et renferme d'excellentes routes.
A Victoria, on trouve un excellent hôtel,
et si l'on veut prolonger son séjour, on peut
louer villas et bungalows pour 3 à 25 livres
sterling par mois.
Les enfants européens y vivent fort bien, et
les autochtones arrivent à un âge fort avancé.
«M» -
Les Français
au Cap de Bonne-Espérance
b*e
M. Graham Botha, archiviste en chef de
l'Union sud-africaine, vient de communiquer
à la Huguenot Society de Londres le résultat
de ses recherches sur l'arrivée et l'installation
dans la colonie du cap de Bonne-Espérance
des premiers Français protestants ayant dû
quitter leur patrie après la révocation de l'Edit
de Nantes. Ces premiers réfugiés quittèrent la
France en 1668 et mirent de quatre à six mois
à faire la traversée, sous les auspices de la
Compagnie hollandaise des Indes orientales,
dans des conditions particulièrement difficiles.
Leur première installation fut sur les rives de
h rivière Berg, qui coule dans la vallée de
Drakenstein. En 1690, cette colonie française
Dra k enste i n
se composait de 150 personnes, pour la plu-
part spécialisées dans la culture de la vigne,
In fabrication du cognac et du vinaigre. Cer-
tains s'étaient établis au Cap même, d'autres
dans le district de Steltcnbosch, mais le groupe
principal était à Drakenstein. Le premier tem-
ple français ne fut construit qu'en 1720. Ces
familles françaises furent, par mariage, pro-
gressivement absorbées par l'élément fermier
hollandlls, mais les noms français subsistent
nombreux et sont actuellement portés par des
personnalités en vue de l'Union sud-africaine.
beauli il la Cnide-Irelqu
à h tan cMAt
par Henri Miqhel.
»♦«
Il n'est pas trop tard pour revenir sur
l'hommage rendu par l'Angleterre à la
France coloniale, à l'occasion du voyage
du maréchal Lyautey à Londres.
Notamment, parmi les discours prononcés
à cette occasion par plusieurs orateurs de
marque, il nous paraît particulièrement op-
portun de souligner certain passage de la ré-
ponse faite par Sir Austen Chamberlain, mi-
nistre des Affaires étrangères d'Angleterre,
aux remerciements du maréchal.
Ce fut d'abord un hommage éclatant au
génie colonial du Grand Africain que fut et
qqe demeure le maréchal Lyautey, celui que,
quelques minutes auparavant, lord Buxton,
ancien Gouverneur de l'Afrique du Sud, ap-
pelait (t le plus éminent parmi ceux qui, sous
d'autres drapeaux, ont fait le meilleur et
« le plus solide travail en Afrique au cours
« de ces, dernières années ».
(t Nous serions fiers de pouvoir vous comp..
« ter dans la grande lignée des administra-
« teurs coloniaux anglais », a déclaré M.
Chamberlain. - Quel plus beau témoignage
de respect et d'admiration, quel plus bel
éloge aussi pouvait être décerné par le Pre-
mier Ministre de Grande-Bretagne au grand
colonial, grand français et grand soldat, pre-
mier pionnier de la France dans l'empire
chêrifien !
Mais, -par-dessus la tête du maréchal,
fc était4, en même temps, un hommage sincère
et dont nous apprécions toute la valeur, à
notre œuvre coloniale en Afrique, œuvre en.
treprise et poursuivie avec énergie et téna-
cité par tous les grands gouverneurs, admi-
nistrateurs et chefs militaires qui s'y sont
succédé depuis 1870. - - Nous n'en nomme-
rons aucun, pour n'en oublier aucun.
En nous plaçant, en effet, au point de vue
colonial pur, c'est depuis cttte époque que
ces hommes, soldats ou explorateurs, hardis
pionniers et administrateurs d'élite, ont doté
la troisième République d'un empire colonial
magnifique, puisqu'il se place, tant comme
superficie que comme population, au deuxiè-
me rang, immédiatement après celui de l'An-
gleterre. Fait d'autant plus significatif qu'il
y a un siècle et demi, nous avions perdu à
peu près tout notre domaine d'outre-mer si
péniblement conquis par nos grands précur-
seurs coloniaux, et que nous en avons re-
constitué un nouveau, beaucoup plus impor-
tant, en moins de cent ans pour l'Algérie,
en moins de cinquante ans pour la plupart
des autres colonies et protectorats.
Cette œuvre, que M. Chamberlain a louée
magnifiquement en la personne du maréchal
Lyautey, s'ett poursuivie inlassablement.
après l'arrêt inévitable dû à la guerre.
Nous nous en voudrions de ne pas applau-
eir, ici, aux eftortlJ, réalisés,- dans. 1er même
temps, par cette grande puissance coloniale
qu'est l'Angleterre, qui, elle aussi, a souf-
fert de la guerre et qui, malgré cela, a plus
encore que nous-mêmes, accéléré et accentué
son effort de colonisation. Citons seufement
quelques chiffres :
Depuis 1910, le réseau de chemins de fer
de la Nigéria n'atteignait pas 500 kilomè-
tres; il dépasse aujourd'hui 2.000 kilomètres.
Le réseau sud-africain a été prolongé éga-
lement sur plusieurs milliers de kilomètres
au nord. Soit au total, pour la seule Afri-
que, 7 ii 8.000 kilomètres de chemins de fer
sur un territoire qui n'est pas plus étendu
que le nôtre dans son enspmhir. Ft nnm tie
- -- - --'- -. -.--.'
mentionnons ici que les progrès accomplis
dans la construction des voies ferrées.
Dans la même période, notre œuvre colo-
niale, en Afrique, s'est développée parallè-
lement et « magnifiquement », nous répé-
tons l'adverbe dessein, parce qu'il n'en
est pas qui traduise plus exactement notre
pensée.
Pour nous en tenir au Maroc, - où la
Grande-Bretagne a toujours donné son appui
moral à la France en ce qui concerne notre
occupation d'abord, notre politique ensuite,
- en 1910 il n'v avait pas un kilomètre de
chemin de fer. Aujourd'hui grâce à la poli-
tique de travaux publics, inaugurée et réa-
lisée par le maréchal Lyautey, le Maroc
possède 1.200 kilomètres de chemin de fer à
voie de 60 centimètres, et bientôt il comp-
tera plus de 1.000 kilomètres de chemin de
fer à voie normale.
Tout cela aura été construit, en moins de
vingt années, au cours desquelles il y a eu
la guerre et toutes les difficultés financières,
toutes les 'crises de crédit que nous connais-
sons trop bien et qui en. furent la consé-
quence.
Hommage au maréchal Lyautey, hommage
à la France colonisatrice, le discours de
M. Chamberlain a été, enfin, un hommage
au Gouvernement de la République,
(c Votre gouvernement, a-t-il ajouté, votre
cc gouvernement et le mien travaillent en
CI plein accord à la consolidation de la pniy.
1 « Nous -- ne permettrons pas que des malen-
« tendus viennent troubler nos relations.
Et, à nouveau, M. Chamberlain proclama
bien haut : « La nécessité de l'amitié entre
« la France et la Grande-Bretagne. »
Que l'on veuille bien songer, un seul ins-
tant, à toute la valeur d'une parole aussi
autorisée, quelques semaines à peine après
l'incident provoqué par la divulgation de
certains documents relatifs à l'accord naval
franco-anglais !
Pour nous, nous pensons et nous disons,
parce que nous le pensons, que ces deux
grandes puissances coloniales, France et An-
gleterre, ont de très nombreux intérêts com-
mun? qui impliquent, entre elles, les rela-
tions les plus amicales.
Et cette amitié nous apparaît indispensa-
ble à la paix européenne. Comme M. Cham-
berlain, nous souhaitons vivement que
et Français et Anglais, se considèrent, par-
« tout, comme les représentants de deux pays
« dont les destinées sont désormais solidaires
« et qui n'ont qu'un seul but : le maintien
« dè la paix et le développement de la civi-
« lisation. »
Aussi, nous ne doutons pas que la récep-
tion officielle enthousiaste du maréchal
Lyautey à Londres, ne contribue grandement,
selon le vœu si heureusement exprimé par
lord Buxton, au cours de la cérémonie, « a
« fortifier la chaîne par un maillon supplê-
ât mentairc pour le renforcement de l'amitié
« et de l'alliance entre la- France et l'Anglc-
« terre qui nous tient tant au cœur i).
Ce vœu, nous le faisons nôtre.
, Est-il besoin d'insister auprès des Pouvoirs
WIIMLJIOTiDISII
JlédutioH & AdminirinMon :
B'm~j~~r- Ir -
.1 1- '0-"" rôAïs éP) 1
* Mata I i*ÙVM «fff ,
ÎF- - 1 ItICHSUSU&M
Les AnnalmCMoniaîes
̃ Let annota/cet et réclamés «onl « reçtw# au
bureau M Journal.
- - , - 1 1 1,,r - , , j -:
; DiftiçTjtu*» « ,Wv
! -. m~ - 4 , a~. a 0
Tout, les articles publiés dans notre tournai ne pwvîftt
être reproduits qu'on citant les Anraus COLORIALII.
AIOMEIEITS
«th le supplément illustré r
u.- «im« surit
- 00 -
FfONÉ
CMmIm « tH, ll.| , n 9
ttrMM», • lié» Ifl» N9
On abonne sans Irai» um
tourles bureaux 0e potitr
0" j
L'msMgncment m A. E. F.
,'" - > '1 - - ",' -
4 Lenscignement de% iàaigènes «fcnosUilo-
.MHil4ttfcquestion» IJ«wÉb
du jour. Quelle est, à ce point de vue, la
., situation eq A
IQI), discouts à la dernière session du Conseil de
Gouveroevent de 1A.1l.FM n'a pu manqué
d'tu part. '&pI cependant beaucoup insister»
car d aUtres questions plus urgentes devaient
retenir l'attention de lauditoire. Néanmoins
nOto savons, comme récrivait M. Georges
Nouelle dans les AMales Coloniales du 29 dé-
ombre 1926 que dans les quatre colonies du
«loupe, il y a 30 écoles comptant ÏJ classes
et 2.905» élèves. Les deux tiers des maîtres
sont dès moniteurs. indigènes dont le moins
que l'on puisse dire est qu ils sont très inexpé-
A > 'r
ronéotés» -
6j» 1929, les 29 instituteurs et institufrices.
européens seront portés à 33 et 1 t on recherchera
, la meilleure utilisation possible de leurs ser-
,k«, En cWwn de la direction de. telte
utbàines ou régionales qu ils assurent déjà, ils
pourront être appelé à la direction des écoles
de village en voie de réorganisation.
, Il convient, ajouta M. AntQbeÜi, de
les moniteurs indigènes am la directicm pet-
manente d'un maître européen. L*. Pm ~-
forcer la formaUon
- teuts
ves à toum'" aux
Colonie» du groupe ,dè. ^jwr.. qualifiés, et
ce. sous là haute direct*» m inspecteur de
1* Enseignement qu» vient d ^ré n01^' t
Les 30 écoles de r A.E..F tomprennet
1) écoles urbaines ou régionales et 39 éco
- ré,iona'es et 31.} écoles
de,villap. -
- , Au moment même où nous receviont le dis-
coan M. An\odettl, par.lsaalt dans les Ren.
mignoméh COJoftimz du Bulletin du corniié
dè l'Afrique Française (décembre 1928), une
taide de M. Pierre Gamâche, instituteur en
À Ë F -• sur renseignement dans cette colonie,
x Etude dont les concluions sûtit un peu h
méditer d4 après les renseignements plus ré-
SfUV M le Gouverneur généra^
Ahtonètti. mai» dont tl nous para» intéwssant de
âfetfii certains cHapittes dui montrer les difo-
re. blîaseé Par lesquelles est passée cette
n*e oeuvre COIonisattice en Ahi-
, bfàndie de notffe oeuvre' colonisatrice en Afri..
qie aù GnM-fl!» l'ce
< ~aaitat' :l'ëi,.~ 'tàblilÎeDMllts
té que lt
au
- -.- _,,'- ';jI,A"'-," .-
r–fwlpM.» Lih»y«le «J ':''
ndâtoéDièh dfes tentatives, il n y eut guère
au® 1er Frères des Ecolés Chrétiennes qw
quu éçoles plus ou moins soutenues
~'le GouVementent.
^De 1885 à 1900, on signale l'ouverture
d'une école protestante dans FOgooué et quel-
ques écoles de la Mission Catholique de Li-
breyille. 4
11 laut arriver au 15 août 1902 pour trouver
un Arrêté du Commissaire général créant une
école indigène d'apprentissage agricole et cul-
tdrale au Jardin dTEssai de Brazzaville. Le
S'novembre 1902, une école anabgue est eréée
au lardin d Essai de Libreville. Enfin, un
arrêté du 20 janvier 1905 crée à Brazzaville
une école professionnelle indigène; un cours
.1" .L,I.- erd4 -- à Brazzaville (2 octobre
u au.,..,g .v. - -- - -
1904); un autre à Bangui (26 janvier 1907).
Ce cours de Bangui. réglementé par 1 arrêté
du 26 février 190V, constitue un premier essai
d'enseignement officiel laïque régulier dans la
colonie. de r Oubangui-Ojan-Tchad.
L'enseignement officiel est organisé a Libre-
ville par Farrêté du 9 mars 1907 qui institue
une école normale et un cours d adultes.
Cette école normale, dont le fonctionnement
et réglé par rarrêté du 6 mai 1907, a polir but
dé fonner des instituteurs indigènes pour les dit-
fétants centres de la colOtlie ; des écnvawis pour
les service* publics ; des employés pour les fac-
toreries. Il est prévu dans lé même arrêté « que
parmi les plus méritants deux élèves pourront
être désignés pour aller, aux frais de la colonie,
compléter pendant un an dans une école du
Midi de la France leur instruction et leur édu-
cation pédagogique. Dès leur, retour, ils seront
pourvus d'un poste d-instituteur.
Une école primaire laïque à Libreville
(6 avril 1907) remplace le cours d'adultes ins-
titué oar l'arrêté du 9 mars 1901. - - 1
Avec la création du Gouvernement Uénérai
de l'A.E.F“ le 15 janvier 1910, t enseigne-
ment officiel est organisé en enseignement pn.
maire élémentaire, enseignement primaire supé-
rieur, enseignement professionnel.
L'enseignement professiomiel, avait déjà de-
puis quelques années, été l objet des préoccu-
pations d'un chef de circonscription à Haut-
Oubahgui..
En effet, des 1908, le Capitaine Jacquier,
commandant la circonscription de Mobaye.
avait ctéé une remarquable école profession-
nelle qui fit l* admiration du Gouverneur Four-
neau. Ion de son inspection. Cette écble four-
nielail' tous les postes de 1 Qubangui-Chan
tooa- les meubles indispensables. Un contre-
maître sénégalais, François, dirigeait les tra-
vaux et amis le départ du capitaine Jacquier,
ce fut-le sergent Eisposito, de l Infanterie Co-
loniale, ébéniste fort habUe, tué en 1916 sur le
front de Champagne, comme lieutenant qui di-
rigea cette école rattachée depuis par M. le
Gouverneur Linttiin, a l'école rntessinnttene
de Bangui, où se ttwrve comme contre-maître,
lis métis, le jeune Mamice, ancien élevé de
VEcole «e M«fc«ye.
e &'Mobffl.
Quant à Tenreigncment privé (primaire et
professionnel), il est donné par des hsrsotis
catholiques, 4.000 élèves : Pèrei du Ssmt-L-
et Sœurs de Saint-Joseph de Cluny et fu
dés missions es, 2.0m. élèves ï so-
tiété évtm^litttie de Paris (Gabon);. mirtiOn
évangéliciue suédoise (Mc^en-Céngo-Bas^Con-
go); mmioTT Baptiste, suédoise (Moyen Congo
On ne saurait établir de rapprochement enMa
renséignement t en A. O. F. et celui de rA. 1
E. F., en raisog de la différence d'évolution
dès races qui peuplent ces deux groupes de
colonies, et de celle des possibilités budgé-
taires.
Pour 1928. il avait été prévu. 1.420.177
francs 24 pour les services
l'exercice de 1927, c'était donc un effort ap-
préciable, mais encore insuffisant. Souhaitons
que de plus grande sacrifices soient OMsentis
par kla Métifûpolê pour doter l'Afrique Eîqua-
toriale française du personnel enseignant euro-
péen et indigène qui lui est indispensable.
Il faut en effet donner aux indigènes une
i
bonne instruction primaire et Un ensâgnement
professionnel leur permettant d'être davantage
lès collaborateurs dont nous avons besoin dans
l' œuvre administrative uniquement dirigée en
A.E.F. par les Européens.
B
Vice-prisidenl ée C4 CommHtum
des Douanes.
at.. !
- L» èrtmuls
1 -- - ---
de rJUriquc Eqaatoriale fraiçaise
>♦ «
Des informations parvenues d'Anvers, par
VAlbertvillei signalent que l'effervescence
parmi les indigènes de l'Oubanghi-Chari ae
serait accrue au cours de ces derniers mois
Dans un article du io janvier 1929, no-
tre collaborateur M. Georges Nouelle, dé-
puté de Saône-et-Loire, évoquait ces rebel-
lions locales sur lesquelles il appelait l'at-
tention de M. Maginot, ministre des Colo-
nies.
On sait que, d'autre part, en compagnie
du général Thiry, commandant supérieur des
troupes de l'A.E.F., du commandant Allut,
chef du cabinet 1nilitaire; de M. Gallet, son
secrétaire, M. le Gouverneur général Anto-
netti s'était embarqué le 19 décembre dernier
sur le Diali, a destination de Oouesso, pour
de là se diriger vers la Haute-Sangha et
l'Oubangui.
A l'origine, on a parlé des agissements
d'un certain sorcier noir nommé Karno qui
se faisait passer pour prophète et prêchait
Ja. iégolte wdAn%>jj? ^•é^ionudeJBa^gui.;, Ses
e&ciàtuàtïs s'àdressaipnt, ne l'oublions pas,
aux indigèneii} des régions où avaient été levés
la plupart des travailleurs employés à la
construction de la route de Bangui à Dotiala
et, auparavant, du rhemin de fer Brazza-
ville-Pointe-Noire. Ces fortes contributions
en hommes avaient déjà souvent provoqué
les protestations dans les villages.
D'abord étouffée, la révolte aurait conti-
nii6 latente, pour reprendre plus vive dans
les derniers mois de 1928, dans un quadri-
latère formé par la région du Laï (200 ki.
lomètres à 1 Ouest de Fort-Archambatid)
et de Baboua (300 kilomètres au Nord-
Ouest de Carnot, sur la frontière du Came-
roun)
Au Ministère des Colonies, on rapproche
toutes ces informations rapportées par les
passagers de V Albertville de celles
transmises par le Gouverneur général An-
tonetti, en faisant remarquer que les événe-
ment signalés sont déjà connus et remontent
à trois mois déjà. Il y a lieu de n'attribuer
qu'un crédit restreint à la plupart de ces in-
formations qui, colportées et grossies dans
les milieux indigènes de l'A.E.F., ont main-
tenant ému l'opinion coloniale française.
Les renseignements câblocrraDbiaues récla-
més d'urgence dès vendredi soir par le Mi-
»
nistre des Colonies. nous. permettront sans
doute de remettre au point des événements
qui paraissent "pour l'instant démesurément
grossis. Nous pouvons .d'ailleurs faire
confiance à M. le Gouverneur général An-
tonetti pour prendre toutes lesj mesures utiles
à assurer la sécufité du prtys.
JC.-C. ria.
<1»
A la commission de l'Algérie,
des Colonies et des Protectorats
, , .,.
La liste remaillée des membres de la Com-
mission de l'Algérie, des Colonies et des
Protectorats a paru dans le numéro de sa-
medi dernier des Annales Coloniales, Com-
me on a pu le voir, tous les membres sor-
tants ont été réélus, à l'exception : de M.
Mourer, du. groupe communiste (12 mem-
bres), remplacé par M. André Berthon, dé-
puté de la Seine, appartenant au même
groupe, et de M. Louis Rolland, député du
Maine-et-Loire, passé du groupe des indé-
pendants de gauche aux « députés n'appar-
tenant à aucun groupe « (43 -membres) et
remplacé p&r M; • Edouard Dalatller, député
cain radical président du groupe républi-
cain raènca) "êt radical-socialiste (121 mem-
bres).-
Rappelons que M. Reille-Soult, député du
Tarn, appartenant au groupe des démocra-
tes populaires (18 membres), avait remplacé
dans la Commission, l'an dernier, M. Pi-
nault, député de l'Ille-et-Vilaine et apparte-
nant au même groupe.
tUÉAMSRÎ
DANS HSS COUSSIONS
Lo Journal of/iciel du 20 janvier public
V erratum suivant :
Commission des affaires étrangères
Remplacer le nom de M, Louis Rollin par
fcolui de M. Jacques Stem.
Propos de nia wh~'
., -. 'f
, ,. le,':t
A. * Il csi aHormal Qve >lloti> estimêy
m/m- en Fratifè< décorder aeH
~'-~ ~<~M~ 'II.!
.., , , l , ~eîlfi, 4.'* 0" 0'" iitif. e ,
simplement des pensions ae retraite, inté,
rieures, en cas d1 assimilation légale, à celles,
far exemple, du capitaine d'hahillement qui
aura, durant. vingt-cinq années, de sq vie,
veillé à ce que la dosi de naphtaline prévue
par les règlements soit bien répandue, à
iort ou à raison, sur les collections numéros
1 ou 2 dont il était comptable. On nous
donne 10/10® en A. E. F., à titre de risque
colonial ; ils ne sont pas volés, croyez-moi ;
en devrait. bonifier notre retraite de
IO/IOG également. » ,
Ce contempteur de la naphtaline et des
capitaines d habillement est, un vieux., co-
lonial que je ne nommerai pas. Il a bien ga-
gné le droit de se reposer. 11. a servi à V épo-
que héroïque, sous des chefs comme Gentil,
Goiiraud, Largcau. Il est le seul survivant
de cette époque dans la colonie qtiil habite ;
il a traverse de longues et redoutables
épreuves grâce à une santé de fer, à une so-
briété rigoureuse, et, dit.il, à une haute
dose de philosophie. Sa famille est en
France, des enfants dont l'un est tout
jeune ; deux, sont morts à la colonie ; les
autres vivent avec leur mère dans, la métro-
pole. La pie est chère j4e père, de famine
ci, pàtir' toute Solde, 6.500 francs fiar mois
et tl en délègue la moitié aux siens.
25 ans de services coloniaux, 4 ans de ser-
vice militaire dont 1 an de guerre comme
offider, 19 ans de présence effective aux
colonies : résultat, moins de 2.000 fraltes
par mois de retraite, pour élever les gosses
et, sans doute, pour, aider les vieux. le
pense aux vers de Corneille, un peu mo-
difiés ; * et fait connaître asscst qu'ils
récompensent, mal les services passés B.
Ecoutons notre colonial :
« Je plaide une cause sacrée avec tm pro-
fond désintéressement. Nous, les vieux,
n'avons jamais compté, nous sommes pau-
vres. Nous avons travaillé, malgré les dé-
ceptions, contre vents et marées, pour la 1
belle cause de la Cendrillon coloniale qui
relève la tête aujourd'hui. On en parlera.
Nous n'avons jamais sollicité grand chose,
et nous sommes servis : on nous oublie ro-
)'aleHlc"t. La poignée de bons serviteurs
qui a doté, malgré elle bien souvent,. la
France d'un magnifique domaine colonial,
a droit à quelques égards. La France est-
aues tiché pour payer (pas tller) sa gloire
coloniale , ne la métropole nous. donne xle*
retraites cMôniàlis anaffl§Ues à nos soldés
coloniales • cela ne lui cetera pas beau-,
coup, car les- 4/S;t que dis-je, les 9/io° de
ceux fini ont contribué à la glorieuse épopée
$Itatrivent pas à la cinquantaine. »
"Voilà ce que ni écrit un de ces vieux colo-
niaux qui me font confiance, et me pren-
nent souvent, comme l'ami lointain et inconnu
auquel on peut dire ses déceptions, ses in-
quiétudesf et aussi ses revendications et ses
espérances. A celui-ci il m'a semblé que je
devais donner la parole, et que le meilleur
avocat de la cause « sacrée » c'était lui-
même. Je lui redonnerai d'ailleurs la parole
une autre, f ois,
Marfo mvoient an.
Sennteur de l'Hérault* ancten ministre
Vioe-vréstdeMt de 14 Commission
de L'A Lflérf.e. de* Colonies et deq
-1 Protectorats. --
-
A QUEL TITRE?
Le Journal Officiel nous informe que M.
Robert, dit /oce/Vf» Robert, a été nommé ad-
joint au maire du XV" arrondissement de
Paris.
Tout semble indiquer qu'il s'agit, en la cir-
constance, de l'ancien Gouverneur de la Gua-
deloupe qui s'est rendu tristement célèbre dans
cette île par les acrobaties de toutes sortes et
les fraudes électorales auxquelles il s'est livré,
fraudes qui ont. ensanglanté la colonie et amené
le Gouvernement à lui passer le lacet.
Sont-ce des titres suffisants pour devenir
maire-adjoint dans la capitale ?
Il est vrai que son rôle consistera surtout à
marier les jeunes fiancés et qu'il sera éloigné
de toute action politique et électorale.
.,
Départs pour la Guadeloupe
- ":" 1 -
M. Eugène Grœve, - député de la Guade-
loupe, s'embarquera le 31 janvier à bord
du paquebot Le-Pèlcrin-dc-la-'J'otlclu:, à
destination de la. Pointe-à-Pitre,
M. Th. Tellier, Gouverneur de la Gua-
deloupe, rejoindra sa colonie dans 'le cou-
rant de mars, après deux mois passés à met-
tre au point différents problèmes relatifs à
la reconstitution de sa colonie.
Enfin, M. Henry Bérenger, sénateur de
la Guadeloupe, quittera la France le 1 ï avril
prochain, à bord du Cuba. L'absence du sé-
nateur de la Guadeloupe sera fort courte. Il
compte être rentré en ..France à lia fin du
mois de mai.
, Les secours aux sinistrés
de la Guadeloupe
̃ >»< «
Au cours de sa dernière réunion, le Co-
mité exécutif du Comité de secours aux vic-
times du cyclone 'des Antilles a décidé de
transférer, par la voie télégraphique et par
l'intermédiaire de la Banque de la Guade-
loupe, une somme de trois cent cinquante
mille francs constituant un premier envoi
de fonds au Gouverneur de cette colonie,
pour être mis immédiatement à la disposi-
tion de ce haut fonctionnaire en vue de ve-
nir en aide aux sinistrés.
Le Comité estime que - ces. fonds doivent
être exclusivement Consacrés' à Soulager des
misères individuelles urgentes.
~~MSM~W~t
j~
««Mine de Ben-Gfeiéfco .copdamnattni
département de la , -
Par convention en dâce du 30 octobre
aado/lë: f Tfifof déHjrfffemçnt: 1re la Seine.)
fratfâiTlf bail à ^rï.* ae Mettrai, lé domaine
de oen-Chlcao (Algérie); il lui confiait,
d'autre part, aux termes de cette conven-
tion; la direction et la gestion de l'établis-
sement d/enfants assistés, dénommé u Ecole
Roudil » installé sur ce domaine. Cette
convention prévoyait, qu'en cas de contra-
vention particulièrement grave du preneur
aux devoirs et charges qui lui incombaient
à l'égard de 'Ses élèves, le directeur de l'As-
sistante publique avait le droit de lui reti-
rer la direction et la gestion de cette école,
et que le bail de la ferme serait résilié par
arrêté du Préfet de la Seine.
Au cours de cette eiplbitation, l'adminis-
tration" de l'Assistance publique, estimant
que M. de Mestral « ne respectait pas certai-
« nés clauses du cahier des chafges » obtenait
du Préfet de la Seine, un arrêté, aux termes
duquel, et à la date du 11 avril 1923, M. de
Mestral était relevé de ses fonctions de di-
recteur de l'Ecole de Roudil et, d autre
part, la résiliation du bail était prononcée.
Déférant cet arrêté au Conseil d'Etat,
M. de Mestral en obtenait l'annulation et
cej par uij arrêt rendu le 3 juillet 1925 at-
tendu. que le « motif invoqué pour Justi-
ce fier la rupture du contrat ne pouvait être
(c tenu pour valable. et que M. de Mes-
cc tral avait droit ù la réparation du préju-
« dice qu'il avait subi du fait de cette rup-
JjJ-UtËM~ ;~ ".,,',," L
^Èf^âernïer, ayant ten Vain réclamé au
Préfet de la Seine l'indemnité à laquelle il
avait droit, iutroduisit alors une requête
au Conseil d'Etat aux fins de l'obtenir.
Cette haute juridiction appelée à juger
cette affaire, dont les Annales Coloniales
ont déjà entreto'iu leurs lecteurs, a donné
entière satisfaction à M. de Mestral en con-
damnant le département de la Seine à lui
payer l'indemnité dont s'agit, s'élevant à la
somme de 1. 500.000 francs.
Le département de la Seine a, en outre,
été condamné aux dépens.
L'Aviation Coloniale
eaublaDca-Dakar
Après avoir survolé le lieu do sa capti-
vité, l'aviateur Serre a atterri avant-hier à
Casablanca à 21 h. 20. Il a été reçu
par l'aviateur Reine et quelques omis.
Belglque-OoDgOolladagucar
A Tlssue de la conférence présidée par
M. Latirént-Eynac, que nous avons annon-
cée et à laquelle assistait M. Lippens, le
thiniatre de l'Air du Gouvernement belge,
iLa été décidé d'organiser cette ligne dès
; le ^S^apa ^llûrtçais,, Son -eicplotta-
ticm sera fâite selon la formule « Pool » et
assuréô alternativement par la compagnie
belge et par la compagnie française.
Une aous-commiasibn, constituée par les
experU belges et français, est chargée de
mettre au point le détail de l'itinéraire, de
l'infrastructure et de l'exploitation.
Les traitements
des fonctionnaires algériens
1 i.
M. Bordes, Gouverneur général de l'Al-
gérie, vient de profiter de son séjour il Paris
pour poursuivre ses négociations au sujet
des traitements des fonctionnaires algériens.
Les délégations financières avaient voté
un projet de péréquation des traitements
auquel le ministère des Finances avait op-
posé de sérieuses objections.
Le Gouverneur général de l'Algérie a eu
personnellement de nouveaux entretiens
avec M. Fournier, Directeur du budget.
Mais celui-ci a maintenu le point de vue de
son administration, la nécessité lui parais-
sant absolue de conserver entre les fonc-
tionnaires algériens et ceux de la Métropole
une assimilation rigoureuse.
• Sur les bases du compromis intervenu,
M. Henri Chéron, ministre des Finances,
fera connaître très prochainement, sa déci.
sion.
Relations télégraphiques
franco-africaines
D'après une statistique récente, la
moyenne journalière des télégrammes trans-
mis par le central télégraphique de la rue
de Grenelle (départ, arrivée et transit) at-
teint 70.000 dans les limites du territoire et
avec l'Afrique du nord dont les tarifs sont
l'és mêmes que ceux de la Métropole.
,
Les valeurs coloniales
• –» • Tt-
M. Henry Chéron, ministre des Finances,
a fait approuver par ses collègues toute une
série de mesures qu'il a prises pour l'assainis-
sement du marché financier et ta protection de
"éoarsme oubliaue.
Parmi ces mesures est à noter l'institution,
au Ministère des Finances, d'une Commission
chargée d'examiner les demandes d'introduction
sur le marché des valeurs mobilières étrangères,
des Valeurs coloniales et des Sociétés « hol-
d&lig )).
Cette Commission devait fonctionner dès au-
jourd'hui.
-
La faillite d'une banque
coloniale Italienne ==
eloo
Le Popolo di Rpma annonce qu'un man-
dat d'arrêt a été lancé par le tribunal de
Naplcs contre l'administrateur de la Ban-
que Méridionale et des Colonies, déclarée en
faillite il y a quelque temps.
La caisse Intercoloniale
.11 ,
La première réunion du Conseil «l'admi-
nistration de la Caisse întercoloniale aura
lieu jeudi prochain,. 24 janvier, nu Minis-
tère (.les Colonies.
Le commerce de Tritste
avec rAfrlqne di Nwd
»♦» *
que lé" commercé de Ttleste avec
l'Afrique du Nord soit en fégression depuis
quelques années, il a encore une-importance
suffisante pour nous intéresser et particuliè-
rement avec l'Algérie qui reste en tête des
autres régions avec 19,376 tonnes 9 en 1927.
(Il était de 78.220 tonnes 7 en 1924.)
Les principaux articles du trafic avec l'Al-
gérie consistaient en: crin végétal (8.276,5
tonnes) ; phosphates naturels (4.2(60,0) ; ta-
bac brut (1.062,3); figues sèches (1.031,3);
liège brut (694,9) aux importations; et sucre
(t. 540,0); bois (773,2); allumettes (568,8) aux
exportations.
Le Maroc vient au second rang au point
de vue du mouvement global avec 11.156,2
tonnes en 1927 contre 13.106,6 en 1924. Les
trafics avec ce pays après la baisse de 1925
ont légèrement progressé et si la reprise
continue, ils ne tarderont pas à atteindre le
niveau ae 1924. Les nombres indices dé-
montrent cette tendance en s'élevant de 80,6
en 1926 à 84,4 en 1927 lisons-nous dans le
« Bulletin Officiel du Commerce et de l'In-
dustrie ».
Les arrivages notamment qui depuis 1926
marquent un mouvement caractéristique de
reprise sont pleins d'espoir îi cet égard. Des-
cendus à 4.139,8 tonnes en 1925, ils remon-
tent à 8.686,8 en 1926 et à 9.150,5 en 1927.
Ils sont constitués par des phosphates natu-
rels des minerais de fer du crin végétal.
Trière, exporte "suf -le Maroé du beurre et
du sucre.
Bien que colonie italienne, la Tripolitaine,
l'actuelle Libye, ne vient qu'au troisième
rang, après l'Algérie et le Maroc. Elle cons-
titue surtout un excellent débouché pour les
articles du trafic triestin.
De 2.537,7 tonnes en 1924, elles sont mon-
tées à 6.292,2 en 1927.
En 1927, le sucre dominait avec 1.889,2
tonnes, suivi par le bois équarri et scié
avec 1.636 tonnes la chaux et le ciment
600,0, le charbon fossile, l'orge, la bière, les
haricots, les tissus et filets de coton, les vé-
hicules automobiles, etc.
On considère qu'étant donné le dévelop-
pement pris au cours des dernières années,
il y a lieu de considérer la Libye comme
devant offrir de plus en plus un champ fa-
vorable aux exportations triestines.
La Tunisie occupe le quatrième rang
après avoir occupé le second rang en 1924
et 1 9:2 5, r à
Elle a exporté en Libye des vins 558,0
tonnes et en a reçu des bois, des machines
agricoles et du sucre pour 2.405,1 tonnes. 1
Transformée de port de transit en port )
industriel. Trieste verra une sérieuse reprise j
de ses relations commerciales avec l'Afrique
du Nord. Le Gouvernement italien vient de
prendre récemment des mesures pour facili-
ter cette transformation; - ",'
MfCNC ACVCMT*
1
Les Seychelles
»»»
Bien que dépendances de "lie Maurice,
possession anglaise de l'Océan Indien, tes
lies Seychelles ne sont pas pour rester dans
l'oubli, car elles furent possession française,
de 1742 à 1814, et notre colonisation y a
laissé des traces durables au point que le tran-
çais y est la langue usuelle.
La British India Line mène de Beira
(Mozambique) à Mahé (île principale de Sey-
chelles) en dix jours. Cet archipel se compose
de neuf îles, dont la plus grande est Mahé, où
se trouve la capitale, Victoria.
Le climat y est- remarquablement favorable,
h malaria et les moustiques y sont inconnus.
A l'opposé de Maurice, les cyclones n'y
ont jamais été signalés.
Grâce h un bon climat et une grande plu-
viosité, tous les produits tropicaux (5° de lati-
tude Sud) y poussent abondamment, et les
indigènes sont largement approvisionnés de
poissons, de fruits et de légumes. Le coût de
la vie y est remarquablement bas.
Pour un amateur de pêche, les Seychelles
sont uniques en leur genre ; plus de quatre-
vingt-dix-neuf sortes de poissons, depuis la
sardine jusqu' au requin.
Les touristes peuvent se livrer à l'alpinisme,
le plus haut pic de Mahé s'élève à 3.000
pieds et renferme d'excellentes routes.
A Victoria, on trouve un excellent hôtel,
et si l'on veut prolonger son séjour, on peut
louer villas et bungalows pour 3 à 25 livres
sterling par mois.
Les enfants européens y vivent fort bien, et
les autochtones arrivent à un âge fort avancé.
«M» -
Les Français
au Cap de Bonne-Espérance
b*e
M. Graham Botha, archiviste en chef de
l'Union sud-africaine, vient de communiquer
à la Huguenot Society de Londres le résultat
de ses recherches sur l'arrivée et l'installation
dans la colonie du cap de Bonne-Espérance
des premiers Français protestants ayant dû
quitter leur patrie après la révocation de l'Edit
de Nantes. Ces premiers réfugiés quittèrent la
France en 1668 et mirent de quatre à six mois
à faire la traversée, sous les auspices de la
Compagnie hollandaise des Indes orientales,
dans des conditions particulièrement difficiles.
Leur première installation fut sur les rives de
h rivière Berg, qui coule dans la vallée de
Drakenstein. En 1690, cette colonie française
Dra k enste i n
se composait de 150 personnes, pour la plu-
part spécialisées dans la culture de la vigne,
In fabrication du cognac et du vinaigre. Cer-
tains s'étaient établis au Cap même, d'autres
dans le district de Steltcnbosch, mais le groupe
principal était à Drakenstein. Le premier tem-
ple français ne fut construit qu'en 1720. Ces
familles françaises furent, par mariage, pro-
gressivement absorbées par l'élément fermier
hollandlls, mais les noms français subsistent
nombreux et sont actuellement portés par des
personnalités en vue de l'Union sud-africaine.
beauli il la Cnide-Irelqu
à h tan cMAt
par Henri Miqhel.
»♦«
Il n'est pas trop tard pour revenir sur
l'hommage rendu par l'Angleterre à la
France coloniale, à l'occasion du voyage
du maréchal Lyautey à Londres.
Notamment, parmi les discours prononcés
à cette occasion par plusieurs orateurs de
marque, il nous paraît particulièrement op-
portun de souligner certain passage de la ré-
ponse faite par Sir Austen Chamberlain, mi-
nistre des Affaires étrangères d'Angleterre,
aux remerciements du maréchal.
Ce fut d'abord un hommage éclatant au
génie colonial du Grand Africain que fut et
qqe demeure le maréchal Lyautey, celui que,
quelques minutes auparavant, lord Buxton,
ancien Gouverneur de l'Afrique du Sud, ap-
pelait (t le plus éminent parmi ceux qui, sous
d'autres drapeaux, ont fait le meilleur et
« le plus solide travail en Afrique au cours
« de ces, dernières années ».
(t Nous serions fiers de pouvoir vous comp..
« ter dans la grande lignée des administra-
« teurs coloniaux anglais », a déclaré M.
Chamberlain. - Quel plus beau témoignage
de respect et d'admiration, quel plus bel
éloge aussi pouvait être décerné par le Pre-
mier Ministre de Grande-Bretagne au grand
colonial, grand français et grand soldat, pre-
mier pionnier de la France dans l'empire
chêrifien !
Mais, -par-dessus la tête du maréchal,
fc était4, en même temps, un hommage sincère
et dont nous apprécions toute la valeur, à
notre œuvre coloniale en Afrique, œuvre en.
treprise et poursuivie avec énergie et téna-
cité par tous les grands gouverneurs, admi-
nistrateurs et chefs militaires qui s'y sont
succédé depuis 1870. - - Nous n'en nomme-
rons aucun, pour n'en oublier aucun.
En nous plaçant, en effet, au point de vue
colonial pur, c'est depuis cttte époque que
ces hommes, soldats ou explorateurs, hardis
pionniers et administrateurs d'élite, ont doté
la troisième République d'un empire colonial
magnifique, puisqu'il se place, tant comme
superficie que comme population, au deuxiè-
me rang, immédiatement après celui de l'An-
gleterre. Fait d'autant plus significatif qu'il
y a un siècle et demi, nous avions perdu à
peu près tout notre domaine d'outre-mer si
péniblement conquis par nos grands précur-
seurs coloniaux, et que nous en avons re-
constitué un nouveau, beaucoup plus impor-
tant, en moins de cent ans pour l'Algérie,
en moins de cinquante ans pour la plupart
des autres colonies et protectorats.
Cette œuvre, que M. Chamberlain a louée
magnifiquement en la personne du maréchal
Lyautey, s'ett poursuivie inlassablement.
après l'arrêt inévitable dû à la guerre.
Nous nous en voudrions de ne pas applau-
eir, ici, aux eftortlJ, réalisés,- dans. 1er même
temps, par cette grande puissance coloniale
qu'est l'Angleterre, qui, elle aussi, a souf-
fert de la guerre et qui, malgré cela, a plus
encore que nous-mêmes, accéléré et accentué
son effort de colonisation. Citons seufement
quelques chiffres :
Depuis 1910, le réseau de chemins de fer
de la Nigéria n'atteignait pas 500 kilomè-
tres; il dépasse aujourd'hui 2.000 kilomètres.
Le réseau sud-africain a été prolongé éga-
lement sur plusieurs milliers de kilomètres
au nord. Soit au total, pour la seule Afri-
que, 7 ii 8.000 kilomètres de chemins de fer
sur un territoire qui n'est pas plus étendu
que le nôtre dans son enspmhir. Ft nnm tie
- -- - --'- -. -.--.'
mentionnons ici que les progrès accomplis
dans la construction des voies ferrées.
Dans la même période, notre œuvre colo-
niale, en Afrique, s'est développée parallè-
lement et « magnifiquement », nous répé-
tons l'adverbe dessein, parce qu'il n'en
est pas qui traduise plus exactement notre
pensée.
Pour nous en tenir au Maroc, - où la
Grande-Bretagne a toujours donné son appui
moral à la France en ce qui concerne notre
occupation d'abord, notre politique ensuite,
- en 1910 il n'v avait pas un kilomètre de
chemin de fer. Aujourd'hui grâce à la poli-
tique de travaux publics, inaugurée et réa-
lisée par le maréchal Lyautey, le Maroc
possède 1.200 kilomètres de chemin de fer à
voie de 60 centimètres, et bientôt il comp-
tera plus de 1.000 kilomètres de chemin de
fer à voie normale.
Tout cela aura été construit, en moins de
vingt années, au cours desquelles il y a eu
la guerre et toutes les difficultés financières,
toutes les 'crises de crédit que nous connais-
sons trop bien et qui en. furent la consé-
quence.
Hommage au maréchal Lyautey, hommage
à la France colonisatrice, le discours de
M. Chamberlain a été, enfin, un hommage
au Gouvernement de la République,
(c Votre gouvernement, a-t-il ajouté, votre
cc gouvernement et le mien travaillent en
CI plein accord à la consolidation de la pniy.
1 « Nous -- ne permettrons pas que des malen-
« tendus viennent troubler nos relations.
Et, à nouveau, M. Chamberlain proclama
bien haut : « La nécessité de l'amitié entre
« la France et la Grande-Bretagne. »
Que l'on veuille bien songer, un seul ins-
tant, à toute la valeur d'une parole aussi
autorisée, quelques semaines à peine après
l'incident provoqué par la divulgation de
certains documents relatifs à l'accord naval
franco-anglais !
Pour nous, nous pensons et nous disons,
parce que nous le pensons, que ces deux
grandes puissances coloniales, France et An-
gleterre, ont de très nombreux intérêts com-
mun? qui impliquent, entre elles, les rela-
tions les plus amicales.
Et cette amitié nous apparaît indispensa-
ble à la paix européenne. Comme M. Cham-
berlain, nous souhaitons vivement que
et Français et Anglais, se considèrent, par-
« tout, comme les représentants de deux pays
« dont les destinées sont désormais solidaires
« et qui n'ont qu'un seul but : le maintien
« dè la paix et le développement de la civi-
« lisation. »
Aussi, nous ne doutons pas que la récep-
tion officielle enthousiaste du maréchal
Lyautey à Londres, ne contribue grandement,
selon le vœu si heureusement exprimé par
lord Buxton, au cours de la cérémonie, « a
« fortifier la chaîne par un maillon supplê-
ât mentairc pour le renforcement de l'amitié
« et de l'alliance entre la- France et l'Anglc-
« terre qui nous tient tant au cœur i).
Ce vœu, nous le faisons nôtre.
, Est-il besoin d'insister auprès des Pouvoirs
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